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SIGNE ET SENS

Articles

  • MERLEAU-PONTY MAURICE (1908-1961)

    • Écrit par
    • 3 511 mots
    • 1 média
    ...tient, elle aussi, en une phrase : le comportement n'est ni une chose, ni une idée. Positivement, il est une forme et, en tant que forme, il est aussi sens. Cela ne veut pas dire, sans plus, que toute forme est un sens. La Structure du comportement distingue et analyse divers types de formes. Celle qui...
  • MÉTAPHORE

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    • 6 370 mots
    ...reposent sur l'extension plus ou moins grande d'une appartenance dans le signifié. Les tropes par ressemblance consistent à présenter une idée sous le signe d'une autre idée ne se rattachant à la première par aucun autre lien que celui d'une certaine conformité ou analogie ; ce sont les ...
  • MIRACLE

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    • 6 622 mots
    ...entraînés, pour des sujets religieux qui se tiennent à l'affût et à l'écoute. C'est une loi générale de la dialectique et de l'axiologie des symboles : le signe ne « fait signe » qu'à celui qui le scrute et l'interroge, qu'à celui qui y cueille un message dont il possède le code. L'homme archaïque discerne...
  • MODÈLE

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    • 24 464 mots
    • 2 médias
    ...deux points une grande diversité, dont on se contentera ici de donner un aperçu à partir de quelques exemples. En ce qui concerne la représentation du sens, on peut relever deux grandes familles : les approches plutôt psychologisantes et les approches plutôt logicistes. Pour les premières, le sens est...
  • MORRIS CHARLES WILLIAM (1901-1979)

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    • 152 mots

    Philosophe américain dont l'œuvre est un commentaire de la théorie des signes de C. S. Peirce. Dans Signs, Language, and Behaviour (1946), Morris distingue, à l'intérieur de la sémiotique (théorie générale des signes), l'étude syntactique, qui décrit les relations des...

  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

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    • 22 212 mots
    ...d'appuis (adminiculantia) pour l'œuvre que le Christ et l'Église accomplissent en vue de la béatitude (fruitio Dei). Le statut théologique du signe inscrit la théologie dans une perspective sémiotique qui la fait naturellement communiquer avec la sémantique philosophique élaborée par les logiciens...
  • NOM

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    • 7 090 mots
    Logiciens et anthropologues ont diversement traité la question du nom propre dans son rapport au sens et à la référence, les linguistes s'en trouvant détournés par la clôture saussurienne sur la relation, immanente au signe lui-même, du signifiant au signifié.
  • NOM, linguistique

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    • 694 mots

    L'une des parties du discours, appelée encore, dans une terminologie fondée sur la logique, « substantif », transposition du nomen substantivum des Anciens par opposition au nomen adjectivum, parce qu'il lui est dévolu de représenter dans la langue la « substance » de l'être, alors...

  • NON & NÉGATION, philosophie

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    • 965 mots

    Opérateur linguistique de la négation, « non » apparaît dans le dialogue ou dans l'interaction comme réponse à l'interlocuteur ou au partenaire et exprime soit le rejet d'une croyance, soit le refus de la poursuite d'un processus. On peut distinguer :

    La réponse à...

  • NONSENSE

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    • 288 mots
    • 1 média

    «  A piece of nonsense », c'est en anglais courant une bêtise, une absurdité : un « non-sens » bien sûr ; et pourtant, le terme anglais a une richesse spécifique. Anglais d'abord parce que la langue anglaise en est le lieu sonore d'élection ; ainsi les « nursery...

  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

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    • 6 678 mots
    • 1 média
    ...son temps, sur le rôle de l' herméneutique. À partir du traité aristotélicien De l'interprétation, il présente les éléments de toute une sémiologie sans laquelle l'esprit ne saurait « déclarer » ce qu'il sait. Le concept, qui n'a lui-même valeur qu'intentionnelle, devient...
  • ONTOLOGIE

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    • 15 658 mots
    • 1 média
    ...discours, seuls réels, s'édifient. Le discours est le langage mis en action. Langue et discours ne reposent pas sur les mêmes unités : l'unité de langue est le signe, aussi virtuel que la langue elle-même ; l'unité de discours est la phrase, ou « instance » temporelle, événementielle, qui fait que le discours...
  • ORDRE SYMBOLIQUE

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    • 1 400 mots
    Il faut d'abord s'entendre sur les termes, puisque, dans son Cours de linguistique générale (1916), Saussure s'emploie à distinguer le signe linguistique du symbole. Le symbole se caractérise par son lien naturel avec l'objet, le signe se définissant comme la relation arbitraire entre le...
  • LANGAGE

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    • 1 248 mots

    Le langage caractérise l'homme en tant que tel, ce « vivant qui possède le logos » (zôon logon echon), selon les Grecs ; animal symbolicum, d'après Ernst Cassirer. Il n'existe pas en dehors de l'étonnante diversité des langues historiques qu'explore Wilhelm von Humboldt...

  • PEIRCE CHARLES SANDERS (1839-1914)

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    • 3 109 mots
    Peirce est un des fondateurs de la science des signes en tant que tels. La réflexion sur le signe occupe une place privilégiée dans son œuvre, mais inséparable de la phanéroscopie. La sémiotique analyse le signe à la lumière des trois catégories du sentiment, de l'existence et de la médiation. Il n'est...
  • PEIRCE CHARLES SANDERS, en bref

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    • 180 mots

    Les apports de la pensée de l’Américain Charles Sanders Peirce à la philosophie, en logique des mathématiques et en sémiotique ont longtemps été méconnus en France. Ils n’en sont pas moins considérables, même si son influence ne fut en rien directe : il publia peu (un livre et des articles),...

  • PHYSIOGNOMONIE

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    • 8 002 mots
    • 1 média
    ...astrologie et la divination. Un tel essor n'est pas pour étonner. Plus qu'aucune autre époque, la Renaissance a conçu l'univers comme un système de signes par lesquels le visible renvoie à l'invisible, où il convient de chercher des concordances, des analogies, des « sympathies » entre tous...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

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    • 13 762 mots
    • 3 médias
    ...choses égales à l'égal en soi. Une perception présente renvoie à la conception d'une réalité absente. Pour qu'un objet perçu se métamorphose ainsi en signe de la réalité dont il manque, il faut un amoureux, et, pour que tout le sensible devienne le chiffre de réalités intelligibles auxquelles il aspire,...
  • POÉSIE

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    • 9 394 mots
    • 2 médias
    ...exemplaire de cette équivalence entre forme et sens est fourni par toutes les variétés du « mimologisme » ( Gérard Genette), qui cherche à motiver le signe linguistique par une ressemblance entre le signifiant et le référent lui-même. Rejoignant certains aspects de la calligraphie orientale ou médiévale,...
  • POLYSÉMIE

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    • 288 mots

    La polysémie est la propriété qu'ont certains signes de la langue d'offrir plusieurs sens : « violon » désigne un instrument de musique, celui qui en joue, une prison. Aux unités polysémiques s'opposent les unités monosémiques (la plupart des termes scientifiques). Beaucoup de termes scientifiques...