STRESS
GESTION DU STRESS
Le mot « stress » désigne en physique la tension exercée sur un matériau par un agent extérieur. Par analogie, des physiologistes l’ont utilisé depuis les années 1930 pour désigner la tension provoquée dans l’organisme par un agent extérieur. Les premiers ont été Walter Cannon et Hans Selye, ce dernier étant à l’origine de la diffusion considérable du mot […] […] Lire la suite
STRESS AIGU ET TROUBLES PSYCHO-TRAUMATIQUES
À la suite de l’exposition à un événement potentiellement traumatique, une personne peut développer un état de stress aigu et(ou) des troubles psychotraumatiques.La peur est une émotion normale, nécessaire à la survie de l’être humain. Face à une menace, elle active une « cascade neurobiologique et neurovégétative » chez l’individu, qui déploie alors son in […] […] Lire la suite
STRESS POST-TRAUMATIQUE
Dès les années 1970, les vétérans de la guerre du Vietnam et les mouvements féministes, donnant voix aux survivantes de la violence conjugale et des abus sexuels, se mobilisent pour appuyer la définition d’une pathologie mentale d’origine traumatique : l’état de stress post-traumatique (E.S.P.T.). D’emblée, l’E.S.P.T. prend le contre-pied de l’approche do […] […] Lire la suite
ACNÉ
Dans le chapitre « De multiples facteurs incriminés » : […] Les mécanismes impliqués dans la survenue de l’acné ne sont pas totalement élucidés. L’acné est plutôt la résultante de plusieurs facteurs. Diverses causes sont clairement favorisantes, comme une hyperproduction de sébum sous l’influence des hormones sexuelles, en particulier des androgènes (testostérone et ses dérivés), notamment lors de la puberté. Chez la femme, l’acné peut devenir avant les r […] […] Lire la suite
ACUPUNCTURE
Dans le chapitre « Endorphines » : […] Une étape a été franchie lorsqu'on a montré que des stimulations de fréquence basse et d'intensité élevée mettaient en jeu des substances morphinomimétiques endogènes : beta-endorphines, met-enképhalines. Divers arguments s'accumulent pour étayer cette théorie. Il a été montré que les effets inhibiteurs étaient bloqués par l'administration de naloxone, substance antagoniste des dérivés morphiniqu […] […] Lire la suite
CERVEAU ET ÉMOTION
Dans le chapitre « Composantes fonctionnelles partagées par différentes émotions » : […] Des modèles dérivés des théories dimensionnelles des émotions (invoquant différentes mixtures des mêmes composantes de base à l’origine de toutes les émotions) ont également été avancés, impliquant l’amygdale pour le degré d’alerte (dimension calme/excitation, arousal ), mais le cortex orbito-frontal pour la représentation de la valence (dimension plaisant/déplaisant). D’autres hypothèses considèr […] […] Lire la suite
CONFUSION MENTALE
Dans le chapitre « Mécanismes pathogéniques » : […] Pour expliquer pourquoi certaines agressions exogènes s'accompagnent électivement de réactions confusionnelles, on invoque des mécanismes extrêmement complexes et rarement univoques, même pour une cause donnée. Outre l'action toxique directe sur le système nerveux, on fait intervenir des réactions allergiques, par exemple dans les intolérances médicamenteuses, des perturbations neurovégétatives ce […] […] Lire la suite
CORPS Cultes du corps
Dans le chapitre « Le soin de soi » : […] Prendre soin de soi, c'est découvrir un soi en soi-même, dans la chair de son corps sans que l'existence quotidienne, constituée de routines et d'habitudes, n'ait pu le révéler de manière sensorielle. Le simple toucher pourrait faire croire, comme l'affirment les thérapies corporelles, qu'un « archi-soi » préexiste, un soi archaïque qui résiderait dans la chair et qu'il suffirait de retrouver pour […] […] Lire la suite
DOULEUR
Dans le chapitre « Contrôles d'origine supraspinale » : […] Chez l'animal, puis chez le malade, il a été observé que la stimulation stéréotaxique de certaines structures centrales pouvait déterminer une analgésie marquée. Le circuit le mieux étudié implique la substance grise de la base du cerveau (périaqueducale et périventriculaire) riche en sérotonine. Elle agirait sur le noyau du raphe magnas (NRM), situé dans le bulbe, et sur le pont, qui est à l' […] […] Lire la suite
ÉCRITURE EXPRESSIVE
L’écriture expressive est une technique thérapeutique qui demande à l’individu de décrire par écrit ce qu’il ressent au sujet d’un événement personnel à l’origine d’un stress ou d’une difficulté. Initialement développée par le psychologue américain James Pennebaker durant les années 1990, l’utilisation de l’écriture expressive s’inscrit dans le champ des thérapies cognitives et comportementales. […] […] Lire la suite
NEUROSCIENCES COGNITIVES ET SOMMEIL
Dans le chapitre « Sommeil et régulation sociale et émotionnelle » : […] Les perturbations du sommeil sont fréquentes dans les troubles psychologiques et psychiatriques, suggérant un lien bidirectionnel entre ces perturbations et la symptomatologie observée. Au-delà de la pathologie, les études montrent que le sommeil normal participe à la régulation de nos émotions. En effet, l’exposition à une expérience stressante et/ou émotionnelle modifie l’architecture du sommei […] […] Lire la suite
PERSONNALITÉ
Dans le chapitre « Personnalité et contexte culturel » : […] Si la personnalité est en partie déterminée biologiquement, son développement et sa différenciation sont influencés par le contexte, qui a notamment une incidence importante sur le développement des compétences d’autorégulation de l’individu. Ces compétences lui permettent de se conformer aux attentes sociales. Depuis les années 1990, de nombreuses recherches se sont focalisées sur le caractère u […] […] Lire la suite
PSYCHIATRIE
Dans le chapitre « Troubles psychiatriques et adversité » : […] L'adversité dans le début de la vie a été reconnue comme un facteur fondamental déterminant la susceptibilité à des troubles psychiatriques à l'âge adulte. Cette adversité peut faire intervenir différents types de stress ; soit par excès (bruit, déplacement, etc.), soit par défaut (absence de manipulation par les parents ou leur substitut). Cette carence peut provenir de situations particulières […] […] Lire la suite
PSYCHOLOGIE CLINIQUE DES TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS
Les obsessions et les rituels sont décrits depuis très longtemps : par exemple, la scrupulosité morbide – qui peut s’apparenter à la rumination obsessionnelle – rapportée par les moines, en médecine les « monomanies raisonnantes » d’Esquirol ou encore la folie du doute notée par Legrand du Saulle évoquent des caractéristiques du trouble obsessionnel compulsif. Cependant, il revient à Pierre Janet […] […] Lire la suite
PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ
Dans le chapitre « Phase d’évaluation primaire, le stress perçu » : […] Le modèle transactionnel de Lazarus et Folkman (1984) distingue des séquences dans l’ajustement des individus aux perturbations de leur environnement. Le stress y est défini comme « une transaction particulière entre un individu et une situation, évaluée comme taxant ou excédant ses ressources et pouvant menacer son bien-être » . Le stress dépend de la perception de la situation et de ses ressour […] […] Lire la suite
SELYE HANS (1907-1982)
Physiologiste canadien dont l'œuvre a dévoilé les principaux mécanismes de la réaction biologique des organismes animaux face aux agressions de toute nature, Hans Selye est né à Vienne et a fait ses études médicales à l'université de Prague, dont il a été diplômé en 1929. Il devient ensuite directeur de l'Institut de médecine et de chirurgie expérimentale de Montréal. Endocrinologue, il se consacr […] […] Lire la suite
SONS Bruit
Dans le chapitre « Les effets du bruit : physiopathologie et clinique » : […] L' effet de masque produit par des sons de basse fréquence suffisamment intenses sur les sons de fréquence plus élevée s'accompagne d'une gêne dans la localisation des bruits. Ainsi le bruit industriel, qui est en général riche en sons de basse fréquence, tend à masquer l'intelligibilité de la parole et à perturber l'orientation stéréophonique du travailleur, l'exposant ainsi au danger. La fatigu […] […] Lire la suite
SPASMOPHILIE (histoire du concept)
La spasmophilie, décrite essentiellement par les auteurs français (Klotz), est un syndrome clinique fait de crises soit majeures (attaques de tétanie) soit mineures (palpitations, malaises, pertes de connaissance plus ou moins complètes, douleurs épigastriques, crampes musculaires à l'effort), le tout atteignant trois femmes pour un homme et se développant le plus souvent dans un climat de tension […] […] Lire la suite
SUICIDE ET CONDUITES SUICIDAIRES
Dans le chapitre « Facteurs de stress » : […] Les facteurs de stress sont principalement les événements de vie douloureux proximaux (évoqués plus haut), les épisodes de décompensation aiguë de maladie mentale et l’intoxication par l’alcool ou les drogues. La maladie mentale augmente considérablement le risque suicidaire (idées et actes). C’est le cas notamment de la dépression (dans le cadre d’un trouble dépressif ou bipolaire), de la schizo […] […] Lire la suite
SURCHARGE COGNITIVE
La surcharge cognitive correspond à un état mental où un individu est engagé dans la réalisation d’une tâche extrêmement exigeante pour lui : il ne dispose pas des ressources cognitives suffisantes à une mise en œuvre aisée de cette tâche. Par analogie avec une tâche physique, qui peut être exigeante pour un individu mais pas au point de le faire renoncer d’emblée, une tâche cognitive peut présen […] […] Lire la suite
SURRÉNALES
Dans le chapitre « Physiologie » : […] Les actions physiologiques de l'adrénaline et de la noradrénaline sont ubiquitaires. Leurs effets sur le cerveau, le cœur et la circulation, sur les muscles lisses du tractus gastro-intestinal, de l'œil, des bronches, sur le système nerveux central, le muscle squelettique, la coagulation sanguine, la rate, sur la redistribution des calories mises en réserve dans l'organisme sont riches et variés ; […] […] Lire la suite
TROUBLES ANXIEUX
Dans le chapitre « De l’anxiété aux troubles anxieux » : […] L’anxiété est une émotion normale. C’est lorsqu’elle devient trop intense, incontrôlable et se prolonge que l’on parle d’anxiété pathologique. Si elle est proche de la peur, qui a pour rôle de nous alerter des dangers et de nous faire réagir à la menace pour maintenir notre survie, l’anxiété s’en distingue cependant, car elle survient en dehors de tout danger. On la définit parfois comme une peur […] […] Lire la suite
TROUBLES DÉPRESSIFS
Dans le chapitre « Facteurs neurobiologiques » : […] Les recherches neurobiologiques ont mis en évidence la diminution du fonctionnement des systèmes monoaminergiques (noradrénergique, sérotoninergique et dopaminergique) chez les patients souffrant de troubles dépressifs. Une désynchronisation chronobiologique et des troubles de fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien ont également été décrits. Des troubles du fonctionnement thyro […] […] Lire la suite
VIEILLISSEMENT
Dans le chapitre « La fragilité » : […] Le vieillissement réussi ne protège cependant pas de la fragilité qui peut être très schématiquement définie comme une désadaptation des systèmes homéostasiques. Elle aboutit à un déficit progressif des fonctions physiologiques et cellulaires, tout en limitant les capacités relationnelles et sociales de la personne âgée. Médicalement, le concept de fragilité demeure encore assez mal défini. Mais i […] […] Lire la suite