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ABSOLUTISME

Articles

  • ABSOLUTISME

    • Écrit par Jacques ELLUL
    • 4 286 mots

    Comme tous les concepts à plusieurs dimensions (ici politique, historique, juridique, doctrinal), le concept d'absolutisme est assez flou. Son étude présente trois sortes de difficultés portant sur l'objet lui-même.

    La première difficulté tient à ce que l'on désigne généralement par ce...

  • AUTRICHE

    • Écrit par Roger BAUER, Jean BÉRENGER, Annie DELOBEZ, Universalis, Christophe GAUCHON, Félix KREISSLER, Paul PASTEUR
    • 34 125 mots
    • 21 médias
    – Le néo-absolutisme : avec l'aide de l'armée et de la police, Schwarzenberg établit en effet un régime tel qu'il n'avait jamais existé dans la monarchie. Les vieilles institutions locales ayant été abolies, le gouvernement central ne rencontra plus aucun obstacle. Ce néo-absolutisme dont avait rêvé...
  • BODIN JEAN (1529-1596)

    • Écrit par Pierre MESNARD
    • 4 649 mots
    • 1 média
    Historiquement, cette thèse a d'abord été soutenue, et le fait est assez curieux, par les propres théoriciens de l'absolutisme. José Antonio Maravall a excellemment montré que toute la philosophie politique espagnole du xviie siècle n'est qu'un long duel entre l'influence de Bodin et celle de Machiavel....
  • BOSSUET JACQUES BÉNIGNE (1627-1704)

    • Écrit par Universalis, Jacques TRUCHET
    • 3 921 mots
    • 1 média
    ...circonstances, l'occasion de conseiller le roi. Il serait donc erroné de lui imputer – en dehors de l'affaire gallicane – un grand rôle politique. En revanche, il fait, en ce domaine, figure de théoricien, etsa Politique reste l'un des ouvrages les plus représentatifs de l'absolutisme français.
  • BOURBONS

    • Écrit par Yves DURAND
    • 6 456 mots
    • 1 média
    ...majesté royale en France, 1597). Cette hiérarchie culmine à Dieu dans l'ordre surnaturel et à la personne royale dans la société terrestre. Monarchie absolue ne signifie d'ailleurs pas despotisme. Bien au contraire. La France possède une « monarchie royale » où le souverain n'a pas la propriété...
  • CONTRE-POUVOIR

    • Écrit par Frédéric GONTHIER
    • 1 570 mots
    ...faire remonter l'acte de naissance de la notion de contre-pouvoir au moment où la monarchie royale se présente comme une et indivisible. La critique de l'absolutisme fondé en droit divin conduit en effet à distinguer les fonctions du pouvoir politique. Locke (1690) et Montesquieu (1748) conceptualisent...
  • DESPOTISME ÉCLAIRÉ

    • Écrit par Jean-Jacques CHEVALLIER
    • 4 482 mots
    • 2 médias

    Forgée probablement par des historiens allemands au cours du xixe siècle, l'expression de « despotisme éclairé » est maintenant consacrée. Celle d'«   absolutisme éclairé », comme divers auteurs l'ont fait remarquer, eût été sans doute préférable pour désigner le système de gouvernement, dans sa théorie...

  • FANATISME

    • Écrit par Raoul VANEIGEM
    • 3 360 mots
    • 1 média
    L'ironie des choses a voulu qu'un des premiers à parler sur un ton méprisant du fanatisme fût Bossuet, un des plus zélés protagonistes de l'absolutisme religieux. Dans l'Oraison funèbre de la reine d'Angleterre, il stigmatise les quakers, « gens fanatiques, qui croient que toutes leurs...
  • FRANCE (Histoire et institutions) - L'État monarchique

    • Écrit par Jehan de MALAFOSSE
    • 7 592 mots
    • 1 média
    ...siècle, il existe des contrepoids à l'autorité royale : états généraux, états particuliers, parlements ; la monarchie est ainsi « tempérée ». À partir du xviie siècle, et cela tant par une évolution naturelle que sous l'influence de l'opinion publique (la bourgeoisie surtout) lassée...
  • FRONDE

    • Écrit par Victor-Lucien TAPIÉ
    • 2 813 mots
    ...cardinal Mazarin, auquel on reprochait, à Paris, d'être italien et de favoriser des dépenses de cour qui semblaient un défi à la gêne du pays. La monarchie était absolue. Personne n'en contestait le principe ; au début de 1648, devant les réclamations du parlement de Paris, la reine lui avait...
  • RENAISSANCE

    • Écrit par Eugenio BATTISTI, Jacques CHOMARAT, Jean-Claude MARGOLIN, Jean MEYER
    • 31 095 mots
    • 21 médias
    Une doctrine officielle domine en réalité toute l'époque : celle de la monarchie « absolue ». Elle remonte très haut dans le Moyen Âge (R. Mousnier) et n'a guère été mise en cause qu'au moment des guerres de Religion, pendant lesquelles « monarchomaques » protestants (1573-1579)...
  • HASSAN II (1929-1999) roi du Maroc (1961-1999)

    • Écrit par Jean-Claude SANTUCCI
    • 1 020 mots
    • 2 médias

    Né à Rabat le 9 juillet 1929, Moulay Hassan reçoit une éducation orientale et européenne, puis obtient une licence et un diplôme des hautes études de droit à la faculté de Bordeaux. Associé dès son plus jeune âge à la cause du nationalisme marocain, il partage avec son père les vicissitudes de son...

  • HOBBES THOMAS (1588-1679)

    • Écrit par Raymond POLIN
    • 2 669 mots
    • 1 média
    Ainsi se trouve institué le souverain, qui dispose d'un pouvoir absolu, unique, indivisible, irrésistible. Les citoyens demeurent liés par le contrat, lui seul ne l'est pas, car il n'a contracté avec personne. Sa légitimité ne tient qu'à sa toute-puissance désormais. Il est au-dessus de...
  • LOUIS XIV (1638-1715) roi de France (1643-1715)

    • Écrit par Victor-Lucien TAPIÉ
    • 10 435 mots
    • 10 médias

    Louis XIV est un des personnages historiques sur lesquels l'attention demeure portée, sans que nul historien puisse prétendre donner de lui une image certaine et définitive. Qu'il ait influencé directement les destinées françaises et qu'à ce titre on ne puisse imaginer l'histoire de la France sans...

  • MAZARIN JULES (1602-1661)

    • Écrit par Madeleine LAURAIN-PORTEMER
    • 1 798 mots
    • 1 média
    « L'autorité du Roy, c'est le repos de l'État. » Cette autorité, les esprits les plus clairvoyants jugent alors qu'elle doit être absolue. Une souveraineté pleine et entière peut, seule, faire prévaloir l'intérêt général et juguler les féodalités renaissantes. L'obéissance...
  • MONARCHIE

    • Écrit par Jacques ELLUL
    • 9 672 mots
    Leterme de monarchie absolue peut être pris dans deux acceptions. Il peut avoir un sens compréhensif ou être considéré comme un terme spécifique. Dans le sens compréhensif, on désignera ainsi tous les régimes monarchiques dans lesquels le roi prétend gouverner sans limite et avoir tous les droits sur...
  • MONTESQUIEU CHARLES DE (1689-1755)

    • Écrit par Georges BENREKASSA
    • 7 180 mots
    • 1 média
    ...s'agit d'une République, elles sont consubstantielles à sa force et à la liberté. Cela constitue déjà le pendant d'une méditation sur l' absolutisme et ce qu'on dit être le bon et le mauvais monarque, et sur la figure du despotisme dont la force est sans puissance réelle. On est dans la...
  • PORTUGAL

    • Écrit par Roger BISMUT, Cristina CLIMACO, Michel DRAIN, Universalis, José-Augusto FRANÇA, Michel LABAN, Jorge MORAÏS-BARBOSA, Eduardo PRADO COELHO
    • 39 954 mots
    • 24 médias
    ...Une fois le serment d’obéissance à la Constitution prêté par Jean VI, la contre-révolution se met en marche, sous l’égide de l'infant Miguel. L’expérience libérale s’achève par l’autosuspension des Cortes, le 2 juin 1823, à la suite de la révolte miguéliste et par la reprise en main du pouvoir...
  • RAISON D'ÉTAT

    • Écrit par Pierre LEGENDRE
    • 984 mots

    Notion ancienne de la tradition politique des Occidentaux. Le terme se trouve déjà chez Cicéron (consul en ~ 63), ratio reipublicae. D'autres expressions ou maximes, souvent empruntées au droit romain (utilité publique, raison de l'Empire, nécessité n'a pas de loi), furent les conducteurs du...

  • RHÉTORIQUE

    • Écrit par Françoise DOUAY-SOUBLIN
    • 5 974 mots
    ...État centralisé, un monarque absolu n'ignorent pas tout de la rhétorique, mais développent, contre le modèle sophistique et démocratique athénien, une néo-rhétorique autoritaire ou propagande, qui lie la persuasion à l'un plutôt qu'au multiple ; le culte de l'empereur à Rome en offre le premier exemple,...
  • SÉPARATION DES POUVOIRS

    • Écrit par Hervé FAYAT
    • 1 438 mots
    Aux xviie et xviiie siècles, l'absolutisme royal s'est affirmé en France et concentre alors les fonctions étatiques au détriment de l'aristocratie, dont Montesquieu fait partie. Hostile à cette mainmise politique, Montesquieu s'inspire de l'Angleterre qui, à l'inverse, a connu une différenciation...

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Louis XIV, roi de France, H. Rigaud - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Louis XIV, roi de France, H. Rigaud