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SIGNE ET SENS

Articles

  • GRAMMAIRE GÉNÉRALE ET RAISONNÉE, Antoine Arnauld et Claude Lancelot - Fiche de lecture

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    • 782 mots
    Les auteurs ancrent leur réflexion dans un processus qui va de la pensée à son expression, partant d'une forme abstraite de la conception, semblable à la res cogitans cartésienne, pour aboutir au jugement et à l'expression. Le signe n'est plus le représentant d'un objet mais celui d'un acte...
  • GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) - Les grammairiens grecs

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    • 2 760 mots
    Le même chapitre xx de la Poétique met encore en évidence deux données capitales pour l'histoire de la grammaire. La première est la distinction, dans la langue, entre entités phoniques signifiantes et non signifiantes (phônai sèmantikai versus asèmoi) – le tableau qu'il dresse des parties...
  • GRAMMAIRES SPÉCULATIVES

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    • 1 198 mots

    À la fin du xiie siècle, un tournant s'opère dans la conception européenne des recherches linguistiques. Jusque-là, la grammaire, fondement de la culture médiévale et premier des « arts libéraux », se donnait pour tâche d'enseigner à bien parler et bien écrire (suivant la définition...

  • HOMME - La réalité humaine

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    • 14 349 mots
    • 6 médias
    ...temps et de perspicacité pour que soit proposée de Freud une autre lecture, aussi légitime et plus profonde. Cette lecture établit partout la primauté du sens. Il est apparent que tel fut aussi le propos immuable de la phénoménologie. On sait, il est vrai, que pour la psychanalyse ce sens n'est pas forcément...
  • HOMONYMIE

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    • 372 mots

    On parle d'homonymie lexicale à chaque fois qu'à des signifiants identiques correspondent des signifiés différents. En français, « manche » ou « mousse » en fournissent des exemples. Néanmoins, dans ces deux cas, on est en présence d'items dont la catégorie du genre...

  • HOMONYMIE / POLYSÉMIE, notion d'

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    • 1 350 mots

    Le terme « homonymie », introduit en français au xvie siècle, nous vient, par l'intermédiaire du latin, du grec homônymia, formé sur homo- et onoma (littéralement « [qui a] même nom »). Sont dits homonymes des mots ayant des sens différents et qui possèdent la même forme phonique...

  • INTERPRÉTATION

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    • 6 825 mots
    • 3 médias
    ...d'abord l'acte consistant à rendre allemand un mot n'existant qu'en latin. Par extension, la Deutung consiste à rendre plus clair et plus explicite le sens d'un mot par le fait même de l'introduire ou de le transposer dans une autre langue. D'ailleurs, la signification relève bien d'une...
  • INTERPRÉTATION (notions de base)

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    • 3 579 mots
    Dans l’état actuel de nos connaissances, il semble bien que seuls les humains disposent d’un ensemble designes susceptibles de faire langage. Eux seuls répondent par des signes aux signes qu’ils reçoivent. On pourrait nous objecter que certains animaux peuvent échanger des cris signalant en particulier...
  • JUGEMENT

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    • 6 869 mots
    Avec la logique stoïcienne, l'analyse progresse vers des vues plus modernes. Le jugement (ἀξίωμα) est interprété, à l'intérieur d'une doctrine du langage, comme interconnexion des signes et liaison de ceux-ci avec les objets signifiés. La partie « catégorématique » de la proposition, qui peut être...
  • LANGAGE (notions de base)

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    • 3 315 mots
    ...indispensable, qui ouvre sur une autre dimension que lui-même. Le langage « signifie » au double sens d’« être le signe de » et de « dire le sens de ». En tant que signe, il est insuffisant, puisqu’un même mot peut désigner une infinité de choses. Mais en tant qu’il vise le sens, il est riche, puisqu’il...
  • LANGAGE PHILOSOPHIES DU

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    • 23 538 mots
    • 9 médias
    ...bien commun de la linguistique. Mais, en même temps, il livrait à la postérité un grand nombre d'énigmes non résolues. La première concerne le signe lui-même ; Saussure tenait les signes pour les « identités » sur lesquelles repose le système ; il avait fini par adopter la conception stoïcienne...
  • LANGAGES DE MASSE

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    • 3 009 mots
    • 1 média
    Par là, leur langage relève de toute une mutation historique et sociale qui s'accomplit sous la logique du signe. La communication de masse est au-delà du vrai et du faux, comme la mode est au-delà du beau et du laid, comme la « raison » politique est au-delà du bien et du mal, comme les objets actuels...
  • LANGUE & PAROLE, linguistique

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    • 1 222 mots
    Selon Saussure,la langue participe de l'ensemble des systèmes de signes (écriture, rites symboliques, formes de politesse, etc.), dont l'étude relève d'une « sémiologie », c'est-à-dire d'une science générale de la vie des signes au sein de la vie sociale. La tâche du linguiste consistera donc à définir...
  • LANGUES TYPOLOGIE DES

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    • 8 350 mots
    ...Quant à la dimension sémantique, il est sûr que, d'une langue à l'autre, du sens passe. On ne pourrait, sinon, ni les comprendre ni les traduire. Mais peut-on concevoir des universaux sémantiques ? Dans l'absolu, tout signe est unique en lui-même : dans une langue, aucun signe n'est semblable à...
  • LES FORMES DU VISIBLE (P. Descola) - Fiche de lecture

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    • 1 382 mots
    • 1 média
    ...ressemblance ou l’imitation ? Deux réponses ont été données à cette question, que Descola met en balance. L’approche sémiotique considère les images comme des signes qui, à la différence des symboles linguistiques, ne sont pas arbitraires, mais motivés. Selon les termes du philosophe Charles Sanders Peirce...
  • LINGUISTIQUE - Théories

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    • 7 713 mots
    • 1 média
    Enfin, la pièce maîtresse de l'édifice saussurien est la théorie du signe. La langue est composée d'unités discrètes qui ne sont pas immédiatement perceptibles, mais qui doivent être identifiées par l'analyse, et qui définissent une combinatoire : ces unités, ce sont les signes, qui unissent chacun...
  • LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE

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    • 7 214 mots
    ...relation qu'entretiennent, dans le langage comme objet perceptible, le perceptible et l'au-delà de la perception, la linguistique recourt au concept de signe. Or la psychanalyse entretient un tout autre rapport à la question du perceptible ; en particulier, les concepts de signe et de signification, dans...
  • LOGIQUE

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    • 12 972 mots
    • 3 médias
    ...identité (les expressions « étoile du matin » et « étoile du soir » ont la même signification [référence], mais diffèrent par le sens). Complétée par une catégorie intermédiaire, celle du sens (Sinn) défini comme mode de donation du référent, elle instaure une tripartition signe...
  • LOGIQUE INDIENNE

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    • 6 569 mots
    ...constatant qu'une grave querelle entre la Mīmāṁsā et le Nyāya a fait rage pendant presque toute la durée du premier millénaire de l'ère chrétienne, et porte sur la nature des relations entre le mot (śabda) et l'objet (artha). D'un côté, les mīmāṁsakas, qui ont voulu se servir de la philosophie du langage...
  • MAGDALÉNIEN ART

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    • 1 484 mots
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    ...par exemple le décalage des membres ou des oreilles sur des silhouettes vues de profil. Dans cet art, l'animal est roi. Sur les parois, ce sont les animaux qui structurent les dispositifs, qui définissent des liaisons symboliques, entre eux et avec une multitude de dessins géométriques, lessignes.