PEINTURE DU XVe SIÈCLE
ANDREA DEL CASTAGNO (1390 ou 1406 ou 1421-1457)
Au début du Quattrocento, divers peintres florentins élaborent un style qui brise avec ce que le Trecento, dominé par Giotto, comportait encore d'empreinte gothique. La conquête, par Masaccio, d'un espace cohérent ouvre la voie à Uccello, à Andrea del Castagno, qui, de manière fort différente, vont accorder la primauté au dessin, au volume monumental, au contour dramatique, aux effets de perspecti […] […] Lire la suite
ANGELICO FRA (1400 env.-1455)
Considéré dès son vivant comme l'un des peintres les plus importants de la première moitié du Quattrocento, Fra Angelico a, pendant des siècles, fasciné les mémoires pour ce trait supplémentaire, mais essentiel, d'avoir été « saint homme », prêtre et frère dominicain. De cette mémoire, une mythologie est née, faisant du peintre ce personnage « angélique » qui n'aurait, dit-on, jamais pris ses pinc […] […] Lire la suite
ANTONELLO DE MESSINE (1430 env.-1479)
Le peintre sicilien Antonello de Messine est considéré comme un protagoniste essentiel de l'art du xv e siècle. Sa vie et son œuvre mal connues ont été l'objet des recherches minutieuses de nombreux historiens de l'art, à commencer par G. B. Cavalcaselle en 1860. Les minces témoignages des lettrés de la Renaissance, les documents d'archives, heureusement transcrits par deux érudits siciliens que […] […] Lire la suite
BALDOVINETTI ALESSO ou ALESSIO (1425-1499)
L'art de Baldovinetti constitue un point de rencontre entre les deux tendances qui s'étaient affirmées dans la peinture florentine de la génération précédente, celle des coloristes et celle des dessinateurs. Il se rattache plus profondément au premier groupe, à Domenico Veneziano surtout, qui fut son maître et lui enseigna l'art des tonalités affinées par la lumière, des compositions sereines et l […] […] Lire la suite
BARTHÉLEMY D'EYCK Maître du roi René (vers 1415/1419-apr. 1472)
Barthélemy d'Eyck, originaire du Limbourg, s'est probablement formé dans cette contrée avant de devenir en France le peintre du roi René d'Anjou. Très proche de son maître, il l'accompagne en Provence et y travaille comme peintre et enlumineur. Il exécute assez jeune une partie de l'illustration d'un livre d'heures en collaboration avec Enguerrand Quarton. Ses œuvres majeures sont le triptyque de […] […] Lire la suite
BARTOLOMEO DELLA PORTA FRA (1475-1517)
Baccio della Porta, devenu frère Bartolomeo della Porta, doit sa fortune et sa renommée plus à ses contemporains qu'à lui-même. Lié à Savonarole, il nous en a laissé un portrait saisissant (1497, couvent de Saint-Marc, Florence). Contemporain des plus grands peintres, il a su utiliser leurs découvertes. Ici, on reconnaîtra la construction rigoureuse de Piero di Cosimo, là, la ligne de Filippino L […] […] Lire la suite
BELLECHOSE HENRI (connu entre 1415 et 1440)
Originaire du Brabant, Bellechose succède en 1415 à Jean Malouel comme peintre en titre du duc de Bourgogne à Dijon. Sa première œuvre attestée est la seule qui subsiste : le Retable de saint Denis (Louvre), peint pour la chartreuse de Champmol en 1416. Entre 1415 et 1430, il est chargé de plusieurs retables pour Champmol et les châteaux ducaux, ou pour les églises de Dijon. Mais l'installation d […] […] Lire la suite
BELLINI LES
Sous le nom de Bellini, on range trois peintres vénitiens : le père et les deux fils. À ces trois peintres, on doit rattacher Andrea Mantegna qui travailla avec eux et épousa la jeune Bellini. Véritable affaire de famille, puisque sous ces liens se cachent des influences réciproques, des emprunts ou des imitations. Sur ce sol commun, trois personnalités se sont imposées : le père, Jacopo, dessina […] […] Lire la suite
BERGOGNONE ou BORGOGNONE AMBROGIO DA FOSSANO dit (1450-1523)
Le nom de Bergognone apparaît pour la première fois, en 1481, sur une liste d'immatriculation d'artistes milanais, ce qui permet de supposer qu'il dirigeait alors un atelier, mais on ignore quels avaient été ses maîtres. Sa première œuvre signée et datée, La Crucifixion (1490, chartreuse de Pavie), et les peintures qui l'ont sans doute précédée (par exemple, la Pala de l'Ambrosienne à Milan, pro […] […] Lire la suite
BERMEJO BARTOLOMÉ (1440 env.-1501)
Artiste ibérique talentueux, Bartolomé de Cárdenas, dit Bermejo (« vermillon » en castillan), est le plus septentrional des peintres méridionaux et l’un des plus surprenants et fascinants du xv e siècle espagnol. La documentation conservée couvre un peu plus de trois décennies – de 1468 à 1501 – et fait état de son activité exclusivement dans la couronne d’Aragon. Elle révèle le profil d’un arti […] […] Lire la suite
BORRASSÁ LLUIS (1360 env.-1426)
Peintre espagnol, Lluis Borrassá est le principal représentant du style gothique international au début du xv e siècle en Catalogne. Né à Gérone, il se fixe à Barcelone en 1383 et y dirige à partir de 1402 et jusqu'à sa mort, en 1426, un atelier très actif. Onze retables, attestés par des documents, sont conservés en partie et vingt autres peuvent lui être attribués ainsi que de nombreuses peintu […] […] Lire la suite
BOSCH JÉRÔME (1450-1460 env.-1516)
L'œuvre de Bosch, qui fut ensevelie pendant trois siècles, occupe en notre esprit une place majeure . Elle a donné lieu aux sentiments les plus contraires, et parfois simultanément. On la tint pour l'expression même du Moyen Âge ; mais elle est contemporaine de Vinci. Elle passa pour plaisante et profonde, réaliste et extravagante, édifiante et licencieuse, orthodoxe et hérétique, capricieuse et c […] […] Lire la suite
BOTTICELLI SANDRO (1445-1510)
L'art de Botticelli, étonnamment personnel, d'une subjectivité intense, est, en même temps, le plus profondément accordé au climat de ce « siècle d'or » florentin évoqué par Vasari au début de la biographie qu'il lui consacre. Botticelli ne connaît pas l'épanouissement heureux de Raphaël, l'insatisfaction tourmentée de Léonard, les angoisses ou les triomphes de Michel-Ange. Mais l'originalité de s […] […] Lire la suite
BOURDICHON JEAN (1457 env.-1521)
Peintre de quatre rois (Louis XI, Charles VIII, Louis XII puis François I er ), Bourdichon est le type même de l'artiste officiel, réalisateur avant tout d'ouvrages de luxe d'une exécution raffinée. On n'a conservé aucun des nombreux tableaux dont les archives signalent la commande ; seul un triptyque, La Vierge entre les deux saints Jean (musée de Capodimonte, Naples), rappelle qu'il fut peintre […] […] Lire la suite
BOUTS DIERIC ou THIERRY (1415 env.-1475)
Dans les écrits du xvi e siècle, on l'appelle « Dirick de Haarlem », dans d'autres « Dirk de Louvain ». Il s'agit en fait d'un seul et même personnage dont le nom véritable est Dirk Bouts. Né à Haarlem, il se fixe vers 1445-1448, au moment de son mariage, à Louvain où il réalise ses principaux chefs-d'œuvre. On sait qu'il eut quatre enfants dont deux garçons, Dirk et Albert, furent peintres. On i […] […] Lire la suite
BRÉA LES
D'une famille établie à Nice depuis plusieurs générations, les Bréa furent trois peintres actifs entre le dernier quart du xv e siècle et le milieu du xvi e . Louis, le plus justement célèbre, est documenté de 1475 à 1523 ; son frère Antoine, de 1504 à 1516, collabore sans génie personnel avec lui et meurt en 1527 ; le fils de ce dernier, François, est cité de 1525 à 1555 et prolonge la manière f […] […] Lire la suite
BROEDERLAM MELCHIOR (mort apr. 1409)
Le duc de Bourgogne Philippe le Hardi, entré en possession du comté de Flandre en 1384, garda à son service Melchior Broederlam, qui avait été peintre et valet de chambre de Louis de Mâle, père de son épouse, la duchesse Marguerite de Flandre. Les articles de comptes nous présentent surtout Broederlam comme un décorateur, chargé de peindre sur étendards, bannières, gonfanons et harnois de joute le […] […] Lire la suite
BURGKMAIR HANS (1473-1531)
Peintre et graveur d'Augsbourg, qui apprend le métier de peintre auprès de son père Thomas, puis auprès de Martin Schongauer (vers 1490), Hans Burgkmair devient membre de la corporation des peintres d'Augsbourg en 1498. La ville jouissait alors d'une grande prospérité (c'est l'époque où la famille des Fugger atteint son apogée) et entretenait des relations commerciales très actives avec l'Italie. […] […] Lire la suite
CAMPIN ROBERT ou MAÎTRE DE FLÉMALLE (1380 env.-1444)
Peintre tournaisien, Robert Campin est, avec Hubert et Jan van Eyck, un des points de départ de la peinture des Pays-Bas qui, détachée du style gothique international, va devenir un art local – surtout en ce qui concerne Campin – et indépendant. En effet, après la défaite d'Azincourt en 1415, après la mort du duc de Berry et le retour de Philippe le Bon en Flandre, les peintres flamands, qui avaie […] […] Lire la suite
CARPACCIO VITTORE (1460 env.-1526)
L'œuvre de Vittore Carpaccio n'a pas connu les longues périodes d'oubli et les « résurrections » spectaculaires dont l'histoire de l'art offre bien des exemples. Les jugements n'en ont pas moins varié, au cours des siècles, sur la valeur et la portée de sa vision picturale, sur l'originalité de son art. Les évocations radieuses, héroïques ou familières, des grandes toiles peintes pour les scuole […] […] Lire la suite
CHRISTUS PETRUS (entre 1405 et 1410-1472/73)
La vie de Petrus Christus est mal connue. Il est vraisemblablement né à Baerle (en Brabant-Septentrional ou en Flandre-Occidentale). Le fait qu'il reste absolument étranger au style gothique international laisse supposer qu'il n'a pas commencé son apprentissage avant 1425-1435. De ses débuts hollandais, il a gardé le souvenir de miniaturistes, tel le Maître H. Vers 1430-1434, il aurait fait un voy […] […] Lire la suite
COLANTONIO (1re moitié XVe s.)
L'analyse des affinités et des échanges artistiques que l'on peut déceler vers 1450 entre l'Espagne, la Provence, les Flandres et l'Italie méridionale fait apparaître une tentative commune d'assimiler la manière flamande, et spécialement celle de Van Eyck. À Naples, où celui-ci est considéré, ainsi que Van der Weyden, comme l'un des hommes les plus célèbres du temps (s'il faut en croire l'humanist […] […] Lire la suite
COLOGNE ÉCOLE DE
Les antécédents de l'école de Cologne sont à rechercher dans la peinture romane, mais aussi dans l'orfèvrerie et dans le vitrail produits dans la région située entre Rhin et Meuse. Elle ne prend cependant sa physionomie véritable qu'à l'orée du xiv e siècle, au moment où Cologne, ville archiépiscopale de la Hanse, riche de ses 40 000 habitants et de son négoce, tire le plus vaste parti de sa situ […] […] Lire la suite
COSSA FRANCESCO DEL (1436 env.-env. 1478)
Avec Ercole De' Roberti (Ercole da Ferrara) et Cosme Tura, Francesco del Cossa est l'une des personnalités marquantes de l'école brillante et singulière qui se développe à Ferrare grâce à l'impulsion donnée aux arts et à la culture par Lionello, puis par Borso d'Este. Il est mentionné à Ferrare en 1456 et, de nouveau, en 1470 travaillant en collaboration avec Tura et Roberti au palais Schifanoia. […] […] Lire la suite
COSTA LORENZO (1460-1535)
Élève de Francesco del Cossa et d'Ercole De' Roberti à Ferrare, Lorenzo Costa s'établit à Bologne en 1483. Sous l'influence progressive d'Antonello de Messine et de Bellini, il oriente petit à petit la rigueur implacable de l'école ferraraise vers un style plus doux, soucieux d'assouplir les formes, de tempérer la tension des compositions en intégrant les figures à des paysages sereins et lumineux […] […] Lire la suite
CREDI LORENZO DI (1459-1537)
Peintre florentin, Credi fut l'élève et l'assistant de Verrocchio, dirigea son atelier lorsque celui-ci partit pour Venise (1482) et en hérita après sa mort (1488) : sa peinture n'a pas d'autre source, hormis l'influence du jeune Léonard de Vinci, qui fut son compagnon chez Verrocchio. La Vierge adorant l'Enfant (musée de Karlsruhe), avec son paysage d'eau et de rocher, trahit cette double influe […] […] Lire la suite
DAVID GÉRARD (entre 1450 et 1460-1523)
L'un des principaux peintres de Bruges après Memling (mort en 1494), Gérard David est pour tout dire le dernier grand primitif flamand. Reçu franc maître dans la gilde des peintres de Bruges dès 1484, il reste, à l'égal d'un Memling, étroitement lié au renom et à l'histoire de cette ville, au point que sa peinture, sédative et si gravement mûrie, nous paraît typique d'un certain goût brugeois pour […] […] Lire la suite
DELLO FIORENTINO ou NICCOLÒ FIORENTINO (1404 env.-1471)
Fils d'un tailleur florentin, Dello, qui travaille d'abord comme sculpteur, exécute, selon Vasari, la lunette en terre cuite du Couronnement de la Vierge et un groupe des Douze Apôtres (détruit) à Santa Maria Nuova, dont l'auteur, selon les documents d'archives, serait plutôt Bicci di Lorenzo. En 1424, des raisons politiques obligent la famille à se réfugier à Sienne. C'est là que Dello réalise […] […] Lire la suite
DE' ROBERTI ERCOLE (1450 env.-1496)
Formé avec Francesco Del Cossa près de Cosme Tura à Ferrare, Ercole De' Roberti fait comme lui ses débuts au palais Schifanoia, dans la salle des Mois. Travaillant, dans la plupart des cas, sur des dessins de Tura, les deux disciples élaborent leur propre manière en développant, dans des directions différentes, le style de leur maître commun ; la fermeté quasi sculpturale de celui-ci, sa curiosité […] […] Lire la suite
DÜRER ALBRECHT (1471-1528)
Dessinateur, graveur sur cuivre et sur bois , peintre et théoricien, Dürer est sans conteste le plus illustre des artistes allemands. Il a joui de son vivant d'une réputation immense, surtout comme graveur : ses estampes furent copiées dans toute l'Europe. La gravure sur cuivre et la gravure sur bois n'étaient encore que des techniques récentes ; il a porté la première à un point de perfection […] […] Lire la suite
FOPPA VINCENZO (1427 env.-1515)
On ignore tout de la première formation de Vincenzo Foppa, mais l'assertion de Vasari selon laquelle il aurait travaillé à Padoue, près de Mantegna, semble attestée par certains aspects de son style, sans que cet enseignement ait été déterminant. Le contact des Bellini, par contre, dut le confirmer dans son intuition personnelle de la lumière tonale. Sa première œuvre signée et datée est de 1456 ( […] […] Lire la suite
FOUQUET JEAN (1420 env.-av. 1481)
Jean Fouquet est le peintre français le plus illustre de la fin du Moyen Âge. On ne possède malheureusement qu'une fraction infime de ses œuvres. Mais que l'on puisse reconstituer assez aisément sa biographie et son œuvre prouve sa célébrité : on peut en effet tracer de Fouquet un portrait plus fidèle et plus complet que celui d'autres artistes de la même époque. Fouquet est souvent considéré comm […] […] Lire la suite
FRANCESCO DI GIORGIO MARTINI (1439-1502)
Près de son maître Vecchietta, Francesco di Giorgio apprit la peinture et la sculpture, qu'il pratiqua surtout au début de sa carrière, avant de se consacrer à l'architecture civile et militaire. Jusqu'en 1475, il dirigea un atelier de peinture, à Sienne, avec Neroccio di Bartolomeo. Il fut alors chargé de l'agrandissement de la basilique Saint-François. En 1477, il est à Urbino, au service de Fré […] […] Lire la suite
FRESQUES DE LA CHAPELLE BRANCACCI, MASACCIO (Florence)
Masaccio a peint, avec la collaboration de Masolino, les fresques de la chapelle Brancacci à l'église Santa Maria del Carmine de Florence. Elles relatent divers épisodes de la vie de saint Pierre et marquent en peinture, comme la Trinité que Masaccio peint exactement au même moment à Santa Maria Novella, les débuts de la Renaissance à Florence. S'affranchissant des types de représentation caracté […] […] Lire la suite
FROMENT NICOLAS (connu de 1461 à 1486)
Né à Uzès, puis fixé en Provence, peintre en titre du roi René, Nicolas Froment a dû se former en Flandre vers 1460, car il restera toute sa carrière fidèle à la manière et aux formules de l'art flamand dont son mécène était fervent amateur, mais qu'il réinterprète selon son tempérament méridional et dans une technique moins raffinée. Trois œuvres d'attribution certaine sont conservées de lui, deu […] […] Lire la suite
FRUEAUF LE VIEUX RUELAND (1440 ou 1450-1507)
On suppose que ce peintre allemand est né à Obernberg, sur l'Inn, dans une famille qui vivait du commerce du sel. Cette origine géographique et familiale explique ses liens avec Passau et Salzbourg. C'est dans cette dernière ville qu'il semble s'être formé, avant d'entreprendre un tour de compagnonnage qui dut le mettre en contact avec la peinture flamande, dont l'influence fut déterminante en Eur […] […] Lire la suite
GALLEGO FERNANDO (1440 env.-apr. 1507)
Peintre espagnol, Fernando Gallego illustre un phénomène artistique marquant : ce qui peut sembler une colonisation de la Castille par la peinture flamande au xv e siècle. On en trouvera les raisons dans les relations économiques existant entre les deux pays, ainsi que dans la constitution de riches collections flamandes par les souverains et par les grands de Castille. En s'implantant dans la pé […] […] Lire la suite
GÉRARD DE SAINT-JEAN, néerl. GEERTGEN TOT SINT JANS (1460-1465 env.-env. 1490-1495)
Le principal « primitif » néerlandais du xv e siècle, à la fois par une célébrité dont témoigne Van Mander qui admirait fort ce peintre génial mort à vingt-huit ans et par la qualité de son art tendre et chargé d'émotions aux couleurs raffinées ; art d'une plasticité forte mais apaisée, et d'une silencieuse discrétion déja toute néerlandaise. Très probablement né à Leyde, il se forma chez Ouwater […] […] Lire la suite
GHIRLANDAIO DOMENICO DI TOMMASO BIGORDI dit (1449-1494)
Les premières œuvres du peintre florentin Domenico Ghirlandaio montrent l'influence de Verrocchio, qui l'avait précédé chez leur maître commun, Baldovinetti. Ainsi La Vierge à l'Enfant de Ghirlandaio, conservée à la National Gallery de Washington, est proche, à bien des égards, de celle de Verrocchio qui appartient au musée de Berlin (structure du visage, arrangement du voile, ornements précieux […] […] Lire la suite
GONÇALVES NUÑO (actif jusqu'en 1480)
Peintre portugais, actif de 1450 à 1480. On sait peu de choses de la vie de Nuño Gonçalves. Il semble que le roi portugais Alphonse V le nomme au poste de peintre de la cour en 1450. Dans ses Quatre Dialogues sur la peinture (1548), Francesco da Hollanda le mentionne comme l'un des maîtres du xv e siècle, mais son nom et son œuvre tombent dans l'oubli. Son retable de la cathédrale de Lisbonne s […] […] Lire la suite
GOZZOLI BENOZZO (1420-1497)
Après un apprentissage d'orfèvre chez Ghiberti, Gozzoli devient l'élève et le collaborateur de Fra Angelico. Il travaille avec lui à la cathédrale d'Orvieto (1447) et au Vatican, dans la chapelle de Nicolas V (1447-1450). L'art tout imprégné de spiritualité naïve du maître éveille chez le disciple, avec un sens délicat des couleurs, le don des évocations merveilleuses, rendues proches par la trans […] […] Lire la suite
GRÜNEWALD MATTHIAS (1475 env.-1528)
Matthias Grünewald est une personnalité unique dans l'histoire de la peinture allemande. Sa vie et son activité artistique sont mal connues, et l'œuvre qu'il a laissée n'est pas très volumineuse. Pourtant, elle représente un grand moment de la peinture et dépasse largement les limites de son temps. Elle s'inspire toujours de thèmes sacrés, plus précisément des souffrances et de l'œuvre rédemptric […] […] Lire la suite
HOLBEIN LES
Les plus célèbres représentants des Holbein, famille de peintres d'origine souabe, sont Hans Holbein l'Ancien (1465 env.-1524) et son fils Hans Holbein le Jeune (1497-1543). Sigmud ( ?-1540), frère du premier, n'est plus guère qu'un nom. D'Ambrosius (1494 ?-1519), frère aîné du second, disparu tôt, subsistent quelques œuvres qui témoignent de grandes qualités, mais ne permettent de le comparer ni […] […] Lire la suite
HUGUET JAIME (1415 env.-1492)
Peintre catalan né à Valls, près de Tarragone, Jaime Huguet séjourne quelques années à Saragosse, puis en 1448 se fixe à Barcelone jusqu'à sa mort. Sa période de formation reste obscure ; l'une des premières œuvres qu'on lui attribue, Saint-Georges et la princesse (musée d'Art catalan, Barcelone) est l'un des plus célèbres panneaux catalans par sa mystérieuse mélancolie et sa grande élégance grap […] […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) Les arts
Dans le chapitre « Apparition du suiboku » : […] L'introduction du Zen (le Chan chinois) fit connaître la calligraphie des Song qui, très virile, se répandit parmi les moines, puis parmi les guerriers. Mais c'est la peinture monochrome des Song et des Yuan qui devait exercer sur les Japonais une véritable fascination. Le lavis ( suiboku ) permettait de modeler les formes, au moyen de touches et de taches, et de suggérer, grâce à l'encre plus ou […] […] Lire la suite
JEAN FOUQUET, PEINTRE ET ENLUMINEUR (expositions)
La Bibliothèque nationale de France a présenté à Paris, du 25 mars au 22 juin 2003, dans la galerie Mazarine, une grande célébration des œuvres de Jean Fouquet, sous le titre Jean Fouquet, peintre et enlumineur du XV e siècle . François Avril, commissaire de l'exposition, a réuni pour le visiteur l'essentiel de l'œuvre de l'artiste. En même temps, le musée Condé à Chantilly proposait, sous la d […] […] Lire la suite
JÉRÔME BOSCH (expositions)
Les anniversaires sont toujours d’excellents prétextes pour des célébrations. Dans le cas du peintre néerlandais Jérôme Bosch, mort en 1516 à Bois-le-Duc ('s-Hertogenbosch en néerlandais), la création du Bosch Research and Conservation Project (BRCP) a permis à une équipe de chercheurs de travailler sept ans à renouveler profondément les analyses scientifiques et techniques, historiques, sty […] […] Lire la suite
JUSTE DE GAND (1435 env.-apr. 1475)
Le peintre flamand qui travaille en Italie, à Urbin, entre 1473 et 1475, sous le nom de Giusto da Guanto, est généralement identifié avec le peintre Joos van Wassenhove, connu seulement par des archives. On possède fort peu de documents sur la vie de Juste de Gand. Il serait né à Gand. Reçu maître à la Guilde d'Anvers en 1460, il fait partie de la corporation des peintres de Gand en 1464. Il y int […] […] Lire la suite
LE MAÎTRE DE FLÉMALLE et ROGIER VAN DER WEYDEN (expositions)
L'organisation, la même année, de deux expositions majeures consacrées à l'art des primitifs flamands, l'une Le Maître de Flémalle et Rogier Van der Weyden au Städel Museum de Francfort (21 novembre 2008-22 février 2009) reprise par la suite à la Gemäldegalerie de Berlin (20 mars-21 juin 2009), l'autre Rogier Van der Weyden 1400-1464. Maître des Passions au musée M de Leuven [Louvain] (20 septem […] […] Lire la suite
LÉONARD DE VINCI (1452-1519)
Dans le chapitre « L'art » : […] L'œuvre artistique de Léonard, et plus particulièrement son œuvre peint, constitue l'un des cas les plus difficile de l'histoire des arts. L'originalité et le rayonnement en sont manifestes et pour certains contemporains tenaient du prodige, mais tout gêne et complique l'établissement d'un catalogue : ouvrages ruinés ou disparus quand ils sont attestés ; ouvrages sans documentation, prêtant à d'i […] […] Lire la suite
LEU HANS, L'ANCIEN (actif entre 1488 et 1507) & LE JEUNE (actif entre 1507 et 1531)
Peintres suisses de la fin du xv e et du début du xvi e siècle. Hans Leu l'Ancien a travaillé à Zurich entre 1488 et 1507, date probable de sa mort. On a de sa main cinq fragments d'un retable des saints patrons de Zurich, représentant des vues de la ville (Musée national suisse, Zurich). Certaines analogies stylistiques lui ont fait attribuer les œuvres groupées sous le nom du Maître à l'œillet […] […] Lire la suite
LIMBOURG LES
Si le souvenir des Limbourg ne s'effaça pas immédiatement de la mémoire des générations postérieures – la figure légendaire des « trois frères enlumineurs » est évoquée bien après leur mort par Guillebert de Mets, et Jean Pèlerin dans son traité De artificiali perspectiva (1501) parle avec éloge d'un peintre « Paoul », identifiable, semble-t-il, avec Pol de Limbourg –, ce n'est qu'à partir de la […] […] Lire la suite
LIPPI FILIPPINO (1457-1504)
Fils de Filippo, Filippino Lippi travailla près de Botticelli. Ses œuvres de jeunesse, regroupées naguère par Bernard Berenson sous le nom du fictif Amico di Sandro, sont, en effet, très proches de celles de son maître, par leur charme et leur délicatesse nerveuse : Vierge à l'Enfant tenant un livre , au musée de Berlin ; Histoire d'Esther représentée sur des panneaux de cassoni (coffres de maria […] […] Lire la suite
LIPPI Fra FILIPPO (1406-1469)
Placé tout jeune chez les Carmes de Florence, le futur peintre Filippo Lippi prononce ses vœux à quinze ans, quitte le monastère dix ans plus tard tout en gardant l'habit, part pour Padoue, revient à Florence (en 1437), mais non au couvent, s'attire quelques difficultés avec les autorités civiles et religieuses en raison de son existence peu monacale, reçoit des bénéfices ecclésiastiques dont il e […] […] Lire la suite
LOCHNER STEPHAN (1410 env.-1451)
Peintre allemand né à Meersburg, Stephan Lochner s'établit à Cologne en 1442 au plus tard, date à laquelle il achète une maison dans la ville. Il est membre du conseil de la Corporation des peintres en 1447 et 1450. Pendant la décennie où sa présence est attestée à Cologne, il fut sans doute le peintre le plus en vue de la riche cité marchande sur le Rhin. C'est à lui qu'est commandé le grand trip […] […] Lire la suite
L'ŒIL DU QUATTROCENTO, Michael Baxandall Fiche de lecture
Issu de cours professés à la faculté d'histoire de Londres, L'Œil du Quattrocento s'offre à démontrer deux propositions réciproques : d'une part, que la peinture du xv e siècle est le produit d'une relation sociale entre le peintre et son commanditaire, agent, pas nécessairement bienveillant, dont le peintre doit satisfaire les goûts et les compétences culturelles, et qu'il s'agit donc pour l'hi […] […] Lire la suite
LOMBARDIE
Dans le chapitre « La Renaissance » : […] Dans cette même ville de Mantoue, les Gonzague se séparent du miniaturiste « gothique » Belbello et le remplacent par Gerolamo de Crémone (1462), élève de Mantegna. Cependant, Brescia, avec l'œuvre du jeune Vincenzo Foppa , et Crémone, avec Benedetto Bembo, s'ouvrent elles aussi à la culture de la Renaissance. Mais en Lombardie, que ce soit en raison des échanges commerciaux ou en raison d'un goût […] […] Lire la suite
LORENZO MONACO PIERO DI GIOVANNI dit (1370-apr. 1425)
Entré à vingt ans chez les Camaldules du couvent de Sainte-Marie-des-Anges, à Florence, Lorenzo Monaco épanouit son talent dans l'atelier d'enluminure qui fleurissait au monastère depuis le début du siècle. Mais le célèbre scriptorium n'était nullement fermé aux courants extérieurs : Lorenzo Monaco travaille sans doute avec Agnolo Gaddi, et ses premières enluminures (datées de 1394 et 1395) comme […] […] Lire la suite
MAÎTRE DE LA PASSION DE KARLSRUHE (2e tiers XVe s.)
Peintre allemand que l'on identifie avec Hans Hirtz, peintre attesté à Strasbourg de 1421 à 1463. Son œuvre se compose de sept panneaux d'un retable (le huitième est probablement perdu) qui retrace des épisodes de la Passion. Cinq d'entre eux se trouvent regroupés à la Kunsthalle de Karlsruhe ( Le Christ au mont des Oliviers , Le Couronnement d'épines , Le Portement de Croix , Le Christ dépouillé […] […] Lire la suite
MAÎTRE DE LA VUE DE SAINTE-GUDULE (actif entre 1470 et 1490)
Parmi les nombreux anonymes de la peinture flamande du xv e siècle, le Maître de la Vue de Sainte-Gudule est un des artistes les plus caractéristiques. C'est la présence de l'église bruxelloise de Sainte-Gudule, à l'arrière-plan de son tableau de base, l' Instruction pastorale (Louvre), qui lui a donné sa dénomination. On doit à Friedländer le mérite d'avoir rassemblé les principales œuvres et d […] […] Lire la suite
MAÎTRE DE MOULINS, JEAN HEY dit (actif entre 1480 et 1501)
Le Maître de Moulins, peintre du Triptyque de la Vierge en gloire de la cathédrale de Moulins, est considéré comme le plus grand peintre français actif dans le dernier quart du xv e siècle. Il exécuta au moins une douzaine d'œuvres, auxquelles il faut ajouter une miniature pour les Statuts de l'ordre de saint Michel. Il est aussi probable qu'il fit des cartons pour le Vitrail des Popillons à l […] […] Lire la suite
MAÎTRE DES HEURES DE ROHAN (1re moitié XVe s.)
Les Heures sans doute peintes pour un membre de la famille ducale d'Anjou, puis ornées ultérieurement des armes des Rohan (Bibliothèque nationale, Paris), ont donné son nom provisoire à un artiste resté anonyme dont on ignore tout. On sait seulement qu'il avait des attaches à Troyes, qu'il s'est installé à Paris vers 1415-1420 comme enlumineur dans une officine commerciale et qu'il apparaît vers […] […] Lire la suite
MAÎTRES À L'ŒILLET (fin XVe-déb. XVIe s.)
On désigne sous le nom de Maîtres à l'œillet un certain nombre de peintres suisses de la fin du xv e et des premières années du xvi e siècle, dont les œuvres portent soit un œillet blanc et un œillet rouge, soit un œillet croisé avec un brin de lavande, soit un œillet seul. Plusieurs explications ont été proposées concernant la signification (marque d'atelier, de confrérie) et les raisons du cho […] […] Lire la suite
MALOUEL JEAN (av. 1370-1415)
Né à Nimègue dans une famille d'artistes, Malouel (ou Maelwael) vient travailler à Paris où le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, l'engage en 1397 pour en faire son peintre en titre et le charger, à Dijon, des grands travaux de peinture de la Chartreuse de Champmol, récemment fondée ; il introduira auprès du duc ses neveux, les frères de Limbourg, et sera aussi peintre en titre du duc Jean sans […] […] Lire la suite
MANTEGNA ANDREA (1431-1506)
La personnalité de Mantegna et son œuvre ont pris un relief et une importance exceptionnels : c'est Mantegna en effet qui, dans les villes de la vallée du Pô, a rompu définitivement avec le style gothique, toujours vivace en plein milieu du xv e siècle. Dès le début de sa précoce activité, l'artiste a pris position en faveur du renouveau et du progrès de la peinture. Jamais, au cours de sa longu […] […] Lire la suite
MARMION SIMON (1425 env.-1489)
Peintre et enlumineur, né sans doute à Amiens. Marmion est signalé à Amiens de 1449 à 1454 et à Valenciennes de 1458 à sa mort ; en 1468, sans doute en vue d'un travail occasionnel, il se fait inscrire à la guilde de Saint-Luc à Tournai. Artiste du nord de la France, Marmion n'appartient pas clairement à une école française définie et, bien qu'ayant œuvré dans une région alors dépendante de l'État […] […] Lire la suite
MASACCIO (1401-env. 1429)
Auteur d'un petit nombre d'œuvres, Masaccio représente dans la peinture ce bref moment de l'histoire de Florence au cours duquel, après la terrible crise de 1348 et la lente reprise de la seconde moitié du siècle, la ville est en train de devenir la capitale d'un État régional. Avec la conquête de Pise (1406), Florence réalise une aspiration séculaire et peut se donner l'illusion, pour la dernière […] […] Lire la suite
MELOZZO DA FORLI (1438-1494)
Disciple de Piero della Francesca, Melozzo da Forli, dont l'activité se partage entre Rome, les Marches (Urbin, Lorette) et la Romagne (Forli), transpose les figures monumentales, impassibles, de son maître dans un registre expressif et mouvementé d'un rare pouvoir émotionnel. L'ampleur des silhouettes dans le Christ bénissant du Quirinal (env. 1480), surtout dans les figures de Prophètes à San […] […] Lire la suite
MEMLING HANS (1435 env.-1494)
L'engouement dont Memling a été l'objet durant plus d'un siècle est un phénomène de l'histoire du goût, dont l'artiste est resté longtemps prisonnier. Redécouverte à l'époque romantique dans le cadre d'une Bruges déjà idéalisée, son œuvre apparaît tout au long du xix e siècle comme l'incarnation parfaite de la mystique du Moyen Âge finissant. La facilité apparente de son art, l'exaltation qu'il s […] […] Lire la suite
METSYS ou MASSYS QUENTIN (1465/66-1530)
À la différence de tant d'autres peintres nordiques des xv e et xvi e siècles, Quentin Metsys ne fut jamais oublié et, cas rarissime, était encore considéré en pleine époque baroque comme un très grand peintre dont le souvenir restait intact (cf. les biographies si louangeuses de Fickaert, en 1648, et de Fornenbergh, en 1658). Plus personne ne saurait contester aujourd'hui, à la suite du chroniq […] […] Lire la suite
MONTAGNA BARTOLOMEO (1450-1523)
Originaire de Brescia, Montagna fut à Vérone l'élève de Domenico Morone. Mais l'art de celui-ci, issu de Mantegna, est moins déterminant dans son œuvre que l'exemple d'Antonello de Messine. Montagna réagit en effet à la nouveauté que constitue l'espace unifié, la vue en perspective montante, l'enveloppe tonale de la Pala de San Cassiano comme le montre la Madone avec quatre saints (1480, musée d […] […] Lire la suite
MOSER LUCAS (1re moitié XVe s.)
Le nom de ce peintre allemand nous est connu par une inscription peinte sur le cadre de la seule œuvre qui subsiste de lui, le Retable de la Madeleine , conservé dans la petite église de Tiefenbronn dans la Forêt-Noire (près de Pforzheim). En 1969, un érudit de Stuttgart, s'appuyant sur le tracé des lettres et sur certaines particularités linguistiques, a prétendu que l'inscription était un faux d […] […] Lire la suite
NOCTURNE, peinture
En peinture, certains thèmes religieux (Songe de Joseph, Nativité, Adoration des bergers, Jésus au jardin des Oliviers, Reniement de saint Pierre, etc.) ou mythologiques (Diane et Endymion, Amour découvrant Psyché endormie...) impliquent la suggestion de l'obscurité nocturne. C'est dans cette direction qu'il convient donc de rechercher les premières manifestations d'un traitement pictural de la nu […] […] Lire la suite
OUWATER ALBERT VAN (1400 env.-env. 1470)
Le nom de ce peintre néerlandais, l'un des seuls cités par Van Mander pour le xv e siècle, permet de supposer qu'il était originaire d'Oudewater près de Gouda. D'après le témoignage capital de Van Mander qui recueillait en 1604 de précieuses traditions orales, Ouwater vivait au temps de Van Eyck et avait été le maître de Gérard de Saint-Jean, mais Mostaert était trop jeune pour l'avoir connu. Tou […] […] Lire la suite
PERSPECTIVE
Dans le chapitre « Théorie et pratique de la perspective pendant la Renaissance en Europe » : […] On reconnaît communément à la Renaissance italienne le mérite de la découverte des lois de la perspective : découverte révolutionnaire, qui non seulement transforme le cours des arts figuratifs, qu'elle soustrait aux méthodes artisanales et à la spatialité contradictoire du Moyen Âge – bidimensionnalité et perspective inversée byzantine, multiples variantes des schémas à axe de fuite, présentatio […] […] Lire la suite
PÉRUGIN (1448-1523)
« Perugino [...] è il meglio mastro d'Italia », écrit en 1500 Agostino Chigi, et il ne fait qu'exprimer une opinion répandue parmi les contemporains : c'est Pietro Vannucci, dit il Perugino , que le jeune Raphaël a choisi pour maître ; le pape, Ludovic le More, Isabelle Gonzaga font appel à lui ; il est si surchargé de travail qu'il a deux ateliers ( botteghe ), l'un à Pérouse, l'autre à Florenc […] […] Lire la suite
PIÉMONT
Dans le chapitre « Renaissance et baroque » : […] L'architecture de la Renaissance au Piémont révèle des influences toscano-romaines (cathédrale de Turin par Meo del Caprina, de 1491), la pression exercée par les réalisations lombardes, et des apports vénitiens (à Roccaverano, et à San Giorgio Canavese). Saluzzo se ressent de la présence de sculpteurs venus de la Chartreuse de Pavie et de l'œuvre de Matteo Sanmicheli (portails et monuments funéra […] […] Lire la suite
PIERO DELLA FRANCESCA (entre 1415 et 1420-1492)
Les artistes de la Renaissance aspiraient à donner une image rigoureusement parfaite de la réalité naturelle, qui soit capable de transmettre quelque chose de son origine divine. Piero della Francesca fut l'un des principaux partisans de cette idée. L'étude des mathématiques lui offrit le moyen d'atteindre la perfection des formes qu'il rendit solennelles et impassibles, en les géométrisant en fon […] […] Lire la suite
PIERO DI COSIMO (1461-env. 1521)
On ne sait presque rien sur la vie du peintre florentin Piero di Cosimo. Pourtant, parmi les figures du Quattrocento finissant, la sienne est l'une des plus présentes. Dans Le Vite , Vasari a réussi à dresser une image vivante et particulièrement convaincante de sa personnalité et de son art ; mais cette réussite même est gênante et risque, aujourd'hui encore, de voiler la vraie signification d'un […] […] Lire la suite
PINTURICCHIO BERNARDINO DI BETTO dit (1454-1513)
Pinturicchio travaillait à Pérouse avec Pérugin, lorsque Sixte IV, en 1481, appela celui-ci à participer au décor de la chapelle Sixtine, avec Luca Signorelli, Botticelli, Ghirlandaio, et Cosimo Rosselli, assisté de Piero di Cosimo. Pinturicchio y fait ses débuts sous la direction de son maître avec la Circoncision du fils de Moïse . Après l'achèvement de la chapelle, il demeure à Rome et peint l' […] […] Lire la suite
PISANELLO ANTONIO PISANO dit (av.1395-1455?)
Peintre, dessinateur et médailleur italien. Formé à Vérone dans l'ambiance du gothique international, près de Stefano da Zevio, Pisanello reçut à Venise une impulsion nouvelle de Gentile da Fabriano : La Madone à la caille (Castelvecchio, Vérone), œuvre de jeunesse, témoigne de cette ouverture à une poétique nouvelle, qu'exprime encore L'Annonciation de San Fermo Maggiore, toute en lignes mélodi […] […] Lire la suite
POLLAIUOLO ANTONIO BENCI dit (1432-1498)
Peintre, sculpteur , orfèvre et graveur, Antonio Pollaiuolo dirige à Florence, avec la collaboration de son frère Piero, un atelier très achalandé. Il exécute des portraits , des médailles, des statues pour les Médicis et l'aristocratie florentine, des fresques et des broderies pour les églises, des tombeaux pour les papes : Laurent de Médicis écrivait en 1489 que Pollaiuolo était « le principal m […] […] Lire la suite
POLLAIUOLO PIERO BENCI dit (1443-1496)
Peintre et sculpteur florentin. L'œuvre de Piero Pollaiuolo est difficile à distinguer de celle de son frère Antonio, dont il fut le collaborateur en peinture (fresque et retable de San Miniato, 1467 ; Tobie et l'Ange , pinacothèque de Turin) comme en sculpture ( Tombeau de Sixte IV et Tombeau d'Innocent VIII au Vatican). En 1469, le tribunal de la Mercanzia chargea Piero Pollaiuolo de peindre s […] […] Lire la suite
PORTUGAL
Dans le chapitre « L'art roman et l'art gothique » : […] La rencontre de deux courants de civilisation dans la péninsule Ibérique, celui des Wisigoths arrivés au v e siècle et celui des Arabes dont l'invasion date du commencement du viii e siècle, a produit une civilisation originale, moçarabe , dont l'architecture religieuse du futur territoire portugais porte témoignage, particulièrement à l' église de Lourosa, près de Lamego, dans le nord du pays, […] […] Lire la suite
PRIMITIFS, peinture
Au début du xx e siècle, l'histoire de l'art occidental a fait un sort malheureux à cet adjectif devenu nom (étymologiquement : les premiers) en assignant une place chronologique bien définie aux « primitifs de la peinture ». Si le terme est parfois étendu aujourd'hui à la sculpture ou à toute période considérée comme une « enfance » de l'art, d'une technique ou d'un style, on l'attribue le plus […] […] Lire la suite
QUARTON ENGUERRAND (av. 1419-env. 1466)
Enguerrand Quarton (ou Carton), originaire de la région de Laon où il s'est probablement formé, a exercé son activité de peintre et enlumineur en Provence, pour une nombreuse clientèle. On lui a demandé des retables de grandes dimensions, mais aussi l'illustration de livres d'heures. Après avoir collaboré, au début de sa carrière, avec Barthélemy d'Eyck comme enlumineur, il reste un peintre qui n' […] […] Lire la suite
RETABLE DE L'AGNEAU MYSTIQUE (H. et J. Van Eyck)
Commandé par un riche échevin de Gand à Hubert Van Eyck, le polyptyque de L'Agneau mystique fut en réalité exécuté en grande partie par son frère Jan, après la mort d'Hubert en 1426. Placé en 1432 dans une chapelle du chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste (devenue cathédrale Saint-Bavon au xvi e siècle), le retable fut conçu dès l'origine en fonction de sa disposition définitive (les deux fenêtr […] […] Lire la suite
SASSETTA STEFANO DI GIOVANNI dit (1390 env.-1450)
Formé à Sienne, Sassetta, dès sa première œuvre connue — le retable peint entre 1423 et 1426 pour L'Arte della lana (aujourd'hui dispersé) —, montre un style déjà affirmé dont les sources ne sont pas seulement siennoises : les leçons de son maître présumé, Giovanni Fei, l'exemple des peintres qui faisaient survivre, sans la renouveler, la grande tradition du xiv e siècle (Andrea Vanni, Martino di […] […] Lire la suite
SCHONGAUER MARTIN (1435 env.-1491)
Peintre et graveur allemand de la seconde moitié du xv e siècle. La date de naissance de Schongauer est inconnue et a donné lieu à de longues discussions ; on s'accorde aujourd'hui assez généralement à penser qu'elle doit se situer avant 1450. Il était fils d'un orfèvre d'Augsbourg venu s'établir à Colmar. Nous ignorons tout de sa formation de peintre, mais il est probable qu'il se rendit aux Pay […] […] Lire la suite
SICILE
Dans le chapitre « Le Quattrocento » : […] Replacée dans l'orbite politique et économique catalane, la Sicile sort de son isolement architectural pour accueillir à nouveau l'art gothique, un gothique tardif, sous ses deux formes alors dominantes : gothique napolitain « durazzesque », caractérisé par des arcs surbaissés et la préférence accordée aux plafonds sur la voûte d'ogives (représenté principalement autour de Messine, on le retrouve […] […] Lire la suite
SIENNOISE ÉCOLE
Dans le chapitre « Du XIVe au XIXe siècle » : […] Les frères Lorenzetti moururent probablement tous les deux durant la peste de 1348 et leur disparition mit fin à la période la plus éclatante de l'école siennoise de peinture. Nombreux furent toutefois les artistes qui, pendant tout le xiv e siècle, reprirent et répandirent sous des formes originales les expériences et les réussites de ces deux maîtres, alors que d'autres se rattachèrent plutôt à […] […] Lire la suite
SIGNORELLI LUCA (1450 env.-1523)
La vigueur dans le traitement plastique de la forme et la violence dramatique du mouvement constituent l'essence du langage figuratif de Signorelli. Cet artiste vécut au moment où la Renaissance italienne traversait une crise profonde de la pensée et du goût. Son activité se situe en Toscane, dans les Marches, à Rome et en Ombrie ; elle témoigne d'une inspiration dramatique qui s'exprime avec une […] […] Lire la suite
SLAVES DU SUD (ART DES)
Dans le chapitre « La domination turque (XVe-XIXe s.) » : […] Après la conquête de la péninsule balkanique par les Osmanlis, l'autocéphalie de l'Église serbe est abolie, Serbes et Macédoniens relèvent désormais de l'archevêché d'Ohrid. L'archevêché, grâce à la générosité de citoyens aisés, continue à élever de modestes églises à une nef, décorées de peintures murales. L'architecture et la peinture de la fin du xv e et du début du xvi e siècle prennent pour […] […] Lire la suite
SPICRE ou SPICKER PIERRE (mort apr. 1485)
Les documents d'archives présentent Pierre Spicre comme un peintre d'origine hollandaise, fixé à Dijon et ayant joué, en Bourgogne et jusqu'en Suisse, un rôle important comme peintre de retables et comme cartonnier de tapisseries. La seule œuvre documentée qui puisse donner une idée de son style est la tapisserie de la Vie de la Vierge (église Notre-Dame de Beaune), dont les cartons lui furent co […] […] Lire la suite
THÉOPHANE LE GREC (entre 1330 et 1340-entre 1405 et 1415)
Peintre d'origine byzantine, Théophane le Grec s'est illustré en Russie. Nous connaissons assez peu de chose sur sa vie ; les faits essentiels de sa biographie sont rapportés par l'épître d'Épiphane le Très Sage (Premudryï) à Cyrille de Tver, écrite vers 1415. Son nom et son travail sont aussi mentionnés dans la troisième chronique de Novgorod et dans la chronique moscovite de la Trinité. Théophan […] […] Lire la suite
TOSCANE
Dans le chapitre « Artistes voyageurs » : […] Les grands chantiers dont se couvre la Toscane, en même temps qu'ils visent à créer des œuvres glorifiant la forte personnalité des centres municipaux – à Sienne, la cathédrale ne fut jamais achevée –, ont pour conséquence première les voyages constants des artistes attirés par les commandes : le dialogue, ainsi, dépasse souvent les collines toscanes. Giotto avait séjourné à Rome, à Assise, à Pado […] […] Lire la suite
TRAITÉ DE LA PEINTURE, Leon Battista Alberti Fiche de lecture
D'après des annotations autographes relevées sur des manuscrits, le Traité de la peinture de Leon Battista Alberti (1404-1472) fut achevé, dans sa rédaction latine, en août 1435 et, dans sa version italienne, en juillet 1436. Un groupe de manuscrits en latin comporte une dédicace à Gianfrancesco Gonzaga, marquis de Mantoue, et la version italienne contient en préliminaire une adresse élogieuse à […] […] Lire la suite
TURA COSMÈ (1430 env.-1495)
En 1449, Piero della Francesca et Rogier van der Weyden séjournent à Ferrare. Cosmè Tura, dont l'activité est attestée dès 1451, y connaît certainement leurs œuvres avant de partir pour Padoue, où il se fixe probablement jusqu'en 1456 et où il découvre Squarcione, Mantegna, Donatello. À partir de ces expériences, il élabore un style profondément original qui marquera à travers lui toute l'école fe […] […] Lire la suite
UCCELLO PAOLO (1397-1475)
Uccello est un peintre soucieux avant tout de pousser ses recherches dans une direction scientifique ; mais la science sur laquelle il s'appuie, l'optique de son temps, ou perspective , reste essentiellement psychologique ; son intellectualisme extrême l'amène à condenser, dans une exécution impeccable et avec un acharnement d'artisan poussé au paroxysme, des aspects de la réalité soigneusement in […] […] Lire la suite
VAN CLEVE JOSSE (1464 env.-env. 1540)
Peintre redécouvert par les romantiques allemands à travers le triptyque de La Mort de la Vierge (Alte Pinakothek, Munich), qui le fit désigner sous le nom de « Maître de la Mort de Marie » et classer dans l'école rhénane, l'artiste anversois Josse van der Becke, dit Josse van Cleve, déroute par la diversité des influences qu'il semble avoir assimilées. On le fait naître à Clèves, en basse Rhénan […] […] Lire la suite
VAN DER GOES HUGO (1440 env.-1482 ou 1483)
Étoile filante de la peinture flamande du xv e siècle, Hugo Van der Goes est, avec Dirk Bouts, le peintre le plus original de la génération qui suit directement les premiers Primitifs flamands. Fortement empreint de l'art de Jan Van Eyck et de Rogier Van der Weyden, Van der Goes développe un style expressif très personnel qui aura un impact durable bien au-delà des Pays-Bas. Si peu d'œuvres de sa […] […] Lire la suite
VAN DER WEYDEN ROGIER (1399 ou 1400-1464)
Héritier direct de Robert Campin, le peintre Rogier Van der Weyden est, avec son contemporain Jan Van Eyck, l'un des pionniers de la révolution artistique qui voit le jour dans les Pays-Bas méridionaux à la fin du Moyen Âge. Mais, contrairement à Campin ou à Van Eyck, chez qui prime le rendu méticuleux du monde extérieur, dans l'infinie diversité de ses accidents, Van der Weyden semble avant tout […] […] Lire la suite
VAN EYCK (H. et J.)
Les « primitifs flamands » fascinent toujours, et plus qu'eux tous les deux frères Van Eyck, leurs aînés. On admire l'étonnante minutie d'artistes amoureux de la création, l'éclat et la variété des colorations, la qualité d'une matière picturale qui s'est presque toujours, comme en défiant le temps, admirablement conservée. Mais il faudrait aussi noter la stupéfiante audace de peintres qui abando […] […] Lire la suite
VAN EYCK, UNE RÉVOLUTION OPTIQUE (exposition)
Le polyptyque à volets peint par Hubert et Jan Van Eyck à la demande du donateur Joos Vyd, pour une chapelle de la cathédrale Saint-Bavon de Gand, et terminé en 1432, est universellement reconnu comme un immense chef-d’œuvre de l’histoire de la peinture. Appelé communément l’ Agneau mystique pour la scène centrale du retable ouvert, qui montre l’agneau égorgé, selon Apocalypse 5, mais triomphant […] […] Lire la suite
VENEZIANO DOMENICO (1400 env.-1461)
Peintre vénitien. On ne sait quand Domenico quitta sa ville natale ni quels maîtres il y avait eus. C'est de Pérouse qu'il vint à Florence, en 1439, pour décorer le chœur de Sant'Egidio, avec divers collaborateurs, parmi lesquels Piero della Francesca. La destruction de ces fresques et de celles qu'il avait peintes auparavant chez les Baglione à Pérouse nous prive de précieux points de repère sur […] […] Lire la suite
VIVARINI LES
Famille de peintres vénitiens. C'est dans l'atelier d'Antonio Vivarini (1410 env.-entre 1476 et 1485) que la venue sur la lagune de Masolino puis d'Uccello et d'Andrea del Castagno détermine la première réaction vénitienne aux conquêtes de la Renaissance toscane, élargissant la culture encore gothique qui est celle de Vivarini et lui révélant un sens nouveau de la rigueur plastique, de la perspect […] […] Lire la suite
WITZ KONRAD (1400 env.-av. 1447)
Peintre allemand originaire de Souabe (des documents le disent de Rottweil-sur-le-Neckar, sans préciser qu'il s'agit de son lieu de naissance ou de sa dernière résidence). Konrad Witz fut admis en 1434 dans la corporation des peintres, tailleurs de pierre, orfèvres et verriers de Bâle et devint l'année suivante bourgeois de la ville, où il fonda une famille et parvint à acquérir une certaine aisan […] […] Lire la suite
Domenico Ghirlandaio, Adoration des bergers, 1485. Chapelle Sasseti, Santa Trinità, Florence.
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Maître des Heures de Rohan, Ange apparaissant aux bergers, enluminure des Heures dites d'Isabelle Stuart, vélin. Fitzwilliam Museum, Cambridge, Royaume-Uni.
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Robert Campin, «Annonciation», vers 1420. Huile sur bois, 76 cm × 70 cm. Museo del Prado, Madrid.
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De la «Physique» à la «Métaphysique», Aristote (385 env.-322 avant J.-C.) dresse l'inventaire exhaustif d'un monde où la réalité s'ordonne selon les catégories logiques de la pensée. Juste de Gand, Portrait d'Aristote, Musée du Louvre, Paris.
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Arme à feu du début du XVe siècle
Enluminure représentant un artilleur mettant à feu un canon léger à main. Konrad Kyester, Bellifortis, Atelier de Venceslas, Prague, 1405.
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Antonello de Messine (1430-1479) : Autoportrait. National Gallery, Londres, Grande-Bretagne.
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Chapelle du palais, Medici-Riccardi, Michelozzo di Bartolomeo
Chapelle du palais Medici-Riccardi. Michelozzo di BARTOLOMMEO, architecte. Fresques de Benozzo GOZZOLI, 1459. Medici-Riccardi, Florence, Italie.
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Christ à la colonne, D. Bramante
Donato Bramante, Christ à la colonne. 1490 env. Huile sur bois, 93 cm X 62 cm. Pinacothèque de Brera, Milan, Italie.
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Nicolaus Zafuri: Christ de douleur avec Marie et saint Jean. Détrempe sur bois, vers 1490, Candia (Crète). Kunsthistorisches Museum, Vienne.
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Combat d'enfants, Giovanni di Ser Giovanni
Giovanni di Ser Giovanni, dit Scheggia (1406-1486), Combat d'enfants, 1450. Tempera sur bois, diamètre : 0,59 m. Palais Davanzati, Florence.
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Antonello de Messine, Crucifixion, 1475. Détrempe sur bois, 52,5 cm × 42,5 cm. Musée royal des Beaux-Arts, Anvers.
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Dante Alighieri, Juste de Gand
JUSTE DE GAND, Dante Alighieri, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Andrea del CASTAGNO, David. Détail d'un bouclier de parade, peinture sur cuir. National Gallery of Art, Washington, Etats-Unis.
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Hugo Van der Goes (1440 env.-1482), La Tentation d'Adam et Ève et La Déploration du Christ, panneaux d'un diptyque. Vers 1470. Chaque panneau : 35 cm X 23 cm. Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche.
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Filippino LIPPI, Discussion de saint Pierre avec Simon le Magicien et Crucifixion de saint Pierre, fresque. Chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, Florence, Italie.
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Fra Angelico : Saint Dominique
Saint Dominique, fondateur de l'ordre dominicain, peint par Fra Angelico. «La Madone des ombres», fresque, vers 1450, détail. Museo di San Marco, Florence.
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Pedro BERRUGUETE, Frédéric de Montefeltre, duc d'Urbin, et son fils Guidobaldo, huile sur bois. Palazzo Ducale, Urbino, Italie.
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Fresque du cycle de La Légende de la Vraie Croix, P. della Francesca
Piero della Francesca (entre 1415 et 1420-1492), Adoration de la Sainte Croix, à gauche, et La Rencontre de Salomon et de la reine de Saba, à droite, fresque du cycle de La Légende de la Vraie Croix. Chœur de San Francesco, Arezzo, Italie.
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Hugues Capet (940-996), roi de France et fondateur de la dynastie capétienne, recevant des mains de l'évêque Asselin les clés de la ville de Laon. Enluminure du XVe siècle attribuée à Jean Fouquet, extraite des Grandes Chroniques de France. Bibliothèque...
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L'ordre des Dominicains prit une part active au tribunal de l'Inquisition créé par la papauté au début du XIIIe siècle. Pedro Berruguete, Autodafé présidé par Domingo de Guzmán (saint Dominique), huile sur bois, vers 1495. Musée du Prado, Madrid.
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Paolo Uccello (1397-1475), La Bataille de San Romano, 1455-1460. Huile sur toile, 182 cm X 323 cm. Musée des Offices, Florence, Italie.
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Domenico GHIRLANDAIO, La Cène, 1480, fresque. Ognissanti, Florence, Italie.
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Réalisée à la suite d’une commande du duc de Milan, Ludovic Sforza, qui souhaitait faire de Santa Maria delle Grazie le mausolée de sa famille, La Cène connut une gestation difficile. De plus, la technique choisie par Léonard de Vinci, qui utilisa de la peinture...
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Luca Signorelli (1450 env.-1523), La Cène, panneau de prédelle. Galleria degli Uffizi, Florence, Italie.
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La Chambre des époux, A. Mantegna
Andrea Mantegna, La Chambre des époux. 1473. Fresque. 270 cm de diamètre. Palais ducal, Mantoue, Italie.
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Andrea Mantegna (1431-1506), La Chambre des époux ,de 1467 à 1474. Palais ducal de Mantoue, Italie.
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Andrea Mantegna, «Rencontre entre Ludovico III Gonzague et son fils le cardinal Francesco, 1465-1474». Détail: vue de Mantoue avec des architectures romaines. Fresque à la détrempe. «La Chambre des époux», Palais ducal, Mantoue, Lombardie.
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Hans Memling (1435 env.-1494), La Châsse de sainte Ursule. Musée Memling, Bruges, Belgique.
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La Cité idéale (détail), œuvre attribuée à différents artistes (Luciana Laurana, Francesco Giorgio Martini ou Piero della Francesca, entre autres). Seconde moitié du
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Léonard de Vinci (1452-1519), La Dame à l'hermine (Cecilia Gallerani), huile sur bois, 1488-1490. Musée de Cracovie, Pologne.
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Hugo Van der Goes, «La Dormition de la Vierge», 1478-1480. Huile sur bois, 147 cm × 122 cm. Groeningemuseum, Bruges.
Crédits : J. Martin/ AKG-images
La Fête chez Hérode et la Décapitation de saint Jean-Baptiste, B. Gozzoli
Benozzo Gozzoli, La Fête chez Hérode et la Décapitation de saint Jean-Baptiste, 1461-1462. Tempera sur panneau, 23,8 cm x 34,5 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Robert CAMPIN, La Madone à l'écran d'osier, huile sur bois. National Gallery, Londres.
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Piero di Cosimo (1461 env.-1521),La Mort de Procris. Vers 1495. Huile sur bois. 65 cm X 184 cm. The National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Fra Angelico (1400 env.-1455), La Nativité (avec sainte Catherine d'Alexandrie et saint Pierre le Martyr). Fresque, 1442. Museo di San Marco, Florence.
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Maître de Moulins (actif entre 1480 et 1501), La Nativité. Huile sur panneau, 56 cm × 75 cm. Musée Rolin, Autun, France.
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Konrad Witz, La Pêche miraculeuse, face extérieure d'un volet du Retable de saint Pierre. 1444. Peinture sur bois. Musée d'Art et d'Histoire, Genève.
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Attribué à Enguerrand Quarton (av. 1419-1466), La Pietà d'Avignon, huile sur bois, entre 1455 et 1460. Musée du Louvre, Paris.
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Piero della Francesca, détail de «La Résurrection du Christ», vers 1460-1464. Fresque. Pinacoteca comunale, Sansepolcro.
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Piero di Cosimo (1461 env.-1521), La Sainte Face de Lucques. Musée des Beaux-Arts de Budapest.
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Giovanni Bellini (1425 env.-1516), La Transfiguration, panneau peint vers 1485. Musée de Naples, Italie.
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Masaccio (1401 env.-1429), La Trinité (avec la Vierge, saint Jean et les donateurs), fresque peinte en 1427-1428. Église Santa Maria Novella, Florence.
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Piero della Francesca, détail de «La Victoire de Constantin sur Maxence». Fresque appartenant au «Cycle de la légende de la Vraie Croix», vers 1457-1458. San Francesco, Arezzo.
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Luca Signorelli (1450 env.-1523), La Vie de saint Benoît, fresque. Cloître de l'abbaye de Monteolivetto Maggiore, près de Sienne, Italie.
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Domenico GHIRLANDAIO, détail d'une scène du cycle de La Vie de saint François d'Assise, 1485, fresque. Santa Trinità, chapelle Sassetti, Florence, Italie.
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Martin SCHONGAUER, La Vierge au buisson de roses, peinture sur bois. Église des Dominicains, Colmar, France.
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Jacopo Bellini, La Vierge d'humilité adorée par Lionel d'Este. Vers 1470. Peinture sur bois, 60 cm × 40 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Piero della Francesca, «L'Adoration de la Sainte Croix». Fresque appartenant au «Cycle de la Légende de la Vraie Croix», vers 1452-1459. San Francesco, Arezzo.
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Hugo Van der Goes (1440 env.-1482), L'Adoration des bergers. Collection of the Earl of Pembroke, Wilton House, Wilts, Grande-Bretagne.
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Sandro Botticelli, L'Adoration des mages, 1475 env. Détrempe sur bois, 111 cm X 134 cm. Musée des Offices, Florence.
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Maître des Heures de Rohan, Lamentation, enluminure, vélin. Bibliothèque nationale de France, Paris.
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Fra Angelico, «L'Annonciation», environ 1438-1445. Détail montrant la Vierge. Fresque du couvent San Marco, Florence.
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Rogier Van der Weyden (1400 env.-1464), L'Annonciation. Vers 1435. Huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Masolino (1383 env.-env. 1440), Le Banquet d'Hérode, fresque. Baptistère de Castiglione d'Olona, Varèse, Italie.
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Piero della Francesca (entre 1415 et 1420-1492), Le Baptême du Christ, tempera sur panneau, vers 1450. National Gallery, Londres.
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Le Cardinal Bessarion devant le reliquaire donné à la Scuola della Carità de Venise, G. Bellini
Gentile BELLINI, Le Cardinal Bessarion devant le reliquaire donné à la Scuola della Carità de Venise, huile sur bois. Kunsthistorisches Museum, Vienne.
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Jacopo Bellini (1400-1470), Le Christ aux Enfers. Museo Bottacin e Museo Civico, Padoue, Italie.
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Antonello de Messine (1430-1479), Le Christ mort porté par un ange. Musée du Prado, Madrid.
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Enguerrand Quarton (av. 1419-1466), Le Couronnement de la Vierge. 1453. Huile sur bois. 183 cm X 220 cm. Musée de Villeneuve-lès-Avignon.
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Fra Filippo Lippi, Le Couronnement de la Vierge, vers 1441. Détrempe sur bois. Musée des Offices, Florence, Italie.
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Giovanni Bellini (1425 env.-1516), Le Couronnement de la Vierge, panneau central du retable de Pesaro, peint de 1471 à 1474. Musée de Pesaro, Italie.
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Giambono, «Le Couronnement de la Vierge», 1447. Huile sur bois, 229 cm × 176 cm. Galleria dell'Accademia, Venise.
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Le grand-père et son petit-fils, Domenico Ghirlandaio
Domenico Ghirlandaio (1449-1494), Le Grand-père et son petit-fils,1488. Huile sur toile (H. 0,63 m ; L. 0,43 m). Musée du Louvre, Paris.
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École de Novgorod, Le Jugement Dernier, détrempe sur bois. Galerie Tretiakov, Moscou.
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Fra Angelico (1400 env.-1455), Le Jugement dernier. Museo di San Marco, Florence.
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Rogier Van der Weyden (1400 env.-1464), Le Jugement dernier, polyptyque. Hôtel-Dieu de Beaune, France.
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Hans Memling (1435 env.-1494), Le Mariage mystique de sainte Catherine,ou Retable des deux saints Jean, triptyque, 1479. Musée Memling, Bruges, Belgique.
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Attribué à Maître Wenceslas, Le Mois d'avril. Détail des peintures du XVe siècle qui ornent la tour de l'Aquila du château du Buonconsiglio, à Trente, Italie.
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Vittore Carpaccio, «Le patriarche de Grado guérit un possédé», 1494. Détail. Huile sur toile, 365 cm × 389 cm. Galleria dell'Accademia, Venise.
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Sandro Botticelli, «Le Printemps», 1477-1478. Détail: Vénus. Détrempe sur bois, 203 cm × 314 cm. Galleria degli Uffizi, Florence.
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Andreï Roublev: «Le Sauveur». Détrempe sur bois, vers 1420. Galerie Tretiakov, Moscou.
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Gentile Bellini (1429-1507), Le Sultan Mahomet II, huile sur toile, 1480. National Gallery, Londres
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Filippino Lippi (1457?-1504), Le Triomphe de saint Thomas, 1488-1493, fresque. Chapelle Carafa, église Santa Maria sopra Minerva, Rome.
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Anonyme, Les Amants trépassés, huile sur panneau de sapin. Souabe ou Rhin supérieur, vers 1470. Musée de l'Œuvre-Notre-Dame, Strasbourg, France.
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Hans Memling, «Les Saintes Femmes et saint Jean-Baptiste», panneau de droite du diptyque «La Descente de Croix», vers 1475. Huile sur bois, 53,8 cm × 38,3 cm. Capilla Real, Grenade.
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Andrea Mantegna, «Ludovico Gonzague, duc de Mantoue, avec sa famille et la cour», 1465-1474. Détail: la comtesse Barbara de Brandebourg. Fresque à la détrempe. «La Chambre des époux», Palais ducal, Mantoue, Lombardie.
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Maître de Moulins (actif entre 1480 et 1501), Madeleine de Bourbon présentée par sainte Madeleine, vers 1490-1495. Huile sur panneau, 56 cm × 40 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Entourage d'Andreï ROUBLEV, École de Moscou, Madone, détrempe sur bois. Musée d'État, Saint-Pétersbourg, Russie.
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Antonio POLLAIUOLO, Martyre de saint Sébastien, env. 1475, huile sur bois. National Gallery, Londres.
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Sandro Botticelli, «Minerve domptant Centaure», vers 1482. Huile sur bois, 207 cm × 148 cm. Galerie des Offices, Florence.
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Martin SCHONGAUER et son atelier, Noli Me Tangere, retable des Dominicains, un des 16 panneaux du retable ouvert, dernier quart du XVe siècle, peinture sur bois. Musée Unterlinden, Colmar, France.
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Œuvre peint de Léonard de Vinci
L'œuvre peint de Léonard de Vinci. Dans la colonne « lieu », le point noir indique qu’il s’agit d’œuvres perdues ou ruinées.
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Jean Fouquet, Pietà, vers 1460-1465. Huile sur bois, 146 cm x 237 cm. Église de Nouans-les-Fontaines.
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Ercole de ROBERTI, Pietà, huile et détrempe sur bois. Walker Art Gallery, Liverpool, Royaume-Uni.
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Fernando GALLEGO, Pietà et donateurs. Musée du Prado, Madrid, Espagne.
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Hubert et Jan Van Eyck, partie centrale du «Polyptyque de l'Agneau mystique», 1432, 350 cm × 206 cm. Cathédrale Saint-Bavon, Gand, Belgique. Le travail qu'il conduisait sur les valeurs symboliques de l'image allait amener Panofsky à l'étude des primitifs flamands.
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Polyptyque de saint Vincent, détail, N. Gonçalves
Nuño Gonçalves, Polyptyque de saint Vincent, détail, vers 1460-1475. Peinture sur bois. Musée d'Art ancien, Lisbonne.
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Portrait de Charles VII, J. Fouquet
Jean FOUQUET, Portrait de Charles VII, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Filippino LIPPI, Portrait de jeune homme, National Gallery of Art, Washington, États-Unis.
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Hans Memling, «Portrait d'une jeune femme», dit «Portrait de Sibylla Sambetha», 1480. Huile sur bois, 46,5 cm × 35,2 cm. Memlingmuseum, Bruges.
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Piero di Cosimo, «Portrait de Simonetta Vespucci», vers 1475. Huile sur bois, 57 cm × 42 cm. Musée Condé, Chantilly.
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Jan Van Eyck (1390 env.-1441), Portrait des époux Arnolfini, huile sur bois, 1434. National Gallery, Londres.
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Antonello de Messine (1430-1479) : Portrait d'homme dit Le Condottiere, 1475. Musée du Louvre, Paris.
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Gentile Bellini (1429-1507), Procession sur la place Saint-Marc à Venise, huile sur toile, 1496. Galleria dell'Accademia, Venise.
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JUSTE DE GAND, Ptolémée, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Vittore Carpaccio (1460 env.-1526), Rencontre à la porte Dorée, huile sur panneau. Galleria dell'Accademia, Venise.
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Retable de
Bartolomé BERMEJO, Retable de Santo Domingo de Silos, panneau central, huile sur bois. Musée du Prado, Madrid, Espagne.
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Saint Abdon et saint Sennen, J. Huguet
Jaime Huguet, Saint Abdon et saint Sennen, martyrs morts à Rome vers 303 sous les persécutions de l'empereur Dioclétien contre les chrétiens, vers1459-1460. Panneau central du retable. Détrempe sur bois. Église Santa Maria de Terrassa, Barcelone.
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Stefano di Giovanni, dit Sassetta, «Saint Antoine distribue aux pauvres», 1440. Peinture sur bois, 47,5 cm × 34,5 cm. Collection Samuel H. Kress, National Gallery of Art, Washington.
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Botticelli, «Saint Augustin», 1480. Fresque. 152 cm ×112 cm. Ognissanti, Florence.
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Vittore Carpaccio (1460 env.-1526), Saint Augustin dans son cabinet de travail. Vers 1503. Huile sur toile. 143 cm X 162,5 cm. Scuola di San Giorgio degli Schiavoni, Venise.
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Paolo Uccello (1397-1475), Saint Georges et le dragon, huile sur toile, vers 1460. National Gallery, Londres.
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Jan Van Eyck, «Saint Jérôme dans sa cellule», vers 1440. Peinture sur bois, 19,9 cm × 12,5 cm. The Detroit Institue of Arts.
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Antonello de Messine (1430-1479) : Saint Jérôme dans son cabinet de travail. National Gallery, Londres.
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Robert CAMPIN, Saint Joseph, panneau droit du triptyque de Mérode, vers 1420-1430, huile sur bois. Metropolitan Museum of Art, Cloisters, New York, États-Unis.
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Rogier Van der Weyden (1400 env.-1464), Saint Luc peignant la Vierge, bois transposé sur toile, XVe siècle. Version du musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie.
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Bartolomé BERMEJO, Saint Michel et le Dragon. National Gallery, Londres.
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«Saint Pierre en chaire», Masaccio et Masolino.
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Pietro Vannucci dit Pérugin (1448-1523), Saint Sébastien. Vers 1490. Huile sur bois. 176 cm X 116 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Saint Thomas d'Aquin, Juste de Gand
JUSTE DE GAND, Saint Thomas d'Aquin, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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JUSTE DE GAND, Sénèque, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Statuts de l'ordre de Saint-Michel, J. Fouquet
Jean FOUQUET, Statuts de l'ordre de Saint-Michel : tenue d'un chapitre de l'ordre de Saint-Michel devant Louis XI, enluminure. Bibliothèque nationale de France, Paris.
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Andreï ROUBLEV, Trinité, ou Philoxénie d'Abraham, début XVesiècle, détrempe sur bois. Autrefois à la Trinité-Saint-Serge, actuellement à la galerie Tretiakov, Moscou.
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Hugo Van der Goes, «L'Adoration des bergers», panneau central du «triptyque Portinari , vers 1473-1479. Tempera sur bois, 253 cm × 304 cm. Commandé pour le maître-autel de l'église Sant'Egidio, à l'hôpital Santa Maria Nuova de Florence. Galerie des Offices, Florence.
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Fra Filippo LIPPI, Vierge à l'Enfant avec deux anges, détrempe sur bois. Galleria degli Uffizi, Florence, Italie.
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Hans Memling, «Vierge à l'Enfant», seconde moitié du XVe siècle. Huile sur toile, 45 cm × 32 cm. Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne.
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Rogier Van der Weyden: «Vierge à l'Enfant». Diptyque de Laurent Froimont. Huile sur toile, 1450. Musée des Beaux-Arts, Caen.
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Andrea Mantegna (1431-1506), La Vierge et l'Enfant entourés de six saints et adorés par Gian Francesco II Gonzaga, dite Vierge de la Victoire. 1495 ou 1496. Tempera, peinture à l'huile (?) sur toile. 258 cm X 168 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Cosmè TURA, Vierge en trône, panneau central du Polyptyque Roverella, 1470-1474, tempera sur bois. National Gallery, Londres.
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Chapelle du palais, Medici-Riccardi, Michelozzo di Bartolomeo
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Combat d'enfants, Giovanni di Ser Giovanni
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Fresque du cycle de La Légende de la Vraie Croix, P. della Francesca
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La Fête chez Hérode et la Décapitation de saint Jean-Baptiste, B. Gozzoli
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Le Cardinal Bessarion devant le reliquaire donné à la Scuola della Carità de Venise, G. Bellini
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Le grand-père et son petit-fils, Domenico Ghirlandaio
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