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PROPOSITION, philosophie

Articles

  • NEURATH OTTO (1882-1945)

    • Écrit par
    • 352 mots

    Philosophe et sociologue autrichien, un des fondateurs de l'empirisme logique. Socialiste marxiste indépendant, Otto Neurath s'est intéressé à l'économie, à la politique et à l'histoire. Éditeur de l'Encyclopaedia of Unified Science, il fut le membre le plus « extrémiste...

  • OBJET

    • Écrit par
    • 8 211 mots
    ..., qu'« il n'y a pas d'objets logiques ». On peut bien alors parler avec F.  Gonseth d'« objets quelconques », susceptibles d'interprétations variées : « propositions », mais aussi «  classes », à condition bien entendu que l'on considère l'objet-proposition comme un tout sans structure interne, et que...
  • OPPOSÉS

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    • 941 mots

    Depuis les formes les plus archaïques de la pensée, jusqu'en ses schèmes les plus abstraits, se retrouvent des oppositions (chaud-froid, bas-haut, civilisé-barbare, homme-femme, plein-vide, homogène-hétérogène, etc.). Une même intuition philosophique semble partagée en de nombreuses civilisations...

  • PENSÉE

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    • 8 304 mots
    • 1 média
    Au sens large, toute attitudepropositionnelle et son contenu impliquent une « pensée » ou sont une forme de pensée : on ne peut pas croire que p sans avoir la pensée que p, ni désirer que p sans avoir la pensée que p. C'est en ce sens que l'on peut dire qu'attribuer des attitudes propositionnelles...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 13 762 mots
    • 3 médias
    ...rectifier, à penser en lui et contre lui. Or, selon Le Sophiste, le langage n'est pas fait de mots mais d'articulations. Son élément minimal est la proposition reliant un nom à un verbe. Mais tous les mots, qu'ils désignent des choses (comme les noms) ou des actions (comme les verbes), sont en eux-mêmes...
  • PRAGMATIQUE

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    • 6 552 mots
    ...estime que les présuppositions partagées par les locuteurs dans une situation de communication sont l'élément déterminant du contexte. Présupposer une proposition au sens pragmatique, c'est tenir sa vérité pour acquise et admettre, à tort ou à raison, que les interlocuteurs en font autant. La présupposition...
  • PREUVE, épistémologie

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    • 3 338 mots
    • 1 média

    Une proposition est dite prouvée si, ayant été établie par une méthode reconnue, elle fait l'objet d'une croyance. Cette formulation permet de distinguer quatre versants dans la théorie de la preuve : 1o un élément sémantico-formel, la proposition qu'il s'agit de prouver ; 2...

  • PROPOSITION CATÉGORIQUE

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    • 160 mots

    Énoncé simple, originellement affirmatif, chez Aristote et selon l'étymologie (depuis lors, on a admis la spécificité de l'énoncé simple négatif), la proposition catégorique attribue un prédicat à un sujet, par exemple : « les chats sont fidèles », « les lémuriens sont gracieux ». La proposition...

  • PROPOSITIONNEL CALCUL

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    • 274 mots

    Logique des propositions inanalysées, reliées par des connecteurs propositionnels (non ; et ; ou ; si..., alors...), qui sont des foncteurs de vérité ; ce qui signifie que la valeur de vérité du composé est directement et mécaniquement fonction (d'après les définitions de la négation, de...

  • PROTOCOLAIRES ÉNONCÉS

    • Écrit par
    • 647 mots

    Notion d'épistémologie contemporaine, d'origine anglo-saxonne, qui traduit l'anglais protocol sentences et l'allemand Protokoll Sätze. Avant toute spécialisation philosophique, le terme allemand Protokoll désignait un compte rendu, un procès-verbal, notamment des débats d'un...

  • QUANTIFICATION, logique

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    • 690 mots

    Notion usitée en logique des prédicats. On peut, avec W. V. O. Quine, diviser en trois la logique contemporaine :

    1. La théorie des fonctions de vérité a pour objet les structures logiques engendrées en construisant des propositions composées à partir de propositions simples, à l'aide...

  • RAISONNEMENT

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    • 5 009 mots
    Raisonner, c'est inférer une proposition, appelée conclusion, à partir de certaines autres prises comme prémisses. Sans doute, à parler strictement, peut-on contester que tout raisonnement consiste à faire une inférence ; par exemple lorsque, au lieu d'inférer une proposition nouvelle à partir de...
  • RELATION

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    • 7 566 mots
    ...problème de la nature de la relation par un tout autre biais. Elle consiste à donner une caractérisation implicite de la notion en énonçant certaines propositions dans lesquelles elle figure ; le contenu de la notion est alors déterminé par les possibilités déductives contenues dans ces propositions...
  • SCIENCES ET PHILOSOPHIE

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    • 17 713 mots
    • 6 médias
    ...), Carnap montre qu'une langue se construit à partir de règles de formation et de règles de transformation. Les premières indiquent « comment des propositions peuvent être construites avec des mots ou tous autres symboles linguistiques », et les secondes comment une proposition peut être dérivée...
  • STOÏCISME

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    • 7 432 mots
    • 2 médias
    ...dernier est assertorique, c'est-à-dire susceptible d'être vrai ou faux (ce que ne sont pas les questions, les ordres, les prières), l'on est en face d'une proposition (axiôma). Il est notable que le prototype stoïcien de la proposition simple a toujours pour sujet un individu, désigné soit de façon définie,...
  • SYLLOGISME

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    • 1 807 mots
    ... de la science. Le syllogisme a d'abord été un procédé tendant à confondre l'adversaire en lui montrant que, s'il admet certaines propositions, il ne peut admettre en même temps la contradictoire de la proposition qui logiquement en découle. L'art consiste ici à jouer sur la non-immédiateté...
  • SYSTÈME, épistémologie

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    • 4 171 mots
    De façon générale, un discours de type théorique se présente comme une suite de propositions formulées dans un langage qui peut être entièrement artificiel (c'est-à-dire construit selon des règles précises, adoptées à l'avance) ou consister en une extension du langage naturel (obtenue en ajoutant...
  • THÉOLOGIE

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    • 13 369 mots
    • 1 média
    ...langage poétique et du langage scientifique exige qu'on puisse faire abstraction du sujet savant ou poète : seul compte le fait qui vérifie la proposition scientifique ; le sujet qui l'exprime est indifférent à sa vérité ; l'œuvre poétique tient son caractère du type particulier...
  • TRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS, Ludwig Wittgenstein - Fiche de lecture

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    • 918 mots
    • 1 média
    ...autour de sept axes majeurs, selon un système de numérotation qui en décline la composition sur le mode de l’explicitation des propositions principales. La proposition et la conception du sens qui lui est liée en constituent le centre. Une proposition est un énoncé doué de sens, c’est-à-dire susceptible...
  • VÉRITÉ

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    • 10 672 mots
    ...« une vraie crapule » veut signifier que les mots d'ami ou de crapule doivent ici être entendus en leur sens fort, ou encore revient à affirmer que la proposition « c'est un ami » (ou bien « c'est une crapule ») est une proposition vraie. On voit mieux encore ce déplacement du sens avec le faux. Car enfin...