RÉFÉRENT
Articles
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RÉFÉRENT
- Écrit par Barbara CASSIN
- 252 mots
Le référent est l'élément extérieur à quoi quelque chose peut être rapporté, référé. La linguistique saussurienne, pour qui « le signe linguistique unit, non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique » (Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale...
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COURS DE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE, Ferdinand de Saussure - Fiche de lecture
- Écrit par Gabriel BERGOUNIOUX
- 852 mots
- 1 média
...probablement la plus discutée. Pour rompre avec la tradition philosophique qui se résume à définir le signe comme « quelque chose mis pour autre chose », Saussure ramène l'attention de la linguistique vers la constitution interne du signe en excluant le référent – la chose à quoi se substituerait... -
DÉNOTATION
- Écrit par Robert SCTRICK
- 446 mots
Terme qui désigne en linguistique l'ensemble des sens d'un signe, objet d'un consentement entre les usagers d'une langue. Il est emprunté à la logique, où il renvoie à l'extension du concept ; en linguistique, le terme dénotation n'a d'intérêt théorique que dans le couple qu'il forme avec connotation...
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DENOTATION / CONNOTATION, notion de
- Écrit par Catherine FUCHS
- 935 mots
On appelle « dénotation » la capacité que possède un terme lexical de renvoyer potentiellement à une classe d'êtres du monde (personnes, choses, lieux, processus, activités...). Par exemple, un nom comme « maison » dénote toute entité présentant les attributs mentionnés dans la définition...
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EXTENSION & COMPRÉHENSION, logique
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 442 mots
Distinction introduite par la Logique de Port-Royal et portant sur les idées universelles : « J'appelle compréhension de l'idée les attributs qu'elle enferme en soi, et qu'on ne peut lui ôter sans la détruire, comme la compréhension de l'idée du triangle enferme extension, figure,...
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GENRE GRAMMATICAL
- Écrit par Robert SCTRICK
- 723 mots
Catégorie morphologique supportée par diverses parties du discours, variables du reste selon les langues considérées, la seule constante qu'on puisse observer étant le caractère lexicalisé de la catégorie : entendons qu'à l'inverse du nombre le genre est donné dans la compétence du sujet pour...
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KRIPKE SAUL (1940-2022)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Scott SOAMES
- 1 274 mots
Logicien et philosophe américain, Saul Aaron Kripke est né le 13 novembre 1940 à Bay Shore, New York. On peut reconnaître dans son œuvre l’héritage de la philosophie analytique telle que l’ont formulée Gottlob Frege, Bertrand Russell, Rudolf Carnap et Willard Van Orman Quine.
Saul Kripke...
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI et Paul RICŒUR
- 23 541 mots
- 9 médias
...objet et un seul auquel l'énonciation s'applique et que la référence permet d'identifier. Ainsi, pas de prédication sans référence, pas de référence sans un référent qui existe. Cet accent mis sur la référence et sur le référent est typique d'une théorie du langage qui se concentre sur le speech-act... -
LINGUISTIQUE & LITTÉRATURE
- Écrit par Pierre KUENTZ
- 5 329 mots
- 2 médias
...l'organisation et du fonctionnement des discours. On distinguera soigneusement cette nouvelle rhétorique du discours des rhétoriques modernes évoquées tout à l'heure, qui sont en fait – rhétoriques du mot ou rhétoriques du syntagme – des variantes de la stylistique des écarts, simple catalogue des figures. -
MÉTAPHORE
- Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
- 6 372 mots
...ce qui est signifié par le nom (notion ou idée de la « chose ») et à la « chose » même, telle qu'elle existe dans la réalité (en termes saussuriens, le référent) ; et cette assimilation va engendrer, nous le verrons plus tard, des questions difficiles à résoudre. On remarque également que les trois premiers... -
MYTHE - L'interprétation philosophique
- Écrit par Paul RICŒUR
- 12 840 mots
- 1 média
...le degré de vérité du mythe en tant qu'explication de la réalité. Ce n'est pas à dire que l'anthropologue s'enferme dans une structure, celle du mythe ; cela veut dire seulement que ce qu'on appelle « réalité » n'apparaît pas ici comme le référent du mythe, c'est-à-dire comme ce sur... -
NOM
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 7 092 mots
...une réponse telle que : « Me voici », ou cette réponse intériorisée : « C'est de moi qu'il s'agit. » Le nom est alors propre par intimation. Une deuxième forme d'identification est celle qui opère dans le discours référentiel de la communication ordinaire, où deux interlocuteurs réussissent... -
ONTOLOGIE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 15 661 mots
- 1 média
...est ici en cause a été désigné du terme général de « référence ». On y a fait une première allusion en appelant les entités théoriques de la science le référent du discours scientifique. C'est donc la théorie générale de la référence qu'il faut maintenant considérer, sans distinguer entre discours scientifique... -
PHILOSOPHIE ANALYTIQUE
- Écrit par Francis JACQUES et Denis ZASLAWSKY
- 13 431 mots
- 3 médias
La seconde question qui, dans ce domaine, est très discutée est celle de la « référence ». Par ce terme, qui remonte à Frege (ou à ses traducteurs anglo-saxons, puis français) mais qui a ensuite été repris dans un sens de plus en plus pragmatique par les philosophes du langage, on entend... -
PRAGMATIQUE
- Écrit par Francis JACQUES
- 6 554 mots
Avec lui, on aborde la pragmatique desphilosophes-logiciens. Ce sont eux qui ont montré que les séquences de signes prennent sens par rapport à leurs référents : le monde des objets et des états des choses. Le souci qu'ils ont de la référence extra-linguistique les oppose aux diverses versions... -
SÉMANTIQUE
- Écrit par Catherine KERBRAT-ORECCHIONI
- 10 316 mots
- 1 média
...(ou plutôt un ensemble de choses, regroupées sous le même concept), et que tout signe vaut pour un segment particulier d'univers, que l'on appelle son référent (ou denotatum). Et voici que se constitue le fameux triangle sémiotique, qui dans la version d'Ogden et Richards, revue et corrigée par Ullmann,... -
SIGNE ET SENS
- Écrit par Paul RICŒUR
- 7 784 mots
- 1 média
...rapport qu'entre eux, selon un système de dépendance interne, le discours se rapporte aux choses d'une manière spécifique qu'on peut appeler dénotation ou référence. Alors qu'un signe n'est qu'une différence dans un système, le discours fait référence à une réalité extralinguistique à laquelle il prétend... -
STRAWSON PETER FREDERICK (1919-2006)
- Écrit par Francis JACQUES
- 2 344 mots
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VÉRITÉ
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
- 10 675 mots
...monde ? Cette question relève d'une critique formulée par Strawson à l'encontre de J.-L. Austin, dans « Truth » (cf. Logico-Linguistic Papers, 1971). Il est évident, note-t-il, qu'il y a rien dans le monde qui permette de relier l'énoncé à ce « à propos » de quoi il y a référence ou description, de...