DÉPRESSIFS ÉTATS ou DÉPRESSIONS NERVEUSES
Article principal
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TROUBLES DÉPRESSIFS
- Écrit par Emmanuelle CORRUBLE
- 23 877 mots
Les dérèglements de l’humeur ont été décrits dès l’Antiquité. La théorie des humeurs, formalisée par Hippocrate de Cos, puis par Galien, évoque ainsi l’intoxication par la bile noire (en grec, melas khôlé, d’où, en latin, melancolia). Selon la définition du psychiatre et[...]
Articles associés
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ACNÉ
- Écrit par Corinne TUTIN
- 18 216 mots
- 4 médias
La prise en compte des antécédents dépressifs est d’autant plus importante que l’acné, en particulier sévère, est souvent associée à des troubles de l’humeur et à la dépression. Ce risque de dépression, mais aussi d’anxiété, a été confirmé dans plusieurs études internationales. Selon une étude de 2018,[...] -
APATHIE
- Écrit par Martial VAN DER LINDEN
- 3 797 mots
Pour les philosophes de la Grèce antique, l’apathie renvoyait à l’insensibilité ou à l’impassibilité devant les passions et, en ce sens, elle avait une connotation positive, puisque censée combattre l’influence néfaste des passions sur la raison. Dans son acception courante actuelle, elle a acquis[...]
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CHIMIE - La chimie aujourd'hui
- Écrit par Pierre LASZLO
- 59 702 mots
- 3 médias
[...]De façon parallèle, dans le réseau cérébral dont la sérotonine est le neurotransmetteur, certains antidépresseurs bloquent sa réabsorption. Car la maladie mentale qu'est la dépression voit une altération des équilibres physiologiques entre les neurotransmetteurs que sont sérotonine, [...] -
FÉDIDA PIERRE (1934-2002)
- Écrit par Roland GORI
- 8 330 mots
C'est d'abord et avant tout par l'hypocondrie que Pierre Fédida conjugue le corps et la plainte dépressive : « parole ressassante pour un corps devenu insomniaque ». Les paroles de l'hypocondriaque comme celles de l'endeuillé déploient une dépression originaire au travers du kaléidoscope archaïque[...] -
GÉRONTOLOGIE
- Écrit par Claude BALIER, François BOURLIÈRE, Martine DRUENNE-FERRY, Paul PAILLAT, Henri PÉQUIGNOT
- 51 150 mots
- 2 médias
[...]curables que chez l'adulte, sont souvent en relation avec un état de solitude aggravé par une surdité ou une diminution importante de l'acuité visuelle. À côté des délires, les dépressions graves sont assez fréquentes (la classique « mélancolie d'involution », qui apparaît vers l'âge de 55 à[...] -
INFÉRIORITÉ SENTIMENT D'
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 4 875 mots
- 1 média
Expression qui fut surtout employée par Alfred Adler (Minderwertigkeitsgefühl) et qu'on pourrait rapprocher de celle de « sentiments d'incomplétude » de Pierre Janet. Pour Adler, le sentiment d'infériorité est fondé sur la réalité : la personne qui l'éprouve est effectivement[...]
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MÉLANCOLIE
- Écrit par Marie-Claude LAMBOTTE
- 16 505 mots
- 2 médias
La mélancolie, avant de se trouver réduite à la psychose maniaco-dépressive de la psychiatrie classique, a recouvert de nombreuses manifestations symptomatologiques, dont l'éventail, depuis Hippocrate, s'étend de la notion de folie passagère à l'installation de la tristesse la plus[...]
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NEUROSCIENCES COGNITIVES ET SOMMEIL
- Écrit par Philippe PEIGNEUX
- 7 683 mots
[...]troubles du sommeil entraînent des perturbations émotionnelles qui peuvent favoriser l’émergence d’humeurs négatives et l’apparition de troubles anxieux et dépressifs. Sur le plan cognitif, la manière dont nous percevons les autres et leurs actes, et leur attribuons des intentions, peut également être altérée[...] -
NOSTALGIE
- Écrit par Marie-Claude LAMBOTTE
- 28 890 mots
- 1 média
[...]entité nosologique à part entière. Aussi bien, que ce soit en Allemagne, où elle sera le plus souvent présentée comme une variété de la mélancolie ou des états dépressifs (Wilhelm Griesinger, Richard Krafft-Ebing, Emil Kraepelin), ou en France, où elle sera plutôt versée au compte de la neurasthénie[...] -
PERSONNALITÉ
- Écrit par Jérôme ROSSIER
- 28 999 mots
[...]tendance à l’hostilité et l’occurrence de maladies coronariennes et la mortalité. Les liens entre la personnalité et certaines maladies mentales, comme la dépression, sont les plus manifestes. Ainsi, un individu ayant de la difficulté à gérer ses émotions, plutôt introverti, avec une confiance en soi limitée,[...] -
PSYCHIATRIE COMPARÉE
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 31 901 mots
- 1 média
Une autre catégorie nosographique, celle des états dépressifs, a donné lieu à des appréciations diverses. R. H. Prince notait en 1968 que la littérature sur ce point est difficile à interpréter, car il n'est pas rare de trouver à propos d'un même pays des avis contraires. Ces variations peuvent tenir[...] -
PSYCHIATRIE
- Écrit par Jean AYME, François CAROLI, Georges LANTERI-LAURA, Jean-Michel THURIN
- 98 079 mots
L'élévation ne devrait être que momentanée. Or des stress précoces par carence ou par excès conduisent à des élévations persistantes de CRF et à une sensibilité particulière aux événements, rendant l'individu vulnérable à la dépression, à l'anxiété ou aux deux. Il existe donc une mémoire des événements[...] -
PSYCHOLOGIE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE
- Écrit par Martine BOUVARD
- 14 182 mots
[...]organisent la perception de l’environnement. Ce courant s’est développé à partir des travaux d’Aaron T. Beck sur la thérapie cognitive de la dépression. Selon cet auteur, l’émotion est dépendante de la cognition ; plus exactement, l’émotion résulterait de l’interprétation des événements par[...] -
PSYCHOLOGIE CLINIQUE DES TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS
- Écrit par Martine BOUVARD
- 5 852 mots
Les obsessions et les rituels sont décrits depuis très longtemps : par exemple, la scrupulosité morbide – qui peut s’apparenter à la rumination obsessionnelle – rapportée par les moines, en médecine les « monomanies raisonnantes » d’Esquirol ou encore la folie du doute notée par[...]
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PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ
- Écrit par Marilou BRUCHON-SCHWEITZER
- 21 681 mots
- 1 média
[...]timidité et la vulnérabilité) sont associés à une mauvaise santé auto-évaluée et à la détresse, mais non au risque de développer une pathologie somatique. La dépression pourrait être un facteur de pronostic défavorable chez les patients (pathologie cardio-vasculaire, AVC, diabète, asthme, arthrite). Les[...] -
PSYCHOMÉTRIE
- Écrit par Jacques GRÉGOIRE
- 34 198 mots
- 1 média
[...]experts doivent s’appuyer sur une définition précise du concept mesuré. Par exemple, des psychiatres se référeront à une définition détaillée du syndrome dépressif pour apprécier si les items d’un questionnaire de dépression évaluent bien les différentes facettes de ce syndrome. Cette évaluation[...] -
PSYCHOPATHOLOGIE COGNITIVE
- Écrit par Martial VAN DER LINDEN
- 13 056 mots
Par ailleurs, des biais de mémoire autobiographique ont été observés dans la dépression, se caractérisant par une tendance plus importante à mettre en mémoire et à récupérer des souvenirs négatifs. Ces biais, tout comme les biais d’interprétation, contribueront aux croyances négatives que la personne[...] -
PSYCHOPHARMACOLOGIE
- Écrit par Pierre DENIKER
- 26 468 mots
- 7 médias
[...]ont des activités très spéciales qui les différencient de tous les autres médicaments psychotropes. La principale est leur aptitude à redresser l'humeur dépressive, c'est l'action « thymo-analeptique », qui peut aller, si elle dépasse le but, jusqu'à une véritable inversion euphorique de l'humeur. Cette[...] -
PSYCHOSE MANIACO-DÉPRESSIVE (histoire du concept)
- Écrit par Maurice BAZOT
- 21 632 mots
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PSYCHOSE (psychanalyse)
- Écrit par Pierre FÉDIDA, Pierre JUILLET, Hélène STORK
- 55 294 mots
[...]hystériques ? L'ethnopsychiatrie ne nous a-t-elle pas suggéré que, en Afrique noire, les si fréquentes bouffées délirantes pouvaient exprimer notamment une dépression cachée et qu'elles avaient un sens pour le groupe, lequel se mobilise afin d'absorber le délire et de restaurer place et identité[...] -
RUMINATIONS MENTALES, psychologie
- Écrit par Céline BAEYENS
- 5 421 mots
Le rôle des ruminations mentales a été largement étudié dans la dépression. Selon la théorie des styles de réponse de Susan Nolen-Hoeksema, les ruminations mentales constituent un mode de réponse stable à la détresse. Ce mode de réponse se caractérise par des pensées répétitives et passives sur[...] -
SOLEIL ET SANTÉ
- Écrit par Florence COURTEAUX
- 15 102 mots
[...]intervient dans la régulation des rythmes biologiques. Ainsi, les psychiatres ont identifié, depuis la fin des années 1980, une forme particulière de dépression qui apparaît le plus souvent à l'automne, lors de la diminution de l'ensoleillement, chez certains sujets prédisposés. Cette maladie saisonnière[...] -
SOMMEIL
- Écrit par Patrice FORT, Michel JOUVET, Patrick LÉVY, Véronique VIOT-BLANC
- 99 604 mots
- 6 médias
– Les insomnies dues à un trouble mental suivent le profil évolutif du trouble causal. L'insomnie dépressive se manifeste le plus souvent par un réveil précoce, avec des difficultés à se rendormir. Pour ce qui concerne les troubles anxieux, l'anxiété généralisée, avec ou sans phobie[...] -
SUICIDE ET CONDUITES SUICIDAIRES
- Écrit par Fabrice JOLLANT
- 32 727 mots
- 5 médias
[...]passer cette période sensible sans commettre d’acte suicidaire. Certaines personnes, notamment celles souffrant de troubles de la personnalité et de dépression chronique, peuvent présenter des tableaux plus récidivants ou plus chroniques. La crise suicidaire est aussi un état le plus souvent fluctuant.[...] -
TEST PSYCHOLOGIQUE
- Écrit par Jacques GRÉGOIRE
- 38 809 mots
[...]défaut. Comme les choix sont exclusifs, ce format a tendance à exagérer les caractéristiques des sujets vers le haut et vers le bas. Si, par exemple, entre « dépressif » et « anxieux », une personne choisit « dépressif », son score en anxiété sera nul, alors qu’elle peut avoir un certain degré d’anxiété,[...] -
TROUBLES ANXIEUX
- Écrit par Dominique SERVANT
- 35 990 mots
[...]Elle se traduit par différents signes physiques, psychologiques et comportementaux. Elle est associée à la plupart des troubles psychiatriques comme la dépression, les addictions ou les troubles de la personnalité. Elle peut également être réactionnelle à un stress de la vie, un choc émotionnel,[...] -
TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS (TOC)
- Écrit par Bruno MILLET
- 20 822 mots
[...]les obsessions n’est pas liée à leur effet antidépresseur ; les patients qui souffrent de TOC nécessitent des doses plus importantes que dans les cas de dépression. Ces molécules agissent avec un délai d’action sur les symptômes obsessionnels plus long (de l’ordre de 8 à 12 semaines) que celui habituellement[...] -
TROUBLES SCHIZOPHRÉNIQUES
- Écrit par Pierre-Michel LLORCA
- 39 607 mots