LANGAGE, psychanalyse
Articles associés
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AGRESSIVITÉ
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 2 731 mots
...contexte de la notion d'agression va se trouver tout aussitôt profondément modifié. « Ces vœux anciens de toute-puissance qu'a formés le moi », c'est au langage naissant qu'en revient, au regard de Freud, l'expression privilégiée ; c'est donc par une certaine disposition du sujet parlant... -
ARGENT, sémiologie
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 721 mots
L'argent se définissant au sein du système économique comme l'équivalent général des échanges, il importe au premier chef de déterminer ce qui, dans le rapport d'échanges, permet la constitution d'un équivalent monétaire. Tout d'abord, « il s'agit, écrit Marx, de faire ce que l'économie bourgeoise...
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AUTOBIOGRAPHIE
- Écrit par Daniel OSTER
- 6 615 mots
- 5 médias
...efficace que dans le cadre dramatisé d'une mise à nu, sa fonction dilatoire jamais aussi présente que lorsque tout semble avoir été dit. Par ailleurs, l'écart noté par Jean-Bertrand Pontalis « entre le rêve mis en images et le rêve mis en mots » (Entre le rêve et la douleur) ne désigne-t-il... -
CARROLL LEWIS (1832-1898)
- Écrit par Jean GATTÉGNO
- 2 594 mots
- 1 média
...subjective, que Freud retrouvera sous le nom de « contamination », et que le petit enfant applique sans le savoir lorsqu'il déforme un mot nouveau pour le faire ressembler à un mot déjà connu de lui. Les « mots-valises » de Carroll, ce sont à la fois lelangage de l'enfance et celui de l' inconscient. -
CI-GÎT L'AMER. GUÉRIR DU RESSENTIMENT (C. Fleury)
- Écrit par Marc LEBIEZ
- 981 mots
Cet usage oral du langage parcourt tout le livre et le structure. D’emblée il est déclaré que l’amertume a à voir avec « ce Réel qui explose notre monde serein ». À cette phrase-choc succède le rapprochement entre « l’amer », « la mère » et « la mer ». « Tous » en effet, nous est-il exposé, « connaissent... -
CONSCIENCE PRISE DE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 408 mots
Le paradoxe aurait dû s'imposer depuis Freud : la prise de conscience ne rend pas conscient ce qui ne l'est pas ; elle n'admet (et ne garde) à la conscience claire que ce qui la sert sans la gêner, sans l'humilier, sans la troubler. Si quelque chose l'ennuie, elle le chasse ou s'y...
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CORPS - Le corps et la psychanalyse
- Écrit par Monique DAVID-MÉNARD
- 3 495 mots
...comparable à un drapeau, ce bout de chiffon pour lequel des soldats se sacrifient. Plus précisément, le corps, dans l'hystérie, apparaît d'abord homogène au langage. Que l'hystérie prenne les organes au sens ordinaire, que la partie paralysée réponde au nom qu'elle porte, cela se confirme dans les cures psychanalytiques... -
CULPABILITÉ
- Écrit par Charles BALADIER
- 8 522 mots
- 1 média
À la différence de Lévi-Strauss, qui semble faire du langage et de la prohibition de l'inceste deux réponses parallèles à la question de savoir ce qui fonde la vie en société, Lacan confère à l'ordre symbolique une antériorité par rapport aux lois de la parenté : c'est, en effet, par le langage et... -
CULTURE - Culture et civilisation
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 12 637 mots
- 2 médias
Ainsi retrouvons-nous, généralisée, l'hypothèse avancée par Freud, touchant le narcissisme du langage naissant : « Chez nos enfants et chez les adultes névrosés, comme chez les primitifs, écrivait-il dans Moïse et le monothéisme, nous retrouvons le phénomène mental que nous avons appelé... -
ÉNONCIATION, psychanalyse
- Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
- 1 078 mots
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ENFANCE (Les connaissances) - Enfant et psychanalyse
- Écrit par Colette MISRAHI
- 4 585 mots
...ici que se situe la plus importante découverte freudienne, portée à son plus grand développement par Lacan et son école. Le symptôme est une manière de parole, et doit être intégré au « discours de l' inconscient ». Car l'inconscient n'est pas le moins du monde un réceptacle réel, un contenant... -
FORNARI FRANCO (1921-1985)
- Écrit par Claude AMBROISE
- 852 mots
Né dans un village de l'Italie du Nord – Rivergaro, près de Plaisance –, Fornari devint neuropsychiatre et acquit sa formation psychanalytique auprès de Cesare Musatti, le père de la pensée freudienne à Milan. Mais il était également imprégné de l'œuvre de Melanie Klein et,...
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HOMME - La réalité humaine
- Écrit par Alphonse DE WAELHENS
- 12 628 mots
- 6 médias
Car, quelle que soit l'interprétation que l'on propose de la théorie analytique, de sa métapsychologie et du statut qu'elle confère à l'inconscient, une vérité domine d'entrée de jeu tout le tableau : la psychanalyse, si l'on fait abstraction de la très courte... -
IMAGINAIRE ET IMAGINATION
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 11 057 mots
- 1 média
...que s'est engagée la pensée psychanalytique, dans la mesure où elle a pu surprendre la genèse des processus d'imagination au sein d'une expérience de langage, qui est celle de la talking cure. L'inconscient en effet tend à s'exprimer. Il tend à s'exprimer dans l'écriture du rêve, il tend à s'exprimer... -
INCONSCIENT
- Écrit par Christian DEROUESNE, Hélène OPPENHEIM-GLUCKMAN, François ROUSTANG
- 7 289 mots
- 2 médias
Plus radicalement cette aporie est à considérer comme l'expression d'un clivage constitutif de la psyché. Le discours produit par l'inconscient et que l'on décèle par les blancs du discours conscient sera toujours marqué par une irrémédiable étrangeté ; il est structurellement, comme l'écrit ... -
INTERDIT
- Écrit par Claude RABANT, Pierre SMITH
- 5 406 mots
- 1 média
...symbolise, en l'énonçant, l'interdit. Cela n'est rien dire d'autre que : il y a de la jouissance, de la jouissance qui ne subsiste pour nous que du fait du langage. Ou encore : il y a une loi qui médiatise pour nous tout rapport au réel. Sans quoi nous verrions devant nous, comme il arrive dans la psychose,... -
LACAN JACQUES (1901-1981)
- Écrit par Patrick GUYOMARD
- 5 981 mots
...situer le sujet là où se trouve son véritable fondement, dans la parole. Une parole dont la fonction est indéfinissable hors du champ symbolique du langage. Cette critique était aussi un rejet des idéaux analytiques, dont une telle orientation ne pouvait que se faire le chantre. Idéaux d'adaptation... -
LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE
- Écrit par Jean-Claude MILNER
- 6 349 mots
La question des rapports entre la psychanalyse et la linguistique est compliquée par deux facteurs. D'une part, ces rapports ont évolué ; ils ont en effet été si profondément transformés par l'œuvre de Jacques Lacan qu'on peut parler à cet égard de coupure. D'autre part, ces rapports ne sauraient se...
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MANNONI OCTAVE (1899-1989)
- Écrit par François ROUSTANG
- 1 113 mots
Pour comprendre l'importance et l'originalité de l'œuvre d'Octave Mannoni, il faut la situer avec son auteur dans la petite histoire de la psychanalyse française. Lorsqu'il commence son analyse avec Jacques Lacan en 1945, ce n'est pas un jeune homme en quête d'avenir qui...
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NÉVROSE OBSESSIONNELLE (histoire du concept)
- Écrit par Octave MANNONI
- 2 857 mots
...la plupart du temps elles échappent, et c'est un des problèmes de l'analyse que de les obtenir. En tout cas, il n'y a aucun doute que c'est bien à la parole que l'obsessionnel a à faire : à des commandements, à des interdictions, à des chantages, à des blasphèmes ou à des formules propitiatoires, ou... -
NARCISSISME
- Écrit par Michèle MONTRELAY
- 4 180 mots
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Selon Françoise Dolto, la liaison s'établit dans un rapport de l'enfant à la parole maternelle. Une fois le besoin apaisé, les soins donnés, la mère parle, « gratuitement » pour ainsi dire, pour son seul plaisir et celui de l'enfant. Peu importent les paroles dites. Ce qui compte, c'est que des phonèmes,... -
ŒDIPE COMPLEXE D'
- Écrit par Claude RABANT
- 4 672 mots
- 1 média
...règles du système d'alliance où il s'inscrit, à travers les contraintes d'une filiation et la marque que le nom lui imprime, c'est l'ordre du langage qui lui impose sa loi. C'est pourquoi Lacan définit le complexe d'Œdipe comme fonction de la détermination symbolique : « C'est... -
ORDRE SYMBOLIQUE
- Écrit par Alexandre ABENSOUR
- 1 233 mots
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PHALLUS
- Écrit par Claude CONTÉ, Maurice OLENDER, Moustapha SAFOUAN
- 5 052 mots
...représenter la cause du vivant que de façon partielle, sinon partiale. Mais, chez l'homme, ce qui s'inscrit du fait biologique se joint à ce qu'impose le langage, c'est-à-dire que toute réalisation subjective se trouve suspendue à autrui comme siège de la parole ; et la nature même du langage implique que... -
PSYCHANALYSE
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 15 170 mots
- 1 média
« Donner des mots au refoulé », la formule se rencontre effectivement chez Freud – mais dans la période de la cure cathartique. Il s'agit donc d'en suivre l'approfondissement ultérieur sur le terrain propre du discours analytique. Le commentaire de la Gradiva de Jensen, explicitement... -
PSYCHOSE (psychanalyse)
- Écrit par Pierre FÉDIDA, Pierre JUILLET, Hélène STORK
- 8 848 mots
...sens de la psychose par rapport à cette pathologie inconsciente, intriquée et partagée le plus souvent sur plusieurs générations. C'est dans le champ du langage que se situent ces recherches, puisque « l'enfant, avant d'avoir l'usage de la parole, vient au monde dans un contexte de langage qui est le désir... -
RÊVE
- Écrit par Jean-François LYOTARD
- 3 711 mots
...soustraites à la conscience. Or c'est dans ce travail que se dégage, au sein de la psychanalyse du rêve et à travers elle, une nouvelle figure langagière, dont on pourrait se hasarder à trouver le modèle dans la figure de la foi hébraïque. Le psychanalyste n'interprète pas lui-même, il laisse... -
REFOULEMENT
- Écrit par Pierre FISZLEWICZ
- 3 197 mots
L'œdipe se soutient donc du langage et le langage de l'œdipe, selon une alternance qui n'ouvre à l'enfant le monde de la culture qu'en occultant la castration, pour y substituer le Nom-du-père comme figure de la Loi. -
SEXUALITÉ, psychanalyse
- Écrit par Claude CONTÉ, Moustapha SAFOUAN
- 4 385 mots
Cette problématique gagne à être reformulée au prix d'une référence à certains progrès de la linguistique dont Freud n'a pas pu bénéficier pour sa théorisation, c'est-à-dire au développement de la linguistique structurale depuis F. de Saussure ; et c'est le sens de l'œuvre de J. ... -
SUJET
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 3 176 mots
...du sens là même où elle avait prétendu établir la préséance du signifiant sur le signifié. Puisque le sujet n'est pas celui qui pense, alors c'est le langage ou bien cet inconscient « structuré comme un langage » qui pensent à sa place, le sujet devant se résigner à n'être que le lieu de... -
SYMBOLIQUE, psychanalyse
- Écrit par Jean-Claude SEMPÉ
- 346 mots
Le mot « symbolique » est employé sous sa forme substantive par Freud dans L'Interprétation des rêves : il désigne les symboles ayant une signification constante tels qu'on peut les retrouver dans certaines productions de l'inconscient et notamment le rêve. La...
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TROPES, linguistique
- Écrit par Michel BRAUDEAU
- 1 158 mots