TEMPS
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Chacun sait à quel aspect de son expérience répond le mot de temps ; mais aucune définition de la notion correspondante n'a reçu jusqu'ici, chez les savants comme chez les philosophes, une approbation unanime. Sensible à cette difficulté qu'il jugeait caractéristique de toutes les notions premières, Pascal estimait que le temps est de ces choses qu'il est impossible et même inutile de définir ; il s'accommodait d'ailleurs assez bien des désaccords existant à son sujet, puisque ceux-ci ne pouvaient porter préjudice, pensait-il, à l'identité objective qui est désignée par le même terme : « Le temps est de cette sorte. Qui le pourra définir ? Et pourquoi l'entreprendre, puisque tous les hommes conçoivent ce qu'on veut dire en parlant de temps, sans qu'on le désigne davantage ? » (De l'esprit géométrique).
Replacée dans son contexte, cette remarque témoigne d'une science mathématique encore peu avancée. Elle peut encore être soutenue si l'on suit les développements de la psycho-linguistique qui sont favorables à un certain innéisme des notions premières. Toutefois, s'il s'agit précisément du temps, on ne peut pas dire que le langage ordinaire désigne en toute certitude l'expérience à laquelle il renvoie. Il faut d'abord écarter, comme une équivoque particulière de la langue française, la signification météorologique qui est un sens dérivé aisément explicable : la température et le climat d'un lieu varient, en effet, en fonction du temps, entendu au sens propre. Mais ce sens premier lui-même est loin d'être fixé d'une façon univoque : est-il synonyme de simultanéité, comme dans l'expression « en même temps », de succession, comme dans l'expression « le temps passe vite », de durée, comme dans l'expression « il a manqué de temps pour accomplir son œuvre » ? En vérité, il semble que la notion de temps englobe les trois concepts de simulta [...]
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Écrit par :
- Hervé BARREAU : maître de recherche au C.N.R.S., responsable de l'E.R. fondements des sciences
- Olivier COSTA DE BEAUREGARD : auteur
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PERCEPTION DU TEMPS
La perception du temps diffère des autres formes de perception. En effet, contrairement à la vision ou l’audition, le temps n’est pas une réalité physique que l’on peut directement capter au moyen d’un organe sensoriel spécifique, qui transformerait l’information temporelle en influx nerveux. Autrement dit, le temps n […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/perception-du-temps/#i_2275
TEMPS / MÉMOIRE (notions de base)
Le temps est ce dont chacun d’entre nous ne cesse de faire l’expérience, de la naissance à la mort. Des premiers écrits de l’humanité jusqu’à la littérature contemporaine, en passant par les poètes de la Renaissance, Ronsard (1524-1585) et sa rose, dont la beauté « ne dure que du matin jusques au soir », la fuite du […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/temps-memoire-notions-de-base/#i_2275
TERRE ÂGE DE LA
Dans le chapitre « La force du raisonnement philosophique » : […] Tout comme le jour et la nuit, les saisons, les années et les générations semblent se répéter inlassablement. D'un bout à l'autre de la Terre, il en résulta une conception du temps qu’on a qualifié de cyclique. Comme l’a résumé Mircea Eliade dans son classique Mythe de l’éternel retour (1949), « tout recommence à son début à chaque instant. Le passé n’est que la préfiguration du futur. Aucun évé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/age-de-la-terre/#i_2275
ÂGE ET PÉRIODE
Toutes les sociétés humaines ont découpé le temps de leur passé, réel ou mythologique, en segments de taille variable. Ces découpages reposent sur une certaine conception du temps, mais aussi sur une interprétation plus globale du passé qui permet de comprendre le présent (évolution, dégradation, cycles, etc.), et, enfin, sur un outillage permettant la production de ces unités temporelles. Dans la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/age-et-periode/#i_2275
ALCHIMIE
Dans le chapitre « Le règne de l'homme » : […] L'exemple de l'art, en effet, éclaire tout le problème de la nature matérielle et spirituelle de l'alchimie. Demande-t-on à un peintre s'il est vrai qu'il utilise des couleurs palpables et des métaux comme le chrome et le cobalt ? Et s'il répond que son problème consiste à trouver un certain jaune, et un bleu qui l'obsède, devra-t-on en déduire que la peinture n'est qu'une préchimie des colorants […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alchimie/#i_2275
ANACHRONISME, histoire
Dans le chapitre « Un péché irrémissible » : […] Faire de l'histoire ce serait d'abord éviter les anachronismes, « erreur qu'on fait dans la supputation des temps », selon Le Dictionnaire universel de Furetière (1687-1691). Pour autant, le lexicographe remarque la fortune encore médiocre d'un terme dont l'origine renvoie au grec tardif mais qui, après de rares mentions médiévales, surgit soudainement vers 1625 en français et en anglais. La cond […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/anachronisme-histoire/#i_2275
ANGELUS SILESIUS JOHANNES SCHEFFLER dit (1624-1677)
Dans le chapitre « « Le Pèlerin chérubique » » : […] La Sainte Joie de l'âme et la Description sensible des quatre choses dernières sont des œuvres proprement lyriques, emphatiques parfois, souvent maniérées dans le goût de la Trutznachtigall de Friedrich Spee et d'autres poètes mystiques du xvii e siècle. L'œuvre capitale, la plus originale et la plus forte, reste Le Pèlerin . Silesius a eu des devanciers. Le distique religieux en vers de douze p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/angelus-silesius/#i_2275
ANNALES ÉCOLE DES
Dans le chapitre « Le temps des sciences sociales » : […] Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale et même la succession de Febvre, en 1956, à la direction de la revue pour que le mouvement prenne de l'ampleur autour et au-delà des Annales . Malgré l'assistance de Fernand Braudel, qui lui succède au Collège de France, et la formation d'une nouvelle équipe avec le sociologue Georges Friedmann et l'historien Charles Morazé, Febvre continue de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecole-des-annales/#i_2275
ARISTOTE
Dans le chapitre « Nature et mouvement » : […] Le livre II de la Physique définit l'être naturel ( physei on ), objet propre de la physique. Il se distingue de l'être artificiel en ce qu'il a en lui-même un principe de mouvement et de repos. Alors que, dans l'art, l'agent est extérieur au produit, la nature est un principe immanent de spontanéité : la nature ressemble à un médecin qui se guérirait lui-même (199 b 31). L'analogie de l'art perm […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aristote/#i_2275
BACHELARD GASTON (1884-1962)
Dans le chapitre « Une exploration de l’imaginaire » : […] Il reste que cette voie de la philosophie des sciences, qui a pris part aux controverses les plus fondamentales avant 1950, ne comble pas Bachelard. Encouragé par des collègues comme Gaston Roupnel, historien des campagnes françaises, à l’université de Dijon, il ne parvient plus à négliger dans son travail académique ce qui l'habite et l'anime en profondeur : l'imagination rêveuse au contact de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gaston-bachelard/#i_2275
BECKETT SAMUEL
Dans le chapitre « L'emploi du temps » : […] Parmi les influences qui ont pu s'exercer sur Beckett, celle de Proust – auquel il consacre un essai en anglais dès 1931 – n'est sans doute pas la moins forte. Certes, Joyce pourra un temps subjuguer son cadet, qui fut son ami et son secrétaire, et continuer à long terme de hanter son esprit (notamment lorsqu'il s'agit pour Beckett de mettre en scène la relation de l'homme au langage). Mais, avec […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/samuel-beckett/#i_2275
BLUMENBERG HANS (1920-1996)
Le philosophe allemand Hans Blumenberg est né le 13 juillet 1920 à Lübeck. Victime des lois raciales de Nuremberg, il est obligé d'interrompre ses études universitaires. D'abord inscrit comme étudiant en théologie à l'université jésuite de Francfort, il retourne comme simple ouvrier dans sa ville natale. C'est là qu'il est arrêté en 1944. Ayant réussi à s'enfuir du camp de concentration, il sera c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hans-blumenberg/#i_2275
BONHEUR
Dans le chapitre « Félicité, béatitude et amour » : […] Est-ce à dire qu'il n'est de bonheur que pour le sage ? Ce serait faire du bonheur – et d'ailleurs aussi de la sagesse – un absolu qui nous l'interdirait. En vérité, personne n'est sage tout entier, ni fou, et tout bonheur en cela est relatif : on est plus ou moins heureux, et c'est ce qu'on appelle être heureux. Qui voudrait l'être absolument ne le serait jamais, et c'est en quoi le bonheur se d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bonheur/#i_2275
BONHEUR (notions de base)
Dans le chapitre « Bonheur et fuite du temps » : […] Conscience d’être situé à mi-chemin de l’animalité et de la divinité, conscience de la mort dont l’homme ressent qu’elle est à la fois un privilège qui le situe au-dessus des bêtes et la source de son malheur, tout nous ramène, quand il s’agit du bonheur, à la question de la fuite du temps. Situer le bonheur dans la chaîne du temps semble le principal défi qu’ont dû relever les philosophes. En dép […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bonheur-notions-de-base/#i_2275
BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme indien
Dans le chapitre « L'état des choses » : […] La loi bouddhique ( dharma ) est l'ordre des choses, leur norme et nature. Toutes choses sont dépourvues d'être en soi ( anātmaka ), parce qu'elles sont impermanentes en tant que confectionnées, tout composé étant sujet à décomposition. Les choses confectionnées se classent en cinq catégories ou ensembles ( skandha ) : celui du sensible ( rūpa ), c'est-à-dire tout ce qui est matériel, les facultés […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bouddhisme-les-grandes-traditions-bouddhisme-indien/#i_2275
CALENDRIERS
Le mot calendrier vient du latin calendarium , le « registre des dettes », dont les intérêts étaient, dans l'usage romain, à payer le premier jour du mois ( calendae ) : ce jour-là, un pontife réunissait le peuple pour lui annoncer les dates des jours fériés. D'une manière générale, il s'agit d'un système qui a été élaboré par les hommes pour recenser les jours, et ainsi mesurer les grands inter […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/calendriers/#i_2275
CONSCIENCE
Dans le chapitre « Le champ de la conscience » : […] Être conscient, dans le sens le plus généralement et aisément admis, c'est avoir conscience d'une expérience actuellement vécue. Cet aspect de la conscience est certainement le moins contesté pour être le plus évident. Il est accepté, par exemple, aussi bien par un philosophe comme K. Jaspers, qui écrit : « La conscience est la totalité du moment [...] la totalité de la vie psychique actuelle » (« […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/conscience/#i_2275
CONTE
Dans le chapitre « L'horizon d'une attente » : […] Le conte traditionnel est inséparable de la communauté dans laquelle il s'inscrit : « Ce qui est premier, écrit Max Lüthi, c'est le besoin intérieur du conte que ressentent ceux qui le créent, ceux qui le cultivent et ceux qui l'entendent. » À cette notion un peu vague de « besoin intérieur », on préférera celle de « fonction textuelle » (rôle joué par le texte dans le système social) et la typolo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/conte/#i_2275
CRÉATION LITTÉRAIRE
Dans le chapitre « Les filles de mémoire » : […] La troisième fonction, ou le troisième impératif, de la création littéraire est en effet d' arracher quelque chose d'humain, vécu et écrit par l'homme, aux usures du temps et à la pourriture de la mort. Bien des critiques (G. Poulet, Études sur le temps humain ; J. Pouillon, Temps et roman ) se sont penchés sur les singularités de ce « temps » de l'œuvre d'art et de la littérature, qui échappe n […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/creation-litteraire/#i_2275
CYCLE
Une conception cyclique du temps a souvent été comprise par la pensée moderne comme la marque du primitivisme d'une culture ou le symptôme d'une régression archaïsante chez un sujet. Une telle conception, dans les deux cas, résulterait d'une attitude de fuite devant la réalité de l'irréversibilité temporelle. La reconnaissance de cette irréversibilité, comme formant l'essence du temps, fonde la co […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cycle/#i_2275
DELEUZE GILLES (1925-1995)
Dans le chapitre « Le futur » : […] Le futur constitue la dimension insigne du temps. L'originalité de Deleuze est d'en saisir l'essence à partir de l'acte de création, et d'en faire le temps par excellence de la pensée. À ce titre, les développements de Différence et répétition (1968) sont fondamentaux, et ne cesseront d'animer le reste de l'œuvre. Le futur est l'inconditionné. Cela ne signifie pas qu'il surgisse de façon arbitrai […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gilles-deleuze/#i_2275
DÉVELOPPEMENT DU TEMPS, psychologie
« Qu’est-ce que le temps ? » C’est la première question qui vient à l’esprit quand on parle du temps. Toutefois, les psychologues laissent débattre les philosophes et les physiciens sur la véritable nature du temps, s’il existe ou pas comme le suggèrent les théories de la relativité d’Einstein. Pour eux, le temps existe nécessairement d’un point de vue psychologique, parce que l’homme en fait l’ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/developpement-du-temps-psychologie/#i_2275
DURÉE
Cette notion indique l'idée de persistance d'un phénomène, de maintenance temporelle d'une réalité. Pour saint Thomas, la durée est, suivant la formule d'E. Gilson, « de même nature que le mouvement même de l'être qui dure ». Descartes, au nom du mécanisme, rejette le principe de permanence fondé par les scolastiques sur les formes substantielles. Dans son œuvre, c'est un rabattement de la durée s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/duree/#i_2275
ÉCHEC
Dans le chapitre « Échec et projet » : […] La névrose d'échec elle-même, dans son projet aliéné, témoigne d'une intention obstinée. La guérison, Carl Gustav Jung l'a bien vu, ne consiste pas à supprimer la névrose, mais à la convertir. L'échec, occasionnel ou répété, est l'envers d'une émergence confuse que la psyché s'obstine à nier, mais qui, sans cesse, la traverse. La névrose parfois dévoile son sens – en filigrane ou à travers le déc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/echec/#i_2275
ESPACE, architecture et esthétique
Dans le chapitre « L'espace comme résultante » : […] Le Degas des derniers dessins est presque aveugle. Mais plus les objets distants lui échappent, plus s'impose à lui la proximité de son corps. C'est au travers de ses articulations qu'il restitue celles du réel. Ses dessins n'expriment pas ce qu'il voit, mais ce qu'il éprouve et ce qu'il souffre ; non des formes, mais un travail. Et ces signes, n'étant plus le fait du regard, ne lui sont pas adre […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/espace-architecture-et-esthetique/#i_2275
ESTHÉTIQUE - L'expérience esthétique
Dans le chapitre « L'expérience comme expérimentation » : […] Liée à un sujet, l'expérience fait d'abord problème parce que la subjectivité qui est censée l'éprouver risque d'être labile, de se dérober et de faire défaut. C'est ce que révèle déjà l'étymologie allemande : Erfährung contient le verbe fahren , « voyager ». Ainsi que l'a formulé le musicologue Carl Dahlhaus, s'il est normal que l'interprète désireux d'émouvoir son public soit lui-même ému (ce […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/esthetique-l-experience-esthetique/#i_2275
ESTHÉTIQUE & ANALYTIQUE TRANSCENDANTALES
Les deux expressions d'esthétique et d'analytique transcendantales désignent l'étude de l'entendement et celle de la sensibilité, saisis dans leur structure a priori, sources de toute notre connaissance des phénomènes. « Transcendantal », vieux terme scolastique, perd chez Kant son sens ontologique, réservé en principe à « transcendant », pour prendre une portée toute noétique : « J'appelle « tran […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/esthetique-et-analytique-transcendantales/#i_2275
ÉTERNITÉ
Une durée indéfinie, un temps qui ne commence ni ne finit, n'est pas l'éternité. Selon les formules de Boèce, qui ont fait école, l'éternité est un présent qui se maintient stable, un permanent, un pur « maintenant » ; pour qu'il y ait éternité, il ne suffit pas, assure Boèce, de parcourir successivement les parties d'une existence sans terme (ce que Platon et Aristote attribuent au monde), il fau […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/eternite/#i_2275
ÊTRE ET TEMPS, Martin Heidegger - Fiche de lecture
Du seul véritable livre de Martin Heidegger (1889-1976) publié en 1927, Être et Temps ( Sein und Zeit , 1927), certainement le traité de philosophie le plus important paru au xx e siècle, ne seront menées à bien et ne paraîtront que les deux premières sections de la première partie. Dans cette thèse, Heidegger cherche à penser l'Être et sa structure temporelle à partir d'une analytique de l'êt […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/etre-et-temps/#i_2275
FÊTE
Dans le chapitre « La fête idéale » : […] La recherche d'un type idéal de la fête est caractéristique de ceux qui ont emprunté la voie phénoménologique, tels G. Van der Leeuw, G. Dumézil, M. Eliade, R. Caillois... On peut trouver chez des auteurs de la génération précédente les éléments de base de la théorie dont Caillois semble avoir donné la formule définitive. Durkheim, dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse (1912), fait du […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fete/#i_2275
FINALITÉ
Dans le chapitre « La maîtrise de la durée » : […] Toute action finaliste suppose le survol du temps aussi bien que de l'espace. Considérons d'abord le cas le plus complexe possible d'action finaliste, une action collective et conduite par des techniciens. Soit, par exemple, le débarquement sur la Lune. Les techniciens se portent, en pensée, vers le jour J, avec les moyens de réussite supposés réalisés. Par analyse, selon ce qu'impliquent les rap […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/finalite/#i_2275
FRAGMENTS, Héraclite - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le jeu du monde » : […] La discorde habite le monde, et la sagesse ne saurait se réduire à la simple conciliation des opposés. Le sage est celui qui a su entendre que la nature est mesure, non mesurable à partir de nos oppositions. « Guerre ( Polemos ) est de tous le père, de tous le roi ; et les uns, il les désigne comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, il les fait esclaves, les autres, libres » (fragment 53, t […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fragments/#i_2275
ANTIQUITÉ
Dans le chapitre « L'Antiquité comme modèle » : […] Le mot « Antiquité » pose, implicitement, la question de la continuité de l'histoire, de la pertinence de son découpage en périodes définies et, plus fondamentalement, celle du progrès ou de la décadence inhérents au déroulement du temps humain. De fait, c'est un terme à la fois relatif et normatif. Relatif, il suppose que, face à l'Antiquité, période définie avant tout par son ancienneté, existe […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antiquite/#i_2275
GOLDSCHMIDT VICTOR (1914-1981)
Né à Berlin, Victor Goldschmidt appartenait à une famille de juristes. Son père, honoré d'une réputation internationale et dont les travaux récemment réédités font encore autorité, fut doyen de la faculté de droit de Berlin ; il se démit de ses fonctions en 1933. Ses frères embrassèrent la carrière juridique. Lui-même, après avoir achevé le cycle secondaire par un mémoire consacré à Hölderlin entr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/victor-goldschmidt/#i_2275
HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH
Dans le chapitre « De la conscience historique au savoir absolu » : […] Dans quelle mesure la méditation des philosophes dépend-elle des circonstances singulières et du cours général de leur existence ? Et inversement, dans quelle mesure veulent-ils et réussissent-ils à faire dépendre leur existence de leurs idées acquises ? Doit-on s'accommoder d'une interprétation interne des textes ? Pour Hegel, cela ne fait pas de doute : le conditionnement externe pèse de tout so […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/georg-wilhelm-friedrich-hegel/#i_2275
HEIDEGGER MARTIN
Heidegger est celui qui, au sortir de la phénoménologie de Husserl, s'est porté phénoménologiquement au cœur de la question de l' être comme question du sens de l'être. Cette question est la question de Être et Temps . « Le temps, tel qu'il est défini dans Être et Temps comme le sens de l'être, n'est là ni une réponse, ni une dernière étape pour le questionnement, mais lui-même le nom d'une ques […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/martin-heidegger/#i_2275
HISTOIRE (Histoire et historiens) - L'écriture de l'histoire
Dans le chapitre « Sortir de l'opposition entre histoire et littérature » : […] Hayden White propose en effet d'analyser l'histoire comme un « artifice littéraire » et développe une « métahistoire » qui considère les récits historiques comme des « fictions verbales » ( verbal fictions ) dont le régime de vérité ne diffère pas de celui des récits de fiction du roman. Selon lui, préalablement à toute interprétation et à toute écriture, une opération poétique de « préfiguration […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/histoire-histoire-et-historiens-l-ecriture-de-l-histoire/#i_2275
HISTOIRE (Domaines et champs) - Histoire culturelle
Dans le chapitre « Une définition » : […] La « culture » envisagée par l'histoire culturelle n'est pas celle de l'acception restreinte (capital de connaissances acquises), mais celle de l'acception large : elle englobe l'ensemble des représentations collectives propres à une société. La représentation est au cœur de cette définition et du champ qu'elle délimite. Comme forme sensible, elle engendre des pratiques et des discours. Ainsi, un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/histoire-domaines-et-champs-histoire-culturelle/#i_2275
HORLOGERIE
Depuis des millénaires, l'homme s'est préoccupé de la mesure du temps qui règle ses activités. À l'origine, c'est l'observation directe du Soleil qui permit de connaître l'heure, soit par la longueur de l'ombre portée par un style vertical, le gnomon, soit par la direction de cette ombre, au moyen du cadran solaire, dont le style est parallèle à l'axe du monde. Ces appareils servaient à la déterm […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/horlogerie/#i_2275
INDE (Arts et culture) - Les sciences
Dans le chapitre « L'œuvre d'Āryabhaṭa » : […] Āryabhaṭa vivait probablement à Patnā ( Pāṭaliputra ), la capitale des Gupta, au début du vi e siècle. Il indique lui-même ( Kālakriyāpāda , 10) qu'il avait vingt-trois ans révolus en 3600 de l'âge Kali , soit le 21 mars 499 après J.-C. Son œuvre, qui domine l'histoire de l'astronomie indienne, ne se limite pas au seul traité qui nous soit parvenu, l' Āryabhaṭīya , mais il écrivit un second trait […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/inde-arts-et-culture-les-sciences/#i_2275
INFINI RÉGRESSION À L'
Parce qu'expliquer c'est remonter du présent à ce qui l'a précédé, du composé au simple, la régression à l'infini est un procédé logique qui tente de rencontrer une limite ou un terme premier ne dépendant plus d'aucune condition. L'impossibilité d'accomplir ainsi la régression, s'agissant d'un tout infini, est un argument sceptique, tandis que des dogmatistes assurent l'intelligibilité de l'univer […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/regression-a-l-infini/#i_2275
INFINI, philosophie
Dans le chapitre « Le mauvais infini » : […] La pensée antique, fidèle à l'idéal d'achèvement et de mesure qui animait son art et sa religion, se méfie de l'infini. Marque d'une pensée obscure correspondant à un réel irréalisé, manquant de forme pour se présenter à un savoir qui puisse le contenir ou le représenter, l'infini – l' apeiron – serait indétermination, désordre, mal. Mais les formes finies, claires et intelligibles constituent le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/infini-philosophie/#i_2275
JANKÉLÉVITCH VLADIMIR (1903-1985)
Dans le chapitre « Avec Bergson » : […] Vladimir Jankélévitch naît le 31 août 1903 à Bourges, de parents juifs russes, tous deux médecins. Nous devons à son père, Samuel Jankélévitch, outre les premières traductions de Freud en français, celles de deux grands philosophes allemands (Hegel et Schelling) et de quelques penseurs russes. La famille s’installe à Paris après les études primaires du jeune Vladimir qui poursuivra sa formation au […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vladimir-jankelevitch/#i_2275
JULLIEN FRANÇOIS (1951- )
Dans le chapitre « Une pensée du multiple » : […] Cette saisie qui se veut pragmatique, et non pas simplement technique, inspire deux ouvrages également importants pour déconstruire notre conception du temps et de l'espace. Du « temps » , Éléments d'une philosophie du vivre (2001) examine comment une succession de moments qualitatifs tisse les processus vivants : percevoir (épouser) la durée ou les saisons incite à « vivre à propos », comme l'éc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/francois-jullien/#i_2275
KANT EMMANUEL
Dans le chapitre « L'espace et le temps, formes de la sensibilité » : […] Une théorie de la sensibilité, ou « esthétique transcendantale », en expose les formes, l'espace et le temps, qui rendent possible la représentation des choses non comme elles sont en elles-mêmes, mais comme phénomènes : les choses telles qu'elles sont en soi ne sauraient, comme telles, être pour nous, et si nous devons bien les penser comme fondement des représentations que nous en avons, c'est […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/emmanuel-kant/#i_2275
MÉMOIRE COLLECTIVE
Dans le chapitre « Une double perspective » : […] Dans ses premiers travaux, comme dans ses articles ultérieurs, Halbwachs multiplie les études de cas – la famille, les classes sociales, les catégories professionnelles, les institutions – pour démontrer que c'est au sein de ces groupes qu'une mémoire est produite et partagée par leurs membres. Par exemple, chaque famille, à partir de la vie et des pratiques communes, forme une mémoire qui tient, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/memoire-collective/#i_2275
MÉTROLOGIE HISTORIQUE
Dans le chapitre « Une adoption malaisée » : […] Le progrès, considérable, n'apparut pas tel aux contemporains qui boudèrent leur plaisir à manier un système d'une si évidente clarté, mais qui bouleversait des siècles d'habitudes. Ainsi, il fallait fournir aux départements et aux communes, et d'abord fabriquer à des milliers d'exemplaires, les nouvelles mesures et par conséquent instruire les ouvriers. Comment aussi montrer à un paysan qui sait […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metrologie-historique/#i_2275
MYSTIQUE
Dans le chapitre « Le discours du temps : un itinéraire » : […] Le paradoxe du « moment » mystique renvoie à une histoire. Ce qui s'impose là est quelque chose qui s'est déjà dit ailleurs et se dira autrement, qui de soi récuse le privilège d'un présent et renvoie à d'autres marques passées ou à venir. La Trace perçue, liée à des rencontres, à des apprentissages, à des lectures, étend la lézarde d'une Absence ou d'une Présence dans tout le réseau des signes c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mystique/#i_2275
OBJET
Dans le chapitre « L'objet scientifique irréductible à l'objet perçu » : […] Le but de la « constitution » était de produire le cadre tout préparé pour les descriptions et l'établissement des lois empiriques de la physique, ainsi que – mais avec quelques réserves – de la psychologie et des sciences sociales. De telles constructions systématiques sont, dans une large mesure, des échecs instructifs. L'une des raisons en est que l'hypothèse d'une homogénéité de la perception […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/objet/#i_2275
ORIGINE
Dans le chapitre « Le geste inaugural » : […] Une seconde confusion à éviter consiste à assimiler le recours à l'origine à une revendication du retour. Même lorsqu'elle sert à dénoncer comme illégitime un état actuel, la démarche originaire n'est pas un « primitivisme », car vouloir revenir à un temps premier serait encore accorder du prix au temps. La source de cette confusion, souvent exploitée par les adversaires d'une telle méthode de ra […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/origine/#i_2275
PÈLERINAGES & LIEUX SACRÉS
Dans le chapitre « Le temps sacral » : […] L'une est que, dans la grande tradition pèlerine, le pèlerinage ne se situe pas n'importe quand dans le temps : la plénitude du pèlerinage se vit dans un espace sacral en un temps sacral. L'uniformisation grandissante de la vie actuelle, selon les ritournelles de calendriers civils, occulte cette réalité majeure du pèlerinage qui fait qu'il doit maîtriser, dans sa quête sacrale, ces deux catégori […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pelerinages-et-lieux-sacres/#i_2275
PERCEPTION
Dans le chapitre « Le rôle du temps » : […] Une limite importante de ces modèles est le manque de prise en compte du temps. Or, le temps influence la perception, par exemple dans les phénomènes dits d’adaptation sensorielle : pendant une stimulation prolongée ou répétitive, les réponses de nombreux récepteurs et neurones sensoriels diminuent avec le temps. D’une façon générale, nous percevons mieux un stimulus présentant des variations d’i […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/perception/#i_2275
PÉRIODISATION, histoire
La périodisation segmente le cours de l'histoire pour rendre les faits pensables. Ce découpage est la base de toute interprétation historique. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/periodisation-histoire/#i_2275
PLATON
Dans le chapitre « L'un et l'être » : […] La participation signifie que, en l'absence de l'unité que lui communique sa Forme, une chose sensible se pulvériserait en une quantité indéfinie de qualités toutes singulières, donc indicibles. Mais la pensée dialectique n'a que les Formes pour objets. Elles ne sont pensables qu'à la condition de ne pas être des entités massives et fermées sur elles-mêmes. Penser une Forme, c'est s'appliquer à sa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/platon/#i_2275
PROGRÈS
Dans le chapitre « La nature et le temps » : […] Sans doute fallait-il qu'un sens positif soit donné au temps pour que s'affirme la croyance au progrès, véritable eschatologie graduelle, comme l'écrit Louis Dumont. Ce dernier a fortement marqué combien l'Inde est demeurée étrangère à l'idée d'un âge d'or situé dans l'avenir et peu à peu réalisé par l'effort de l'homme, conjugué aux effets du temps valorisé comme complice de sa volonté. Il a éga […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/progres/#i_2275
RÉALITÉ CONCEPT DE
Dans le chapitre « L'indécise réalité » : […] La bataille que livre la science pour connaître la « réalité » inspire donc une nouvelle modestie. Il apparaît clairement que, dans nos habitudes de raisonnement, dans l'image ordinaire que nous nous formons du monde, nous ne cessons d'extrapoler sans vergogne, usant, pour des échelles bien différentes de la nôtre, de modes logiques qui ne sont acceptables qu'à notre échelle quotidienne. La leçon […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/concept-de-realite/#i_2275
ROMAN - Le nouveau roman
Dans le chapitre « Nouvelles techniques, nouvelle vision du monde » : […] Les débuts du nouveau roman ne coïncident pas par hasard avec ceux de la « nouvelle vague » (expression employée pour la première fois dans L'Express , à l'automne de 1957, pour désigner une nouvelle génération de cinéastes). Les films de la nouvelle vague présentent entre autres originalités une bande-son où les voix ne sont plus hiérarchisées de manière à permettre une claire écoute des acteurs […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/roman-le-nouveau-roman/#i_2275
RYTHME
« Ce mot rythme ne m'est pas clair, écrit Paul Valéry dans ses Cahiers . Je ne l'emploie jamais. Ne s'agissant pas de faire une définition de chose, il faudrait regarder quelques phénomènes les plus simples, de ceux qui font venir le mot rythme ; les regarder de près ; isoler et nommer quelques caractères généraux... » Chacun connaît, ou croit reconnaître, ces phénomènes rythmiques simples : j'en […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rythme/#i_2275
SACRÉ, religion
Dans le chapitre « Universalité et fonctions du sacré » : […] Étymologiquement, sacré s'oppose à profane. Sacré désigne ce qui est à la fois séparé et circonscrit (en latin sancire : délimiter, entourer, sacraliser et sanctifier), tandis que profane indique ce qui se trouve devant l'enceinte réservée ( pro-fanum ). Il y a donc deux domaines, l'un qui est réglé de manière transcendante, dangereuse et capitale, le sacré, interdit parce que fondamental, et un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sacre-religion/#i_2275
SCIENCES - Science et philosophie
Dans le chapitre « Science et ontologie » : […] Radicalisant la critique husserlienne, Heidegger affirme, dans un cours donné en 1952 à l'université de Fribourg-en-Brisgau : « la science ne pense pas, et ne peut pas penser ; et c'est même là, ajoute-t-il, sa chance, je veux dire ce qui lui assure sa démarche propre et bien définie » ( Qu'appelle-t-on penser ? ). Revenant quelque temps après sur cette proposition, si choquante à première vue, le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sciences-science-et-philosophie/#i_2275
TEMPORALITÉ
Terme abstrait, mais qui se veut concret. La temporalité est le temps vécu par la conscience, celui dont elle fait l'expérience et qui déploie, à partir du présent (seul moment que saisisse une attention opérante), un passé qui est fait de rétentions utilisées comme acquis et comme appoint pour l'action (mais c'est le présent qui somme et interprète ce qui fut actuel et ne l'est plus) et un futur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/temporalite/#i_2275
TEMPORALITÉ (littérature)
De la notion de temporalité, on ne retient le plus souvent que la signification philosophique : elle désigne la dimension existentielle, vécue, du temps. Mais il s'agit aussi d'un terme grammatical qui indique la valeur ou le caractère temporels d'un fait de langue. Le linguiste Émile Benveniste l'emploie par exemple dans son étude des « relations d'auxiliarité » (reprise in Problèmes de linguist […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/temporalite-litterature/#i_2275
TEMPORALITÉS (histoire)
Il n'y a pas d'histoire sans dates, rappelle-t-on parfois, et avec raison ! Mais le temps est à ce point le quotidien de l'historien que ce dernier risque d'en faire un usage simplement classificatoire. La démarche chronologique est chez lui comme une seconde nature. Différentes pourtant ont été les expériences du temps, suivant les lieux et les époques. Il y a ainsi une histoire du temps et de s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/temporalites-histoire/#i_2275
TERRE - La planète Terre
Dans le chapitre « Rotation de la Terre » : […] La Terre tourne autour de son axe de rotation en 23 h 56 min 4,09 s. L'axe de rotation n'est pas fixe ; son mouvement dans l'espace est la précession. Ses déplacements par rapport à la Terre constituent le mouvement des pôles (cf. infra , Mouvement du pôle ). On repère cette rotation par rapport à l' équinoxe (point γ), et l'angle horaire du point γ en un lieu donné est le temps sidéral local , q […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/terre-la-planete-terre/#i_2275
UCHRONIE, science-fiction
Pour Le Petit Robert , qui référence soixante mille mots de la langue française, le mot « uchronie » n'existe pas. Pourtant, il ne s'agit pas d'un de ces néologismes dont la science-fiction use, et même parfois abuse. Il est apparu pour la première fois en 1857, dans la Revue philosophique et religieuse , sous la plume du philosophe Charles Renouvier. En forgeant, pour désigner ce qui n'appartien […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/uchronie-science-fiction/#i_2275
UTOPIE
Dans le chapitre « Les conceptions de Ruyer et de Mannheim » : […] On n'empruntera au riche matériel contenu dans l'ouvrage de Ruyer, L'Utopie et les utopies , que les éléments permettant de caractériser la conscience utopique comme une conscience schizophrénique. On peut définir la schizophrénie comme une forme extrême d'insertion non dialectique dans le monde, comportant une logique réifiée, un déclin de la praxis avec prépondérance de la dimension spatiale de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/utopie/#i_2275
ZERVAN, ZUERVAN ou ZURVAN
Le nom de Zervan a été donné au Temps dans la religion iranienne ancienne. Zervan pose l'un des problèmes les plus difficiles de l'histoire de cette religion. D'après les sources extérieures (tablettes de Nuzi ; bronze du Lūristān ; texte hellénistique d'Eudème de Rhodes), il semble que prévalut, à un certain moment (peut-être au ~ II e millénaire), l'idée que le monde était issu du Temps infini […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zervan-zuervan-zurvan/#i_2275
ZOROASTRISME
Dans le chapitre « Histoire du zoroastrisme » : […] Il est impossible de retracer l'histoire de la religion zoroastrienne depuis son origine (vers ou avant la période des Achéménides) jusqu'à la chute de l'Empire parthe. C'est avec la réorganisation et le renforcement qu'elle reçoit au début de la dynastie sassanide qu'on est en mesure de constater la persistance de la religion à travers les périodes séleucide et parthe. L'ère nouvelle, celle d'une […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zoroastrisme/#i_2275
Voir aussi
Pour citer l’article
Hervé BARREAU, Olivier COSTA DE BEAUREGARD, « TEMPS », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/temps/