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THOMAS D'AQUIN saint (1224 ou 1225-1274)

Articles

  • THOMAS D'AQUIN saint (1224 ou 1225-1274)

    • Écrit par Marie-Dominique CHENU
    • 4 377 mots
    • 1 média

    Thomas d'Aquin, ainsi appelé du nom de la petite ville d'Aquino, sur la route de Naples à Rome, où ses parents détenaient dans le premier quart du xiiie siècle un très modeste pouvoir féodal, ne peut être enfermé dans le crédit que lui accorde depuis sept siècles l'Église...

  • SOMME DE THÉOLOGIE, Thomas d'Aquin - Fiche de lecture

    • Écrit par Charles CHAUVIN
    • 962 mots
    • 1 média

    C'est vers la fin de sa courte vie que Thomas d'Aquin (1224 ou 1225-1274) a rédigé une Somme de théologie (Summa theologiae), à l'instar d'une vingtaine de théologiens qui composèrent au cours du xiie et du xiiie siècle le même type d'ouvrage, genre littéraire dont le but...

  • ACTE, philosophie

    • Écrit par Paul GILBERT
    • 1 282 mots
    ...manque ; l'espoir de l'acte anime l'attente et dessine la fin de l'action. La tradition aristotélicienne parle cependant d'un acte pur, qui serait Dieu. Or on ne peut pas penser que, par exemple pour Thomas d'Aquin, Dieu soit « fini », une fin qui mette terme à un travail qui y tendrait à partir d'un...
  • ANALOGIE

    • Écrit par Pierre DELATTRE, Universalis, Alain de LIBERA
    • 10 427 mots
    ...se résorbe pas dans un même concept de l'être : l'analogie de l'être s'articule et se désarticule à la fois dans le trajet contraire des prédications. Telle quelle, cette doctrine prolonge une intuition centrale de la conception thomasienne de l'analogie exposée dans le Contra gentiles, i, 34. Dans...
  • ANTHROPOMORPHISME

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 7 544 mots
    • 1 média
    ...le place d'emblée au-dessus de tout ce qu'on pourrait essayer d'en dire. Tout nom qui voudrait l'exprimer demeure noyé dans l'infini de l'admiration. » Dieu est au-dessus de l'être, conclut saint Thomas après la progression laborieuse de la « voie d'exclusion » : « Lorsque nous avançons vers Dieu ...
  • APOLOGÉTIQUE

    • Écrit par Bernard DUPUY
    • 3 535 mots
    ...permettent de croire, et fondent un « jugement de crédibilité ». Mais les motifs de crédibilité ne sont pas la foi. Leur rapport à la foi restait à élucider. C'est ce que fit Thomas d'Aquin dans la Somme contre les gentils (1261-1264), où le principal interlocuteur visé sous le nom des « gentils »...
  • ARISTOTÉLISME MÉDIÉVAL

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 4 951 mots
    • 1 média
    ...plus ou moins explicitement renvoyée à la théorie augustinienne de la « mémoire » et de l'« intelligence ». La « christianisation » d'Aristote opérée par Thomas d'Aquin s'entend donc aussi bien comme la réfutation de l'Aristote des artistes de la première moitié du xiiie siècle – un Aristote...
  • ART (Aspects esthétiques) - Le beau

    • Écrit par Yves MICHAUD
    • 5 576 mots
    • 6 médias
    ...Beaucoup de penseurs font remarquer que le Bon et le Beau sont convertibles : ils confèrent ainsi implicitement un statut de transcendantal au Beau. Ainsi chez saint Thomas d'Aquin (1224 ou 1225-1274), pour qui « le beau est identique au bon, avec seulement une différence de raison » (Somme...
  • ASÉITÉ

    • Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
    • 829 mots

    Appartenant strictement à la langue philosophique, le terme « aséité », qui évoque inévitablement la causa sui de Spinoza, désigne la propriété de ce qui a sa propre raison d'être en soi-même et n'est pas relatif à un autre pour ce qui est de son existence. Sur ce sens général,...

  • ATHÉISME

    • Écrit par Edmond ORTIGUES
    • 3 062 mots
    ... ecclésiastique, dans son vocabulaire officiel, nomme les « fidèles » et les « infidèles ». Il existe un catalogue des infidélités. Saint Thomas en distingue trois espèces : celle des païens, celle des hérétiques et celle des juifs (IIa, iiae, q. 10, a. 5). Une quatrième n'a de nom qu'en...
  • AUTORITÉ

    • Écrit par Éric LETONTURIER
    • 2 800 mots
    • 11 médias
    ...suite du déclin de l'Empire, a favorisé la synthèse des conceptions grecques et romaines. La construction de la « cité de Dieu » procèdera, notamment chez saint Thomas d'Aquin, d'une nette séparation entre le pouvoir, laissé aux princes, et l'autorité, réservée à l'Église en faisant de la vie du Christ l'événement...
  • AVICENNE, arabe IBN SĪNĀ (980-1037)

    • Écrit par Henry CORBIN
    • 8 902 mots
    • 1 média
    Comme on le sait, l'œuvre d'Albert le Grand fut recouverte, pendant des siècles, par l'œuvre de son élève le plus célèbre, saint Thomas d'Aquin. Et précisément une grande part de l'activité de saint Thomas fut consacrée à la critique destructive d'une forme d'augustinisme...
  • BIEN, philosophie

    • Écrit par Monique CANTO-SPERBER
    • 6 623 mots
    • 1 média
    La pensée eudémoniste est propre à l'Antiquité. Mais on en trouve une reprise dans l'œuvre morale, fortement inspirée d'Aristote, de Thomas d'Aquin. Le bien humain, ou bonheur, est recherché en toute action, lit-on dans la Somme théologique. Thomas d'Aquin distingue la ...
  • BONAVENTURE saint (1217-1274)

    • Écrit par Edith WEBER
    • 1 287 mots

    Jean Fidanza, dit Bonaventure, né à Bagnoregio (près d'Orvieto) en 1217, étudie à la faculté des arts de Paris de 1236 à 1242. En 1243, il entre dans l'ordre des Franciscains à Paris et poursuit ses études de théologie jusqu'en 1248, sous la direction d'Alexandre...

  • BOUTANG PIERRE (1916-1998)

    • Écrit par Jean-François DUVERNOY
    • 710 mots

    Né à Saint-Étienne le 20 septembre 1916, Pierre Boutang avait quarante-huit ans de moins que le maître qu'il s'était choisi dès son adolescence : Charles Maurras. En politique, domaine dans lequel l'adhésion implique une appartenance, c'est beaucoup ; d'autant plus que celle-ci n'était...

  • DIEU - Problématique philosophique

    • Écrit par Jacques COLETTE
    • 5 676 mots
    ...foi constamment à l'œuvre dans la quête d'intelligence n'est pas un prérequis théorique ou logique, mais l'expérience d'un don reçu (Te donante). Selon Thomas d'Aquin, l'esse subsistens, la simplicité de Dieu est telle qu'en lui ne se peuvent distinguer essentia et esse(Summa theologiae...
  • DIEU - L'affirmation de Dieu

    • Écrit par Claude GEFFRÉ
    • 7 962 mots
    ...par étudier la nature divine commune aux trois personnes. Cela aura une importance considérable pour la théologie ultérieure, en particulier celle de Thomas d'Aquin. Ce dernier étudie théologiquement les qualités de la nature divine commune aux trois personnes. Et comme la nature de Dieu dans son unité...
  • DIEU PREUVES DE L'EXISTENCE DE

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 1 013 mots

    Au long de l'histoire de la philosophie, les preuves de l'existence de Dieu varient selon le type d'argument choisi pour les fonder. Le philosophe peut partir de l'expérience qu'il fait de la contingence du monde, et en inférer, se plaçant à différents points de vue,...

  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

    • Écrit par Universalis, Maurice de GANDILLAC
    • 6 224 mots
    ...fin du xiiie siècle, l'idée apparaît d'une métaphysique et d'une éthique naturelles qui se suffiraient à elles-mêmes. Et déjà saint Thomas consacre le premier article de sa Somme à réfuter, non seulement ceux qui pensent que l'esprit humain n'a pas à « scruter ce qui est...
  • ESPRIT, philosophie

    • Écrit par Pierre CLAIR, Universalis
    • 2 144 mots
    ...principe des âmes, ce qui n'empêche pas une conception moniste, avec l'affirmation d'une identité de « matière » entre les trois « principes ». Saint Thomas, qui utilise souvent le terme d'intellect, voit néanmoins dans l'esprit une partie de la puissance opératoire de l'âme, un organe du...
  • GODEFROID DE FONTAINES (av. 1250-apr. 1305)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 639 mots

    Né près de Liège, ce clerc séculier fut étudiant à l'université de Paris vers 1270 et assista à la grande querelle entre Thomas d'Aquin, Gérard d'Abbeville et Siger de Brabant. Puis il suivit les leçons d'Henri de Gand et défendit contre lui le thomisme. Régent de...

  • HYLÉMORPHISME

    • Écrit par Édouard-Henri WÉBER
    • 938 mots

    Théorie philosophique d'Aristote selon laquelle la constitution de tout être relevant du cosmos est expliquée par deux principes corrélatifs : la matière (hylê : bois, matériau de construction) et la forme (morphê : figure, disposition). L'hylémorphisme élucide deux difficultés...

Média

Saint Thomas d'Aquin, Juste de Gand - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Saint Thomas d'Aquin, Juste de Gand