SIGNIFICATION
Articles associés
-
ACOUSMATIQUE MUSIQUE
- Écrit par François BAYLE
- 43 006 mots
- 4 médias
-
AJDUKIEWICZ KAZIMIERZ (1890-1963)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 3 980 mots
Philosophe et logicien polonais, né en Galicie, mort à Varsovie. Ajdukiewicz étudie à l'université de Lwów avec Twardowski et Łukasiewicz. Ses thèses de doctorat ont pour titres L'Apriorité de l'espace chez Kant et Méthodologie des sciences déductives. Il étudie[...]
-
AMBIGUÏTÉ, linguistique
- Écrit par Pierre LE GOFFIC
- 3 761 mots
Un mot ou un énoncé sont dits ambigus quand ils sont susceptibles d'avoir plusieurs interprétations. Cette définition intuitive étant très large, on s'efforce en linguistique de la préciser en circonscrivant, parmi tous les malentendus, équivoques et autres imprécisions du[...]
-
ANALYSE & SÉMIOLOGIE MUSICALES
- Écrit par Jean-Jacques NATTIEZ
- 28 178 mots
- 1 média
[...]reconstruction musicologique, surtout pour les œuvres vocales, s'est attachée à établir un lien assez précis entre les moyens musicaux utilisés et la signification véhiculée par le texte. On pense en particulier aux travaux déjà anciens de André Pirro, Albert Schweitzer et Jacques Chailley sur Bach,[...] -
AUTO-ORGANISATION
- Écrit par Henri ATLAN
- 34 398 mots
- 1 média
[...]sont elles-mêmes programmées en aucune façon. Elles ne sont le résultat d'aucune finalité intentionnelle, d'aucune recherche intentionnelle de but. Bien au contraire, leur émergence semble être une création de ce qui nous apparaît comme source de signification, sous la forme de critères de classification[...] -
BARTHES ROLAND (1915-1980)
- Écrit par Philippe DULAC
- 25 909 mots
- 1 média
[...]langue, ni celle des styles, mais seulement l'histoire des Signes de la Littérature », l'œuvre de Barthes se propose d'emblée comme une critique de la signification. Signification et non pas « sens » ; non pas les systèmes arbitraires de communication, les langages par lesquels les hommes codifient[...] -
CATÉGORIES
- Écrit par Fernando GIL
- 33 385 mots
Quoi qu'il en soit, les catégories déterminent les conditions de la signification, en définissant des variables de prédicat que seules certaines classes d'individus sont à même de satisfaire. Sous peine de non-sens, il existera, pour chaque entité, des parcours catégoriaux bien délimités. Cet aspect[...] -
CHAMP SÉMANTIQUE ET CHAMP LEXICAL
- Écrit par Catherine FUCHS
- 6 434 mots
-
CONNOTATION
- Écrit par Philippe DUBOIS
- 5 689 mots
Si c'est en 1933 seulement que Bloomfield introduisit le terme de connotation parmi les concepts de la linguistique scientifique, l'idée même que véhicule ce mot (emprunté à la logique et à la philosophie, non sans modification de sens) était en fait perçue depuis longtemps.[...]
-
CRITIQUE LITTÉRAIRE
- Écrit par Marc CERISUELO, Antoine COMPAGNON
- 71 046 mots
- 4 médias
[...]langage et prêter attention à la rhétoricité du texte, au glissement indéfini des signifiants sans signifié dernier, qui minent toute intentionnalité. La signification étant instable et indécidable, et l'interprétation compromise, on ne peut que répéter l'acte de déconstruction et le jeu de la différence[...] -
DÉNOTATION
- Écrit par Robert SCTRICK
- 2 449 mots
Terme qui désigne en linguistique l'ensemble des sens d'un signe, objet d'un consentement entre les usagers d'une langue. Il est emprunté à la logique, où il renvoie à l'extension du concept ; en linguistique, le terme dénotation n'a d'intérêt théorique que dans le couple qu'il forme avec[...]
-
DAVIDSON DONALD (1917-2003)
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 4 274 mots
Donald Davidson est, avec W. V. O. Quine et Nelson Goodman, l'un des philosophes américains les plus influents du xx e siècle. Né en 1917 à Springfield (Massachusetts), il est l'auteur d'une œuvre qui a contribué à renouveler la réflexion sur le langage, l'action et l'[...]
-
DENOTATION / CONNOTATION, notion de
- Écrit par Catherine FUCHS
- 5 137 mots
-
DERRIDA JACQUES (1930-2004)
- Écrit par Catherine MALABOU
- 18 432 mots
- 1 média
[...]du sens : jeux de physionomie, gestes, manifestations corporelles en général. Expression et indication sont toujours intriquées, dans la mesure où la signification (présence à soi du sens) est toujours prise dans la communication (être hors de soi du discours). Or, selon Husserl, la communication[...] -
ÉNONCIATION
- Écrit par Oswald DUCROT
- 43 766 mots
[...]des hypothèses. Mais le sens, corrélat de l'énoncé, appartient à l'observable, et fonctionne, pour le linguiste, comme donné, comme fait à expliquer. La signification, au contraire, tout comme la phrase, est postulée à titre d'instrument explicatif du sens de l'énoncé, et sa seule justification possible[...] -
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) - La philosophie
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 34 599 mots
- 1 média
-
EXPÉRIENCE
- Écrit par Pascal ENGEL
- 39 302 mots
- 1 média
[...]à l'énoncé de « lois des phénomènes », le positivisme viennois reformule le problème dans un cadre linguistique. Selon le célèbre « critère de signification » des Viennois, seuls sont doués de sens les énoncés qui tombent d'un côté ou de l'autre de la barrière analytique/synthétique, et seuls[...] -
EXPRESSION, philosophie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 5 447 mots
-
EXTENSION & COMPRÉHENSION, logique
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 2 422 mots
Distinction introduite par la Logique de Port-Royal et portant sur les idées universelles : « J'appelle compréhension de l'idée les attributs qu'elle enferme en soi, et qu'on ne peut lui ôter sans la détruire, comme la compréhension de l'idée du triangle enferme[...]
-
FOI
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 57 553 mots
[...]la vérité des prémisses. Ce sophisme est un suicide intellectuel : en renonçant à chercher la raison de ce qui se produit, on abdique toute rationalité. Or le texte de Leroy cité plus haut montre qu'il se réfère à une tout autre conception, qui voit dans le mode pragmatique une théorie de la signification[...] -
FORME
- Écrit par Jean PETITOT
- 150 388 mots
[...]information sur la couleur (corrélation), on pense le renvoi « Fréquence » → « Impression de couleur » comme une sorte de renvoi Signifiant → Signifié. Autrement dit, l'information fonctionne sémiotiquement comme un signe. Mais les discontinuités qualitatives fonctionnent sémiotiquement plutôt comme des[...] -
GRAMMAIRES SPÉCULATIVES
- Écrit par Bernard CERQUIGLINI
- 6 584 mots
-
GREIMAS ALJIRDAS-JULIEN (1917-1992)
- Écrit par François RASTIER
- 3 750 mots
Né en 1917 à Tula de parents lituaniens, Algirdas-Julien Greimas fit des études de linguistique et de philologie à Grenoble (1936-1939). L'annexion de la Lituanie par l'U.R.S.S., en 1944, et la déportation de ses parents le contraignirent à l'émigration. À la Sorbonne, il commence,[...]
-
INTERPRÉTATION
- Écrit par Pierre FÉDIDA
- 37 531 mots
- 3 médias
Le rapport entre interprétation et signification s'éclaire par l'étymologie germanique : Freud utilise le terme Deutung (interprétation) qui a même origine que le mot Bedeutung (signification), lesquels dérivent tous deux du mot deutsch, dont le sens premier correspond à l'usage de la[...] -
INTERPRÉTATION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 19 681 mots
[...](1913-2005) établit un lien très étroit entre signification et interprétation : « Est interprétation, remarque-t-il, tout son émis par la voix et doté de signification – toute phonè sémantikè, toute vox significativa [...] Nous disons le réel en le signifiant ; en ce sens nous l’interprétons [...][...] -
INTUITIONNISME
- Écrit par Jacques-Paul DUBUCS
- 9 054 mots
[...]démonstration. Ce sont donc ces conditions, à l'exclusion de toute considération d'un état mental « privé », qui doivent caractériser la saisie de la signification. Le programme antiréaliste de Dummett, qui a vocation à s'étendre au-delà de la sphère des mathématiques et à fournir également un cadre[...] -
INVESTIGATIONS PHILOSOPHIQUES, Ludwig Wittgenstein - Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI
- 5 536 mots
- 1 média
Les remarques qui composent la première partie des Investigations concernent essentiellement le problème de la signification. Wittgenstein y critique les conceptions qui en recherchent les sources ou le fondement en dehors du langage, et en particulier celles qui lui attribuent une existence mentale[...] -
KRIPKE SAUL (1940-2022)
- Écrit par E.U., Scott SOAMES
- 6 996 mots
Logicien et philosophe américain, Saul Aaron Kripke est né le 13 novembre 1940 à Bay Shore, New York. On peut reconnaître dans son œuvre l’héritage de la philosophie analytique telle que l’ont formulée Gottlob Frege, Bertrand Russell, Rudolf Carnap et Willard Van Orman Quine.
Saul Kripke[...]
-
LACAN JACQUES (1901-1981)
- Écrit par Patrick GUYOMARD
- 37 378 mots
La signification n'épuise ni ne sature le signifiant. Son altérité, index pour le sujet parlant de sa prééminence sur le signifié, se marque par la fonction spécifique de la barre. Elle est une limite impossible à franchir, résistante à la signification ; elle nécessite un saut. Elle peut alors[...] -
LANGAGE (FONCTIONS DU)
- Écrit par Catherine FUCHS
- 8 311 mots
[...]essentiellement communicative du langage : les théories de l'énonciation d'une part, la théorie pragmatique des actes de langage d'autre part. Toutes deux insistent sur l'importance de la dimension intersubjective dans la construction de la signification. Les théories de l'énonciation (en particulier[...] -
LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI, Paul RICŒUR
- 129 456 mots
- 9 médias
[...]dire, extrême dans le détail, autant elle marque un élargissement par rapport aux amplifications imposées par le positivisme logique à la théorie de la signification ; son souci des mots et des phrases la porte à rendre justice à l'extraordinaire variété et complexité des usages qui les rendent signifiants.[...] -
LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE
- Écrit par Jean-Claude MILNER
- 39 673 mots
[...]n'est pas intégralement perceptible. En particulier, elle doit faire place à une grandeur qui échappe à la perception : elle la conçoit généralement comme signification. Autrement dit, pour penser la relation qu'entretiennent, dans le langage comme objet perceptible, le perceptible et l'au-delà de la perception,[...] -
LINGUISTIQUE - Domaines
- Écrit par Catherine FUCHS
- 34 103 mots
- 2 médias
La lexicologie est l'étude de la signification des unités qui constituent le lexique d'une langue. À ce titre, elle participe de la sémantique : on peut la dénommer sémantique lexicale, par opposition à la sémantique grammaticale, qui s'occupe d'une part de la signification des mots morphologiquement[...] -
LOGIQUE INDIENNE
- Écrit par Kuno LORENZ
- 36 122 mots
[...]concepts négatifs dans l'ensemble du bouddhisme, ainsi que sur le nominalisme dont il fait preuve lui-même lorsque, pour édifier une théorie de la signification des termes généraux, il se fonde sur >l'expulsion< (apoha) [du complément] (par exemple, on définira « la vache » par : « à la fois non-homme,[...] -
LOGIQUE
- Écrit par Robert BLANCHÉ, Jan SEBESTIK
- 71 339 mots
- 3 médias
-
MONDE
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 32 755 mots
[...]organisme. Certes, il est placé dans un milieu extérieur, il en subit les influences et il y agit ; en tant qu'organisme il porte des besoins spécifiques. Mais il a la capacité remarquable de faire apparaître de nouveaux besoins et, corrélativement, de modifier les significations des objets extérieurs et[...] -
MOYEN ÂGE - La pensée médiévale
- Écrit par Alain de LIBERA
- 122 160 mots
[...]interaction et d'une interpénétration plus générale que celle qui lierait seulement la théorie logique de la référence avec les théories grammaticales de la signification formulées au xii e siècle : la spéculation théologique sur les problèmes de sémantique trinitaire y joue un rôle tout aussi important. De[...] -
MYTHE - L'interprétation philosophique
- Écrit par Paul RICŒUR
- 70 595 mots
- 1 média
Le deuxième pas en direction du problème spécifique du mythe repose sur l'introduction d'un phénomène plus précis, celui du sens multiple, appelé communément polysémie ; en effet, les mots du langage ordinaire ont plus d'une signification. À la différence des langages techniques reposant sur l'univocité,[...] -
NOM, linguistique
- Écrit par Robert SCTRICK
- 3 814 mots
L'une des parties du discours, appelée encore, dans une terminologie fondée sur la logique, « substantif », transposition du nomen substantivum des Anciens par opposition au nomen adjectivum, parce qu'il lui est dévolu de représenter dans la langue la « substance » de l'être,[...]
-
OBJET
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 45 157 mots
Les faits humains se donnent dans notre expérience comme pourvus de« significations ». Entendons par là que les faits expérimentés, comportements ou œuvres des hommes, sont saisis comme « renvoyant » à quelque autre chose. Cette notion de renvoi doit être considérée comme primitive, indéfinissable,[...] -
OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC, Jeannine QUILLET
- 36 723 mots
- 1 média
Sa théorie de la signification permet ainsi à Ockham d'éviter tout ensemble les solutions qui font de l'universel une chose singulière superposée aux autres (ce qui est « simplement faux et absurde ») et les divers compromis qui y voient une « partie essentielle » du sujet (indivisible) ou qui partent,[...] -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 86 116 mots
- 1 média
[...]tout discours, il est opportun de partir de la distinction introduite par G. Frege, dans son article fameux de 1892, entre Sinn (sens) et Bedeutung ( signification ou référence). Le sens, c'est ce que dit une expression linguistique ; la référence, c'est ce au sujet de quoi cela est dit ; ainsi, « le[...] -
PEIRCE CHARLES SANDERS
- Écrit par Gérard DELEDALLE
- 17 095 mots
[...]générales de la référence des symboles et autres signes aux interprétants qu'ils déterminent ». C'est un autre nom du pragmatisme qui est la théorie de la signification des signes ou plus exactement la méthode de détermination de la signification des signes. « Considérez, écrit Peirce dans un article de 1905,[...] -
PERCEPTION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 17 742 mots
Un autre facteur fragilise les théories empiristes de la perception, c’est leur méconnaissance du phénomène de la signification. Chacune de nos perceptions est fonction d’un sens que nous projetons sur la chose perçue. Pour Maurice Merleau-Ponty (1908-1961), « il y a signification lorsque les[...] -
PHÉNOMÉNOLOGIE
- Écrit par Renaud BARBARAS, Jean GREISCH
- 39 827 mots
- 2 médias
À la faveur de cette critique du psychologisme, Husserl met en évidence une dimension idéale de signification qu'il reconnaîtra, par-delà le domaine formel de la logique, au cœur de chaque type de réalité. Tout existant doit être caractérisé par un noyau de sens invariant, une essence[...] -
PHILOSOPHIE ANALYTIQUE
- Écrit par Francis JACQUES, Denis ZASLAWSKY
- 73 849 mots
- 3 médias
-
POÉSIE
- Écrit par Michel COLLOT, Dominique VIART
- 51 662 mots
- 2 médias
Les structures profondes dégagées à partir de l'analyse du vers ne concernent pas seulement la forme du poème, mais sa signification même, qui en est inséparable. La poésie tend à établir une équivalence entre signifiant et signifié, produite par une « retrempe alternée en le sens et la sonorité[...] -
PRAGMATIQUE
- Écrit par Francis JACQUES
- 36 030 mots
Au deuxième degré correspond l'étude de la manière dont la proposition exprimée est reliée à la phrase prononcée, là où la signification communiquée doit être distinguée de la signification littérale. On peut situer ici l'étude par Grice (1975) des implicatures, conversationnelles[...] -
PRAGMATISME
- Écrit par Gérard DELEDALLE
- 25 372 mots
La signification d'un concept n'est pas une chose. La signification d'un concept est un autre concept dans un système de concepts. Bien loin d'être anti-intellectualiste, le pragmatisme soutient une théorie rationaliste expérimentale de la signification. Cette théorie, que Dewey emprunte à Peirce et[...] -
RÉFÉRENT
- Écrit par Barbara CASSIN
- 1 377 mots
-
SÉMANTIQUE
- Écrit par Catherine KERBRAT-ORECCHIONI
- 56 720 mots
- 1 média
« La sémantique, ou comment s'en débarrasser » : jusqu'à une époque récente, l'étude du sens était volontiers considérée comme constituant pour la linguistique une sorte de rejeton indésirable, au nom sans doute de ce réalisme naïf « qui porte à ignorer tout ce qui ne peut[...]
-
SÉMIOLOGIE
- Écrit par Julia KRISTEVA
- 29 925 mots
- 1 média
La théorie médiévale de la signification révèle, déploie et accentue la théologie immanente à la conception stoïcienne du sens : celui-ci est une transcendance (divine ou subjective), une constance normative qui sous-tend toute manifestation verbale. Dieu en est le support essentiel qui focalise[...] -
SCHLICK MORITZ (1882-1936)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 1 210 mots
Né à Berlin, où il étudie la physique avec Max Planck (il passa son doctorat en 1904 avec une thèse sur la réflexion de la lumière), Schlick est l'un des fondateurs de la philosophie analytique. La pratique qu'il a de la recherche scientifique le laisse insatisfait de l'[...]
-
SCIENCES - Sciences et discours rationnel
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 36 483 mots
[...] posent un problème particulier, car elles s'intéressent aux systèmes de comportement et d'action, individuels et collectifs, dans lesquels la signification (des situations et des conduites) paraît jouer un rôle important, sinon capital. Deux positions peuvent être et sont effectivement défendues.[...] -
SENS (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 17 365 mots
[...]conçoive. Il perçoit en lui une capacité qu’il ignorait et qui pourrait redonner sens à son existence. Il s'ouvre en même temps à la riche pluralité des significations et à la nécessité de l’interprétation. Cette pluralité, parfois dénommée « polysémie » – terme qui signifie littéralement « pluralité[...] -
SIGNE ET SENS
- Écrit par Paul RICŒUR
- 42 799 mots
- 1 média
[...]deuxième phase, sous l'influence de Ryle, du second Wittgenstein, de J. L. Austin et de P. F. Strawson, le langage ordinaire est tenu pour un mode de signification, d'expression et de communication, irréductible à tout modèle logico-mathématique et approprié à sa fonction d'information dans le cadre[...] -
SOMME DE LOGIQUE, Guillaume d'Ockham - Fiche de lecture
- Écrit par Joël BIARD
- 6 247 mots
- 1 média
-
SOPHISTIQUE
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG, Barbara CASSIN
- 37 236 mots
[...]plan du signifiant : ceux-là, on ne peut que les réduire à l'insignifiance. Aristote, en faisant équivaloir exigence de non-contradiction et exigence de signification, parvient à marginaliser les réfractaires et à les reléguer, « plantes qui parlent », aux confins non seulement de la philosophie, mais de[...] -
STRUCTURALISME
- Écrit par Jean-Louis CHISS, Michel IZARD, Christian PUECH
- 132 291 mots
- 2 médias
[...]fut la grande affaire de la phénoménologie qui cherchait là un accès aux modalités transcendantales de donation de sens originaires, mais en la mise en crise systématique ou stratégique de la signification sous l'égide du Signifiant. Sous sa forme la plus systématisée, en même temps sans doute[...] -
STYLISTIQUE
- Écrit par Georges MOLINIÉ
- 34 084 mots
-
TABOU
- Écrit par Daniel de COPPET
- 28 112 mots
- 2 médias
[...]les prohibitions ne résultent pas des propriétés intrinsèques de l'espèce visée, mais de la place qui leur est assignée dans un ou plusieurs systèmes de signification ». Les prohibitions alimentaires, organisées, comme nous venons de le montrer, en systèmes, sont des moyens pour « signifier la signification[...] -
TEXTE THÉORIE DU
- Écrit par Roland BARTHES
- 41 216 mots
On peut attribuer à un texte une signification unique et en quelque sorte canonique ; c'est ce que s'efforcent de faire en détail la philologie et en gros la critique d'interprétation, qui cherche à démontrer que le texte possède un signifié global et secret, variable selon les doctrines : sens biographique[...] -
THOMAS D'ERFURT (fin XIIIe-déb. XIVe s.)
- Écrit par Henri-Jacques STIKER
- 5 381 mots
Auteur d'un traité, rédigé aux alentours de 1300 et intitulé Grammatica speculativa ou De modis significandi, qui figurait jusqu'en 1921 dans les œuvres de Jean Duns Scot (éd. Vivès, Paris, 1891). Lorsque M. Grabmann corrigea cette erreur d'attribution, Heidegger venait[...]
-
UNIVERSAUX, philosophie
- Écrit par Jean JOLIVET
- 4 552 mots
-
VÉRITÉ
- Écrit par Robert BLANCHÉ, Antonia SOULEZ
- 58 688 mots
Certes, on peut déplorer comme Heidegger l'avènement de la logique de la vérité avec le platonisme. Il reste que la notion même de signification, si centrale pour l'herméneutique, n'aurait jamais vu le jour si le parricide perpétré par Platon envers le philosophe d'Élée n'avait pas ouvert la[...] -
VALEUR, linguistique
- Écrit par Louis-Jean CALVET
- 3 008 mots
On appelle valeur le sens d'une unité linguistique considéré comme le produit des relations que cette unité entretient avec les autres unités du système, et non pas comme un contenu intrinsèque. C'est Ferdinand de Saussure qui a le premier utilisé cette notion, qu'il[...]
-
WAELHENS ALPHONSE DE (1911-1981)
- Écrit par Jeanne DELHOMME
- 4 218 mots
Docteur en droit de l'université de Louvain en 1934, docteur en philosophie en 1936 avec une thèse sur Octave Hamelin, coopérant au Fonds national de la recherche scientifique (F.N.R.S.) de 1937 à 1942, Alphonse De Waelhens fut, après un séjour d'études à Paris, agrégé de l'Institut supérieur[...]