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LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM (1646-1716)

Articles

  • LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM (1646-1716)

    • Écrit par Martine DE GAUDEMAR
    • 5 072 mots
    • 3 médias

    Sartre et Nizan s'amusaient à dessiner une monade au bain. Mais une monade peut-elle prendre un bain ? On dirait aujourd'hui : oui ! Car il n'est pas de monades sans organes. Les concepts de G. W. Leibniz, parfois étranges, demandent une grande attention aux textes et à leurs contextes. C'est sans doute...

  • LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM - (repères chronologiques)

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 230 mots

    1er juillet 1646 Naissance de Gottfried Wilhelm Leibniz à Leipzig.

    1663 Il est reçu bachelier ès arts sur une dissertation sur le principe d’individuation.

    1666 Il obtient le grade de docteur en droit à l’université d’Altdorf et publie un De Arte combinatoria.

    1670 Conseiller à la Cour suprême...

  • LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM, en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 178 mots
    • 1 média

    Travailleur infatigable, esprit encyclopédique, G. W. Leibniz aura exercé son incomparable intelligence dans tous les domaines. Paradoxalement, il aura laissé peu de livres, alors qu'il écrivit beaucoup. Directement ou non, il croisa le fer avec tous les grands esprits de son temps (Descartes,...

  • LEIBNIZ : CALCUL DIFFÉRENTIEL

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 212 mots
    • 1 média

    Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) publie en 1684 les détails de son calcul différentiel dans son traité Nova methodus pro maximis et minimis, itemque tangentibus. Il y reprend ses découvertes antérieures. Il avait introduit la notation moderne d'une intégrale dès 1675, calculé les dérivées...

  • MONADOLOGIE, Gottfried Wilhelm Leibniz - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 844 mots

    G. W. Leibniz (1646-1716) n'a publié de son vivant qu'un seul ouvrage d'importance, la Théodicée (1710). La mort de Locke, en 1704, le dissuada de publier les Nouveaux Essais, en réponse à l'Essai sur l'entendement humain du philosophe anglais. Renommé dans toute l'Europe...

  • ABSOLU

    • Écrit par Claude BRUAIRE
    • 4 222 mots
    ...montrer que le système absolu, l'absolu comme système, loin de les résorber, leur confère l'être, puisqu'il est posé comme l'unique mesure de ce qui est. Le génie de Leibniz s'y est employé. Chaque être, explique-t-il, est sa détermination propre, intrinsèque, mais puisque toute détermination implique le...
  • AFFECTIVITÉ

    • Écrit par Marc RICHIR
    • 12 228 mots
    ...particulier de l'union universelle des idées avec leurs objets (M. Gueroult), devant être traité dans ce cadre plus global. Sur ce point, on le sait, Leibniz considère l'union de l'âme et du corps dans la monade – l'âme étant l'unité du corps et le corps le point de vue de l'âme – comme l' harmonie...
  • ARITHMOMÈTRE DE THOMAS DE COLMAR

    • Écrit par Valéry MONNIER
    • 1 104 mots
    • 1 média
    L’arithmomètre utilise le principe du cylindre cannelé inventé par Gottfried Wilhelm Leibniz en 1672. Chaque cylindre possède sur sa circonférence neuf dents de longueur croissante (pour les chiffres de 1 à 9 ; absence de dent pour le chiffre 0). Lorsque l’opérateur inscrit un nombre à l’aide de...
  • ART (Aspects esthétiques) - Le beau

    • Écrit par Yves MICHAUD
    • 5 576 mots
    • 6 médias
    ...Beau et Bien, qui aboutit à l'émancipation du champ esthétique, le moment leibnizien est particulièrement intéressant. En effet, il est significatif que G. W. F. Leibniz emploie indifféremment dans son vocabulaire les termes de Beau et de beauté. Pour lui, la beauté est l'unité dans la diversité, qui renvoie...
  • BELAVAL YVON (1908-1988)

    • Écrit par Michel FICHANT
    • 1 983 mots

    Yvon Belaval exerce plusieurs métiers (marin, contrôleur des douanes) avant d'être reçu, en 1941, à l'agrégation de philosophie. Professeur au lycée du Mans, puis au lycée Lakanal, il est ensuite détaché au C.N.R.S. (1951-1955) ; chargé de cours, puis maître de conférences aux facultés...

  • BERNOULLI LES

    • Écrit par Universalis
    • 1 238 mots
    • 1 média
    – Systématisation du calcul infinitésimal. En 1687, Jacques écrit à Leibniz pour lui demander de lui préciser de nombreux points obscurs des premiers fondements du calcul infinitésimal parus dans les Acta eruditorum en 1684. Leibniz, absent de Hanovre, ne répondit qu'en 1690 et la tradition...
  • BIEN, philosophie

    • Écrit par Monique CANTO-SPERBER
    • 6 623 mots
    • 1 média
    On trouve liées chez Leibniz la défense de la conception du bonheur comme plaisir et une conception du bien-perfection. S'opposant à l'école moderne du droit naturel, Leibniz souligne que « le bien est agréable et utile, et [que] l'honnête lui-même consiste en un plaisir de l'esprit »....
  • CALCUL ET RATIONALISATION - (repères chronologiques)

    • Écrit par Pierre MOUNIER-KUHN
    • 725 mots

    1623 L'astronome allemand Wilhelm Schickard invente une « horloge à calcul ». Mais celle-ci disparaît dans un incendie et Schickard ne poursuit pas ce projet qui n'aura donc aucune influence historique.

    1637 René Descartes, dans le Discours de la méthode, définit la méthode rationnelle...

  • CALCUL INFINITÉSIMAL - Histoire

    • Écrit par René TATON
    • 11 465 mots
    • 3 médias
    ...réussiront à en dégager une expression équivalente à celle de la dérivée d'une fonction algébrique implicite. Cet effort d'algébrisation sera poursuivi par Leibniz qui, quelques années plus tard, grâce à l'introduction des différentielles, présentera beaucoup plus directement ces résultats dans son célèbre...
  • CANTOR GEORG (1845-1918)

    • Écrit par Hourya BENIS-SINACEUR
    • 2 886 mots
    • 1 média

    Georg Cantor est le mathématicien de génie qui a ouvert pour les mathématiques le paradis de l’infini. Il a développé la théorie des ensembles qui permet de traiter tout objet mathématique comme un ensemble d’éléments déterminé, fini ou infini, et a introduit le concept de transfini, qui...

  • CAUSALITÉ

    • Écrit par Raymond BOUDON, Marie GAUTIER, Bertrand SAINT-SERNIN
    • 12 987 mots
    • 3 médias
    ...nous vivons ne saurait être autre que ce qu'il est. En d'autres termes, il n'est pas seulement réel, il est le seul possible, il est donc nécessaire. L'extension du principe de raison suffisante, au-delà de la nature, à l'histoire, aux « vérités contingentes ou de fait », et aux raisonnements,...
  • CLARKE SAMUEL (1675-1729)

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 662 mots

    Philosophe et théologien anglais, disciple et ami de Newton, Samuel Clarke joua un rôle important dans la substitution de la physique newtonienne à la physique cartésienne au sein des universités anglaises. Il fut admiré comme prédicateur et il est connu pour ses conférences (les Boyle Lectures...

  • CONNAISSANCE

    • Écrit par Michaël FOESSEL, Yves GINGRAS, Jean LADRIÈRE
    • 9 106 mots
    • 1 média

    La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à ...

  • CONTINU & DISCRET

    • Écrit par Jean-Michel SALANSKIS
    • 7 672 mots
    ...contre l'historicisme, nous a incité à considérer de préférence cette tradition, pour mieux la rejeter. Peut-être tire-t-elle sa force de la pensée de Leibniz, si l'on veut à tout prix déterminer une origine dans l'histoire de la philosophie : il se trouve en effet que cet auteur, qui fut un des principaux...
  • DÉFINITION

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 503 mots

    Traditionnellement, définir, c'est expliciter, lorsqu'il s'agit d'un mot, et, lorsqu'il s'agit d'un être, c'est lui assigner un statut ; on définit par genre prochain et différence spécifique : « La rose est une fleur d'églantier dont les étamines sont devenues pétales. »...

  • DESCRIPTION ET EXPLICATION

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 388 mots
    • 1 média
    La finalité est-elle applicable en nature inanimée ? Leibniz pense que les lois du mouvement ne sont pas purement mécaniques ni géométriques ; elles sont contingentes et résultent des décisions de Dieu, qui choisit toujours le meilleur. Leibniz s'inspire de données géométriques qu'il transpose à la...
  • DÉTERMINISME

    • Écrit par Étienne BALIBAR, Pierre MACHEREY
    • 9 713 mots
    Pour Leibniz, dans le cadre d'une harmonie préétablie qui combine le point de vue « local » (le dynamisme spontané des substances individuelles) et le point de vue « global » (création et conservation du « meilleur des mondes possibles »), on peut affirmer rigoureusement que « le présent est gros de l'avenir...
  • DIEU - Problématique philosophique

    • Écrit par Jacques COLETTE
    • 5 676 mots
    Après Descartes, Malebranche et Leibniz entreprennent de reconnaître, en raison, l'être de Dieu et de parler de l'ordre de son entendement et de ses desseins, sans pour autant suivre la voie spinoziste de l'émanation nécessaire du fini à partir de l'unique substance. Plus théologien,...
  • DURÉE

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 957 mots

    Cette notion indique l'idée de persistance d'un phénomène, de maintenance temporelle d'une réalité.

    Pour saint Thomas, la durée est, suivant la formule d'E. Gilson, « de même nature que le mouvement même de l'être qui dure ». Descartes, au nom du mécanisme...

  • ÉGALITÉ

    • Écrit par Laurence HANSEN-LÖVE
    • 1 458 mots

    Deux ou plusieurs réalités sont dites « égales » lorsqu'elles sont tenues pour semblables ou identiques sous un angle déterminé. On tient donc pour équivalentes, d'un certain point de vue, des choses qui ne le sont pas par ailleurs. Dans les faits, on ne trouve jamais deux réalités identiques au point...

Médias

<it>Candide ou l'optimisme</it>, de Voltaire - crédits :  De Agostini Picture Library/ Getty Images

Candide ou l'optimisme, de Voltaire

G.W. Leibniz - crédits : Photos.com/ Jupiterimages

G.W. Leibniz

Gottfried Wilhelm Leibniz - crédits : AKG-images

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