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JEUX OLYMPIQUES

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Voulus par le Français Pierre de Coubertin, les jeux Olympiques de l'ère moderne sont une compétition multisport internationale, qui se tient tous les quatre ans depuis 1896. À l’image des Jeux sous la Grèce antique, ils concernaient à l’origine les sports d’été. Puis, à partir de 1924, les sports d’hiver furent également mis à l’honneur. Jusqu’en 1992, ces compétitions d’été et d’hiver étaient organisées la même année, tous les quatre ans ; le rythme quadriennal a été abandonné en 1994, pour pouvoir présenter tous les deux ans un événement majeur (Jeux d'été ou Jeux d'hiver). Enfin, depuis 1960, sont organisés, quelques jours après les jeux Olympiques, les Jeux paralympiques destinés aux sportifs présentant un handicap physique.

Les Jeux ne furent pas célébrés en 1916, 1940 et 1944, en raison des deux conflits mondiaux, mais le décompte des périodes quadriennales correspondant à une olympiade n'en fut pas arrêté pour autant.

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Contrairement à ce que semblait espérer leur père fondateur, les jeux Olympiques n'ont pu se tenir à l'écart de l'histoire des hommes. Bien au contraire, ils ont été et sont encore le reflet des crises majeures que connaît le monde : ce furent la démonstration de force du régime nazi en 1936 ; l'attentat palestinien à Munich en 1972 ; le boycottage des Jeux de Moscou (1980) et de Los Angeles (1984) liés à la guerre froide ; la contestation par certains de la tenue des Jeux de 2008 à Pékin en raison des atteintes aux droits de l'homme en Chine ; le report d’un an des Jeux de Tōkyō (2020-2021) en raison de la pandémie de Covid-19...

Chargé de l'organisation des Jeux, le Comité international olympique (CIO), fondé en 1894, est devenu une gigantesque entreprise et un pôle d'influence diplomatique et financier incontournable. Il se voit confronté à des problèmes dont la gravité va croissant : primauté de l'économie de marché sur les valeurs sportives, criante lors des Jeux d'Atlanta en 1996 ; gigantisme (le programme des Jeux d'été de Londres en 2012 comptait 302 épreuves, celui des Jeux d’hiver de Sotchi, en 2014 en comptait 98) ; dopage.

Quant à l'olympisme, conserve-t-il au début du IIIe millénaire une raison d'être, une signification propre, ou ne représente-t-il plus qu'une idée creuse, dénuée de toute valeur ? Quelle en serait d'ailleurs l'exacte signification ?

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Si l'on se réfère à la Charte olympique, publiée sous l'égide du CIO, on la cherchera dans les « principes fondamentaux » : « ... L'olympisme est une philosophie de la vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit. Alliant le sport à la culture et à l'éducation, l'olympisme se veut créateur d'un style de vie fondé sur la joie dans l'effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels. Le but de l'olympisme est de mettre partout le sport au service du développement harmonieux de l'homme en vue d'encourager l'établissement d'une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. [...] La pratique du sport est un droit pour l'homme. [...] Toute forme de discrimination à l'égard d’un pays ou d'une personne fondée sur des critères de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l'appartenance au mouvement olympique... »

Ces phrases ont-elles toute la force que l'on souhaiterait pouvoir leur trouver ? Correspondent-elles bien aux efforts de Pierre de Coubertin pour, à la fin du xixe siècle, redonner vie aux principes d'Olympie ?

Pierre de Coubertin et son œuvre

Tous les quatre ans, le nom de Pierre de Coubertin revient sous le feu des projecteurs. On se réfère à son exemple, on cite, en la lui attribuant imperturbablement, la phrase qui n'est pas sienne, « l'important, c'est de participer » (citation qui, en outre, déforme la phrase exacte : « L'important, c'est moins de gagner que de prendre part », prononcée par l'évêque de Pennsylvanie lors de son sermon aux athlètes des jeux Olympiques de Londres en 1908, puis commentée et paraphrasée par Coubertin à l'occasion du dîner offert par le gouvernement britannique le 24 juillet 1908) ; mieux encore, on se prévaut de son opinion sans avoir lu ses écrits ou bien en extrayant de son contexte tel membre de phrase tronqué, ce qui rend aisées toutes les déformations abusives.

Dans le meilleur des cas, il apparaît tout au plus comme le rénovateur des jeux Olympiques, ce qui occulte la profondeur et la variété d'une pensée multiforme. L'homme et son œuvre restent en fait des inconnus.

Jeunesse et formation de Pierre de Coubertin

Issu d'une famille du « faubourg Saint-Germain », il est né le 1er janvier 1863 dans l'hôtel particulier du 20 de la rue Oudinot, dont il ne devait se défaire qu'après la Première Guerre mondiale, pour des raisons essentiellement financières. Pierre de Coubertin était l'un des quatre enfants de Charles Fredy, baron de Coubertin (1822-1908) et de Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, tous deux monarchistes et partisans du comte de Chambord. Très vite, Coubertin allait faire la preuve de l'originalité de sa pensée ; il allait s'éloigner du chemin tout tracé, pour se livrer à cette « aviation intellectuelle » que plus tard il tenterait d'introduire dans l'éducation (cf. La Vie et l'œuvre pédagogique de Pierre de Coubertin d'Yves-Pierre Boulongne, 1975).

L'éducation, la pédagogie : tel fut le champ d'action qu'il se choisit dès 1883, s'il faut en croire Une campagne de vingt et un ans (1887-1908), publié en 1909, où il indique sans ambages l'importance de son premier voyage en Angleterre. Visitant les public schools, il se rend compte d'une chose « imprévue et cachée », à savoir qu'« il existait tout un plan de formation morale et sociale dissimulé sous le couvert des sports scolaires ». La stature de Thomas Arnold, mort en 1842 après avoir mené durant quatorze années les destinées de l’école de Rugby, l'impressionne, ainsi que les résultats obtenus par le grand éducateur. Il regrette que ce dernier n'ait laissé ni texte, ni lettre, ni sermon, mais il considère que tout son système reposait sur l'idée que c'est à l'adolescent de construire sa personnalité d'adulte avec les matériaux dont il dispose, notamment la maîtrise et la pratique du sport. C'est, selon lui, ce qu'il faut transposer en France, pour que toute une génération prenne conscience d'elle-même, de ses forces et de ses responsabilités. Alors le souvenir de la défaite de 1870-1871 pourra peut-être s'effacer de sa mémoire.

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Désormais, le jeune Coubertin est en route. Le 1er novembre 1886, dans La Réforme sociale, paraît son premier article. Premier d'une production foisonnante au long d'un demi-siècle : plus de vingt-cinq livres d'importance à partir de L'Éducation en Angleterre (Librairie Hachette et Cie, 1888), des dizaines et des dizaines d'articles parus dans des publications françaises, belges, suisses, anglo-saxonnes, de nombreuses conférences, sans oublier une correspondance considérable.

La création des jeux Olympiques modernes

Cette inlassable activité d'écrivain, un écrivain diffusé bien souvent à compte d'auteur, n'allait nullement l'empêcher de faire preuve, sur le terrain, d'une capacité étonnante et têtue à réaliser des vues d'abord tenues pour chimériques par ses contemporains. En 1888, il rejoint le mouvement athlétique et ses pionniers, qui ont pour nom Georges de Saint-Clair (Racing-Club de France), Jules Marcadet (Stade français), ceux-là mêmes qui ont conçu, en janvier 1887, le projet de cette Union des sociétés françaises de course à pied (alors réduite à leurs deux clubs) qui se transformera, deux ans plus tard, en Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), contenant en germe le développement de toutes les structures à venir du sport français. Coubertin vient de lancer le Comité pour la propagation des exercices physiques, à la tête duquel il a placé une célébrité de l’époque, l'ancien ministre de l'Instruction publique Jules Simon, tandis qu'il assure le secrétariat général. En 1889, il assumera également celui du Congrès international, organisé lors de l'Exposition universelle.

Bientôt l'Union et le Comité, loin de se combattre, unissent leurs efforts, en face notamment de la Ligue de l'éducation physique, animée par Paschal Grousset, ancien communard, journaliste et homme de gauche, qui entend se dresser contre l'anglomanie des aristocrates. Mais les roulements de tambour de la Ligue seront éphémères, tandis que l'Union prend peu à peu son essor, renforçant ses effectifs. C'est au cours des cérémonies marquant le jubilé du cinquième anniversaire de l'Union que, le vendredi 25 novembre 1892, Coubertin va terminer l'une des trois conférences de la soirée en proposant « le rétablissement des jeux Olympiques ». Cette idée, il n'est pas le premier à l'avoir évoquée, mais il s'y accroche. Lorsque le Congrès international athlétique débute, le 16 juin 1894, il n'y a plus d'équivoque : le titre officiel est devenu celui de Congrès pour le rétablissement des jeux Olympiques.

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Dès la circulaire lancée vers les sociétés françaises et étrangères, le 15 janvier 1894, Coubertin énonce certains principes : « Il importe avant tout de conserver à l'athlétisme le caractère noble et chevaleresque qui l'a distingué dans le passé, afin qu'il puisse continuer de jouer efficacement dans l'éducation des peuples modernes le rôle admirable que lui attribuèrent les maîtres grecs [...]. Le rétablissement des jeux Olympiques sur des bases et dans des conditions conformes aux nécessités de la vie moderne mettrait en présence, tous les quatre ans, les représentants des nations du monde, et il est permis de croire que ces luttes pacifiques et courtoises constituent le meilleur des internationalismes. »

Pierre de Coubertin et les membres du CIO - crédits : Albert Meyer/ Fine Art Images/ Heritage Images/ Getty Images

Pierre de Coubertin et les membres du CIO

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Le succès du Congrès se dessina dans les dernières semaines. Coubertin fut même dépassé : pour la première célébration des Jeux, il songeait à Paris, en 1900. Les soixante-dix-neuf délégués, représentant douze pays, choisirent Athènes, dès 1896. Lors de la clôture, le 23 juin 1894, ces décisions étaient entérinées. Déjà le télégraphe crépitait. Coubertin, se levant à la table du banquet final, pouvait se réjouir du couronnement des « dix premières années de [sa] vie d'homme ».

Le 6 avril 1896, le roi Georges de Grèce scellait la renaissance des Jeux en prononçant dans le stade de marbre du Pentélique la formule appelée à devenir rituelle : « Je proclame l'ouverture des Jeux de la première olympiade de l'ère moderne. »

Devant le succès, les Grecs avaient songé à reprendre l'initiative à leur compte. Coubertin, durant ces premiers Jeux, s'était vu assez cavalièrement traité, car le projet d'un retour à Athènes, tous les quatre ans, séduisait les Hellènes. Sitôt cette période achevée, il reprit la situation en main. En 1897, le congrès du Havre, tout près du château familial de Mirville, eut pour objet essentiel de redonner au Comité international olympique le sentiment de sa continuité, et ce fut une réussite. Un cap difficile était franchi.

Internationaliser le sport

L'olympisme allait connaître bien d'autres périls. Mais, peu à peu, il gagnait du terrain. Il y eut de nouveaux congrès, à intervalles irréguliers : Bruxelles (1905), Lausanne (1913), Paris encore, pour le 20e anniversaire du rétablissement des Jeux, Prague enfin, en 1925. Entre-temps, le siège du Comité international olympique avait été officiellement installé à Lausanne (10 avril 1915), cependant que Coubertin – « un capitaine ne quitte pas le pont du navire pendant la tempête » – acceptait de voir renouvelés ses pouvoirs, lorsqu’en 1917 son second mandat décennal de président vint à expiration. Mais à Prague, il jugeait venu le moment de dire au revoir à l'olympisme actif : « ... Je veux pouvoir consacrer le temps qui me reste à hâter, dans la mesure où je le pourrai, une urgente entreprise : l'avènement d'une pédagogie productrice de clarté mentale et de calme critique. »

Ainsi la boucle était-elle bouclée. Lorsque Coubertin avait décidé de rétablir les jeux Olympiques, il voulait internationaliser le sport, l'imposer à l'intérieur des frontières, afin de le faire accepter au sein des établissements scolaires comme élément fondamental d'une réforme pédagogique profonde. Les Jeux n'étaient nullement un but pour lui, ils n'étaient qu'un moyen, un outil qu'il imaginait efficace.

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Pour autant, la pensée de Coubertin ne pouvait s'éloigner totalement de l'olympisme. En octobre 1918, dans La Gazette de Lausanne, il avait encore une fois précisé ses conceptions : « L'olympisme [...] préconise une éducation sportive généralisée, accessible à tous, ourlée de vaillance virile et d'esprit chevaleresque, mêlée aux manifestations esthétiques et littéraires, servant de moteur à la vie nationale et de foyer à la vie civique. Voilà un programme idéal. » Divers messages, adressés aux athlètes notamment, montrèrent au fil des années qu'il demeurait très proche de sa plus belle réussite. En 1931 paraissaient ses Mémoires olympiques, qui s'achevaient sur la « Charte de la réforme sportive », avec le rappel du principe de la pyramide situant le record « au sommet de l'édifice sportif » et la devise : « Citius, Altius, Fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) sortie à la fin du xixe siècle du cerveau du père Didon. En 1935, le message radiodiffusé prend figure de testament spirituel, puisque Coubertin y expose sa « pensée initiale » et « les bases philosophiques sur lesquelles il a cherché à faire reposer son œuvre ». Selon ces principes, l'olympisme est avant tout une religion. « J'estime donc avoir eu raison de restaurer dès le principe autour de l'olympisme rénové un sentiment religieux, transformé et agrandi par l'internationalisme et la démocratie. » Seconde caractéristique de l'olympisme, « le fait d'être une aristocratie, une élite ; mais, bien entendu, une aristocratie d'origine totalement égalitaire [...]. Être une élite ne suffit pas, il faut encore que cette élite soit une chevalerie [...]. L'idée de trêve, voilà également un élément essentiel, elle est étroitement associée à l'idée de rythme. Les jeux Olympiques doivent être célébrés sur un rythme d'une rigueur astronomique parce qu'ils constituent la fête quadriennale du printemps humain, honorant l'avènement successif des générations humaines [...], printemps humain [qui] s'exprime dans le jeune adulte [...]. Enfin un dernier élément, la beauté par la participation aux Jeux des arts et de la pensée [...]. Célébrer les jeux Olympiques, c'est se réclamer de l'histoire. »

Pierre de Coubertin meurt le 2 septembre 1937 à Genève.

— Jean DURRY

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Écrit par

  • : écrivain, directeur du Musée du sport français, membre de l'Académie internationale olympique
  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs
  • Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Pierre de Coubertin et les membres du CIO - crédits : Albert Meyer/ Fine Art Images/ Heritage Images/ Getty Images

Pierre de Coubertin et les membres du CIO

Stade Panathénaïque, Athènes - crédits : JoStapleton Collection/ Corbis/ Corbis/ Getty Images

Stade Panathénaïque, Athènes

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Ouverture des jeux Olympiques de Berlin, 1936

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