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LANGAGE, psychanalyse

Articles

  • AGRESSIVITÉ

    • Écrit par Pierre KAUFMANN
    • 3 103 mots
    ...contexte de la notion d'agression va se trouver tout aussitôt profondément modifié. « Ces vœux anciens de toute-puissance qu'a formés le moi », c'est au langage naissant qu'en revient, au regard de Freud, l'expression privilégiée ; c'est donc par une certaine disposition du sujet parlant...
  • ARGENT, sémiologie

    • Écrit par Baldine SAINT GIRONS
    • 819 mots

    L'argent se définissant au sein du système économique comme l'équivalent général des échanges, il importe au premier chef de déterminer ce qui, dans le rapport d'échanges, permet la constitution d'un équivalent monétaire. Tout d'abord, « il s'agit, écrit Marx, de faire ce que l'économie bourgeoise...

  • AUTOBIOGRAPHIE

    • Écrit par Daniel OSTER
    • 7 517 mots
    • 5 médias
    ...efficace que dans le cadre dramatisé d'une mise à nu, sa fonction dilatoire jamais aussi présente que lorsque tout semble avoir été dit. Par ailleurs, l'écart noté par Jean-Bertrand Pontalis « entre le rêve mis en images et le rêve mis en mots » (Entre le rêve et la douleur) ne désigne-t-il...
  • CARROLL LEWIS (1832-1898)

    • Écrit par Jean GATTÉGNO
    • 2 948 mots
    • 1 média
    ...subjective, que Freud retrouvera sous le nom de « contamination », et que le petit enfant applique sans le savoir lorsqu'il déforme un mot nouveau pour le faire ressembler à un mot déjà connu de lui. Les « mots-valises » de Carroll, ce sont à la fois lelangage de l'enfance et celui de l' inconscient.
  • CI-GÎT L'AMER. GUÉRIR DU RESSENTIMENT (C. Fleury)

    • Écrit par Marc LEBIEZ
    • 1 115 mots
    Cet usage oral du langage parcourt tout le livre et le structure. D’emblée il est déclaré que l’amertume a à voir avec « ce Réel qui explose notre monde serein ». À cette phrase-choc succède le rapprochement entre « l’amer », « la mère » et « la mer ». « Tous » en effet, nous est-il exposé, « connaissent...
  • CONSCIENCE PRISE DE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 1 600 mots

    Le paradoxe aurait dû s'imposer depuis Freud : la prise de conscience ne rend pas conscient ce qui ne l'est pas ; elle n'admet (et ne garde) à la conscience claire que ce qui la sert sans la gêner, sans l'humilier, sans la troubler. Si quelque chose l'ennuie, elle le chasse ou s'y efforce....

  • CORPS - Le corps et la psychanalyse

    • Écrit par Monique DAVID-MÉNARD
    • 3 971 mots
    ...comparable à un drapeau, ce bout de chiffon pour lequel des soldats se sacrifient. Plus précisément, le corps, dans l'hystérie, apparaît d'abord homogène au langage. Que l'hystérie prenne les organes au sens ordinaire, que la partie paralysée réponde au nom qu'elle porte, cela se confirme dans les cures psychanalytiques...
  • CULPABILITÉ

    • Écrit par Charles BALADIER
    • 9 684 mots
    • 1 média
    À la différence de Lévi-Strauss, qui semble faire du langage et de la prohibition de l'inceste deux réponses parallèles à la question de savoir ce qui fonde la vie en société, Lacan confère à l'ordre symbolique une antériorité par rapport aux lois de la parenté : c'est, en effet, par le langage et...
  • CULTURE - Culture et civilisation

    • Écrit par Pierre KAUFMANN
    • 14 361 mots
    • 2 médias
    Ainsi retrouvons-nous, généralisée, l'hypothèse avancée par Freud, touchant le narcissisme du langage naissant : « Chez nos enfants et chez les adultes névrosés, comme chez les primitifs, écrivait-il dans Moïse et le monothéisme, nous retrouvons le phénomène mental que nous avons appelé...
  • ENFANCE (Les connaissances) - Enfant et psychanalyse

    • Écrit par Colette MISRAHI
    • 5 210 mots
    ...ici que se situe la plus importante découverte freudienne, portée à son plus grand développement par Lacan et son école. Le symptôme est une manière de parole, et doit être intégré au « discours de l' inconscient ». Car l'inconscient n'est pas le moins du monde un réceptacle réel, un contenant...
  • ÉNONCIATION, psychanalyse

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 1 225 mots

    La « cure psychanalytique », ou plus exactement le travail analytique, tel que Freud en a conçu et formulé les règles, est un travail verbal. Prétendre intégrer dans le processus psychanalytique un redressement de comportements anormaux ou déviants fait partie d'une entreprise de dénaturation...

  • FORNARI FRANCO (1921-1985)

    • Écrit par Claude AMBROISE
    • 968 mots

    Né dans un village de l'Italie du Nord – Rivergaro, près de Plaisance –, Fornari devint neuropsychiatre et acquit sa formation psychanalytique auprès de Cesare Musatti, le père de la pensée freudienne à Milan. Mais il était également imprégné de l'œuvre de Melanie Klein et,...

  • HOMME - La réalité humaine

    • Écrit par Alphonse DE WAELHENS
    • 14 349 mots
    • 6 médias
    Car, quelle que soit l'interprétation que l'on propose de la théorie analytique, de sa métapsychologie et du statut qu'elle confère à l'inconscient, une vérité domine d'entrée de jeu tout le tableau : la psychanalyse, si l'on fait abstraction de la très courte...
  • IMAGINAIRE ET IMAGINATION

    • Écrit par Pierre KAUFMANN
    • 12 565 mots
    • 1 média
    ...que s'est engagée la pensée psychanalytique, dans la mesure où elle a pu surprendre la genèse des processus d'imagination au sein d'une expérience de langage, qui est celle de la talking cure. L'inconscient en effet tend à s'exprimer. Il tend à s'exprimer dans l'écriture du rêve, il tend à s'exprimer...
  • INCONSCIENT

    • Écrit par Christian DEROUESNE, Hélène OPPENHEIM-GLUCKMAN, François ROUSTANG
    • 8 283 mots
    • 2 médias
    Plus radicalement cette aporie est à considérer comme l'expression d'un clivage constitutif de la psyché. Le discours produit par l'inconscient et que l'on décèle par les blancs du discours conscient sera toujours marqué par une irrémédiable étrangeté ; il est structurellement, comme l'écrit ...
  • INTERDIT

    • Écrit par Claude RABANT, Pierre SMITH
    • 6 143 mots
    • 1 média
    ...symbolise, en l'énonçant, l'interdit. Cela n'est rien dire d'autre que : il y a de la jouissance, de la jouissance qui ne subsiste pour nous que du fait du langage. Ou encore : il y a une loi qui médiatise pour nous tout rapport au réel. Sans quoi nous verrions devant nous, comme il arrive dans la psychose,...
  • LACAN JACQUES (1901-1981)

    • Écrit par Patrick GUYOMARD
    • 6 797 mots
    ...de situer le sujet là où se trouve son véritable fondement, dans la parole. Une parole dont la fonction est indéfinissable hors du champ symbolique du langage. Cette critique était aussi un rejet des idéaux analytiques, dont une telle orientation ne pouvait que se faire le chantre. Idéaux d'adaptation...
  • LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE

    • Écrit par Jean-Claude MILNER
    • 7 214 mots

    La question des rapports entre la psychanalyse et la linguistique est compliquée par deux facteurs. D'une part, ces rapports ont évolué ; ils ont en effet été si profondément transformés par l'œuvre de Jacques Lacan qu'on peut parler à cet égard de coupure. D'autre part, ces rapports ne sauraient se...

  • MANNONI OCTAVE (1899-1989)

    • Écrit par François ROUSTANG
    • 1 265 mots

    Pour comprendre l'importance et l'originalité de l'œuvre d'Octave Mannoni, il faut la situer avec son auteur dans la petite histoire de la psychanalyse française. Lorsqu'il commence son analyse avec Jacques Lacan en 1945, ce n'est pas un jeune homme en quête d'avenir qui se présente....

  • NARCISSISME

    • Écrit par Michèle MONTRELAY
    • 4 750 mots
    • 1 média
    Selon Françoise Dolto, la liaison s'établit dans un rapport de l'enfant à la parole maternelle. Une fois le besoin apaisé, les soins donnés, la mère parle, « gratuitement » pour ainsi dire, pour son seul plaisir et celui de l'enfant. Peu importent les paroles dites. Ce qui compte, c'est que des phonèmes,...