Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

MORALE

Articles

  • CLÉMENT D'ALEXANDRIE (140 env.-env. 220)

    • Écrit par
    • 2 912 mots
    ...qui se contenterait de jeter un coup d'œil rapide sur quelques titres de chapitres de l'ouvrage pourrait penser qu'il s'agit simplement d'un traité de morale pratique, ou même seulement d'un manuel de la politesse et des bonnes manières : comment se comporter en ce qui concerne la nourriture et...
  • COMTE-SPONVILLE ANDRÉ (1952- )

    • Écrit par
    • 1 072 mots
    • 1 média

    André Comte-Sponville tient une place particulière au sein de la philosophie française contemporaine. À l’exception d’Emmanuel Levinas et de Vladimir Jankélévitch, la morale a été la grande oubliée de nos philosophes. C’est sans doute la raison pour laquelle la publication en 1984 du premier...

  • CONCUPISCENCE

    • Écrit par
    • 688 mots

    Du latin concupiscere, désirer ardemment (même origine : cupere, désirer, convoiter, d'où est tiré le nom romain du dieu de l'Amour, Cupidon, identifié à l'Éros des Grecs). Dans la langue courante, concupiscence désigne le penchant à jouir des biens sensibles, voire l'attachement...

  • CONFUCIUS & CONFUCIANISME

    • Écrit par
    • 14 434 mots
    • 2 médias
    Mais la vertu, la correction morale dépendent strictement de la qualité, de l'ordre du langage. Quand tout va mal dans une principauté, quand les mœurs y sont corrompues, les princes indignes de leur fonction, et que par conséquent le peuple ne sait plus où situer le bien et le mal, un seul remède :...
  • CONSTITUTION

    • Écrit par
    • 4 216 mots
    • 1 média
    ... constitution ne sert ainsi plus à clôturer le système juridique sur lui-même (comme le posait Kelsen) mais elle établit un lien entre le droit et la morale : elle ouvre ce même système juridique à des préoccupations de type moral parce que les principes constitutionnels sont des principes moraux reconnus...
  • CROYANCE

    • Écrit par
    • 11 987 mots
    ...constitution d'une science des idées de la géométrie, de la physique, par exemple dans l'origine de l'espace, du temps, de la causalité, c'est désormais dans la perspective d'une philosophie morale, c'est-à-dire d'une théorie de la conduite ; cette théorie de la conduite, chez...
  • CYNISME

    • Écrit par
    • 1 371 mots
    L'assurance du cynique pousse des racines profondes dans l'ascèse – découverte et apprentissage de soi. Celle-ci donne sens à son prosélytisme et efficacité à son opportunisme, et le garantit de la duperie des conventions ; que celles-ci s'installent dans le rapport social ou dans la société que l'on...
  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    Et pourtant, s'il en est ainsi, ne faut-il pas renoncer à la morale ? Car la morale s'adresse à l'homme concret, à l'homme fait de désirs et de passions, à l'homme désirant le bonheur. Dans la troisième partie du Discours de la méthode, Descartes avait proposé, en attendant...
  • DEVOIR

    • Écrit par
    • 1 116 mots

    Le devoir désigne une action en tant qu'elle est non seulement justifiée mais exigible d'un point de vue moral. En ce sens, le devoir est distinct de la contrainte puisqu'il n'est pas l'effet mécanique d'une pression sur la volonté mais l'expression d'une obligation...

  • DEVOIR (notions de base)

    • Écrit par
    • 2 244 mots

    Dans l’Antiquité gréco-romaine, la façon dont était perçue la notion de « devoir » avait peu à voir avec ce que véhicule ce terme de nos jours. Pour les Anciens, le monde était un cosmos, un tout organisé et régi selon la raison. Il suffisait donc d’obéir aux principes qui découlent...

  • DHARMA

    • Écrit par
    • 1 223 mots
    ...harmonie avec l'ordre de la nature. Le dharma revêt plusieurs formes particulières : à côté de l'ordre cosmique, il est l'ordre social, l'ensemble des lois civiles et criminelles, l'ordremoral, la doctrine religieuse. En conséquence, il est aussi le devoir et la vertu.
  • DIDEROT DENIS (1713-1784)

    • Écrit par
    • 6 373 mots
    • 2 médias
    Rien d'absolu dans la morale, de quelque point de vue qu'on l'envisage. Elle dépend de notre organisation spécifique : dans un monde d'aveugles, le vol serait puni plus sévèrement que dans un monde de clairvoyants. Elle se diversifie selon les organisations individuelles, la fameuse « molécule » du ...
  • DIEU - Problématique philosophique

    • Écrit par
    • 5 676 mots
    ...croire en lui sont deux propositions identiques, dira l'Opus postumum, qui cite plus d'une fois le verset ci-dessus mentionné des Actes des Apôtres. Si c'est dans l'idée de Dieu que nous sommes, c'est en tant que poussés par la connaissance de nos devoirs comme commandements divins. Dieu est en moi...
  • DROIT - Théorie et philosophie

    • Écrit par
    • 20 065 mots
    • 2 médias
    On voit dès à présent, et toujours d'un point de vue formel, que le droit et la morale (Sittlichkeit) se différencient par une série de traits :
  • DUALISME

    • Écrit par
    • 6 159 mots
    Selon certains, Zoroastre aurait fondé un dualisme essentiellement moral, consistant dans une forte opposition du bien au mal et dans l'affirmation du libre arbitre qui permet de choisir entre eux. Mais opposer simplement le bien au mal n'est pas un dualisme et ne conduit pas nécessairement au dualisme....
  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

    • Écrit par et
    • 6 224 mots
    On s'est parfois mépris sur la morale scotiste en confondant certaines thèses du Docteur subtil avec les paradoxes « dialectiques » que les ockhamistes, un peu plus tard, fonderont sur la même distinction entre ce qui appartient à la « puissance absolue » de Dieu et ce qui relève seulement de sa « puissance...
  • DURKHEIM ÉMILE (1858-1917)

    • Écrit par et
    • 11 020 mots
    • 1 média
    ...sociétés. De Comte, il conserva la préoccupation de constituer la sociologie en une discipline autonome, ayant son champ d'application propre. De Renouvier, il hérita l'idée de faire de la morale une science positive. Ces trois préoccupations constituent des traits permanents de l'œuvre de Durkheim.
  • ÉGALITÉ

    • Écrit par
    • 1 458 mots

    Deux ou plusieurs réalités sont dites « égales » lorsqu'elles sont tenues pour semblables ou identiques sous un angle déterminé. On tient donc pour équivalentes, d'un certain point de vue, des choses qui ne le sont pas par ailleurs. Dans les faits, on ne trouve jamais deux réalités identiques au point...

  • ÉPICTÈTE (50 env.-env. 130)

    • Écrit par
    • 1 962 mots
    ...ne dépend pas des circonstances extérieures, de ses biens matériels, de la santé de son corps, de ses succès professionnels, mais de sa seule attitude morale, qui est fonction de la rectitude de sa raison. La saine raison doit se manifester dans trois domaines ou lieux (topoi) : celui des désirs et aversions,...
  • ESSAI SUR LE PRINCIPE DE POPULATION (T. R. Malthus) - Fiche de lecture

    • Écrit par
    • 1 024 mots
    • 1 média
    ...la nature humaine et des dangers qu'il y aurait à les combattre, le livre IV délivre la solution pour surmonter la dynamique contraire des deux lois. Retenue pour la simplicité de sa mise en œuvre pratique et sa conformité à l'éthique et au droit au bonheur, la contrainte morale relève d'une...