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-600 à -200. Philosophes et conquérants

Éveil philosophique en Méditerranée. Les Achéménides au Moyen-Orient. Monte Albán en Amérique centrale. Alexandre le Grand.

Le milieu du Ier millénaire avant J.-C. est une époque de conquêtes.
Dans les steppes de Sibérie, les Xiongnus fondent une vaste confédération de tribus, aussi redoutable qu'éphémère.
C'est ensuite l'Empire perse, empire de la démesure, qui, à partir du plateau iranien, étend sa domination de l'Égypte aux frontières de l'Inde.
Mais en 334 le Macédonien Alexandre le Grand, âgé d'à peine vingt ans, se lance à la conquête de son immense voisin.
Il pénètre d'abord en Asie Mineure, va jusqu'en Égypte où il fonde la ville d'Alexandrie.
Il poursuit ensuite son épopée guerrière à l'intérieur de l'Empire perse, et franchit l'Indus...
Ses troupes refusant cependant de le suivre plus loin, il est contraint de rentrer à Babylone, où il meurt à trente-trois ans.
Son empire se divise, mais la civilisation hellénistique dont il a jeté les bases perdure.
Au siècle suivant, l'empire maritime de Carthage se heurte à l'expansion naissante de Rome.
Durant près d'un siècle, les deux cités s'affrontent pour la domination de la Méditerranée occidentale.
Un temps mise en difficulté par la geste d'Hannibal traversant la Gaule et les Alpes, Rome finit par l'emporter.
Enfin, durant cette période troublée, le monde connaît un éveil sans précédent de la pensée humaine :
philosophes grecs et prophètes d' Israël construisent les bases de la civilisation occidentale.
En Orient, Zarathoustra réforme la religion et fonde le mazdéisme.
L'Asie enfin connaît ses maîtres à penser, avec Bouddha en Inde, Lao-Tseu et Confucius en Chine.