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Pierre LIEUTAGHI

Écrivain, lauréat de la Société botanique de France

Articles

  • ABSINTHE

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    • 505 mots

    Sa senteur puissante et son amertume extrême ont signalé très tôt l'absinthe (Artemisia absinthium L.) ou les armoises voisines à l'attention de l'homme en quête de remèdes. Mille six cents ans avant notre ère, un papyrus égyptien fait mention d'une plante dans laquelle certains ont reconnu...

  • ADONIS, botanique

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    • 416 mots

    Rare et localisé en France (où les récolteurs des laboratoires pharmaceutiques le mettent en danger de régression), l'adonis printanier (renonculacée) n'y a jamais pris place dans la pharmacopée populaire. Dans le centre et le sud-est de l'Europe, où il est bien plus répandu, il a connu des emplois...

  • AIGREMOINE EUPATOIRE

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    • 198 mots

    Herbe commune, l'aigremoine (Agrimonia eupatoria L., de la famille des rosacées) a joui d'une très grande réputation dans le passé. On en faisait le spécifique des maladies chroniques du foie, indication oubliée de nos jours mais qui mériterait d'être vérifiée au vu des anciens témoignages....

  • AIL

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    • 650 mots

    Paré de toutes les vertus dès l'aurore de la médecine occidentale, longtemps considéré comme l'un des meilleurs spécifiques de la peste, l'ail (Allium sativum L., liliacées) restera, jusqu'au xixe siècle, dans les campagnes, le remède universel que Galien appelait déjà...

  • ARGOUSIER

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    • 217 mots

    On ignore en France ce bel arbrisseau épineux (Hippophae rhamnoides L., eléagnacées), spontané dans les Alpes et sur le littoral de la Manche et dont le fruit renferme quatre fois plus de vitamine C que le citron. En Europe centrale, on le cultive pour l'extraction de l'acide ascorbique. La baie...

  • ARNICA

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    • 514 mots
    • 1 média

    Ce n'est qu'au xiie siècle que l'arnica (Arnica montana L.) apparaît dans la matière médicale, en Allemagne. C'est surtout dans cette contrée et en Europe centrale qu'on l'emploie jusqu'au xviiie siècle, époque où des médecins célèbres comme J. F. Cartheuser...

  • AUBÉPINE

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    • 644 mots
    • 1 média

    Pour l'usage médicinal, on peut réunir sous le même nom d'aubépine les deux Crataegus les plus répandus de la flore française : Crataegus monogyna Jacq. et C. laevigata (Poiret) D.C. (= C. oxyacantha auct.) ; rosacées malacées ; leurs propriétés sont identiques. Noter cependant...

  • BARDANE

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    Médicinale très ancienne, bien connue des médecins et des agronomes latins dans les indications majeures qu'elle a conservées jusqu'à nous. Au ier siècle, Columelle relate l'usage de la bardane contre les morsures de serpents, Dioscoride l'indique dans le traitement des ulcères. Les...

  • BOULEAU

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    • 459 mots

    Réunis autrefois sous le nom de « bouleau blanc » (Betula alba), le bouleau verruqueux (B. verrucosa Ehrh.) et le bouleau pubescent (B. pubescens Ehrh.), deux bétulacées, ont les mêmes emplois médicinaux : feuilles, jeunes pousses, jeune écorce et sève sont utilisées. Une résine, la bétuline...

  • BOURDAINE

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    • 349 mots

    L'écorce de la bourdaine (Frangula alnus Miller ou Rhamnus frangula L. ; rhamnacées), violacée et mouchetée de claires lenticelles liégeuses, est sans doute le meilleur purgatif végétal de la flore européenne. On le sait au moins depuis le xiiie siècle (Pietro Crescenzi), mais les...

  • BOURRACHE

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    • 413 mots

    Vraisemblablement introduite d'Afrique du Nord en Espagne par les Arabes et, de là, répandue dans la plus grande partie de l'Europe, la bourrache (Borrago officinalis L. ; borraginacées) était inconnue des Anciens. Elle apparaît dans la matière médicale au Moyen Âge. Au xiii...

  • BRUYÈRE

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    • 340 mots

    À peu près passées sous silence par les médecins de l'Antiquité (qui citaient surtout les Erica méditerranéens), les bruyères furent, à la Renaissance, jugées capables de fragmenter et de chasser les calculs urinaires. Rarement citée diurétique, « ophtalmique » aux xviie et...

  • BRYONE

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    • 363 mots

    La racine énorme et charnue de la bryone (Bryonia dioica L., cucurbitacées) est usitée en médecine depuis un temps immémorial. La composition, très complexe, imparfaitement connue, n'éclaire pas beaucoup l'action thérapeutique : 2 à 9 p. 100 du poids sec d'une résine dite « bryorésine » (contenant...

  • CAMOMILLE

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    • 669 mots
    • 1 média

    On emploie de préférence en médecine la camomille vraie, ou camomille romaine (Anthemis nobilis L. ; composées), et surtout, à tort, celle du commerce dont les fleurs « doubles », sans cœur jaune, sont moins actives que celles de la plante sauvage des moissons. La matricaire camomille (...

  • CHÉLIDOINE

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    • 374 mots

    Papavéracée toxique, la chélidoine fraîche contient 1 p. 100 d'alcaloïdes (le plus important est la chélidonine) associés à des acides organiques, à une essence aromatique peu abondante et à un pigment jaune, la chélidoxanthine. Les alcaloïdes ont une action dépressive sur le système...

  • CIGUË

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    • 736 mots
    • 1 média

    Prototype de la plante vénéneuse, non seulement dans une famille ambiguë où les meilleures condimentaires et des potagères de première importance ont souvent leurs sosies toxiques, mais aussi dans toute l'étendue de la flore d'Europe, la grande ciguë (Conium maculatum L....

  • COLCHIQUE

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    • 398 mots
    • 1 média

    L'une des plantes les plus redoutables de la flore d'Europe. Toutes les parties du colchique (Colchicum autumnale L., liliacées) renferment, parmi une dizaine de substances toxiques à des degrés divers, un alcaloïde particulièrement dangereux, la colchicine, qui représente le principe...

  • DAPHNÉ, botanique

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    • 228 mots

    Les trois daphnés (thyméléacées) les plus répandus, le bois gentil (Daphne mezereum L.), la lauréole (D. laureola L.), le garou (D. gnidium L.), et les autres espèces européennes, sont des plantes très vénéneuses. Ils renferment une résine âcre, irritante (même après séchage prolongé),...

  • DATURA ou STRAMOINE

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    • 306 mots

    L'une des solanacées les plus vénéneuses, plus dangereuse encore que la belladone, le datura ou stramoine (Datura stramonium L.) renferme trois alcaloïdes : l'hyoscyamine, l'atropine et la scopolamine, qui sont aussi les poisons de la belladone et de la jusquiame. À forte...

  • DIGITALE

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    • 423 mots
    • 1 média

    Décrite pour la première fois par Leonhart Fuchs en 1542, reconnue diurétique et cardiotonique à la fin du xviiie siècle par les Anglais Withering et Cullen (les paysans de leur pays l'employaient empiriquement dans l'épilepsie, non sans risques), la digitale (Digitalis purpurea...

  • ÉGLANTIER

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    • 666 mots

    Le fruit des églantiers (Rosa canina L. et autres espèces ; rosacées) rappelle par son nom, peu répandu en France, de cynorrhodon (du grec kunorrhodon, « ronce des chiens ») l'usage très ancien des racines de la plante contre la rage (Pline, repris au xvie siècle par Tragus et Césalpin)....

  • ÉPICES

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    • 990 mots
    • 1 média

    Aussi longtemps qu'elles furent des denrées de luxe réservées aux plus fortunés, c'est-à-dire jusqu'au xviiie siècle, les épices tinrent conjointement un rôle culinaire et un rôle médicinal. Leur vogue thérapeutique culmina surtout à la Renaissance et au xviie siècle,...

  • ÉPINE-VINETTE

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    • 492 mots

    Mésué, médecin chrétien des califes de Bagdad, au ixe siècle, conseillait le fruit d'un berbéris dans les maux de l'estomac et du foie pour apaiser la soif et, en usage externe, pour réduire les tumeurs. Mais peut-être ne s'agit-il pas de l'épine-vinette (Berberis vulgaris...

  • ÉPURGE

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    • 225 mots

    De l'ancien français « espurgier », nettoyer, purifier (d'où aussi « expurger »), l'épurge (Euphorbia lathyris L. ; euphorbiacées) était l'un des purgatifs les plus communs de la pharmacopée ancienne. On employait ses racines, ses feuilles et surtout ses graines. Ces dernières,...

  • EUCALYPTUS

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    • 214 mots

    Les feuilles de l'Eucalyptus globulus La Bill (myrtacées) renferment des tanins, de l'alcool cérylique, un diphénol (pyrocatéchine), une résine acide et, surtout, 5 à 7 p. 100 d'huile essentielle aux composants multiples, le plus notable étant l'eucalyptol (ou cinéol). L'essence et l'eucalyptol,...

  • EUPHRAISE

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    • 145 mots
    • 1 média

    Ancien « casse-lunettes » des empiristes médiévaux, l'euphraise (Euphrasia rostkoviana Hayne ; scrofulariacées) était prescrite dans les affections de l'œil et même contre la cécité. Elle renferme du tanin, une huile grasse, une essence, une substance amère, un glucoside (aucuboside) et...

  • FENOUIL

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    • 363 mots
    • 1 média

    Condiment cher aux habitants du midi de la France qui en parfument olives vertes, poissons grillés et omelettes, le fenouil (Foeniculum vulgare Miller. ; ombellifères) est une plante médicinale très employée depuis l'Antiquité. Les fruits faisaient partie des « quatre semences chaudes majeures...

  • FRÊNE

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    • 663 mots

    Quatre siècles avant notre ère, Hippocrate et Théophraste conseillaient déjà les feuilles de frêne (Fraxinus excelsia L. ; oléacées) dans le rhumatisme et la goutte comme diurétiques. Au iie siècle, le médecin et poète latin Serenus Samonicus prescrivait ses fruits dans l'hydropisie....

  • FUMETERRE

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    • 244 mots

    Simple très populaire, déjà prescrite en cholagogue dans l'Antiquité, la fumeterre (Fumaria officinalis L. ; fumariacées) renferme un alcaloïde, la fumarine, et un acide, dit acide fumarique, associés à du tanin, à des sucres, à des sels de potassium. La fumarine est toxique et curarisante...

  • GENÊT À BALAIS

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    • 647 mots

    Genêt de grande taille, le genêt à balais (Cytisus scoparius Link ou Sarothamnus scoparius Wimmer ; légumineuses), que la classification botanique actuelle associe aux cytises, doit figurer parmi les remèdes diurétiques de base de la pharmacopée indigène. Inconnu des Anciens (il ne croît pas...

  • GENÉVRIER COMMUN

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    • 668 mots
    • 1 média

    Surtout connu de nos jours comme condiment de la choucroute et aromate du gin, le genévrier commun (Juniperus communis L. ; cupressacées) aux « baies » bleues (galbules)a un long passé parmi les simples. Répandu dans la plus grande partie de l'Europe, il a servi très tôt de remède. En le prescrivant...

  • GENTIANE

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    • 496 mots
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    De tout temps, on a vu dans la gentiane jaune (Gentiana lutea L. ; gentianacées) la plante tonique par excellence ; c'est la panacée des montagnards d'Europe. Sa racine, seule partie utilisée, était l'un des fébrifuges les plus prescrits avant l'introduction du quinquina sur le Vieux Continent (1639)....

  • GUIMAUVE

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    • 204 mots

    Les fleurs et les feuilles de guimauve (Althaea officinalis L. ; malvacées) sont usitées comme celles de la mauve. La racine, partie la plus employée de nos jours, contient jusqu'à 35 p. 100 de mucilage, 37 p. 100 d'amidon, 10 p. 100 de saccharose, 4 à 5 p. 100 de tanin, des sels minéraux, surtout...

  • HAMAMÉLIS, botanique

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    • 182 mots

    Arbrisseau nord-américain (dit aussi « noisetier de sorcière » pour ses graines comestibles, oléagineuses), l'Hamamelis virginica L. (hamamélidacées) a, depuis le xixe siècle, un renom justifié de spécifique des affections du système veineux, qui le place aux côtés du marron d'Inde,...

  • HOUBLON

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    • 499 mots

    Jusqu'à la Renaissance, on cite peu le houblon (Humulus lupulus L. ; cannabacées). Sainte Hildegarde, abbesse amie des simples (xiie s.), y voyait un remède de la mélancolie. Au xvie siècle, le houblon est bien connu comme tonique, diurétique et dépuratif. Charles de l'Escluse recommande...

  • HYSOPE

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    • 180 mots
    • 1 média

    Au premier rang des labiées pectorales, l'hysope (Hyssopus officinalis L.) renferme 0,3 à 0,9 p. 100 d'essence aromatique à 45 p. 100 de pinocamphone (groupe des camphres), essence toxique, épileptisante à faible dose : 2 g chez l'homme. Elle contient aussi un glucoside, le diosmoside, voisin...

  • JUSQUIAME

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    • 315 mots

    Dans le trio des grandes « solanacées vireuses », la jusquiame (Hyoscyamus niger L.) vient en troisième position pour la toxicité, après la stramoine et la belladone. C'est cependant une plante très vénéneuse, renfermant, comme ses parentes, les trois alcaloïdes : atropine, hyoscine...

  • LAURIER NOBLE

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    • 578 mots

    Arbre d'Apollon, plante bénéfique vénérée par tous les anciens peuples méditerranéens, le laurier noble (Laurus nobilis L. ; lauracées) est aujourd'hui une épice des plus communes dont les pouvoirs thérapeutiques sont oubliés. L'arôme des feuilles est dû à une huile essentielle...

  • LAVANDES

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    • 327 mots
    • 2 médias

    Appartenant à la famille des labiées, la lavande officinale (Lavandula vera D.C. ou Lavandula officinalis Chaix), la lavande spic ou aspic (Lavandula latifolia Villars) et les « lavandins » issus de leur croisement ont à peu près les mêmes propriétés médicinales. La lavande stœchas (...

  • LIERRE TERRESTRE

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    • 352 mots

    Plante médicinale commune dans une grande partie de la France et injustement négligée, quoique employée encore çà et là dans l'Ouest, le Berry, le lierre terrestre (Glechoma hederacea L. ; labiées), appelé aussi « rondelette » ou « courroie de Saint-Jean », jouissait déjà, au ...

  • MANDRAGORE

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    • 444 mots

    Les constituants de la mandragore (Mandragora officinarum L. ; solanacées) la rapprochent beaucoup des solanacées dites vireuses (belladone, jusquiame, stramoine). Comme ces dernières, la mandragore renferme le trio d'alcaloïdes, atropine, hyoscyamine, hyoscine, auxquels s'adjoignent...

  • MARRUBE

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    • 324 mots

    Considéré par J.-E. Gilibert (1798) comme « l'une des meilleures plantes d'Europe », le marrube (Marrubium valgare L. ; labiées), « mauvaise herbe » fréquente dans tout le Bassin méditerranéen, était déjà considéré comme le spécifique des affections de l'appareil respiratoire dans...

  • MAUVE

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    • 345 mots

    Ancien légume (Malva sylvestris L. ; malvacées) sans doute d'origine préhistorique (comme certains chénopodes, l'arroche, le pourpier). Les Grecs et les Romains appréciaient les feuilles de la mauve et ses jeunes pousses cuites à la façon des épinards, autant pour leur saveur que pour leurs vertus...

  • MÉLISSE

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    • 347 mots

    Simple très populaire depuis que les carmes déchaussés de la rue de Vaugirard, à Paris, en composèrent au début du xviie siècle leur célèbre « eau de mélisse ». Bien que la plante (Melissa officinalis L. ; labiées) fût connue des Grecs et des Latins, c'est aux médecins arabes du Moyen...

  • MENTHE

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    • 565 mots

    Groupe complexe d'espèces, de variétés et d'hybrides, les menthes (famille des labiées) n'ont reçu que très tardivement leur individualité botanique, mais leur parfum les a désignées très tôt à l'attention des hommes : les Égyptiens en cultivaient déjà au ~ ...

  • MILLEPERTUIS

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    • 346 mots
    • 1 média

    Simple magique célèbre pendant tout le Moyen Âge sous le nom de Fuga daemonum, le millepertuis (Hypericum perforatum L.), cueilli au matin de la Saint-Jean, au plus fort des influences solaires, était censé chasser l'Esprit des ténèbres et guérir les possédés. Son suc rougeâtre est peut-être...

  • MOLÈNE

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    • 233 mots

    Les fleurs du bouillon-blanc (Verbascum thapsus L. ; scrofulariacées), auxquelles on peut substituer celles des autres molènes, renferment un pigment jaune, des sucres, du mucilage, une saponine, un phytostérol, des traces d'huile essentielle. Depuis l'Antiquité, on met à profit leurs propriétés...

  • MORELLE DOUCE-AMÈRE

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    • 236 mots
    • 1 média

    Parente sauvage de la tomate et de la pomme de terre, la morelle douce-amère (Solanum dulcamara L. ; solanacées) renferme deux saponosides de nature différente, l'acide dulcamarétique et l'acide dulcamarique, qui sont à l'origine de la saveur d'abord sucrée, puis amère, de la tige mâchée. Il y a...

  • MUGUET, botanique

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    • 290 mots
    • 1 média

    Plante très toxique, en dépit de son parfum innocent, le muguet (Convallaria majalis L. ; liliacées) peut provoquer des malaises : un simple brin mâchonné ou les émanations d'un bouquet dans une pièce close ont suffi à indisposer certains sujets. On a relaté des intoxications par...

  • MYRTE

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    • 350 mots
    • 1 média

    C'est un peu l'eucalyptus européen (qui appartient aussi à la famille des myrtacées), très anciennement usité dans les régions méditerranéennes qui l'hébergent. Les hippocratiques, au ~ ve siècle, employaient le myrte (Myrtus communis L. ; myrtacées) en astringent et vulnéraire....