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ONTOLOGIE

Articles

  • ONTOLOGIE

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 15 658 mots
    • 1 média

    « Ontologie » veut dire : doctrine ou théorie de l' être. Cette simple définition, toute nominale d'ailleurs, propose une petite énigme de lexique : le mot « ontologie » est considérablement plus récent que la discipline qu'il désigne ; ce sont les Grecs qui ont inventé la question...

  • ANTHROPOLOGIE ET ONTOLOGIE

    • Écrit par Frédéric KECK
    • 1 255 mots

    Si l’anthropologie s’est définie contre la métaphysique classique en remplaçant un discours sur Dieu comme fondement de toutes choses par un discours sur l’homme comme sujet et objet de connaissance (Foucault, 1966), elle a renoué depuis les années 1980 avec l’ontologie, définie comme un...

  • ABSOLU

    • Écrit par Claude BRUAIRE
    • 4 222 mots
    En second lieu, être infidèle à l'ontologie et enclore l'absolu dans l'élément abstrait du concept, revient peut-être, à nouveau, à réduire et à mutiler son sens. Ainsi du moins le prétend toute formulation de l'argument ontologique de l'existence de Dieu.
  • ANALOGIE

    • Écrit par Pierre DELATTRE, Universalis, Alain de LIBERA
    • 10 427 mots
    La formulation médiévale du concept d'analogie de l'être est un phénomène tardif qui a été préparé par une longue suite de médiations et de transferts. Son point de départ est la théorie porphyrienne de l'homonymie transmise par Boèce et les Decem Categoriae du pseudo-Augustin...
  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 23 786 mots
    • 2 médias
    ...depuis longtemps remarqué que la Métaphysique proposait deux sortes de définition de la « science recherchée ». L'une la présente comme la science de l'être en tant qu'être, c'est-à-dire de l'être envisagé par où (έe, qua) il est être et seulement être, et non «...
  • ARISTOTÉLISME MÉDIÉVAL

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 4 951 mots
    • 1 média
    ...passages de l'Organon. En métaphysique, l'aristotélisme médiéval n'est que la longue mise en argument de la distinction et des rapports entre ontologie, la science de l'être en tant qu'être, et théologie, la science de la substance immobile, laquelle ne fait qu'expliciter l'ambiguïté...
  • ASÉITÉ

    • Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
    • 829 mots

    Appartenant strictement à la langue philosophique, le terme « aséité », qui évoque inévitablement la causa sui de Spinoza, désigne la propriété de ce qui a sa propre raison d'être en soi-même et n'est pas relatif à un autre pour ce qui est de son existence. Sur ce sens général,...

  • BADIOU ALAIN (1937- )

    • Écrit par Elie DURING
    • 2 613 mots
    ...sous-ensembles d'un ensemble donné est toujours plus grand que lui (théorème de Cantor), ce qui ouvre le champ à une hiérarchie d'infinis de puissance croissante. Délivrée du thème de l'Un ou du Tout, l'ontologie ne peut être que « soustractive ». Elle se confond avec les mathématiques ensemblistes, qui prennent...
  • CASSIN BARBARA (1947- )

    • Écrit par Jean-Baptiste GOURINAT
    • 995 mots
    • 1 média
    ...se tint chez René Char en 1969, en présence de Heidegger. L’empreinte de la pensée de celui-ci sur sa propre pensée se retrouve dans son intérêt pour l’ontologie, la « langue de l’être » de Parménide, qu’elle traduira (Sur la nature ou sur l’étant, 1998), et pour Aristote, dont elle...
  • CATÉGORIES

    • Écrit par Fernando GIL
    • 6 071 mots
    La pensée grecque fournit des éléments suffisants pour situer la pensée catégoriale dans la connaissance. a)  Rien dans la philosophie grecque classique ne saurait être dit correspondre à la distinction entre ontologie matérielle et ontologie formelle. Il est vrai que l'Un, corrélat de l'Être...
  • CONCEPTUALISME, philosophie

    • Écrit par Joseph VIDAL-ROSSET
    • 1 329 mots

    Le terme « conceptualisme » s'emploie en deux sens qui ne sont pas compatibles. Dans l'acception la plus largement répandue, on entend par conceptualisme l'ensemble des systèmes philosophiques qui considèrent les Idées (ou Formes) comme immanentes aux choses sensibles, alors que...

  • CONNAISSANCE

    • Écrit par Michaël FOESSEL, Yves GINGRAS, Jean LADRIÈRE
    • 9 106 mots
    • 1 média
    ...occidentale depuis Platon et Aristote) qui se donne pour tâche la détermination de l'être de l'étant. En s'attachant à la question de la nature ontologique de l'étant, la métaphysique est conduite à interpréter l'être à partir de l'étant et, par là, à oublier la différence ontologique et...
  • CROYANCE

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 11 987 mots
    Tel est le paradoxe grec de la croyance-opinion : ce vocable désigne tour à tour : a) un degré du savoir, quand on accentue son déficit par rapport à la science, donc quand on la caractérise en terme ontologique par le défaut d'être de son objet ; b) le mouvement d'approximation de la...
  • DERRIDA JACQUES (1930-2004)

    • Écrit par Catherine MALABOU
    • 3 352 mots
    • 1 média
    La différance doit beaucoup à la « différence ontologique » pensée par Heidegger. L'écriture pourrait être l'autre nom de cet « écart » non thématisable qui est différence de l'être et de l'étant. Cependant — malgré l'évidente proximité de la différence ontologique et de la trace —, la pensée de...
  • DESCARTES (R.), en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 207 mots

    Populaire au point d'avoir produit un adjectif – « cartésien » – devenu synonyme d'une certaine forme d'esprit (la foi en l'évidence rationnelle), la pensée de Descartes marque une rupture décisive dans l'histoire de la pensée occidentale. Homme de sciences (mathématiques et optique lui sont...

  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    On trouve pourtant, chez Descartes, une autre preuve de l'existence de Dieu, celle que Kant nommera la preuve ontologique.
  • DESCRIPTION ET EXPLICATION

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 388 mots
    • 1 média
    D'abord, l'explication et la description comportent l'emploi d'un langage et d'uneontologie : ce langage contient des règles génératives qui, à partir des propositions et entités primitives, en produisent d'autres. En principe, pour décrire, une générativité pauvre suffit, et l'ontologie est fournie...
  • DIEU - Problématique philosophique

    • Écrit par Jacques COLETTE
    • 5 676 mots
    ...ni, en l'absence de la distinction entre essence et existence, par rapport à l'existence des êtres de ce monde ou par rapport à la totalité du pensable. Comme l'a montré D. Henrich, c'est la raison pour laquelle la preuve ontologique et même la dimension ontothéologique au sens strict ne pouvaient apparaître...
  • DIEU PREUVES DE L'EXISTENCE DE

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 1 013 mots

    Au long de l'histoire de la philosophie, les preuves de l'existence de Dieu varient selon le type d'argument choisi pour les fonder. Le philosophe peut partir de l'expérience qu'il fait de la contingence du monde, et en inférer, se plaçant à différents points de vue,...

  • ÉLÉATES (VIe-Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Universalis, Henri Dominique SAFFREY
    • 1 041 mots
    La signification ontologique du monisme éléate peut se formuler en deux propositions :
  • ESSENCE, philosophie

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 494 mots

    Important terme philosophique ayant une très longue histoire. L'essence d'un être, c'est ce qu'il est vraiment, ce qui fait qu'il est ce qu'il est. « L'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel » (É....

  • SUBLIME

    • Écrit par Philippe LACOUE-LABARTHE
    • 6 156 mots
    • 3 médias
    ...de révéler la nature qui, sans cela, comme l'énonçait Héraclite, resterait cachée parce qu'elle « aime se dissimuler ». Il y a là bien entendu un enjeu ontologique, et ce n'est pas un hasard si Aristote, au chapitre iv de la Poétique, indique que la mimèsis est à l'origine du savoir (mathèsis...