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VOLONTÉ

Articles

  • VOLONTÉ

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 8 789 mots

    Le concept de volonté présente les aspects psychologiques d'un problème dont la dimension philosophique est exprimée par le concept de liberté. L'analyse du concept de volonté doit donc commencer par un parcours des contextes philosophiques successifs dans lesquels ce concept a été inséré,...

  • ALIÉNATION

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 8 006 mots
    ...droit, ce même Hegel qui est par ailleurs responsable de l'extension de la notion, mais dans une autre direction, qui sera examinée à son tour. Les Principes de la philosophie du droit incorporent à une philosophie de la volonté, c'est-à-dire de la liberté réalisée, la notion du contrat d'échange...
  • AUGUSTIN saint (354-430)

    • Écrit par Michel MESLIN
    • 8 969 mots
    • 2 médias
    ...essentiellement fondée sur l'idée que la grâce est une délectation céleste. Elle constitue l'appel à un tel bonheur qu'elle entraîne l'adhésion de la volonté de l'homme. En d'autres termes, l'amour de Dieu, que la grâce propose, peut seul entraîner l'adhésion de la volonté. Et dans l'analyse de ce ...
  • AUTONOMIE

    • Écrit par François BOURRICAUD
    • 4 123 mots
    ...était confondue avec Dieu lui-même, ou bien elle était présentée comme un ensemble de dispositions psychologiques à peu près permanentes et universelles. Mais, dans la variante psychologiste comme dans la variante théologique, la loi est un donné devant lequel doit s'incliner la volonté individuelle.
  • BIEN, philosophie

    • Écrit par Monique CANTO-SPERBER
    • 6 623 mots
    • 1 média
    ...vouloir et qui rendent réellement heureux. Ils ne sont pas voulus par tous, mais sont dignes d'être voulus. Ces biens sont des valeurs intrinsèques. La bonne volonté, au sens où la définit Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) et dans la Critique de la raison pure (1781),...
  • BONHEUR

    • Écrit par André COMTE-SPONVILLE
    • 7 880 mots
    ...pour l'accomplir, quand il en dépend. Ce dernier désir (désir d'un bien présent qui dépend de moi), les stoïciens lui donnent le nom, qui est le sien, de volonté. C'est la puissance d'agir. Elle est au sage ce que l'espérance est aux fous, et son rapport privilégié au bonheur. Puisque le sage veut tout...
  • CONCUPISCENCE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 688 mots

    Du latin concupiscere, désirer ardemment (même origine : cupere, désirer, convoiter, d'où est tiré le nom romain du dieu de l'Amour, Cupidon, identifié à l'Éros des Grecs). Dans la langue courante, concupiscence désigne le penchant à jouir des biens sensibles, voire l'attachement...

  • CONTRAT

    • Écrit par Georges ROUHETTE
    • 7 210 mots
    Classiquement, la notion de contrat se meut au sein de la doctrine dite de l'autonomie de la volonté. Les principes – ou les postulats – sur lesquels se fonde cette dernière peuvent être ramenés à deux : nul ne saurait être obligé en dehors de sa volonté (il n'est point d'...
  • CRÉATION - Création et créativité

    • Écrit par Bernard BOURGEOIS
    • 4 314 mots
    ...libre créateur des vérités et valeurs éternelles. Lors même que ces philosophies concèdent à l'homme un être et une liberté propres, de telle sorte que l'on peut tout au plus parler d'un accord entre la volonté humaine et la volonté divine, ce pouvoir d'adhérer ou non au contenu du monde...
  • CROYANCE

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 11 987 mots
    ...de l'erreur ; la faculté de juger doit être telle que l'erreur soit possible. À partir de ce point, l'analyse se poursuit en termes quasi stoïciens ; le clivage que Descartes institue entre l'entendement et la volonté est une reprise exacte de celui que les stoïciens introduisaient entre la représentation...
  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    On le voit : les passions « incitent et disposent » l'âme des hommes « à vouloir des choses auxquelles elles préparent leur corps ». Elles ont du reste une fin utile, et leur usage est « d'inciter l'âme à consentir et contribuer aux actions qui peuvent servir à conserver le corps, ou à le rendre en quelque...
  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

    • Écrit par Universalis, Maurice de GANDILLAC
    • 6 224 mots
    Un schéma analogue peut éclairer la relation entre le connaître et le vouloir, souvent défigurée par des exposés superficiels et tendancieux. Il est certain que la liberté est, pour Scot, la plus « noble cause » parce qu'elle seule conduit à la jouissance d'un Dieu qui est avant tout ...
  • ENGAGEMENT

    • Écrit par Jean LADRIÈRE, Jacques LECARME, Christiane MOATTI
    • 11 615 mots
    • 1 média
    ...présenter comme le principe, comme l'origine, à s'expliquer à son sujet, à donner ses raisons, et à subir toutes les conséquences qui en découleront. Or, ce qui est remarquable dans la conduite d'engagement, c'est qu'elle porte sur un état de choses en grande partie indépendant de la ...
  • FAMILLE - Les enjeux de la parentalité

    • Écrit par Daniel BORRILLO
    • 6 700 mots
    ...personnes physiques qui s'esquisse à partir du xviiie siècle va opérer un retour aux règles du droit civil romain, en accordant à l'autonomie de la volonté une place centrale dans l'établissement des liens de filiation et une place éminente à la fiction juridique (fictio legis), créatrice...
  • FONDEMENTS DE LA MÉTAPHYSIQUE DES MŒURS, Emmanuel Kant - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 861 mots
    ...était le cas (c'est-à-dire si la finalité morale nous était « naturelle »), l'instinct serait mieux à même de nous y conduire que la raison. Au contraire, la morale n'est rationnelle que pour autant que le mobile de l'action se distingue de toute inclination : mobile pur de la volonté...
  • GODEFROID DE FONTAINES (av. 1250-apr. 1305)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 639 mots

    Né près de Liège, ce clerc séculier fut étudiant à l'université de Paris vers 1270 et assista à la grande querelle entre Thomas d'Aquin, Gérard d'Abbeville et Siger de Brabant. Puis il suivit les leçons d'Henri de Gand et défendit contre lui le thomisme. Régent de...

  • INCONSCIENT (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 276 mots
    ...visible n’est rien d’autre que la représentation (Kant aurait utilisé le terme « phénomène ») qu’inventent les êtres vivants. Ceux-ci sont les jouets de la « Volonté ». « C’est faire pléonasme que de dire “la volonté de vivre”, et non pas simplement “la volonté”, car c’est tout un », remarque le philosophe....
  • INFINI, philosophie

    • Écrit par Emmanuel LÉVINAS
    • 6 354 mots

    La philosophie a emprunté la notion de l'infini – corrélative de la notion du fini – à la réflexion sur l'exercice de la connaissance, d'une part ; à l'expérience ou à la tradition religieuse, de l'autre. Ces deux sources déterminent la variété des significations qui...

  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par Louis GUILLERMIT
    • 13 373 mots
    • 1 média
    ...qu'elle est bien raison pure précisément en tant qu'elle est pratique, c'est-à-dire capable par son seul pouvoir législateur de déterminer la volonté. Il s'agit cette fois de prévenir cette autre forme d'égarement dans le transcendant qui consiste à concevoir à partir de déterminations empiriques...
  • LIBERTÉ

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 11 649 mots
    • 1 média
    ...être appliqué aux parties descriptives de la philosophie pratique de Kant ; on évoquera celle-ci à propos du « deuxième discours » sur l'action libre ; les notions de devoir et de loi déterminent sans doute ce que Kant appelle la volonté objective ; mais, chez un être comme l'homme, dont la volonté est...
  • MALEBRANCHE NICOLAS (1638-1715)

    • Écrit par Ginette DREYFUS
    • 8 466 mots
    Ici encore, la tâche est ardue, car la volonté, loin de s'identifier, comme chez Descartes, avec la liberté, semblerait devoir l'exclure. En effet, la volonté de l'homme, c'est la volonté même de Dieu, c'est l'amour que Dieu se porte, traversant, pour ainsi dire, la créature. Or, Dieu s'aimant...