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LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM (1646-1716)

Articles

  • IDÉALISME ALLEMAND

    • Écrit par
    • 7 102 mots
    On se réfère en général à G. W. Leibniz comme au philosophe qui, même s'il n'a peut-être pas créé le mot idéalisme, l'a du moins introduit dans le vocabulaire philosophique.
  • IDENTITÉ

    • Écrit par , , et
    • 13 231 mots
    • 1 média
    ...planches. Tel était le point de vue de Hobbes, qui critiquait le critère de l'« unité de la forme » (selon ses propres termes). Une conception comme celle de Leibniz qui définit l'identité par la substituabilité salva veritate (« A est identique à B signifie que l'un peut être remplacé par l'autre ...
  • INCONSCIENT (notions de base)

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    • 3 276 mots
    Est-ce parce qu’il est, avec Isaac Newton (1643-1727), l’inventeur du calcul infinitésimal, queGottfried Leibniz (1646-1716) a construit, dans ses Nouveaux essais sur l’entendement (1763), la théorie des « petites perceptions », ou parce qu’il veut apparaître comme l’adversaire privilégié...
  • INDIVIDU

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    • 4 620 mots
    ...devaient d'abord s'appeler alvéoles, ce qui confirme le caractère « naturel » de l'analogie et de la métaphore. Une seconde remarque introduit à Leibniz : la cellule s'appelait antérieurement monade, note Canguilhem, qui ajoute : « L'influence indirecte mais réelle de la philosophie...
  • INFINI, mathématiques

    • Écrit par
    • 10 372 mots
    ...énumération permet de désigner le point où il convient de se placer, si l'on veut, pour l'âge classique, tracer le profil du concept d'infini mathématique. L'œuvre deLeibniz se détache comme la région où se nouent les fils de cet écheveau embrouillé que commence à constituer la question de l'infini.
  • INFINI, philosophie

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    • 6 354 mots
    ...voyons pas de raison à ce qu'il y ait des limites ; mais cela ne l'empêche pas de voir dans l'indéfini de l'espace l'expression de l'infini divin. Chez Leibniz, la monade n'est pas seulement l'âme humaine, elle est aussi l'archétype de tout étant. L'infini de l'âme est déjà l'infini de l'univers. Le meilleur...
  • INTELLECT & INTELLIGIBLES

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    • 1 712 mots

    Du latin intellectus (le terme grec correspondant est nous), l'intellect est le principe de la pensée sous sa forme la plus haute ; à l'époque moderne lui correspondent des termes aux nuances particulières : intelligence, raison, esprit ; au xviie siècle : entendement...

  • INTUITION

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    • 6 585 mots
    On reconnaîtra l'aboutissement de cette grande tradition dans la doctrine de Leibniz qui résume tout un passé philosophique en proposant des vues d'avenir. La pensée symbolique, appuyée sur la cohérence des écritures, joue un grand rôle, mais elle ne se disjoint nullement de l'intuition intellectuelle....
  • JUSNATURALISME

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    • 1 663 mots
    ...Spinoza, la naturalité du droit demeure inviolable jusque dans l'État (Res publica). La controverse entre le juriste Jean de Barbeyrac (1674-1744) et Leibniz (1646-1716) révèle deux rameaux divergents dans le jusnaturalisme. Pour Leibniz, adversaire de Pufendorf, le rationalisme de la doctrine relève...
  • LANGAGE (notions de base)

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    • 3 315 mots

    La philosophie a du mal à trouver un juste équilibre dans son rapport au langage. Soit elle oublie d’interroger sa place et néglige son importance, prenant alors la forme d’une pensée qui oublie qu’elle se dit, soit elle sombre dans l’obsession du langage, renonçant à ce qu’elle est pour laisser...

  • L'HOSPITAL GUILLAUME DE (1661-1704)

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    • 166 mots

    Mathématicien français né et mort à Paris. Guillaume de L'Hospital, marquis de Sainte-Mesme, a été l'un des premiers élèves de Jean Bernoulli qui lui enseigna les méthodes nouvelles de l'analyse mathématique. Il a fait connaître à l'ensemble des mathématiciens les travaux...

  • LOGIQUE

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    • 12 972 mots
    • 3 médias
    L'exception la plus considérable à cette désaffection générale pour la logique est celle de Leibniz. En logique comme ailleurs, ce philosophe de la continuité évite la rupture. Il accepte ce qui a été fait, il le reprend, mais pour l'approfondir. La logique traditionnelle n'est qu'un échantillon d'une...
  • MALEBRANCHE NICOLAS (1638-1715)

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    • 8 466 mots
    ...comètes, changea d'avis après avoir lu les Réflexions philosophiques et théologiques d'Arnauld. Ses jugements ont surtout cet intérêt que Leibniz les examinera et défendra Malebranche, sinon dans le détail, du moins pour l'essentiel, encore que les deux philosophes s'accordent davantage sur...
  • MATHÉMATIQUES FONDEMENTS DES

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    • 10 434 mots
    • 1 média
    On sait que Leibniz a accompli l'expulsion de l'évidence du champ de la logique et des mathématiques. Cela tient sans doute, ainsi que l'a montré Yvon Belaval dans son livre Leibniz, critique de Descartes, à ce qu'il pratique une autre mathématique que celle de Descartes. C'est un point...
  • MÉCANISME, philosophie

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    • 5 210 mots
    • 1 média
    Leibniz, lui, s'oppose vivement à ce dernier. Il a construit son œuvre en grande partie contre Descartes, mais, sans Descartes, Leibniz n'aurait sans doute pas été Leibniz. Même s'il n'a découvert le vrai Descartes que tardivement, lui devant très peu pour sa formation personnelle, sa critique de la...
  • MÉTAPHYSIQUE

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    • 9 395 mots
    • 1 média
    ...argument que l'on peut considérer comme essentiel à la métaphysique moderne, puisqu'on le retrouvera chez Descartes, chez Spinoza, chez Malebranche, chez Leibniz, et même, en un sens différent il est vrai, chez Hegel et les post-kantiens. Dieu apparaît, en cet argument, comme l'être absolu, l'être que, d'aucune...
  • MODALITÉS, logique

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    • 7 573 mots
    • 1 média
    ...(la thèse Mp ↦ LMp de S5 est fausse également), car la possibilité en mathématiques est relative à nos règles de construction effectives. Quand Leibniz reviendra au paradigme scotiste d'un domaine des possibles indépendant et préexistant à la volonté divine, il rejettera le principe de plénitude...
  • MOTIVATION

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    • 5 073 mots

    Connotant aussi bien de purs besoins physiologiques que des aspirations artistiques, religieuses ou scientifiques, le terme de motivation suscite à bon droit la méfiance : ne s'agirait-il pas encore ici de quelque vague notion métaphysique, appartenant au cadre de la pensée préscientifique,...

  • NATURE PHILOSOPHIES DE LA

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    • 6 363 mots
    Par la suite, Leibniz participe à la « réaction anticartésienne » dont Gilles Deleuze a parlé dans Spinoza et le problème de l'expression. Il nie que la matière puisse se réduire à la géométrie.
  • NÉANT

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    • 3 220 mots

    « Les philosophes ne se sont guère occupés de l'idée de néant. Et pourtant elle est souvent le ressort caché, l'invisible moteur de la pensée philosophique. Dès le premier éveil de la réflexion, c'est elle qui pousse en avant, droit sous le regard de la conscience, les problèmes...