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PLOTIN (205-270)

Articles

  • PLOTIN, en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 186 mots

    Instigateur de ce que l'on appellera après lui le « néo-platonisme », Plotin retient avant tout de Platon l'idée de la transcendance absolue du Bien. Édités par son disciple Porphyre, les soixante-trois traités que comportent les Ennéades décrivent les niveaux de la réalité qui...

  • PLOTIN (205-270)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC
    • 4 922 mots

    Repensant la doctrine de Platon avec des éléments aristotéliciens et stoïciens, en même temps qu'elle subit l'influence de courants ultérieurs, la philosophie de Plotin représente une recherche du salut autant que de la vérité, un épanouissement du platonisme autant qu'une véritable...

  • PLOTIN - (repères chronologiques)

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 133 mots

    205 D'origine romaine, naissance probable de Plotin à Lycopolis, en Égypte.

    233 Plotin rencontre Ammonius Saccas, dont il suit l'enseignement dix ans durant, à Alexandrie.

    245 Début de son enseignement à Rome, d'abord devant un auditoire restreint.

    253 Date des premiers traités...

  • DU BEAU, ENNÉADES I, 6 et V, 8, Plotin - Fiche de lecture

    • Écrit par Daniel RUSSO
    • 962 mots

    Plotin (205-270) a cinquante-neuf ans quand il rencontre Porphyre (234-305 env.), qui demeure avec lui pendant six ans et qui, après sa mort, réunit ses œuvres en cinquante-quatre livres, partagés en six Ennéades. Les passages sur le Beau et le Beau intelligible occupent respectivement les livres...

  • ENNÉADES, Plotin - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 841 mots

    Les Ennéades (de enneas, le chiffre neuf en grec) ne constituent pas à proprement parler une œuvre de Plotin (205-270), mais la bibliothèque plotinienne : c'est en effet le nom donné au rassemblement par Porphyre, après la mort du maître, de cinquante-quatre traités ou conférences d'importance...

  • ACTE, philosophie

    • Écrit par Paul GILBERT
    • 1 282 mots
    ...certaine manière chez Aristote, de qui Thomas l'a reçue ; elle a été retenue surtout par le néo-platonisme, qui constitue une autre de ses sources. Pour Plotin, l'être suit l'agir, car il est énergie, mouvement. Ce qu'Aristote disait de l'intellection, Plotin le transpose dans...
  • ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 11 137 mots
    • 8 médias
    ...dualisme bien-pensant, teinté de religiosité, qui oppose la matière, source du mal, et le principe du bien. D'un autre niveau est la philosophie de Plotin (204-270), qui, né en Égypte, formé à Alexandrie, a enseigné à Rome après un voyage en Orient. On a pu le croire influencé par les religions orientales,...
  • ARCHITECTURE (Thèmes généraux) - Architecture et philosophie

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 5 459 mots
    ...Intermédiaire ou médiateur, le démiurge, qui recoud ce qui a été séparé, ne saurait cependant être vu « en direct » ; l'architecte est censé y suppléer. Plotin dira de même que le savoir qui permet la construction architecturale doit mêler connaissance divine et sensible ; l'architecture est alors « la...
  • ASCÈSE & ASCÉTISME

    • Écrit par Michel HULIN
    • 4 668 mots
    • 1 média
    ...de la catharsis, elle se prolonge chez les gnostiques et les manichéens, mais plus nettement encore dans le néo-platonisme. Toute la philosophie de Plotin, en particulier, se laisse interpréter comme une méditation sur le thème de la déchéance de l'âme, consécutive à son exil dans le corps : « C'est...
  • DÉCADENCE

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 9 945 mots
    Plotin nous renseigne admirablement sur ce qui a présidé à la disparition de l'espace, de la perspective, de la ligne d'horizon, de la non-transparence des corps opaques. « Plus la matière perd sa forme, plus elle est semblable au modèle originel, l'idée » (Ennéades, V, viii...
  • ÉGLISE, architecture

    • Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
    • 8 056 mots
    • 2 médias
    ...oppose par un certain nombre de traits d'ordre intellectuel et d'ordre matériel. D'abord, le rejet du paganisme auquel personne ne prêtait plus attention ; ensuite, le triomphe du platonisme, ou plutôt du néoplatonisme, exprimé notamment par Plotin, qui a opéré une heureuse rencontre entre la pensée grecque...
  • ESTHÉTIQUE - Histoire

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 11 892 mots
    • 3 médias
    L'esthétique néo-platonicienne lutte violemment contre l'aristotélisme, tout en s'en inspirant dans une certaine mesure, et elle réévalue Platon lui-même. Plotin tire en effet les extrêmes conséquences de l'idée que le monde sensible est un non-être, auquel il faut échapper....
  • EXTASE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 338 mots

    Dès 1901, l'extase a été décrite comme un état morbide par Pierre Janet. La psychologie pathologique la rattache à des états d'hystérie à composante mystique : immobilité du malade, joie mêlée d'angoisse, contemplation intense, perte de contact avec le monde extérieur en sont les signes apparents....

  • DIALOGUE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD, Robert MISRAHI
    • 4 421 mots
    • 1 média
    ...C'est, paradoxalement, chez les mystiques que l'on trouve, fécondé, le meilleur, quant à son contenu, de l'inspiration platonicienne. Le néo-platonicien Plotin (Alexandrin du iie s.) avait déjà, dans les Ennéades, symbolisé la relation de l'âme individuelle avec l'Un (substance ultime et unifiante...
  • FINITUDE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 552 mots

    Dans la philosophie grecque, fini et infini forment couple ; ils rendent compte de deux aspects du réel. Le fini, c'est le degré de détermination d'une notion ou d'une chose, ce qui fait qu'elle a un caractère précis, achevé dans son ordre. L'infini, c'est le degré d'indétermination d'une notion...

  • GNOSTICISME

    • Écrit par Pierre HADOT, Michel TARDIEU
    • 10 625 mots
    ...venu ? », « Qui suis-je ? » se trouvent chez les philosophes païens, par exemple chez Porphyre (De abstinentia, i, 27), et une philosophie comme celle de Plotin explique, elle aussi, à l'âme humaine pourquoi elle est tombée dans ce monde-ci et comment elle peut rejoindre sa véritable essence spirituelle....
  • HYPOSTASE, philosophie

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 320 mots

    Du grec hupostasis, ce qui est en dessous, au fond, d'où le sens de dépôt (Aristote), de fondement, de structure, de réalité par opposition à quelque fruit de l'imagination (Aristote). Le terme n'acquiert de sens philosophique que tardivement. L'Épître aux Hébreux, où Jésus-Christ est dit «...

  • INFINI, philosophie

    • Écrit par Emmanuel LÉVINAS
    • 6 354 mots
    ...entre la spiritualité orientale et la philosophie : la notion d'infini s'identifie avec la perfection et la toute-puissance du Dieu biblique. L'Un de Plotin (205-270) est, par excès et non pas par défaut, au-delà de tout monde sensible ou intelligible. Il est infini, sans forme, au-delà de la conscience...
  • INTELLECT & INTELLIGIBLES

    • Écrit par Édouard-Henri WÉBER
    • 1 712 mots

    Du latin intellectus (le terme grec correspondant est nous), l'intellect est le principe de la pensée sous sa forme la plus haute ; à l'époque moderne lui correspondent des termes aux nuances particulières : intelligence, raison, esprit ; au xviie siècle : entendement...

  • JAMBLIQUE (250 env.-env. 330)

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 1 693 mots

    Jamblique est, au début du ive siècle de notre ère, le troisième maître de l'école néo-platonicienne, après Plotin et Porphyre. Il en recueille la succession au moment où l'école est aux prises avec un problème grave. Devant la montée du christianisme, un disciple de Pythagore...

  • MOI

    • Écrit par Catherine CLÉMENT, Henry DUMÉRY
    • 12 459 mots
    Plus significatif encore le cas de Plotin, en qui se ramasse presque intégralement la philosophie grecque (platonisme, aristotélisme, stoïcisme). Il ajoute une mystique à sa critique, comme Platon avait ajouté une érotique à sa dialectique. Il introduit une « anabase de l'âme », une « conversion...
  • MORT - Les interrogations philosophiques

    • Écrit par René HABACHI
    • 7 550 mots
    ...corporelle. « L'objet propre de l'exercice des philosophes est même de détacher l'âme et de la mettre à part le corps » (Platon, Le Phédon, 67 c-d). Et pour Plotin, comme pour Platon, le mouvement de « conversion » doit correspondre à celui de la « procession » (Ennéades, IV) et redonner à...
  • NÉO-PLATONICIENNE D'ATHÈNES ÉCOLE

    • Écrit par Henri Dominique SAFFREY
    • 1 990 mots

    À l'intérieur du vaste mouvement philosophique que l'on désigne globalement sous le nom de néo-platonisme et qui se développe du iiie au vie siècle après J.-C., on distingue des écoles diverses. Fondé à Rome par Plotin, qui y enseigne de 245 à 270, et maintenu vivant sur place...

  • NÉO-PLATONISME

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 2 993 mots

    On désigne sous le nom de néo-platonisme une école philosophique qui se réclame de Platon et dont le fondateur est Plotin (205-270 apr. J.-C.). Celui-ci, qui se fit à Alexandrie le disciple d'Ammonios Sakkas, enseigna à Rome et mourut à Minturno, au nord de Naples. L'école se développa pendant...

  • PANTHÉISME

    • Écrit par Robert MISRAHI
    • 7 628 mots
    ...l'affirmation de l'unité du monde à l'affirmation de l'identité entre le sage et l'essence de l'être est ainsi amorcé chez les stoïciens. Mais c'est avec Plotin, le philosophe d'Alexandrie qui écrit au iiie siècle après Jésus-Christ, que l'on accède à la plus haute conscience de ce lien ontologique...