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RELATIVISME

Articles

  • RELATIVISME

    • Écrit par Hervé BARREAU, Tobie NATHAN
    • 3 935 mots

    Le relativisme se présente comme un humanisme, c'est-à-dire comme une doctrine qui rapporte tout élément d'une culture à l'homme en général qui en fut l'auteur et qui est donc capable de l'interpréter par la suite. Le relativisme pense, en effet, que toute création est une invention, tandis que le réalisme,...

  • ABSOLU

    • Écrit par Claude BRUAIRE
    • 4 222 mots
    ...Mais ce raisonnement ne vaut que de la seule idée de Dieu, et non de tout ce qui est relatif et contingent. Si cette remarque réfute à l'avance l'objection kantienne, selon laquelle l'existence ou la non-existence ne change rien au concept, puisqu'elle ne concerne que la relativité des êtres contingents,...
  • ACADÉMIE ANTIQUE

    • Écrit par Jean-Paul DUMONT
    • 1 376 mots
    • 1 média
    ...combattant l'opinion qui lui était proposée, de lui opposer des arguments d'égale valeur. Le mieux était que l'on suspendît de part et d'autre son jugement. De même que Socrate avait confessé son ignorance, il déclare qu'on ne peut rien connaître, rien percevoir, rien savoir, que les sens sont étroits et les...
  • ALAIN ÉMILE CHARTIER, dit (1868-1951)

    • Écrit par Robert BOURGNE
    • 4 560 mots
    ...d'une disposition précise et adaptée qui colle à la situation. Certes, nul ne peut tout voir, toute vue est partielle, et tout sera donc relatif. Mais ce relativisme abstrait n'arrête que les esprits faibles. « Le relativisme pensé est par là même surmonté. » La partie suffit, autant que chaque partie tient...
  • COMTE AUGUSTE (1798-1857)

    • Écrit par Bernard GUILLEMAIN
    • 9 502 mots
    • 1 média

    En ouvrant la conclusion totale du Système de politique positive, Auguste Comte distingue dans sa vie intellectuelle deux carrières. Dans la première, qui correspond à peu près à l'élaboration du Cours de philosophie positive, il s'est efforcé de transformer la science en philosophie. Dans...

  • CONCHE MARCEL (1922-2022)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 992 mots
    • 1 média

    Marcel Conche est né le 27 mars 1922 à Altillac, en Corrèze, dans une famille de petits cultivateurs. En raison de ses origines sociales très modestes, il fréquente le cours complémentaire de Beaulieu-sur-Dordogne, où il est remarqué par ses instituteurs, ce qui l’amène à l’école normale de Tulle, puis...

  • CONNAISSANCE

    • Écrit par Michaël FOESSEL, Yves GINGRAS, Jean LADRIÈRE
    • 9 106 mots
    • 1 média
    ...causes de l'émergence (ou de l'acceptation) des idées et des catégories de pensée – y compris les siennes –, a toujours été celui de ne pas sombrer dans le relativisme découlant d'un raisonnement logique simple : si toutes les idées (et les catégories de pensée) sont d'origine sociale, alors elles diffèrent...
  • DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE, Voltaire - Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 1 680 mots
    ...instruments principaux, afin d'en revenir à « l'adoration simple de Dieu » (« Liberté de penser »). La clé de voûte de la démonstration voltairienne, c'est le relativisme. Ainsi le philosophe confronte-t-il entre eux les différents « catéchismes » afin d'en relever les points de contact et les emprunts réciproques,...
  • MONTAIGNE MICHEL EYQUEM DE (1533-1592)

    • Écrit par Fausta GARAVINI
    • 8 167 mots
    • 1 média
    ...questions de l'époque, dans le domaine politique et religieux. Conservateur pour les uns, révolutionnaire pour les autres, Montaigne est amené par le relativisme pyrrhonien à souligner l'arbitraire et la contingence des lois et des coutumes, dont il établit ironiquement des listes hétéroclites, pour...
  • ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) - La philosophie

    • Écrit par Jean-Pierre COMETTI
    • 6 292 mots
    • 1 média
    ...besoins. Il en tirait la conviction d'une relativité de l'épistémologie et de l'ontologie, opposée à la vision de la science de l'empirisme logique. Certaines théories qui se sont ensuite imposées dans ce domaine, en prenant clairement le parti d'un relativisme radical, en sont plus ou moins...
  • HISTOIRE (Histoire et historiens) - L'écriture de l'histoire

    • Écrit par Christian DELACROIX
    • 4 397 mots
    ...la question de la représentation historienne de l'événement « aux limites » que constitue « Auschwitz ». White défend, contre tout réalisme « naïf », la relativité de toute représentation des phénomènes historiques et la constitution langagière de tous les faits, ce qui implique l'impossibilité de trancher...
  • HISTORICISME

    • Écrit par Gunter SCHOLTZ
    • 1 156 mots
    ...historique met en évidence les transformations que subissent toutes les valeurs et normes culturelles, la conscience historique semble enfin déboucher sur un relativisme qui abolit tous les principes fermes. C'est ce reproche qui sous-tend les critiques qu'Ernst Troeltsch, Wilhelm Windelband et Edmund Husserl...
  • HISTORICITÉ

    • Écrit par Hans Georg GADAMER
    • 6 456 mots
    • 3 médias

    Comme le mot allemand correspondant Geschichtlichkeit, le mot « historicité » est d'abord employé pour exprimer qu'un événement a réellement eu lieu et n'est pas une simple tradition légendaire. Ainsi, l'on parle de l'historicité de la fondation de Rome, ou de l'historicité de...

  • INTÉRIORITÉ

    • Écrit par Étienne BORNE
    • 5 268 mots
    ...l'irréalité toutes ces importances – divinement sociales ou socialement divines – qui ont la ridicule prétention d'exister en elles-mêmes ou par elles-mêmes. Si toute norme est arbitraire et toute nature culture, un vaste champ s'ouvre à la volonté de puissance ou à la libre créativité, puisque à chacun...
  • LIBERTINAGE

    • Écrit par Michel DELON
    • 3 267 mots
    ...panthéistes de l'École de Padoue (Pietro Pomponazzi, Cesare Cremonini), à la récente critique de la religion comme invention politique (Vanini, Machiavel). Il s'aventure sur des pistes diverses, voire contradictoires, en insistant sur la relativité des savoirs humains, sur la toute-puissance du politique,...
  • NOUVELLE RHÉTORIQUE, droit

    • Écrit par Benoît FRYDMAN
    • 1 334 mots

    La nouvelle rhétorique est un courant philosophique du xxe siècle, parfois appelé aussi école de Bruxelles, qui, sous la conduite de son fondateur Chaïm Perelman (1912-1984), a contribué à renouveler l'intérêt de la pensée contemporaine pour l'argumentation, en mettant en évidence...

  • PHÉNOMÈNE

    • Écrit par Jean-Paul DUMONT
    • 3 347 mots
    ...explication scientifique, s'élabore sur le même modèle un schéma philosophique : à la réalité physique du phénomène correspond le statut philosophique du relatif. En tant que produit mixte, le phénomène est un relatif. La catégorie du relatif étend à toutes choses le statut de cette médiation. Pour le...
  • PHILOSOPHIE

    • Écrit par Jacques BILLARD, Jean LEFRANC, Jean-Jacques WUNENBURGER
    • 21 137 mots
    • 10 médias
    ...contexte qui a permis le développement d'un savoir ne suffit pas à le relativiser. Un fait historique ne prouve rien pour ou contre la vérité d'une idée. Lorsqu'il invoque l'argument linguistique, le relativisme culturel a déjà, par pétition de principe, récusé la définition de la philosophie comme science...
  • SCEPTICISME

    • Écrit par Jean-Paul DUMONT
    • 7 745 mots
    ...cause de la sensation qu'elle éprouve, en utilisant, selon un registre philosophique, l'ancien modèle physique périmé fourni par le concept de phénomène. C'est pourquoi il développe une série d'arguments destinés à exalter le relativisme et à montrer que toute représentation, prétendument compréhensive,...
  • SCIENCES ET PHILOSOPHIE

    • Écrit par Alain BOUTOT
    • 17 713 mots
    • 6 médias
    ...qu'elles peuvent, l'une et l'autre, toucher le fond de la réalité. Nous rejetons les thèses soutenues par les philosophes, acceptées par les savants, sur la relativité de la connaissance et l'impossibilité d'atteindre l'absolu » (La Pensée et le mouvant). Bergson s'inscrit en faux ici...
  • THÉÉTÈTE, Platon - Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 1 122 mots
    • 1 média
    Le second membre de cette alternative est le relativisme défendu par Protagoras, une doctrine qui sommeillera près de deux millénaires avant qu’elle ne soit « réveillée » par Montaigne et revisitée par Nietzsche.