Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

CARTÉSIANISME

Articles

  • CARTÉSIANISME

    • Écrit par Pierre GUENANCIA
    • 1 862 mots

    Le cartésianisme désigne d'abord la philosophie de René Descartes (1596-1650) avant de s'appliquer et de s'étendre à ses successeurs immédiats et, au-delà, aux philosophes qui se réclament de lui, même si le contenu et le style de leurs doctrines diffèrent sensiblement de ce qui...

  • ÂME

    • Écrit par Pierre CLAIR, Henri Dominique SAFFREY
    • 6 020 mots
    ...l'interprétation de sa philosophie appelle nuances et prudence – à une forme animant l'esprit et le corps. Cependant, où se situerait exactement ce et ? En tout cas, Descartes, lui, sépare nettement les deux, l'union âme-corps posant problème. C'est précisément cette union que s'efforceront, sinon d'éclaircir...
  • AUGUSTINISME

    • Écrit par Michel MESLIN, Jeannine QUILLET
    • 5 572 mots
    ...Descartes, que ce dernier ait connu tels textes augustiniens qu'il aurait assimilés entièrement, mais parce qu'aux yeux des contemporains la rencontre du cartésianisme et de l'augustinisme parut merveilleuse. Malgré les différences fondamentales entre les deux philosophies, on commença par situer la doctrine...
  • CLERSELIER CLAUDE (1614-1684)

    • Écrit par Paul DIBON
    • 531 mots

    Le nom de Clerselier, qui fut avocat au parlement de Paris, reste indissolublement lié à celui de Descartes. Adrien Baillet, dans sa Vie de M. Descartes (1691), dit de lui que « la passion qu'il avoit conçue pour la philosophie et les écrits de M. Descartes se communiqua tellement à sa personne...

  • CONNAISSANCE

    • Écrit par Michaël FOESSEL, Yves GINGRAS, Jean LADRIÈRE
    • 9 106 mots
    • 1 média
    ...selon lequel s'est déterminé l'être de l'étant dans la métaphysique moderne, c'est-à-dire dans la forme qu'a prise la métaphysique dans la philosophie de Descartes et qui a déterminé son développement dans toute la période post-cartésienne. La métaphysique cartésienne est une métaphysique de la subjectivité...
  • CORDEMOY GÉRAUD DE (1626-1684)

    • Écrit par François BURDEAU
    • 448 mots

    De ce philosophe historien, disciple de Descartes, ce familier de Bossuet, cet ami de Fénelon, on connaît mal la vie. Né à Paris, Cordemoy appartient par son père à la petite noblesse auvergnate. Avocat au parlement, habitué de la plupart des cercles cartésiens qui se réunissent à Paris dans les années...

  • DE LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ, Nicolas Malebranche - Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 829 mots
    Entre la première édition de la Recherche de la vérité, parue en 1674, et la quatrième (édition in-40 de 1678), Malebranche aura considérablement remanié et enrichi de nombreux « Éclaircissements » ce qui aura été son premier ouvrage. En 1700 et 1712 paraîtront encore deux éditions complétées,...
  • DESCARTES (R.), en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 207 mots

    Populaire au point d'avoir produit un adjectif – « cartésien » – devenu synonyme d'une certaine forme d'esprit (la foi en l'évidence rationnelle), la pensée de Descartes marque une rupture décisive dans l'histoire de la pensée occidentale. Homme de sciences (mathématiques et optique lui sont...

  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias

    René Descartes est à la fois le plus célèbre et le plus grand des philosophes français. En France, cependant, sa célébrité ne tient pas toujours à son génie, mais à une simplification désastreuse de sa doctrine, où l'on ne voit qu'un rationalisme étroit et à courte vue : chacun,...

  • DESCRIPTION ET EXPLICATION

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 388 mots
    • 1 média
    ...de l'étude d'Aristote dans sa Physique. Pourtant, les causes efficaces ou productives, quand la science en admet, ont une allure de résidus suspects. Les cartésiens y voient des qualités occultes, irréductibles à la figure et au mouvement, c'est-à-dire à la géométrie et à la mécanique, ou encore une...
  • DISCOURS DE LA MÉTHODE, René Descartes - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 003 mots

    Publié à Leyde en 1637, en français et anonymement, le Discours de la méthode servait d'introduction à un recueil d'études scientifiques. Le titre complet en explicite le contenu : Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Plus...

  • ÉPISTÉMOLOGIE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 13 112 mots
    • 4 médias
    ...nous désignerons symboliquement chaque fois par le nom d'un philosophe qui en représente le sens le plus décisif. Nous parlerons donc d'une épistémologie « post-cartésienne », « post-kantienne » et « post-russellienne ». Il s'agit ici de faire entendre que, à partir des conceptions philosophiques de chacun...
  • EXPÉRIENCE

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 7 147 mots
    • 1 média
    L'idée d'une expérience privée est tout aussi contestable. Elle est traditionnellement associée à l'image « cartésienne », mais aussi empiriste, selon laquelle nous avons une connaissance immédiate, infaillible et intrinsèquement subjective des contenus de notre esprit, à travers les représentations...
  • FINALITÉ

    • Écrit par Raymond RUYER
    • 6 624 mots
    Le mécanisme du xviie siècle est tout autre. Les cartésiens sont sincèrement chrétiens et finalistes. Au lieu de prendre comme modèle la création artisanale d'une œuvre d'art, ils considèrent le fonctionnement d'une machine. Le monde est tout entier une machine, et la raison,...
  • IDÉALISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 534 mots
    Descartes accorde aux idées une existence objective, c'est-à-dire en tant qu'elles sont des représentations. Elles sont le terme immédiat du connaître : « Je ne puis avoir aucune connaissance de ce qui est hors de moi que par l'entremise des idées que j'en ai eues en moi et je me garde...
  • INTÉRIORITÉ

    • Écrit par Étienne BORNE
    • 5 268 mots
    ...norme ; et parce qu'elle est, dans son intériorité, illuminée par cette idée de vérité, la conscience humaine pourra se faire allégation de transcendance. L'idée de parfait – qui saurait d'autant moins être lue sur la figure du monde que celui-ci est devenu entre-temps une vaste machinerie – joue dans le...
  • JUGEMENT

    • Écrit par Noël MOULOUD
    • 6 869 mots
    L'école cartésienne conserve, ou ne fait que transposer cette vue. Elle apprend, il est vrai, à opposer la composition mathématique des raisons à la subsomption des sujets sous les prédicats, mais elle interprète cette opération intellectuelle comme la séparation et la conjonction des composantes d'une...
  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIe s.

    • Écrit par Patrick DANDREY
    • 7 270 mots
    ...portrait à trois faces de l’homo classicus, comme celui de Richelieu par Philippe de Champaigne, qui est aussi un portrait du siècle : le siècle du cogito cartésien, fondé sur l’autonomie du sujet individuel ; le siècle de l’honnête homme, modèle social de perfection naturalisée par l’usage...
  • MALEBRANCHE NICOLAS (1638-1715)

    • Écrit par Ginette DREYFUS
    • 8 466 mots

    Retenant du cartésianisme qu'il n'est de vraie connaissance que par les idées claires et distinctes, Malebranche, qui se veut disciple de Descartes – en même temps que de saint Augustin –, s'éloigne de lui pour le reste. Substituant le Verbe à la lumière naturelle créée, la vision en...

  • MÉCANISME, philosophie

    • Écrit par Joseph BEAUDE
    • 5 210 mots
    • 1 média

    Le mécanisme est une philosophie de la nature selon laquelle l'Univers et tout phénomène qui s'y produit peuvent et doivent s'expliquer d'après les lois des mouvements matériels. « Ma philosophie, écrivait Descartes à Plempius, ne considère que des grandeurs, des figures et des mouvements comme...

  • MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES, René Descartes - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 985 mots

    Les Méditations métaphysiques (Meditationes de prima philosophia, 1641) sont la première œuvre proprement philosophique de Descartes (1596-1650), et d'ailleurs le premier ouvrage publié sous son nom. Alors que le Discours de la méthode (1637) garde un caractère de circonstance, ne se voulant...