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KANT EMMANUEL (1724-1804)

Articles

  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par Louis GUILLERMIT
    • 13 373 mots
    • 1 média

    La meilleure image que l'on puisse proposer de la nouveauté que Kant introduit dans l'histoire de la pensée et qui le promeut au rang du petit nombre des très grands philosophes de tous les temps, c'est peut-être celle à laquelle il songea lui-même pour qualifier le changement de ...

  • KANT EMMANUEL - (repères chronologiques)

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 248 mots

    22 avril 1724 Naissance de Kant à Königsberg (Prusse orientale).

    1755 Son mémoire d'habilitation, Nouvelles Explications des premiers principes métaphysiques, lui permet de devenir privat-dozent à l'université de Königsberg.

    1762 Lecture de Rousseau.

    1764 Observations sur le sentiment...

  • KANT EMMANUEL, en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 212 mots
    • 1 média

    Véritable « révolution dans l'art de penser », la critique kantienne se veut en rupture avec tout ce qui l'a précédée. Si Kant loue Hume de l'avoir « réveillé de son sommeil dogmatique » c'est pour reposer à nouveaux frais les questions fondamentales de la philosophie : « Que puis-je savoir ? Que dois-je...

  • ABSTRAIT ART

    • Écrit par Denys RIOUT
    • 6 716 mots
    • 2 médias
    Lorsque Kant oppose la « beauté adhérente », déterminée par la perfection de ce que doit être l'objet dans lequel elle se manifeste, à la « beauté libre », sans concept, il prend pour exemple de cette dernière non seulement les fleurs, le colibri, l'oiseau de paradis, les crustacés...
  • ÉDUCATION / INSTRUCTION, notion d'

    • Écrit par Daniel HAMELINE
    • 1 299 mots

    On pourrait penser, dans un premier temps, que les rapports entre « éduquer » et « instruire » sont simples à établir. Si l'on se réfère à la définition qu' Emmanuel Kant donne de l'éducation, à la fin du xviiie siècle, l'instruction apparaît, à côté « des soins, de...

  • AFFECTIVITÉ

    • Écrit par Marc RICHIR
    • 12 228 mots
    La profonde nouveauté de Kant dans l'histoire de la philosophie, le « renversement » ou la « révolution copernicienne », consiste en sa conception architectonique de la pensée, c'est-à-dire en ce que les termes (concepts) et les choses (Sachen) de la pensée dépendent, dans leur...
  • ANALYTIQUE PROPOSITION

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 459 mots

    Le mot « analytique » a au moins trois sens.

    1. Au sens large, une proposition est dite analytique si elle est vraie en vertu de la signification des termes qu'elle contient. La simple considération des significations suffit à donner l'assurance de sa vérité. À ce sens se rattachent le...

  • ANTINOMIE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 372 mots

    N'est pas antinomie n'importe quelle contradiction, mais seulement celle qui joue entre des lois — soit des lois juridiques ou théologiques, soit des lois de la raison (Kant), soit des thèses déduites de lois logiques (théorie des ensembles) —, ni n'importe quel paradoxe...

  • ARCHITECTURE (Thèmes généraux) - Architecture et philosophie

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 5 459 mots
    Ainsi, chez Kant, la raison, comme l'énonce Heidegger, « pose un focus imaginarius, c'est-à-dire un foyer vers lequel convergent tous les traits du questionnement des choses [...], et à partir duquel, en retour, toute connaissance reçoit son unité ». S'inspirant probablement des ...
  • ART (Aspects esthétiques) - Le beau

    • Écrit par Yves MICHAUD
    • 5 576 mots
    • 6 médias
    ...permettent de relativiser l'analyse kantienne de la Critique de la faculté de juger (1790), souvent prise pour le premier et le dernier mot sur la beauté. Kant (1724-1804) prend acte de la « sentimentalisation » de la beauté, qui s'est lentement produite au cours du xviiie siècle : est beau ce...
  • ART (Aspects culturels) - La consommation culturelle

    • Écrit par Pierre BOURDIEU
    • 4 058 mots
    • 2 médias
    ...en fait d'un éthos) qui est l'exact opposé de l'esthétique kantienne. Alors que, pour appréhender ce qui fait la spécificité du jugement esthétique, Kant s'ingéniait à distinguer ce qui plaît de ce qui fait plaisir et, plus généralement, à discerner le désintéressement, seul garant de la qualité proprement...
  • ART (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 282 mots
    ...Mais si Hume a raison, quelle différence y a-t-il entre l’appréciation d’un bon plat et l’appréciation d’une peinture ? Au subjectivisme absolu de Hume, Emmanuel Kant (1724-1804) opposera de puissants arguments redonnant au jugement esthétique sa spécificité, sans renoncer pour autant à la part ineffaçable...
  • AU DÉTOUR DU SENS. PERSPECTIVES D'UNE PHILOSOPHIE HERMÉNEUTIQUE (C. Berner) - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 971 mots

    Au cours du xxe siècle, la philosophieherméneutique s'est développée selon deux axes distincts : le premier se laisse guider par le concept de compréhension qui, tant chez Heidegger que chez Gadamer, ne désigne plus un mode de connaître, mais une manière d'être ; le second, suivi en France...

  • AUTONOMIE

    • Écrit par François BOURRICAUD
    • 4 123 mots
    Un pas décisif est accompli quand la réflexion, au lieu de considérer seulement la loi, s'attache au processus dont la loi est issue.Il est vrai que la conception kantienne du Devoir insiste sur la soumission du sujet empirique (tel individu particulier) vis-à-vis d'une loi qui lui est extérieure...
  • BEAU ET LAID (philosophie)

    • Écrit par Olivier TINLAND
    • 1 417 mots

    La dichotomie du beau et du laid trouve en philosophie son illustration première dans la figure de Socrate, personnage énigmatique et contradictoire aux yeux de ses contemporains fascinés par la beauté des formes corporelles et artistiques : Socrate, en effet, est à la fois celui qui a la plus belle...

  • BERGSON HENRI (1859-1941)

    • Écrit par Camille PERNOT
    • 8 128 mots
    • 1 média
    ...une métaphysique positive : métaphysique ou connaissance absolue ; positive, c'est-à-dire fondée sur des faits et, par suite, progressive. Sur ce point, le bergsonisme s'oppose directement au kantisme : la connaissance philosophique est limitée mais non relative, c'est une connaissance des...
  • BIEN, philosophie

    • Écrit par Monique CANTO-SPERBER
    • 6 623 mots
    • 1 média
    ...la vie humaine, le bien, la vertu ou l'accomplissement de la moralité supposent une forme de renoncement au bonheur ou à certaines formes de bonheur. La philosophie kantienne a donné l'interprétation la plus profonde de cette divergence entre les fins humaines, les unes orientées vers le bonheur,...
  • BONHEUR

    • Écrit par André COMTE-SPONVILLE
    • 7 880 mots
    On ne peut donc accepter ce qu'écrit Kant, à savoir que, « pour l'idée du bonheur, un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire » (Fondements de la métaphysique des mœurs, II). À ce compte-là, on ne serait jamais heureux,...
  • BONHEUR (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 2 593 mots
    Parmi bien d’autres philosophes, Kant affirme que nous n’avons aucune représentation claire du bonheur. Produit de l’imagination, l’idée du bonheur serait éminemment subjective et ne posséderait aucun contenu rigoureux.
  • CATÉGORIES

    • Écrit par Fernando GIL
    • 6 071 mots
    Bref, la pensée catégoriale se place entre l'ontologie ou les eonta et la science de ces êtres. À sa manière, Kant a signalé la nature particulière de la pensée catégoriale. D'une part, les catégories, « concepts primitifs » (Critique de la raison pure, A 81, B 107), fournissent les...
  • CAUSALITÉ

    • Écrit par Raymond BOUDON, Marie GAUTIER, Bertrand SAINT-SERNIN
    • 12 987 mots
    • 3 médias
    ...science classique de moderniser la vieille notion de cause et de lui donner droit de cité. Pour expliquer le passage du chaos à l'ordre, nul besoin, pensent Kant et Laplace, de faire appel à Dieu. Kant, pénétré de l'œuvre de Newton, écrit, en 1755, à propos de l'Univers : « Je vois, à l'intérieur de sa complète...
  • CIVISME

    • Écrit par Bernard GUILLEMAIN
    • 4 709 mots
    ...parvenait, l'anticivisme se changerait en incivisme de la pensée, c'est-à-dire, encore que les termes jurent entre eux, en une faute purement théorique. Kant a pourtant voulu fonder un devoir de servir la société politique. On sait que, contre Wolff, Kant refuse d'enfermer le droit dans la morale, puisque...
  • CONCEPT

    • Écrit par Jean LADRIÈRE
    • 3 826 mots
    ...l'abstraction et que l'épistémologie génétique de Jean Piaget a repris de nos jours sur une base scientifique). Mais en est-il ainsi de tous nos concepts ? Kant a soutenu, à partir d'une analyse de la connaissance scientifique (mathématiques et physique newtonienne), qu'il y a des concepts a priori...

Média

Emmanuel Kant - crédits : AKG-images

Emmanuel Kant