SICILE
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Des origines à l'invasion normande
La Sicile fut peuplée tardivement aux temps préhistoriques. L'agriculture et l'élevage furent reçus de l'Orient à la fin du Ve millénaire. C'est de là aussi que vint plus tard l'usage des métaux, et, au IIe millénaire, celui du bronze : la Sicile était alors une étape sur la route de l'étain venu du nord. Les fouilles livrent de nombreux objets mycéniens, prouvant l'existence d'importants échanges commerciaux avec le monde égéen ; le périple d'Ulysse dans les eaux siciliennes, selon L'Odyssée, garde le souvenir de ces lointaines navigations. Les populations se mettent alors en place : l'Est est peuplé par les Sicules, Indo-Européens proches des Latins ; à l'ouest se maintiennent les Sicanes et les Elymes, descendants de peuples plus anciennement installés.
Les marchands phéniciens fréquentèrent les côtes siciliennes dès la fin du IIe millénaire et ils y fondèrent des comptoirs au ixe siècle. À l'arrivée des Grecs, ils se replièrent dans l'Ouest, à Motyé, à Solonte et Palerme. Carthage leur imposa ensuite son autorité et s'implanta solidement dans la pointe occidentale de l'île ; à partir du vie siècle, elle joua un rôle très actif dans la vie économique et politique sicilienne.
Dans la première moitié du viiie siècle, les contacts furent renoués entre la Sicile et le monde grec qui connaissait alors une grave crise politique et sociale. Cadets sans terres, hors-la-loi et vaincus allaient gagner les pays du Couchant, qui leur apparaissaient comme un fabuleux Eldorado. Le mouvement de colonisation, qui débuta vers 760, se poursuivit jusqu'au milieu du vie siècle. D'abord spontané, il fut, à partir de 650, organisé par les cités recherchant matières premières et débouchés pour leurs produits. En 757, des Ioniens d'Eubée s'installèrent à Naxos, sur la côte orientale ; ils s'assurèrent ensuite le contrôle du détroit de Messine ; puis vinrent des Doriens : les Mégariens ; les [...]
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Écrit par :
- Maurice AYMARD : agrégé de l'Université, lecteur à l'université de Naples, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, administrateur de la Maison des sciences de l'homme
- Michel GRAS : directeur scientifique adjoint au département des sciences de l'homme et de la société du C.N.R.S.
- Claude LEPELLEY : chargé d'enseignement à l'université de Lille
- Jean-Marie MARTIN : maître assistant à l'université de Paris-I
- Pierre-Yves PÉCHOUX : maître assistant à l'université de Toulouse-Le-Mirail, expert de l'Organisation des Nations unies à Chypre
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Autres références
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AGATHOCLE (env. 359-289 av. J.-C.)
Fils d'un potier de Rhêgion (auj. Reggio di Calabria) Agathocle, né à Thermae près d'Himère, fait partie d'une faction populaire qui dispute le pouvoir à l'aristocratie grecque de Sicile. Un coup d'État lui permet de devenir, à Syracuse, un de ces tyrans progressistes qu'a connus la Sicile depuis le ~ vi e siècle, tels que Denys l'Ancien ou Gélon. Il entreprend des réformes radicales avec la réso […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/agathocle/#i_381
ALPHONSE V LE MAGNANIME (1396-1458) roi d'Aragon et de Sicile (1416-1458)
Fils de Fernand de Antéquera et d'Éléonore d'Albuquerque, Alphonse le Magnanime fut un roi fastueux, ami des arts et de la chasse. Il a favorisé l'impérialisme aragonais en développant l'hégémonie du commerce catalan. Il monte sur le trône d'Aragon en 1416 et décide presque immédiatement l'incorporation de la Sicile dans le domaine royal. Il essaye ensuite de poursuivre la politique méditerranéenn […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alphonse-v-le-magnanime/#i_381
AMALFI
Ville de la province de Salerne, située sur la côte sud de la péninsule de Sorrente, au débouché de la minuscule vallée des Moulins entourée de falaises verticales qui l'isolent de l'arrière-pays. Le lieu semble avoir servi de refuge à des Campaniens fuyant les Lombards à la fin du vi e siècle. D'abord comprise dans le duché byzantin de Naples, la ville est conquise par les Lombards en 836 ; elle […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amalfi/
ATHÉNION (mort en 101 av. J.-C.)
La Sicile, confisquée aux Carthaginois au lendemain de la seconde guerre punique, à la fin du ~ iii e siècle, devient la proie des spéculateurs romains qui transforment les riches terres à blé en pâturages destinés à l'élevage extensif. Ils confient la garde du bétail à des esclaves auxquels ils ne fournissent ni la nourriture ni les vêtements. Une première révolte d'esclaves est réprimée en ~ 13 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/athenion/#i_381
CARTHAGE
Dans le chapitre « Les origines de la cité » : […] Selon une tradition transmise par Timée et reprise par Justin, Carthage aurait été fondée vers 814 avant J.-C. par Elissa ou Didon, sœur du roi de Tyr, Pygmalion, accompagnée de notables tyriens fuyant leur patrie et de Chypriotes. L'historien juif Josèphe, citant Ménandre, Grec d'Asie qui avait consulté les Archives royales de Tyr, rapporte l'événement à Elissa et le situe entre 825 et 819. Mais […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/carthage/#i_381
CATANE
Port sicilien peu actif, Catane doit moins à la mer qu'aux régions agricoles environnantes. Important marché au contact des pentes peuplées de l'Etna (vignes, oliviers, agrumes et fruits, légumes) et de la plaine bonifiée (céréales, tabac, élevage pour la viande), la ville est devenue un centre de commerce et de services ; elle possède un aéroport international (Fontanarossa). Les capitaux locaux […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/catane/#i_381
CHARLES Ier D'ANJOU (1226-1285) comte de Provence (1246-1285) et roi de Naples et de Sicile (1266-1285)
Dernier fils de Louis VIII, comte du Maine et d'Anjou par la volonté de son père, comte de Provence par son mariage en 1246, avec Béatrice, fille et héritière de Raymond-Bérenger IV, Charles d'Anjou participa à la septième Croisade avec son frère Saint Louis et fut, comme lui, fait prisonnier en Égypte. Malgré les réticences de Saint Louis, il accepta finalement les propositions du pape, qui, dès […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-ier-d-anjou/#i_381
LE CONSEIL D'ÉGYPTE, Leonardo Sciascia - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Les lumières de Sicile » : […] En relatant l'imposture imaginaire de l'abbé Vella, l'auteur retrace les débats politiques suscités par le gouvernement libéral du vice-roi Caracciolo – marquis de Villamarina, qui dirigea réellement la Sicile de 1781 à 1786 – et animés en Europe par les philosophes des Lumières, tels que Voltaire, d'Alembert et Diderot. Dans ce cinglant tableau historique des salons siciliens, la mesquinerie des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-conseil-d-egypte/#i_381
ETNA, volcan
Volcan actif composé situé au nord-est de la Sicile, où il domine la ville de Catane du haut de ses 3 350 mètres d'altitude (en 2008, mais l'altitude varie avec l'activité du volcan) . Ce plus haut volcan actif d'Europe se présente comme un édifice complexe, du fait de sa longue activité, de forme grossièrement conique. Sa base elliptique, de 1 600 kilomètres carrés, repose sur un soubassement sé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/etna-volcan/#i_381
EUNOUS (mort en 132 av. J.-C.)
Esclave d'origine syrienne au service, vers les années ~ 140, de gros propriétaires siciliens, Eunous exerce un grand ascendant sur ses compagnons d'infortune et devient le chef de la première révolte des esclaves dans l'île occupée par les Romains. Proclamé roi sous le nom d'Antiochos, il organise militairement et politiquement l'insurrection, massacre les prisonniers et les maîtres inhumains et […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/eunous/#i_381
FRÉDÉRIC II (1194-1250) empereur germanique (1220-1250)
Fils de l'empereur Henri VI et de Constance de Hauteville, héritière des rois normands, Frédéric naquit à Iesi le 26 décembre 1194. Orphelin à quatre ans, le jeune roi de Sicile est confié à la tutelle d'Innocent III et assiste à la dégradation de son royaume, tiraillé entre les barons indigènes et allemands, les légats pontificaux et les prétendants à la succession des Normands. En 1212, avec la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/frederic-ii-1194-1250-empereur-germanique-1220-1250/#i_381
GARIBALDI GIUSEPPE (1807-1882)
Dans le chapitre « L'artisan de l'unité italienne (1848-1867) » : […] À l'annonce des premiers frémissements révolutionnaires, Garibaldi a décidé de rentrer en Italie où, dit-on, Mazzini s'est rallié à Pie IX, première étape d'une unification de la péninsule que l'on croit imminente. De retour à Nice en juin 1848, alors que déjà la réaction triomphe à Vienne, Berlin et Paris, il est accueilli en héros et s'apprête à faire allégeance au roi de Piémont, Charles-Alber […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/giuseppe-garibaldi/#i_381
GRÈCE ANTIQUE (Histoire) - La colonisation grecque
Dans le chapitre « La colonisation agraire » : […] Les premiers colons étaient originaires d'Eubée et de Grèce continentale. Des Chalcidiens et des Érétriens fondèrent, avant le milieu du viii e siècle, un établissement dans l'île de Pithécusses, face au rivage campanien. Ils y demeurèrent quelques années avant de fonder sur le continent la cité de Cumes. D'autres Chalcidiens, dans le même temps, créaient Naxos sur la côte orientale de la Sicile. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/grece-antique-histoire-la-colonisation-grecque/#i_381
GRÈCE ANTIQUE (Histoire) - La Grande-Grèce
Dans le chapitre « Tyrannie syracusaine et prépondérance athénienne » : […] La Grande-Grèce connaît alors une période de ralentissement de son activité et de sa prospérité, ralentissement qui est peut-être lié aux nouvelles conditions d'équilibre dans l'ensemble du monde méditerranéen. En Occident, le déclin du commerce phocéen s'accompagne d'un début de prépondérance syracusaine, qu'inaugure la tyrannie de Gélon et de Hiéron. Celui-ci, vainqueur des Étrusques à Cumes, ét […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/grece-antique-histoire-la-grande-grece/#i_381
GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) - La religion grecque
Dans le chapitre « Essor de la religion civique » : […] La Grèce sort paradoxalement victorieuse de la crise des guerres médiques : la ferveur envers les dieux ne laisse pas d'en être considérablement renforcée dans toutes les cités qui ont participé à la gigantesque mêlée. C'est le cas notamment à Athènes. Les dieux et les héros de l'Attique ont lutté aux côtés des Athéniens, à Marathon comme à Salamine ; Athéna a fait repousser l'olivier sacré de l' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/grece-antique-civilisation-la-religion-grecque/#i_381
HANNON LES
Deux hauts personnages portant le nom de Hannon s'illustrèrent durant la période de l'oligarchie carthaginoise comprise entre ~ 368 et ~ 263. Le premier, Hannon dit le Grand, était un magnat dont les richesses égalaient presque celles de l'État, selon Justin qui le qualifie de princeps carthaginiensum , titre qui définit une prééminence de fait plutôt qu'une magistrature. En ~ 368, les hostilités […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/les-hannon/#i_381
HENRI VI (1165-1197) empereur germanique (1190-1197)
À la mort de Frédéric Barberousse, en 1190, son fils Henri, déjà proclamé roi des Romains en 1169 et couronné roi d'Italie en 1186, prend le pouvoir à titre personnel, apparemment sans difficulté, malgré une certaine réticence de la part des princes. D'un tempérament cruel, autoritaire et taciturne, Henri VI ne recule ni devant la séquestration (Richard Cœur de Lion, 1193-1194), ni devant l'assass […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/henri-vi-1165-1197-empereur-germanique-1190-1197/#i_381
IDRĪSĪ AL- (1100-env. 1165)
Sans doute le géographe le plus connu de la tradition occidentale, al-Idrīsī est le type parfait de ces savants et écrivains qui maintinrent vivace la tradition culturelle arabe dans la Sicile des rois normands. Né peut-être à Ceuta, il est sans doute passé par l'Espagne avant de rejoindre la Sicile ; il a connu également l'Asie Mineure. Issu d'une famille marocaine remontant à Idrīs (d'où son nom […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/al-idrisi/#i_381
ITALIE - Géographie
Dans le chapitre « Les marges : la « question méridionale » » : […] Si les intérêts nationaux italiens passent donc pour l'heure essentiellement par le Nord, le décrochage persistant du Sud, reste la limite majeure de ce modèle. Le Sud, ou Mezzogiorno, compte, avec les îles, environ 20 millions d'habitants, soit 35 p. 100 de la population italienne, mais il ne représente qu'un quart du PIB. Certes, les termes de cette « question méridionale » ont changé : autrefo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/italie/#i_381
ITALIE - La vie politique depuis 1945
Dans le chapitre « La rupture du tripartisme » : […] Cette importante concession obtenue, la voie semble ouverte à une rupture encouragée de surcroît par trois événements : la scission socialiste, le voyage d'Alcide De Gasperi aux États-Unis et les élections siciliennes. Le contraste toujours vif au sein du P.S.I.U.P. (Partito socialista italiano di Unita proletaria) entre partisans et adversaires d'une union étroite avec le Parti communiste débouc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/italie-la-vie-politique-depuis-1945/#i_381
ITALIE - Langue et littérature
Dans le chapitre « Les écrivains siciliens » : […] Les écrivains siciliens de l'après-guerre : Vitaliano Brancati (1907-1954), Elio Vittorini (1908-1966), Stefano D'Arrigo (1923-1992), Giuseppe Bonaviri (1924-2009) et Vincenzo Consolo sont partagés entre deux sentiments, l'ennui et l'offense ; et entre deux façons de donner à voir leur microcosme exemplaire, l'ironie et le réalisme lyrique. Avec Don Juan en Sicile (1942) Brancati n'a pas seulemen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/italie-langue-et-litterature/#i_381
LIPARI ÎLES
Encore appelées îles Éoliennes, les Lipari forment un chapelet de sept îles, de nature volcanique, situé près des côtes siciliennes (d'ouest en est) : Alicudi, Filicudi, Salina, Lipari – la plus importante –, Vulcano, Panerea et Stromboli. Lipari et Vulcano, situées au centre de l'arc calabro-sicilien qui trace en surface la subduction de la plaque africaine sous la plaque Eurasie, forment un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/iles-lipari/#i_381
MAFIA
Fréquemment utilisé, le terme mafia souffre cependant d'un déficit global de définition. L'origine est assurément sicilienne, le mot venant du dialecte palermitain, et observer Cosa nostra est indispensable à la compréhension du phénomène. Pour autant, les aspects étymologiques et historiques ne doivent pas faire oublier la réalité du système mafieux : loin de l'image romantique divulguée par le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mafia/#i_381
MAMERTINS
Terme qui désigne les membres d'une colonie du peuple osque, originaire de Campanie, qui s'installe en Sicile, à Messine plus précisément, sous le règne du tyran de Syracuse Agathocle. Comme c'est l'usage, ces émigrants se placent sous la protection d'un dieu, en l'occurrence le dieu Mars (en osque Mamers). La tutelle du dieu de la guerre donne courage et vaillance militaire aux Mamertins qui sont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mamertins/#i_381
MANFRED (1231-1266) roi de Sicile (1258-1266)
Fils de Frédéric II de Hohenstaufen et de Bianca Lancia, Manfred devient à la mort de son père (1250) régent du royaume de Sicile pour son demi-frère Conrad IV. Cultivé, chevaleresque, il bénéficie du soutien de l'aristocratie du royaume et des conseils de son oncle Galvano Lancia, mais doit combattre les prétentions du maréchal Pietro Ruffo, les Allemands de Berthold de Hohenburg et l'hostilité d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/manfred/#i_381
MÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LA
Dans le chapitre « Renaissance de la piraterie (Ve-Xe s.) » : […] Le déferlement des peuples germaniques sur tout l'Occident et l'Empire eut pour principal effet sur l'histoire de la Méditerranée de faire de l'Europe latine un monde campagnard et continental. Les habitudes instaurées par Rome d'utiliser des produits de provenance lointaine et apportés par la mer, l'huile, le papyrus, les épices orientales, furent longues à se perdre : au vii e siècle, alors que […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/histoire-de-la-mediterranee/#i_381
MESSINE
Située dans le nord-est de la Sicile sur le détroit qui sépare celle-ci de l'Italie continentale, Messine est le point de passage obligé des liaisons entre l'île et la péninsule. Son rôle économique s'est affirmé au cours des siècles, malgré les catastrophes qui ont perturbé sa croissance : peste de 1743, séismes de 1783 et de 1908. Centre méditerranéen sous les Normands, carrefour régional avant […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/messine/#i_381
MESSINE SÉISME DE (1908)
Le 28 décembre 1908, à 5 heures 58, une brève secousse sismique éveille la ville de Messine au nord-ouest de la Sicile. Elle est suivie d'une autre d'une dizaine de secondes, puis d'une succession de secousses d'une durée de 30 à 40 secondes. Un tsunami en résulte, formant une vague d'une douzaine de mètres de hauteur, qui ravage tout le détroit de Messine. La ville sicilienne fut détruite à 98 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/seisme-de-messine/#i_381
MEZZOGIORNO
Dans le chapitre « L'évolution de la politique d'intervention » : […] L'évolution de la politique d'intervention en faveur du Sud apparaît à travers les diverses orientations qui ont commandé les investissements considérables faits sur 43,5 p. 100 du territoire italien par la Cassa, qui est soumise aux directives des Conseils des ministres depuis plus de trente ans. En 1950, il lui faut assurer le succès de la réforme agraire et des bonifications. Jusqu'en 1957, 77 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mezzogiorno/#i_381
PALERME
Tour à tour colonie phénicienne, comptoir carthaginois, municipe romain, avant-poste de la reconquête byzantine, Palerme n'est longtemps, en Sicile, qu'une cité de second plan, après Syracuse et Lilybée. Choisie en 948 comme résidence du nouvel émir, elle doit à la conquête arabe son rang de capitale de l'île. Elle le conservera sous les rois normands et sous Frédéric II, avant de devenir, après l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/palerme/#i_381
ROBERT GUISCARD (1015 env.-1085)
Fils aîné du second mariage de Tancrède, seigneur de Hauteville-la-Guichard (Cotentin). Plusieurs des demi-frères de Robert Guiscard sont partis dans les années 1030 faire fortune en Italie méridionale : Guillaume Bras-de-Fer (1042-1046), puis Dreu (1046-1051) et Onfroy (1051-1057) ont pris la tête des bandes normandes qui, à partir de Melfi, conquièrent les territoires byzantins d'Italie du Sud. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-guiscard/#i_381
ROME ET EMPIRE ROMAIN - La République
Dans le chapitre « Les guerres puniques » : […] Le grand affrontement avec Carthage, qui va marquer un tournant dans l'histoire de Rome, commence alors. Son rôle de puissance purement italique est achevé, elle va progressivement étendre sa domination sur le bassin occidental, puis sur le bassin oriental de la Méditerranée. C'est le début de l'impérialisme romain avec toutes les conséquences politiques, économiques, sociales et religieuses qui […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rome-et-empire-romain-la-republique/#i_381
SCIASCIA LEONARDO (1921-1989)
Dans le chapitre « Un écrivain sicilien » : […] Sciascia est né en 1921 à Racalmuto, un bourg de la province d'Agrigente qui est demeuré pour lui un lieu privilégié, et n'a cessé de représenter à ses yeux une sorte de résumé de la Sicile tout entière. Issu d'une famille d'artisans, mais d'origine paysanne, il s'est toujours senti plus proche du monde des braccianti , ouvriers agricoles ou mineurs de soufre, que de celui des galantuomini , c'es […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/leonardo-sciascia/#i_381
SÉGESTE
Capitale des Élymes, à l'extrême ouest de la Sicile (Égeste en grec, Segesta en latin), Ségeste resta toujours menacée par ses puissants voisins, les Carthaginois installés à la pointe occidentale de l'île et les Grecs de Sélinonte qui convoitaient son territoire. Le site est grandiose, et il reste un point d'attraction permanent, par le théâtre et le temple qui s'intègrent admirablement dans les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/segeste/#i_381
SÉLINONTE
L'un des hauts lieux de l'implantation grecque en Sicile, l'acropole de Sélinonte fut fondée vers le milieu ou dans la seconde moitié du ~ vii e siècle par les gens de Mégara Hyblaea, trop à l'étroit dans leur plaine côtière et trop enserrés par Syracuse et Léontinoi pour pouvoir se dégager. Le site domine la mer par un plateau allongé du nord au sud entre deux dépressions qu'emprunte le cours de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/selinonte/#i_381
SICILIENNE ÉCOLE, littérature
On regroupe sous le nom de Siciliens les poètes de la première « école » poétique italienne, dont la naissance et la floraison coïncident avec le règne de Frédéric II Hohenstaufen (1194-1250) et le rayonnement de la cour de Palerme sur le reste de la péninsule. La politique culturelle du monarque embrassait tous les secteurs du savoir : droit, sciences naturelles, philosophie, études latines et gr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecole-sicilienne-litterature/#i_381
SPARTACUS (mort en 71 av. J.-C.)
Dans le chapitre « L'apogée de l'esclavage et les grandes révoltes » : […] L'esclavage antique était le fruit normal de la guerre, car le prisonnier de guerre devenait le plus souvent esclave. À partir du ii e siècle avant J.-C., le nombre des esclaves augmenta considérablement en Italie, à cause des guerres de conquête. Les sources évoquent un immense bétail humain : 150 000 Épirotes asservis par Paul Émile en 167, 50 000 Carthaginois mis à l'encan par Scipion Émilien […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/spartacus/#i_381
SYRACUSE
Ville de Sicile orientale, Syracuse est une ancienne fondation des Corinthiens qui s'installèrent d'abord sur l'île d'Ortygie, la vieille ville actuelle, peu après le milieu du ~ viii e siècle. Ce fut une des principales cités coloniales créées par les mouvements de migration hellénique qui déferlèrent pendant la seconde moitié du ~ viii e siècle dans le bassin occidental de la Méditerranée, pou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/syracuse/#i_381
TANCRÈDE DE LECCE (mort en 1194) roi de Sicile (1190-1194)
Fils bâtard de Roger, duc de Pouille (lui-même fils du roi Roger II de Sicile), et d'Emma, issue de la famille des comtes de Lecce, Tancrède est comte de Lecce en 1149. Ce grand aristocrate participe à la rébellion de 1156 contre le roi de Sicile Guillaume I er et son grand émir Maion, puis à la révolte de 1161, excitant en Sicile les Lombards contre les musulmans. Il doit s'exiler, puis rentre s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tancrede-de-lecce/#i_381
TAORMINE
La ville actuelle est plus célèbre pour la beauté de son site, le charme de son climat et la splendeur de ses horizons, que limite la masse tantôt neigeuse, tantôt lumineuse de l'Etna, que pour son rôle historique. Implantée sur des rochers gris et jaunâtres, Taormine domine la presqu'île où, vers le sud, s'étendait la ville ancienne de Naxos, la première peut-être des colonies grecques de Sicile […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/taormine/#i_381
TIMOLÉON (env. 410-env. 337 av. J.-C.)
Aristocrate corinthien, Timoléon reçut en ~ 345 le commandement d'une petite troupe de mercenaires avec laquelle il se rendit en Sicile, à l'appel des exilés syracusains qui souhaitaient rentrer chez eux. Syracuse était alors la proie de graves difficultés : non seulement la menace carthaginoise, enrayée par Denys l'Ancien, était redevenue particulièrement grave, mais surtout, à l'intérieur de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/timoleon/#i_381
Voir aussi
Pour citer l’article
Maurice AYMARD, Michel GRAS, Claude LEPELLEY, Jean-Marie MARTIN, Pierre-Yves PÉCHOUX, « SICILE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 06 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/sicile/