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NÉO-PLATONISME

Articles

  • EXPRESSION, philosophie

    • Écrit par
    • 991 mots

    Ensemble de données perceptives offertes par un être à un moment donné du temps et qui fonctionnent comme des signes manifestant, révélant ou trahissant les émotions, les sentiments et les intentions de cet être.

    Les sources historiques du concept d'expression appartiennent à la...

  • EXTASE

    • Écrit par
    • 338 mots

    Dès 1901, l'extase a été décrite comme un état morbide par Pierre Janet. La psychologie pathologique la rattache à des états d'hystérie à composante mystique : immobilité du malade, joie mêlée d'angoisse, contemplation intense, perte de contact avec le monde extérieur en sont les signes apparents....

  • DIALOGUE

    • Écrit par et
    • 4 421 mots
    • 1 média
    C'est, paradoxalement, chez les mystiques que l'on trouve, fécondé, le meilleur, quant à son contenu, de l'inspiration platonicienne. Le néo-platonicien Plotin (Alexandrin du iie s.) avait déjà, dans les Ennéades, symbolisé la relation de l'âme individuelle avec l'Un (substance ultime...
  • GANDILLAC MAURICE DE (1906-2006)

    • Écrit par
    • 738 mots

    Figure importante de la vie philosophique française au xxe siècle, Maurice de Gandillac est né à Koléa, en Algérie, d'une famille d'origine périgourdine. Il entre à l'École normale supérieure en 1925 et passe l'agrégation de philosophie en 1929. Il y est le condisciple...

  • GHAZĀLĪ AL- (1058-1111)

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    • 3 434 mots
    Deux ouvrages sont consacrés aux philosophes néoplatoniciens, dont Fārābī et Ibn Sīnā (Avicenne) sont les représentants : Maqāṣid al-falāsifa (Les Intentions des philosophes) et Tahāfut al-falāsifa (Destructio philosophorum, ou encore Incohérence ou Ruine des philosophes). Le premier...
  • GNOSTICISME

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    • 10 625 mots
    ...dernière puissance du monde intelligible, pour une raison quelconque, s'incline vers le bas et produit, directement ou indirectement, le monde sensible. Ce schème de la dégradation du divin n'est pas propre au gnosticisme. Il correspond à la structure de toutes les doctrines platoniciennes au ii...
  • HYPOSTASE, philosophie

    • Écrit par
    • 320 mots

    Du grec hupostasis, ce qui est en dessous, au fond, d'où le sens de dépôt (Aristote), de fondement, de structure, de réalité par opposition à quelque fruit de l'imagination (Aristote). Le terme n'acquiert de sens philosophique que tardivement. L'Épître aux Hébreux, où Jésus-Christ est dit «...

  • IBN GABIROL SALOMON (1020 env.-1057)

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    • 1 324 mots

    Poète et philosophe juif espagnol en qui les Latins virent un penseur arabe du nom d'Avicebron, Shelōmōh ben Yehudāh ibn Gěbirol (Gabirol) est probablement né à Málaga, mais il fut amené encore enfant à Saragosse, où il reçut son éducation ; il était orphelin de père dès son jeune âge et perdit...

  • IBN SAB‘IN (1216-env. 1270)

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    • 340 mots

    Mystique musulman, né à Murcie et mort à La Mekke. La vie de Ibn Sab‘in fut agitée par des controverses et des persécutions. Il eut une bonne formation dans les sciences coraniques, juridiques, théologiques et philosophiques. Il s'initia à la réflexion mystique près de son maître Isḥāq b. al-Mar‘a...

  • IHWĀN AL-ṢAFĀ' (Frères de la pureté)

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    • 1 385 mots
    Il y eut d'abord une création purement spirituelle, hors temps et espace. Émanent successivement l'un de l'autre à partir de Dieu : l' Intellect universel (contenant comme en un point les archétypes de tous les êtres et événements de la future création matérielle), l'...
  • INTUITION

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    • 6 585 mots
    ...dialectique, mais celui-ci précisément se développe sur un plan supérieur à celui de la sensation ou du discours descriptif. La rupture se consomme dans la doctrine néo-platonicienne qui a un couronnement mystique, et qui marque la divergence entre la connaissance intuitive, tournée vers l'Un, et la connaissance...
  • ISLAM (La civilisation islamique) - La philosophie

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    • 8 975 mots
    ...évidentes, mais on ne peut dire exactement dans quelle mesure. Parmi les apocryphes aristotéliciens, il faut citer deux livres qui relèvent en fait du néo-platonisme : la Théologie d'Aristote, composée de textes tirés des Ennéades IV-VI de Plotin ajustés entre eux et commentés par Porphyre...
  • IYYUN CERCLE D'

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    • 257 mots

    Expression désignant un ensemble de textes, non de personnes, ces écrits étant tous anonymes. Leurs dénominateurs communs sont leur lieu d'origine (on suppose qu'il s'agit de la Provence ou de la Castille), leur date (fin du xiie s. ou déb. du xiiie s.) et une similarité idéologique...

  • JAMBLIQUE (250 env.-env. 330)

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    • 1 693 mots

    Jamblique est, au début du ive siècle de notre ère, le troisième maître de l'école néo-platonicienne, après Plotin et Porphyre. Il en recueille la succession au moment où l'école est aux prises avec un problème grave. Devant la montée du christianisme, un disciple de Pythagore...

  • JEAN SCOT ÉRIGÈNE (810 env.-env. 877)

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    • 1 717 mots

    L'œuvre de Jean Scot dit l'Érigène représente sans doute l'ensemble littéraire, philosophique, exégétique et théologique le plus considérable et le plus élaboré de la pensée occidentale latine entre le vie et le xiie siècle. On y retrouve l'empreinte profonde des auteurs...

  • KABBALE

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    • 7 223 mots
    ...Lafuma-Giraud, qui y trouvait « l'écho d'enseignements et de traditions antérieurs à l'époque de l'avènement du christianisme ». Ce courant intéressa Pascal, les platoniciens de Cambridge, Leibniz, Milton, Goethe, Schelling, avant d'entrer dans le domaine d'un occultisme du plus mauvais aloi, qui fut...
  • LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) - La littérature chrétienne

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    • 6 307 mots
    • 2 médias
    Une autre source d'inspiration de la littérature latine chrétienne, à partir du ive siècle, est constituée par le néo-platonisme grec. Longtemps restée stagnante, la philosophie grecque avait repris un nouvel essor au iiie siècle avec Plotin : ses successeurs, Porphyre, Jamblique et, au...
  • LÉON L'HÉBREU JUDA BEN ISAAC ABRAVANEL dit (1460 env.-env. 1521)

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    • 244 mots

    Médecin, poète et philosophe juif de la Renaissance. Né à Lisbonne, où son père Isaac (Isaac ben Juda, connu sous le nom d'Abrabanel ou Abravanel) était trésorier d'Alfonse V de Portugal, Léon l'Hébreu étudia la médecine et la philosophie juive et arabe ; il gagna l'Espagne en 1483 puis...

  • MAXIME D'ÉPHÈSE (mort en 370)

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    • 264 mots

    Philosophe néo-platonicien du ive siècle, élève d'Aedesius, lui-même disciple de Jamblique. Parallèlement à son travail de philosophie scolaire (Simplicius mentionne un Commentaire sur les Catégories d'Aristote qu'il aurait écrit). Maxime était très versé dans la théurgie et la...

  • MICHEL PSELLOS (1018-1078)

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    • 830 mots

    Écrivain byzantin, dont la vie fut agitée, scandée par les remous politiques et ses propres ambitions. Tantôt il prend la défense de Michel Cérulaire, tantôt il l'accuse, selon l'opportunité. Pourtant, peu d'hommes ont joué un rôle aussi important, dans la vie intellectuelle de Constantinople...