Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)

Articles

  • PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Clémence RAMNOUX
    • 2 238 mots
    • 1 média

    Les indications de Diogène Laërce situent la maturité de Parménide autour de 500 avant J.-C. et en font un contemporain d'Héraclite. Celles de Platon la situent autour de 480. Dans son Parménide, Platon place Socrate en position d'étudiant par rapport à Zénon, et Zénon en position de disciple...

  • POÈME, Parménide - Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 788 mots

    Les difficultés liées à l'interprétation des 155 hexamètres qui nous sont parvenus du Poème de Parménide d'Élée (— 500 env.-— 440), intitulé aussi De la nature, conjuguent à la fois les problèmes liés à la philologie et les questions propres à la philosophie. «...

  • ÂGE DE LA TERRE

    • Écrit par Pascal RICHET
    • 5 143 mots
    • 5 médias
    ...création temporelle, ses formations et destructions périodiques, toutes les écoles grecques postulaient que la matière était éternelle. Très précocement, Parménide d’Élée (~vie-ve s. av. J.-C.) avait ainsi affirmé que « l’être est en effet, mais le néantnest pas », en accord avec Démocrite...
  • ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 11 137 mots
    • 8 médias
    ...également en Italie méridionale, à Élée, que devait vivre et enseigner un philosophe dont Platon dira qu'il est le véritable « père » de la philosophie : Parménide (env. 500-440). S'élevant d'emblée au-dessus de l'expérience, il pose le principe hors duquel, selon lui, il n'est point de salut pour la pensée...
  • ASTRONOMIE

    • Écrit par James LEQUEUX
    • 11 339 mots
    • 20 médias
    ...brillera pendant plus de deux siècles. Pour Pythagore et ses disciples, le nombre règle tout : art, musique et science. Ce besoin d'harmonie mystique conduit Parménide (515 env.-après 440 av. J.-C.) à supposer la Terre sphérique, car la sphère « est le volume le plus parfait ». Ce n'est cependant que plus tard...
  • CASSIN BARBARA (1947- )

    • Écrit par Jean-Baptiste GOURINAT
    • 995 mots
    • 1 média
    ...présence de Heidegger. L’empreinte de la pensée de celui-ci sur sa propre pensée se retrouve dans son intérêt pour l’ontologie, la « langue de l’être » de Parménide, qu’elle traduira (Sur la nature ou sur l’étant, 1998), et pour Aristote, dont elle a commenté le livre gammade la Métaphysique avec...
  • CERCLE, symbolisme

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 659 mots

    Le cercle est une figure qui exerce une réelle fascination sur l'imagination humaine. Ce fait ne peut être réduit à une simple dimension subjective ; il reflète tout autant une dimension objective, constituant ainsi l'un des archétypes les plus universels.

    C'est à travers la...

  • CROYANCE

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 11 987 mots
    ...mineur d'opiner. Là est la source de la double évaluation philosophique de la croyance (nous dirons désormais : croyance-opinion et opiner-juger). Dès le Poème de Parménide, dont il ne nous reste que des fragments, l'opinion est mise en jugement et condamnée : elle est comme le contre-pôle « du...
  • DIALECTIQUE

    • Écrit par Étienne BALIBAR, Pierre MACHEREY
    • 8 037 mots
    • 2 médias
    ...chance d'être plus assurée que la précédente ; elle mérite pourtant d'être analysée. Zénon ne nous est en effet pas connu comme un penseur original : c'est comme disciple de Parménide qu'il apparaît dans le prologue du Parménide de Platon. De cela on peut tirer un certain nombre d'idées...
  • ÉLÉATES (VIe-Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Universalis, Henri Dominique SAFFREY
    • 1 041 mots

    L'école d'Élée reste, en Occident, une source d'inspiration pour les philosophes qui professent le primat de l'être sur le devenir. Son plus illustre représentant, Parménide, n'enseigna sans doute pas le rigoureux monisme ontologique que parfois on lui attribue. Sa polémique...

  • ÊTRE, philosophie

    • Écrit par Giulio GIORELLO
    • 4 678 mots
    ...fait sienne cette conséquence, et il traitait donc les quatre éléments comme des entités dérivées d'un illimité aussi vague qu'indifférent. Le logicien Parménide en conclut que si quelque chose de complètement indifférent peut être commun à tous les mondes de toutes les théories concurrentes, alors seulement...
  • GÉOCENTRISME

    • Écrit par Jean-Pierre VERDET
    • 3 232 mots
    • 3 médias
    À écouter Parménide (vie-ve siècle av. J.-C.), en effet, on ne peut que refuser l'expérience vécue et que dénoncer les phénomènes comme illusoires. Au chapitre viii du livre I de sa Physique, Aristote résume ainsi les arguments de Parménide : « Nul être n'est engendré, ni détruit, parce...
  • IDENTITÉ

    • Écrit par Annie COLLOVALD, Fernando GIL, Nicole SINDZINGRE, Pierre TAP
    • 13 231 mots
    • 1 média
    ...constitutivement, unité et invariabilité. Il y aura identité si et seulement si, en toute circonstance, une entité reste qualitativement égale et numériquement une. Parménide et Protagoras partagent cette conception de l'identité, en se plaçant aux deux branches symétriques d'une même alternative. Ou bien ce sont...
  • MÉLISSUS ou MÉLISSOS (Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Barbara CASSIN
    • 337 mots

    Philosophe grec né à Samos, en Ionie. Mélissos commande la flotte saméenne lorsqu'elle l'emporte sur la flotte athénienne en ~ 442. Disciple de Parménide (Diogène Laërce, IX, 24), il s'est attaché comme Zénon, mais sans utiliser sa méthode paradoxale de réfutation, à défendre les thèses ...

  • NÉO-PLATONISME

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 2 993 mots
    ...enchaîner et formaliser tous ces apports. Celle-ci consiste à essayer une hypothèse pour voir quelles conséquences entraînent sa position et sa négation. Cette hypothèse est la thèse du Parménide historique : l'unité de l' Être. Mais, pour l'envisager sous tous les points de vue, il faut diviser l'hypothèse...
  • NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)

    • Écrit par Jean GRANIER
    • 9 775 mots
    • 1 média
    ...doit se conformer aux règles de notre raison. Condition essentielle pour que la vérité soit définie comme adéquation entre la connaissance et son objet. Dès les origines grecques, chez Parménide, l'être est ramené au concept, le principe logique d'identité est érigé en principe ontologique....
  • ONTOLOGIE

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 15 658 mots
    • 1 média
    Si l'on fait ici une place à Parménide, alors qu'on sacrifie tant de grands auteurs dont on a gardé autre chose que des fragments, c'est que le Poèmede Parménide permet de ressaisir l'affirmation ontologique en deçà de la métaphysique. « Il est », dit le Poème de Parménide...
  • SOPHISTIQUE

    • Écrit par Jacques BRUNSCHWIG, Barbara CASSIN
    • 6 771 mots
    ...inconnaissable ; si c'est et si c'est connaissable, c'est incommunicable. » Les trois thèses du traité se présentent à leur tour comme un renversement du Poème de Parménide, dont on a retenu, de Platon jusqu'à nos jours, d'abord qu'il y a de l'être, puisque « l'être est » et que « le non-être n'est pas », ensuite...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

    • Écrit par Monique DIXSAUT
    • 13 762 mots
    • 3 médias
    Il lui faut donc penser différemment la différence, ce que va faire Le Sophiste en posant la question de l'être et du non-être. Parménide a rompu avec les anciennes cosmogonies qui prétendaient engendrer tout ce qui est à partir de principes comme l'eau, l'air ou le feu. Il n'a pu le faire...
  • RAISON

    • Écrit par Éric WEIL
    • 13 180 mots
    • 1 média
    Parménide, qui a exercé une influence décisive sur Platon et, à travers lui, sur tout le développement de la philosophie, voit cette tension entre le discours humain et l'être de ce qui est vraiment, et il veut la dépasser : l'unité est indissoluble entre pensée et Être. Il en tire toutes les conséquences...
  • RIEN (philosophie)

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 1 252 mots

    « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien... » : tout le monde, ou presque, connaît la chanson d'Édith Piaf. Quel sort les penseurs doivent-ils réserver au « rien » ? S'agit-il d'un signifiant vide, indicible et impensable, voire d'une puissance de mystification, qui entraîne la ...

  • SAGESSE

    • Écrit par Manuel de DIÉGUEZ
    • 10 392 mots
    Le pacte spirituel que la sagesse occidentale a scellé avec un néant fécond, qui rend l'intelligence visionnaire des pièges de l'avoir sous les savoirs, remonte au vieux Parménide, le voyant originel, qui refusait qu'on dotât le non-être d'une nature observable, donc qu'on le cernât...

Média

Parménide - Élée (Italie) - crédits : DeAgostini/ Getty Images

Parménide - Élée (Italie)