BEAU LE

Articles principaux

  • ART (Aspects esthétiques) - Le beau

    • Écrit par Yves MICHAUD
    • 4 907 mots
    • 6 médias

    Que ce soit en musique, dans les arts visuels, en littérature, au théâtre, l'art du xx e siècle – celui que nous considérons comme « moderne » – se montra agressif et provocant. Il a fait peu de cas de la beauté, au point que celle-ci devint parfois la marque des productions académiques....

  • BEAU ET LAID (philosophie)

    • Écrit par Olivier TINLAND
    • 1 247 mots

    La dichotomie du beau et du laid trouve en philosophie son illustration première dans la figure de Socrate, personnage énigmatique et contradictoire aux yeux de ses contemporains fascinés par la beauté des formes corporelles et artistiques : Socrate, en effet, est à la fois celui qui a la plus belle...

Articles associés

  • ABSTRAIT ART

    • Écrit par Denys RIOUT
    • 5 911 mots
    • 2 médias
    Lorsque Kant oppose la « beauté adhérente », déterminée par la perfection de ce que doit être l'objet dans lequel elle se manifeste, à la « beauté libre », sans concept, il prend pour exemple de cette dernière non seulement les fleurs, le colibri, l'oiseau de paradis, les crustacés...
  • ACADÉMIE DE FRANCE À ROME

    • Écrit par Robert FOHR
    • 2 686 mots
    • 2 médias

    Suscitée par Colbert et par Charles Le Brun, « premier peintre » de Louis XIV, la fondation de l'Académie de France à Rome (1666) découlait d'idées simples et fortes mais qui n'ont plus cours aujourd'hui. Pour les hommes du xvii e siècle, les vestiges de l'Antiquité,...

  • AISTHESIS (J. Rancière) - Fiche de lecture

    • Écrit par Gilles QUINSAT
    • 944 mots

    En 1946, Erich Auerbach publiait Mimésis, un essai qui fit date. Comme le précisait son sous-titre, l'ouvrage se proposait de décrire l'évolution de « la représentation de la réalité dans la littérature occidentale », de l'Odyssée d'Homère à La Promenade au phare de...

  • ANATOMIE ARTISTIQUE

    • Écrit par Jacques GUILLERME
    • 7 855 mots
    • 7 médias
    ...qui nous vient des Grecs, ce canon parle haut, avec l'écho tardif et imparfait de Vitruve. De Polyclète lui-même, on certifie cet énoncé : « Le beau est engendré par minimes transitions au moyen de beaucoup de nombres. » Et la tradition assure qu'il avait objectivé dans le bronze son canon arithmétique....
  • ANCIENS ET MODERNES

    • Écrit par Milovan STANIC, François TRÉMOLIÈRES
    • 4 421 mots
    • 4 médias
    Dans le même temps, un argument capital pour la suite se dégage avec toujours plus de netteté.La beauté dans l'art échapperait aux lois générales du progrès, et il existerait un « beau relatif », incompatible avec l'idée d'une beauté universelle, parce que chaque époque a ses propres mœurs, et, partant,...
  • ARCHITECTURE & MUSIQUE

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 6 535 mots
    • 1 média
    ...différents matériaux utilisés dans les différents arts et liés à des qualités ou qualia sensibles bien distincts, un domaine formel commun : comme le beau « pur » est irréductible au beau « adhérent » selon Kant, l'art « pur » ou « primaire » qu'est l'architecture s'obtient par le filtrage ou l'écrêtement...
  • ART POUR L'ART

    • Écrit par Florence FILIPPI
    • 954 mots

    L'histoire littéraire tend à confondre l'art pour l'art et le cénacle poétique constitué autour de la revue Le Parnasse contemporain (1866) et consacré près de trente ans plus tard, en 1893, par la parution des Trophées de José Maria Heredia. Pourtant, l'idée...

  • ART (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 2 889 mots
    ...millénaires avant le romantisme, il mit en évidence la dimension de l’inspiration. Ne dit-il pas dans le Phèdre que le contact des artistes avec le Beau est comme « une folie venue des dieux » ? D’autre part, en adéquation avec les théoriciens contemporains de l’esthétique, il condamnait la ...
  • ARTS POÉTIQUES

    • Écrit par Alain MICHEL
    • 5 195 mots
    • 3 médias
    ...l'inspiration qui lui vient de Platon et d'Héraclite et tente de la concilier avec l'éloquence prônée par Aristote. Dans l'Orator, il pose la doctrine du beau idéal (l'artiste prend l'Idée pour modèle), qui gardera beaucoup d'influence. Dès son premier traité de rhétorique, le De inuentione...
  • BAUMGARTEN ALEXANDER GOTTLIEB (1714-1762)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 517 mots

    Élève de Christian Wolff à Halle, Baumgarten fut très tôt marqué par la pensée de Leibniz, à laquelle il devait par la suite s'opposer, et par celle de son maître d'alors. Nommé professeur extraordinaire à Halle en 1737, puis professeur ordinaire à Francfort-sur-Oder en 1740, il se fit...

  • BELLORI GIOVAN PIETRO (1613-1696)

    • Écrit par Marc LE CANNU
    • 529 mots

    Homme de lettres italien, critique d'art, bibliothécaire de Christine de Suède, puis conservateur des Antiquités de Rome sous le pontificat de Clément X. L'œuvre de théoricien de Bellori, consignée dans un discours sur l'Idée du peintre, du sculpteur et de l'architecte...

  • CARICATURE

    • Écrit par Marc THIVOLET
    • 7 333 mots
    • 8 médias
    ...la Renaissance « la comparaison est seule à pouvoir réunir les multiples apparences en un univers cohérent de formes ; elle trouve en effet la règle du beau idéal de même que son contraire, le laid. Dès que cette objectivation du beau est formulée comme but pour la création artistique, l'imagination...
  • CRITIQUE D'ART, Antiquité gréco-romaine

    • Écrit par Agnès ROUVERET
    • 4 237 mots
    ...tandis que les parallèles artistiques sont immuables et envisagent un passé figé qui ne dépasse pas la génération des artistes examinés par Xénocrate. Ce qui a changé, c'est l'idéal à atteindre, « une beauté au-delà du vrai » (decor supra verum) qui s'attache avant tout au contenu de...
  • CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER, Emmanuel Kant - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 915 mots
    ...déterminante »), lorsqu'elle produit à elle-même sa propre loi. Tel est précisément ce dont nous faisons l'expérience dans le jugement esthétique. La beauté d'un objet n'a rien à voir avec « l'intérêt spéculatif » ; elle peut s'analyser comme la mise en rapport d'une forme donnée avec une représentation...
  • DÉSIR, philosophie

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 1 197 mots
    Pour le Socrate du Banquet, dans la visée du désir, le beau est inséparable du bien. C'est le manque des choses bonnes et belles qui nous les fait désirer. Le désir du Bien et du bonheur représente la forme la plus haute d'Éros. Contrairement à ce que suggère le mythe de l'androgyne développé...
  • DU BEAU, ENNÉADES I, 6 et V, 8, Plotin - Fiche de lecture

    • Écrit par Daniel RUSSO
    • 847 mots
    Dans ce contexte, Plotin répond aux questions posées sur le Beau, sa mondanité ou son « être-là ». Par les réponses qu'il formule, souvent dans une langue qui peut paraître embarrassée et elliptique, il touche au problème de l'art : l'assurance d'un travail sous-jacent de la pensée dans l'expression...
  • DU BOS abbé JEAN-BAPTISTE (1670-1742)

    • Écrit par Arnauld BREJON DE LAVERGNÉE
    • 650 mots

    Après des études en théologie à Beauvais, sa ville natale, Jean-Baptiste Du Bos s'établit à Paris. Son mérite l'ayant fait bientôt remarquer, il remplit diverses missions diplomatiques. Il est principalement connu pour ses écrits, les Réflexions critiques sur la...

  • ESTHÉTIQUE - Esthétique et philosophie

    • Écrit par Mikel DUFRENNE
    • 6 482 mots
    Quel est donc l'objet propre de l'esthétique ? Le beau. Mais quoi ? L'idée du beau ? L'esthétique ne peut-elle être que le développement de la philosophie platonicienne ? Un autre philosophe nous avertit que le beau est une idée sinon creuse, du moins inaccessible, et que nous n'avons jamais affaire...
  • ESTHÉTIQUE, Georg Wilhelm Friedrich Hegel - Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 687 mots
    • 1 média
    ...fondé philosophiquement l'esthétique, Hegel fait montre d'une grande culture artistique, même s'il témoigne de peu de goût pour les arts de son temps. Sa position est originale par rapport à la tradition : certes, il va traiter du beau, mais à cette réserve près qu'il sera question ici du « beau artistique...
  • ESTHÉTIQUE - Histoire

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 10 465 mots
    • 3 médias
    ...homérique selon laquelle « l'Océan est le père des choses ». Cette première grande affirmation du Devenir a aussi valeur esthétique. Elle renvoie en effet à l'élément liquide, archétype de ce miroitement éblouissant qu'est, pour Homère, le Beau. Car le poète ne nous propose pas vraiment une réflexion...
  • ESTHÉTIQUE - Les catégories esthétiques

    • Écrit par Anne SOURIAU
    • 3 266 mots
    Une ambiguïté de vocabulaire a pu d'ailleurs le masquer, et a donné lieu aux discussions du romantisme naissant sur la notion de beau. C'est que les termes de beau et de sublime ont pris chacun deux sens distincts, dont la confusion risque d'engendrer bien des méprises. Le terme de...
  • ESTHÉTISME

    • Écrit par Jean-Paul BOUILLON
    • 655 mots

    Le terme d'esthétisme et celui d'esthète, qui lui est lié, se réfèrent à des notions beaucoup plus récentes et plus particularisées que celle d'« esthétique », mot dont ils sont cependant dérivés. Alors que ce dernier terme remonte au grec et qu'il désigne, depuis Baumgarten au...

  • FINS DE L'ART (esthétique)

    • Écrit par Danièle COHN
    • 2 495 mots
    La détermination de l'essence de l'art se fonde sur la considération du « grand » art qui forme le goût, le bon goût, par l'exhibition du Beau. Grandeur grecque, grandeur d'un classicisme auquel le temple et la statuaire helléniques donnent sa référence artistique autant que sa valeur culturelle....
  • HASKELL FRANCIS (1928-2000)

    • Écrit par Alain MÉROT
    • 713 mots

    L'historien de l'art Francis Haskell est né à Londres en 1928. Sa vocation s'éveille juste après la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il étudie l'histoire et l'histoire de l'art dans ce King's College de Cambridge auquel il restera attaché toute sa vie, même si c'est à l'université d'Oxford, où il...

  • JÉSUS ou JÉSUS-CHRIST

    • Écrit par Joseph DORÉ, Pierre GEOLTRAIN, Jean-Claude MARCADÉ
    • 18 625 mots
    • 22 médias
    Au cours des deux mille ans de représentations du Christ on peut, sommairement, partager celles-ci en deux orientations. D'un côté, « le plus beau des enfants des hommes » qui « triomphe par l'éclat attrayant de sa beauté », selon un psaume de David. Origène, saint Grégoire de...
  • JAPON (Arts et culture) - Les arts

    • Écrit par François BERTHIER, François CHASLIN, Universalis, Nicolas FIÉVÉ, Anne GOSSOT, Chantal KOZYREFF, Hervé LE GOFF, Françoise LEVAILLANT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Shiori NAKAMA, Madeleine PAUL-DAVID
    • 49 429 mots
    • 35 médias
    Il va de soi que toute la production artisanale n'accède pas au niveau artistique même si, de l'aveu général, les Japonais ont la sûreté de l'intuition à propos du beau et demandent à l'objet le plus humble d'être esthétique. Cette tendance profonde explique peut-être que ce pays...
  • JARDINS - Esthétique et philosophie

    • Écrit par Catherine CHOMARAT-RUIZ
    • 3 156 mots
    ...philosophique y côtoie le sport et, dans le Phèdre (vers 370 avant J.-C.), Platon explique que la philosophie consiste à transformer le désir qu'on éprouve pourla beauté du corps en celui, plus subtil, pour la beauté de l'âme afin de saisir l'Idée du Beau dont le corps et l'âme participent.
  • LAID LE

    • Écrit par Henri VAN LIER
    • 530 mots

    Le concept de laid a un substrat biologique, et toutes les langues semblent avoir un terme, souvent accompagné d'un geste ou d'une moue, pour désigner le mal venu. C'est que l'être humain, organisme (intégron) se percevant par le détour d'autres organismes saisis visuellement,...

  • LAUGIER MARC-ANTOINE (1713-1769)

    • Écrit par Daniel RABREAU
    • 853 mots

    Sans fausser les perspectives, mais en simplifiant, on peut dire que le siècle des Lumières a connu deux grands théoriciens de l'architecture, en France : le père Laugier et Jacques-François Blondel. Tandis que ce dernier poursuivait, non sans nuances, la tradition classique...

  • MENGS ANTON RAPHAEL (1728-1779)

    • Écrit par Marc LE CANNU
    • 558 mots
    • 1 média

    À son époque, Anton Mengs passe pour le plus grand peintre d'Europe. Il semble catalyser les aspirations des premiers néo-classiques qui, à la suite de Winckelmann, prônent le retour à la « manière simple et noble du bel antique », au beau idéal, à la pureté de la statuaire grecque et au...

  • MERVEILLEUX

    • Écrit par Jacques GOIMARD
    • 5 880 mots
    ...redonné son lustre ; et le champ sémantique actuel du mot merveilleux en garde la trace. Dès 1924, il établit une relation d'identité entre le beau et le merveilleux : « Le merveilleux est toujours beau, n'importe quel merveilleux est beau, il n'y a même que le merveilleux qui soit beau. » En...
  • MICHEL-ANGE (1475-1564)

    • Écrit par Martine VASSELIN
    • 10 745 mots
    • 15 médias
    ...être entendue en un sens complexe : elle est l'idée des néo-platoniciens qu'il fréquenta à Florence dans sa jeunesse, l'intuition, la réminiscence du beau qui n'est autre selon eux que le reflet de la divinité éparse dans la nature ; mais elle est aussi la cristallisation, dans la solitude et la réflexion,...
  • ŒUVRE D'ART

    • Écrit par Mikel DUFRENNE
    • 6 985 mots
    ...pour un organisme qui instaure ses propres normes et vise à se maintenir « en forme », l'œuvre semble tendre à s'accomplir selon une nécessité interne ; beauté, c'est pour elle santé, ou, si l'on préfère, passage de l'essence à une pleine existence ; c'est ce qu'indiquent des prédicats comme « parfait...
  • ORDRES, architecture

    • Écrit par Bernard HOLTZMANN, Claude MIGNOT, Éliane VERGNOLLE
    • 11 756 mots
    • 23 médias
    Le système classique des ordres repose sur une fiction, la coïncidence des ordres et du beau naturel ; au xviii e siècle, cette fiction est passée au crible de la raison, tandis que l'archéologie et l'histoire démontrent le caractère transitoire de ces formes.
  • PEINTURE - Les théories des peintres

    • Écrit par Daniel ARASSE
    • 3 344 mots
    • 3 médias
    ...sont en effet servis pendant plus de deux siècles de cette notion centrale qui leur permettait de penser le rapport délicat entre l'art, le réel et la beauté. Selon la doctrine antique, la Beauté est atteinte grâce à un choix et à une synthèse opérés par l'artiste entre les beautés éparses...
  • PERRAULT CLAUDE (1613-1688)

    • Écrit par Antoine PICON
    • 882 mots
    • 1 média

    Médecin, savant et architecte, Claude Perrault fait partie de ces esprits universels dont le xvii e siècle offre de nombreux exemples. On lui doit des contributions pleines d'intérêt, parfois même décisives, dans des domaines aussi différents que la philosophie naturelle, l'anatomie animale et humaine,...

  • PHYSIOGNOMONIE

    • Écrit par Anne-Marie LECOQ
    • 7 042 mots
    • 1 média
    Comme Shaftesbury et beaucoup de ses contemporains, Lavater postule en effet l'harmonie entre la beauté morale et la beauté physique. La vertu embellit, le vice enlaidit. En matière de beauté, le sommet a été atteint par l'homme à l'époque des Grecs (car les artistes grecs n'ont pas idéalisé la nature,...
  • PINO PAOLO (actif entre 1534 et 1564)

    • Écrit par Marc LE CANNU
    • 655 mots

    Peintre et théoricien de l'art formé dans le milieu néo-giorgionesque, Paolo Pino est l'auteur d'un Dialogue sur la peinture (Dialogo di pittura, 1548) qu'on peut considérer comme le reflet des débats esthétiques qui passionnaient les artistes actifs à Venise au...

  • PLOTIN

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC
    • 4 332 mots
    Le traité Du Beau, d'après Porphyre le plus ancien de la collection, contient une intéressante discussion des thèses pythagoriciennes sur l' harmonie. Toute relation renvoie à une pluralité de termes ; mais, s'il est vrai que la symétrie « produit une beauté sensible au regard », la vraie...
  • POSTMODERNISME

    • Écrit par Carla CANULLO, Romain JOBEZ, Erik VERHAGEN
    • 4 540 mots
    ...déployer dans des contextes prévus à cet effet. Non seulement nous sommes, comme le dit Jameson, quotidiennement « colonisés » par des images, mais le beau a fini par se dissoudre et par s'atomiser dans le tissu social. « Tout ce passe comme si, note Yves Michaud, plus il y a de beauté, moins il y a d'œuvres...
  • PROPORTION

    • Écrit par Philippe BOUDON, Jacques GUILLERME
    • 7 247 mots
    ...fonctionnaliste. Le sentiment de la beauté procéderait alors de quelque parenté secrète entre les conditions de la perception et les objets ; serait beau le spectacle des « membres et des autres choses aptes à atteindre leur fin », selon les termes de V. Danti dans son Trattato delle perfette...
  • RÉFLEXIONS SUR L'IMITATION DES ŒUVRES GRECQUES EN PEINTURE ET EN SCULPTURE, Johann Joachim Winckelmann - Fiche de lecture

    • Écrit par Elisabeth DÉCULTOT
    • 1 001 mots
    ...paragraphes brefs. Derrière le ton en apparence assertif, ce tissu fragmenté laisse apparaître un nombre important d'interrogations et de points obscurs. Quelle est tout d'abord l'origine de cette beauté grecque à imiter ? D'un côté, Winckelmann affirme que les Grecs eux-mêmes l'ont empruntée à la nature...
  • RECHERCHE PHILOSOPHIQUE SUR L'ORIGINE DE NOS IDÉES DU SUBLIME ET DU BEAU, Edmund Burke - Fiche de lecture

    • Écrit par Julie RAMOS
    • 1 057 mots

    La Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau d'Edmund Burke (1729-1797), a été publiée en 1757 et remaniée en 1759. Dès sa parution l'ouvrage a eu un grand retentissement ; il fut souvent réédité et traduit en plusieurs langues : en français (1765), en...

  • ROMANTISME

    • Écrit par Henri PEYRE, Henri ZERNER
    • 19 509 mots
    • 20 médias
    ...Cromwell (1827), procéderont directement du romantisme tel que nous l'avons décrit. Contentons-nous de citer un passage célèbre et capital : «   Le beau n'a qu'un type ; le laid en a mille. C'est que le beau, à parler humainement, n'est que la forme considérée dans son rapport le...
  • SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)

    • Écrit par Jean LEFRANC
    • 2 781 mots
    • 1 média
    ...le spectacle de la beauté de la nature. Nous sommes habitués, depuis Hegel, à identifier esthétique et théorie de la création artistique. Pour Schopenhauer, la théorie de l'art doit être rapportée à une théorie de la contemplation dubeau, et celle-ci à la connaissance par les idées.
  • SUBLIME

    • Écrit par Philippe LACOUE-LABARTHE
    • 5 417 mots
    • 1 média

    « Sublime » transcrit le latin sublime, neutre substantivé de sublimis, qui lui-même traduit le grec to hupsos. La formation du mot latin s'explique mal, mais le sens est tout à fait clair : sublimis (de sublimare, élever) signifie : haut dans les airs, et par suite, au sens physique comme...

  • SUBLIME, littérature

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 183 mots
    ...comme sensation – mais de ce que l'Anglais Shaftesbury qualifie dès 1711 (Characteristics) de « plaisir désintéressé » : un « sentiment » du beau, c'est-à-dire de l'harmonie. À l'article « Beau » de l'Encyclopédie (1751), Diderot reprend l'exemple du « Qu'il mourût...
  • SULZER JOHANN GEORG (1720-1779)

    • Écrit par Marie-José MONDZAIN-BAUDINET
    • 949 mots

    Tout d'abord destiné au clergé, Johann Georg Sulzer, originaire de Winterthur, s'orienta vite vers la philosophie et l'histoire naturelle sous l'influence du chanoine naturaliste Jean Gessner. Il devint instituteur puis vicaire d'un curé de campagne pendant quelques années, « partageant...

  • SURRÉALISME - Histoire

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ, Pierre DUBRUNQUEZ
    • 10 047 mots
    • 3 médias
    Les textes surréalistes concernant la beauté pourraient sembler contradictoires. Tantôt la beauté et l'art y semblent méprisés, tantôt ils sont donnés comme valeurs suprêmes. Mais cette contradiction n'est qu'apparente. Ce que le surréalisme condamne, c'est la beauté spectacle, séparée de la vie, la...
  • TECHNIQUE ET ART

    • Écrit par Marc LE BOT
    • 4 903 mots
    ...esthétiques et les objets techniques. Dans leur ensemble, ces théories prennent acte de la séparation de fait de l'art et du travail, de ce qu'on nomme alors le beau et l'utile, soit que l'on tente de les concilier comme aspects ou parties composantes de la production en général ; soit qu'on les oppose comme irréductibles...
  • THÉOLOGIENS ET MYSTIQUES AU MOYEN ÂGE. LA POÉTIQUE DE DIEU, Ve-XVe SIÈCLES, Alain Michel - Fiche de lecture

    • Écrit par Daniel RUSSO
    • 909 mots
    ...et des clercs, qui reflète elle-même la recherche de Dieu. De surcroît, cette succession est aussi étendue à tous les penseurs de l'Antiquité païenne. L'idée du Beau et celle du Bien, qu'on rencontre sous leur plus haute expression dans les Ennéades de Plotin (iii e siècle), assurent la transition...
  • WINCKELMANN JOHANN JOACHIM (1717-1768)

    • Écrit par Horst RÜDIGER
    • 1 605 mots
    • 1 média
    ...Baukunst der Alten (1762, Remarques sur l'architecture des Anciens). À un jeune ami il dédia l'Abhandlung von der Fähigkeit der Empfindung des Schönen in der Kunst und dem Unterrichte in derselben (Des réflexions sur le sentiment du beau dans les ouvrages de l'art et sur les moyens de l'acquérir,...