CONVENTION NATIONALE, Révolution française

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  • ABOLITIONNISME, histoire de l'esclavage

    • Écrit par Jean BRUHAT
    • 2 590 mots
    • 3 médias
    La Convention va plus loin, mais timidement d'abord, se contentant sur la proposition de l'abbé Grégoire (le véritable abolitionniste français de l'époque révolutionnaire) de supprimer les primes aux armateurs négriers, sans interdire la traite elle-même. Si le 16 pluviôse an...
  • ACCAPAREURS

    • Écrit par Jean DÉRENS
    • 554 mots

    La question des subsistances a joué un rôle essentiel dans la mobilisation des masses populaires qui, par l'insurrection, ont donné à la Révolution un nouvel élan à chaque fois qu'elle semblait dans l'impasse, le 14 juillet et le 5 octobre 1789, le 20 juin et le 10 août 1792. À chaque fois,...

  • ASSIGNATS

    • Écrit par Michel EUDE
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    Le 2 novembre 1789, l'Assemblée constituante décide que les biens du clergé seront « mis à la disposition de la nation » pour rembourser la dette de l'État. Mais il est nécessaire de mobiliser ce capital évalué à quelque trois milliards de livres. Le 19 décembre, l'Assemblée crée une...

  • BARÈRE DE VIEUZAC BERTRAND (1755-1841)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 522 mots

    L'« Anacréon de la guillotine », tel fut l'un des nombreux surnoms de Barère. Il résume bien les contradictions de ce « petit-maître » du xviii e siècle, qui appartint au grand Comité de salut public de l'an II et dont Napoléon, après l'avoir utilisé, devait parler avec...

  • BARRAS PAUL comte de (1755-1829)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 601 mots

    Issu d'une famille provençale noble, Barras entre dans l'armée à seize ans, fait campagne aux Indes puis sous les ordres de Suffren, et donne sa démission à la fin de la guerre d'Indépendance. Suivent quelques années plus indolentes qu'actives, d'où il émerge inopinément comme député du...

  • BILLAUD-VARENNE JEAN NICOLAS (1756-1819)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 448 mots

    Le Rectiligne, disait-on de ce révolutionnaire auquel sa rigidité et son caractère implacable ont donné une place particulière dans l'histoire de la Convention et du Comité de salut public. Fils d'un avocat au siège présidial de La Rochelle, avocat lui-même, auteur dramatique manqué,...

  • BOISSY D'ANGLAS FRANÇOIS ANTOINE (1756-1826) comte d'Empire (1808)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 335 mots

    Avocat au parlement de Paris et maître d'hôtel du comte de Provence avant la Révolution, Boissy d'Anglas siège à la Constituante parmi les Constitutionnels modérés ; député à la Convention, il vote contre la mort de Louis XVI et reste toujours le même modéré ; suivant ses...

  • BUZOT FRANÇOIS (1760-1794)

    • Écrit par Roger DUFRAISSE
    • 239 mots

    Né dans une famille de gens de justice, Buzot est avocat à Évreux, sa ville natale. En 1789, il rédige le cahier de doléances du bailliage et il est élu député du tiers état. Siégeant à l'extrême gauche et lié à Robespierre, il joue un très grand rôle dans la rédaction de la ...

  • CALENDRIERS

    • Écrit par Jean-Paul PARISOT
    • 8 718 mots
    • 4 médias
    ...de l'Égalité depuis le 10 août 1792 et l'an I de la République française depuis le 22 septembre 1792. C'est le 5 octobre 1793, durant la Terreur, que la Convention abolit le calendrier grégorien et lui substitue le calendrier républicain, dont certains détails seront précisés par décret du 24 octobre 1793....
  • CAMBON JOSEPH (1756-1820)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 383 mots

    Originaire de Montpellier, issu d'une famille de négociants, de religion réformée, Cambon est élu à l'Assemblée législative par le département de l'Hérault. Il y révèle une connaissance des problèmes financiers qui attire l'attention sur lui. Ne demande-t-il pas un contrôle renforcé de la caisse...

  • CHOUANNERIE

    • Écrit par Jean-Clément MARTIN
    • 1 480 mots
    • 1 média
    Celles-ci éclatent vraiment en février-mars 1793, en réponse à la levée des 300 000 hommes décidée par la Convention, à l'image et en même temps que les révoltes qui débouchent dans la « guerre de Vendée » ; mais le succès au nord de la Loire est éphémère et les troupes républicaines reprennent rapidement...
  • CODIFICATION

    • Écrit par Guy BRAIBANT
    • 6 075 mots
    • 1 média
    ...être guillotiné peu après, le lendemain du 9 thermidor, et Cambacérès, futur archichancelier d'Empire. Le premier présenta le 30 mai 1794, à la Convention, qui l'adopta, un « plan de travail » d'élaboration d'un « code complet des lois » ; le second prononça devant elle, le 15 juillet 1794, un...
  • COLLOT D'HERBOIS JEAN-MARIE COLLOT dit (1750-1796)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 302 mots

    Le nom de Collot d'Herbois ne serait certainement pas passé à la postérité si son titulaire avait limité ses activités au monde théâtral qui fut celui de sa jeunesse. Les quinze pièces qu'il fit jouer sur diverses scènes ont depuis longtemps disparu des répertoires ; quant à son talent d'acteur,...

  • CONSERVATION DES ŒUVRES D'ART

    • Écrit par Germain BAZIN, Vincent POMARÈDE
    • 5 935 mots
    • 4 médias
    ...destruction qui, avec l'accélération du progrès technique et des transformations sociales qu'entraîne celui-ci, ne cessera de croître jusqu'à nos jours. La Convention, en prescrivant l'abolition des emblèmes féodaux, invitait les citoyens à procéder à des destructions : elle fut bientôt débordée par le ...
  • CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS & MÉTIERS (CNAM)

    • Écrit par Olivier FARON
    • 1 108 mots
    La Convention décide, le 19 vendémiaire an III (10 octobre 1794), en se fondant sur le rapport de l’abbé Grégoire, de réunir tous les objets permettant la démonstration des arts industriels dans « un dépôt de machines, modèles, outils, dessins, descriptions et livres dans tous les genres d'arts et métiers...
  • CONSTITUTION FRANÇAISE DE 1793

    • Écrit par Nicolas NITSCH
    • 375 mots

    La Constitution montagnarde du 24 juin 1793 présente la particularité de n'avoir jamais été appliquée. Elle succède au projet de constitution très décentralisateur préparé par la Convention girondine et qui n'avait pas été adopté. La Constitution montagnarde n'en reste pas moins...

  • CONSTITUTION FRANÇAISE DE L'AN III

    • Écrit par Nicolas NITSCH
    • 407 mots

    Votée par la Convention plus d'un an après la chute de Robespierre, approuvée par référendum, la Constitution du 5 fructidor an III, c'est-à-dire du 22 août 1795, est, avec ses 377 articles, la plus longue Constitution de notre histoire. Elle a été appliquée durant quatre...

  • CONSTITUTIONS FRANÇAISES - (repères chronologiques)

    • Écrit par Christian HERMANSEN
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  • CORDELIERS CLUB DES

    • Écrit par Jean MASSIN
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    C'est le 27 avril 1790 que naît la Société des Amis des droits de l'homme et du citoyen tenant ses séances en l'église des Cordeliers. Avant d'abriter un club, l'église avait donné son nom à l'un des soixante districts parisiens créés en avril 1789. Le district...

  • COUTHON GEORGES AUGUSTE (1755-1794)

    • Écrit par Roger DUFRAISSE
    • 197 mots

    Fils d'un notaire, Couthon devient avocat à Riom, mais il est atteint d'une paralysie des jambes dès 1788. Président du tribunal de district de Clermont-Ferrand en décembre 1790, il est élu à la Législative en 1791, siège à l'extrême gauche et se prononce contre la cour. Il demande de déclarer...

  • DANTON GEORGES JACQUES (1759-1794)

    • Écrit par Jean MASSIN
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    Lui fallait-il le stimulant de cette crise décisive pour donner le plus efficace de lui-même ? Quittant son ministère pour exercer à laConvention son mandat de député de Paris, attaqué comme l'un des « triumvirs de la Montagne » (avec Robespierre et Marat) par la Gironde, mis en demeure de présenter...
  • DAUNOU PIERRE CLAUDE FRANÇOIS (1761-1840)

    • Écrit par Bernard PLONGERON
    • 855 mots

    Ancien oratorien français qui marqua, par une grande activité d'érudit et d'homme politique, la période révolutionnaire et le début du xix e siècle. Né à Boulogne-sur-mer d'un père d'origine agenaise, chirurgien de l'Amirauté, et d'une mère issue d'une famille d'apothicaires...

  • DOMINICAINE RÉPUBLIQUE

    • Écrit par Universalis, Jean Marie THÉODAT
    • 6 018 mots
    • 3 médias
    ...France, dans la colonie voisine de Saint-Domingue. En effet, la crise ouverte par la Révolution française change sensiblement la donne. Au début, la Convention maintient l'esclavage, et les officiers rebelles menés par le créole Toussaint Louverture et soutenus par les autorités coloniales...
  • ÊTRE SUPRÊME CULTE DE L'

    • Écrit par Jean DÉRENS
    • 347 mots

    Robespierre est à l'origine du culte de l'Être suprême, par lequel il prétendait donner à la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement métaphysique. L'essentiel de ses idées est contenu dans son discours du 18 floréal an II (7 mai 1794) sur l'établissement des fêtes décadaires...

  • FÉDÉRALISTES, Révolution française

    • Écrit par Jean TULARD
    • 419 mots

    La défaite des Girondins dans leur lutte contre les Montagnards, le 2 juin 1793, moment capital dans l'histoire de la Révolution française, a une signification moins sociale que géographique ; c'est la défaite de la province devant Paris, des partisans d'une fédération de départements...

  • FOURCROY ANTOINE FRANÇOIS DE (1755-1809)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 254 mots

    Chimiste et homme politique français, né et mort à Paris. Clerc d'avoué, Antoine de Fourcroy est encouragé par Félix Vicq d'Azyr à étudier la médecine. Reçu docteur en 1780, il enseigne la chimie de 1783 à 1787 à l'École vétérinaire d'Alfort. En 1787, il publie en collaboration avec Guyton de Morveau,...

  • FRANCE (Arts et culture) - La langue française

    • Écrit par Gérald ANTOINE, Jean-Claude CHEVALIER, Loïc DEPECKER, Françoise HELGORSKY
    • 13 815 mots
    • 1 média
    Enfin, et ce n'est pas le moins important, la Convention a instauré une politique linguistique à l'échelle nationale, concertée et systématique qui accélère, dans tous les domaines, les processus de francisation déjà engagés. La guerre aux patois et au latin est déclarée. L'ancien système d'...
  • GIRONDINS ET MONTAGNARDS

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 2 254 mots
    • 1 média
    ...pas). Paradoxalement, c'est le Girondin Dumouriez qui, vainqueur à Valmy, justifiera la volonté farouche de résistance qui animait la Montagne. Quand la Convention se réunit, les partisans les plus résolus de la Montagne (presque tous les députés de Paris, parmi lesquels Robespierre, Danton, Marat, Collot...
  • GOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE DE L'AN II

    • Écrit par Jean TULARD
    • 312 mots

    Pendant un an (juill. 1793-juill. 1794), la France a été soumise à la dictature des Montagnards. Cette période est connue sous le nom de gouvernement révolutionnaire. Élue pour élaborer une nouvelle constitution, la Convention en diffère l'application jusqu'au redressement de la situation extérieure....

  • GRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ (1750-1831)

    • Écrit par Bernard PLONGERON
    • 716 mots

    Né à Vého, près de Lunéville, fils unique d'un tailleur d'habits. Des études chez les Jésuites de Nancy, de 1763 à 1768, mènent Henri Grégoire au séminaire de Metz, où enseigne le lazariste Lamourette, futur évêque et député de Rhône-et-Loire. Ordonné prêtre en 1775, il obtient, en 1782, la cure...

  • INDULGENTS

    • Écrit par Jean TULARD
    • 317 mots

    Au sein du parti montagnard s'est développé en France, devant les excès de la Terreur, un mouvement qui reçut le nom de faction des indulgents. Ces indulgents souhaitent un retour à la paix intérieure et extérieure et la fin des excès terroristes. Leur chef de file est...

  • INSTITUT DE FRANCE

    • Écrit par Antoine MARÈS
    • 2 219 mots
    • 2 médias
    ...août 1793, l'abbé Grégoire obtint leur suppression. Mais, aussitôt détruites, elles ressuscitèrent, tant le besoin de corps savants se faisait sentir et, le 25 octobre 1795, la Convention finissante adopta un rapport de Pierre Claude François Daunou : « Nous avons emprunté de Talleyrand et de Condorcet un...
  • JACOBINS CLUB DES

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 1 363 mots
    • 1 média

    Le 30 avril 1789, à Versailles, les députés du tiers état de Bretagne, parmi lesquels Le Chapelier, Lanjuinais, Coroller et Defermon, se réunissent pour débattre ensemble de leur attitude cinq jours avant l'ouverture des États généraux. C'est l'origine du Club breton...

  • LA RÉVELLIÈRE-LÉPEAUX LOUIS MARIE DE (1753-1824)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 329 mots

    Avocat à la veille de la Révolution, La Révellière-Lépeaux est élu aux États généraux par la sénéchaussée d'Anjou. Il apparaît comme un partisan farouche du « grand système d'égalité entre les hommes ». Le Maine-et-Loire l'appelle à siéger à la Convention. Il y vote la mort du roi,...

  • LAKANAL JOSEPH (1762-1845)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 238 mots

    Après avoir fait ses études chez les frères de la Doctrine chrétienne et enseigné dans leurs collèges, ayant eu peut-être pour élève Maine de Biran et pour collègue Laromiguière, Lakanal est élu à la Convention en 1792 comme député de l'Ariège. Il siège sur les bancs de la Montagne, préside le...

  • LOUIS XVI (1754-1793) roi de France (1774-1792)

    • Écrit par Jean-Clément MARTIN
    • 1 901 mots
    • 1 média
    ...Révolution et les défenseurs du roi, regroupés aux Tuileries, qui préparent un coup de force. Leur défaite, donc celle du roi, marque la fin de la monarchie. Incarcéré au Temple avec sa famille dans un premier temps, le roi est traduit devant la Convention, transformée en tribunal, en décembre 1792. Accusé...
  • LOUVET JEAN-BAPTISTE (1760-1797)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 834 mots

    Né à Paris, fils d'un papetier, Louvet (qui se fit souvent appeler Louvet de Couvray pour se distinguer d'un frère aîné qu'il haïssait) débute à dix-sept ans comme secrétaire de Dietrich (le futur maire de Strasbourg), puis est commis d'un libraire quelque peu spécialisé en ouvrages licencieux,...

  • MAXIMUM LOIS DU (1793 et 1794)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 265 mots

    Lors de la Révolution française, sous la pression populaire née de la disette dans les villes et plus particulièrement à Paris, la Convention doit se résigner à intervenir sur le plan économique. Elle vote une loi contre l'accaparement punissant de mort la spéculation, le 27 juillet 1793....

  • MUSÉOLOGIE

    • Écrit par Germain BAZIN, André DESVALLÉES, Raymonde MOULIN
    • 12 161 mots
    • 5 médias
    Le gouvernement français de laConvention nationalise les œuvres provenant des collections royales, des églises, des biens des émigrés ; il en constitue des dépôts, puis des musées, principalement le Muséum central des arts, ouvert dans la grande galerie du Louvre le 10 août 1793, le musée...
  • MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE

    • Écrit par Gilles BOEUF, Yves LE GRAND
    • 913 mots
    • 2 médias

    La même année que l'Académie française fut créé en 1635 par Guy de La Brosse, médecin de Louis XIII, le Jardin royal des Plantes médicinales, entre la Bièvre et l'abbaye de Saint-Victor (future Halle-aux-Vins, puis faculté des sciences). Ce jardin fournissait gratuitement des remèdes...

  • NAPOLÉON Ier BONAPARTE (1769-1821) empereur des Français (1804-1814 et 1815)

    • Écrit par Universalis, Jacques GODECHOT
    • 7 337 mots
    • 17 médias
    ...Nice en juin 1793. Dans Le Souper de Beaucaire, écrit à cette époque, il défend l'unité d'action des républicains rassemblés autour des Jacobins, qui se radicalisaient progressivement, et de laConvention nationale, l'Assemblée qui, à l'automne précédent, avait aboli la monarchie.
  • NOIRS SOCIÉTÉ DES AMIS DES

    • Écrit par Martine MEUSY
    • 386 mots

    Fondée en 1788 par Brissot, Clavière et Mirabeau, la Société des amis des Noirs se proposait de mettre en œuvre la doctrine anti-esclavagiste et abolitionniste dont Montesquieu et l'abbé Raynal furent des précurseurs, mais qui avait pris forme tout spécialement en Angleterre avec...

  • ORLÉANS LOUIS PHILIPPE JOSEPH duc d' (1747-1793) dit PHILIPPE ÉGALITÉ

    • Écrit par Jean TULARD
    • 433 mots

    Arrière-petit-fils du Régent, le duc d'Orléans est, à la veille de la Révolution, l'un des princes les plus riches de France et le partisan le plus chaleureux des idées nouvelles. Grand maître de la franc-maçonnerie, affectant de penser comme les républicains d'Amérique et...

  • PÉTION DE VILLENEUVE JÉRÔME (1756-1794)

    • Écrit par Roger DUFRAISSE
    • 281 mots

    Avocat à Chartres, Jérôme Pétion de Villeneuve est élu député aux états généraux par le tiers état de son bailliage. Bon orateur et, jusqu'à la fin de la Constituante, compagnon inséparable de Robespierre qui appréciait son honnêteté, il fréquente dès cette époque le salon de M...

  • POLICE SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE

    • Écrit par Vincent DENIS
    • 2 834 mots
    • 1 média
    ...mobilisation des ressources pour l'effort de guerre. Une telle conception peut également légitimer la création d'une police politique exercée directement par la Convention nationale, par le biais de ses « comités de gouvernement », Comité de salut public et Comité de sûreté générale qui enquêtent, font...
  • PRAIRIAL AN II LOI DU 22 (1794)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 310 mots

    La loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) est restée célèbre dans l'histoire de la Révolution française pour avoir porté la Terreur à son apogée. Deux jours après la fête de l'Être suprême qui a consacré la domination de Robespierre et laissé croire qu'il allait fermer...

  • PRAIRIAL AN III JOURNÉE DU 1er (1795)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 293 mots

    Le 12 germinal an III (1er avril 1795), la Convention est bloquée par une insurrection des faubourgs Saint-Marcel et Saint-Antoine aux cris de « Du pain et la constitution ! ». L'abolition du maximum a entraîné une hausse vertigineuse des prix : celui de la livre de pain ne cesse de monter....

  • RÉVOLUTION & EMPIRE, armée

    • Écrit par Jean-Paul BERTAUD
    • 7 827 mots
    • 1 média
    ...était venu à expiration retournèrent chez eux. Les effectifs fondaient au moment même où la France avait le plus pressant besoin de troupes nombreuses. La Convention rappela aux volontaires que le service militaire de tous les citoyens était un devoir et qu'ils devaient rester sous les drapeaux jusqu'à...
  • RÉVOLUTION FRANÇAISE

    • Écrit par Jean-Clément MARTIN, Marc THIVOLET
    • 26 008 mots
    • 3 médias
    ...La représentation parlementaire reprend l'initiative, confortée qu'elle est par la victoire remportée sur les alliés à Valmy le 20 septembre. La nouvelle assemblée, la Convention nationale, se réunit, la République est proclamée, tandis que la contre-révolution est désorganisée. Les armées...
  • RAISON CULTE DE LA

    • Écrit par Jean DÉRENS
    • 379 mots

    Depuis 1790, un culte civique s'était peu à peu esquissé au fil des grandes fêtes, telle la fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Le culte de la Raison est un des caprices de ce culte civique que les révolutionnaires ont tenté d'établir d'une manière désordonnée jusqu'à la création...

  • REPRÉSENTANTS DU PEUPLE EN MISSION

    • Écrit par Jean TULARD
    • 376 mots

    Dans le gouvernement révolutionnaire de la France dont le centre d'impulsion est la Convention, les représentants en mission jouent un rôle déterminant. Recrutés parmi les conventionnels eux-mêmes, ils sont chargés de faire appliquer les décrets votés par l'Assemblée. Leurs pouvoirs sont presque...

  • RESTAURATION (architecture)

    • Écrit par Colette DI MATTEO, Piero GAZZOLA
    • 3 887 mots
    Dans la dernière décennie du xviii e siècle, cependant, l'appréciation des édifices fut, elle aussi, l'objet d'une révolution. En 1794, la Convention nationale française, en proclamant le principe de la conservation des monuments, signa la naissance officielle d'une conception nouvelle qui amorçait...
  • REUBELL JEAN-FRANÇOIS (1747-1807)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 326 mots

    Quand la Révolution éclate, le quadragénaire Reubell, bâtonnier de l'ordre des avocats à Colmar, n'a encore jamais quitté sa province natale ; député du tiers, il se fait remarquer à la Constituante par son opiniâtreté, soit pour dénoncer comme des tyrans les princes étrangers possessionnés...

  • SÛRETÉ GÉNÉRALE COMITÉ DE (1791-1795)

    • Écrit par Michel EUDE
    • 367 mots

    À la suite de la découverte de tentatives de recrutement pour l'émigration, l'Assemblée législative décide, le 25 novembre 1791, de créer un Comité de surveillance, chargé de poursuivre les affaires de contre-révolution, et qui deviendra, sans solution de continuité,...

  • SAINT-JUST LOUIS (1767-1794)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 1 400 mots
    À la Convention, Saint-Just s'impose comme l'un des principaux orateurs de la Montagne dès le procès de Louis XVI. « On ne peut point régner innocemment, affirme-t-il, le 13 novembre 1792. Tout roi est un rebelle et un usurpateur. » Il joue un rôle important dans la rédaction de la Constitution...
  • SALUT PUBLIC COMITÉ DE

    • Écrit par Michel EUDE
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    Au début de janvier 1793, lorsque se précise la menace d'une guerre générale, la Convention crée dans son sein un Comité de défense générale. Ses membres étaient trop nombreux et la publicité des séances incompatible avec le secret nécessaire aux préparatifs militaires. La Commission de salut...

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    • Écrit par Ghislain de DIESBACH
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    Votée le 12 août 1793, en pleine Terreur dont elle devient le meilleur instrument, la loi des suspects voit son champ d'application, déjà fort vaste, singulièrement élargi par le décret du 17 septembre. Elle permet l'arrestation immédiate, sans motif comme sans preuve, de tous ceux qui « n'ont...

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    La « volonté punitive » engendrée par une réaction d'autodéfense s'observe d'une manière constante depuis le début de la Révolution française. Elle éclate au grand jour lors des « émotions » populaires, le 14 juillet 1789, le 10 août, pendant les massacres...

  • THERMIDOR AN II JOURNÉE DU 9 (27 juill. 1794)

    • Écrit par Jean TULARD
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    À l'inverse des journées révolutionnaires du 10 août 1792 ou du 2 juin 1793, le peuple n'eut aucune part dans la journée du 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre. On a pu dire que le 9-Thermidor correspondait à un simple changement de majorité parlementaire....

  • THERMIDORIENS

    • Écrit par Jean TULARD
    • 394 mots

    On désigne sous le nom de thermidoriens les vainqueurs de Robespierre, les 9 et 10 thermidor an II (27 et 28 juillet 1794). Le nom recouvre donc à la fois des anciens terroristes (Tallien, Barras, Fréron) et des modérés de la Plaine (Sieyès, Boissy d'Anglas, Cambacérès). Ce sont les thermidoriens...

  • TRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIRE

    • Écrit par Jean TULARD
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    Entre 1792 et 1794, pendant la Terreur, le Tribunal révolutionnaire de Paris fut l'un des organismes les plus célèbres. Un premier tribunal révolutionnaire, connu sous le titre de tribunal criminel extraordinaire, avait été institué le 17 août 1792. Formé de juges et de jurés, élus...

  • TRONCHET FRANÇOIS DENIS (1726-1806)

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    Avocat du parlement de Paris, consultant plus que plaidant, élu député du Tiers aux États généraux de 1789, Tronchet domine le comité de la Constituante. Choisi, le 12 décembre, par Louis XVI comme défenseur, il participe avec de Sèze et Malesherbes à la rédaction du long mémoire...

  • VANDALISME

    • Écrit par Alain SCHNAPP
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    Le terme de vandalisme apparaît, semble-t-il, en français, au xviii e siècle. Il est lié à un champ sémantique caractéristique où l'on trouve pêle-mêle les barbares et les iconoclastes. Pour Voltaire, les vandales sont par essence des destructeurs, des personnes ou des groupes qui s'attaquent...

  • VENDÉE GUERRES DE

    • Écrit par Jean-Clément MARTIN
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    La « levée des 300 000 hommes » que décide la Convention en février 1793 est destinée à renforcer les troupes combattant aux frontières. Cette mesure suscite de nombreuses insurrections dans des régions déjà réfractaires à la Révolution, comme la Bretagne ou l'Alsace. Les Conventionnels,...
  • VENDÉMIAIRE AN IV JOURNÉE DU 13 (1795)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 389 mots

    Après avoir rédigé la Constitution dite de l'an III, la Convention aurait dû se séparer et laisser la place aux nouveaux députés. Inquiète de la poussée royaliste qui risque de se traduire par des élections trop réactionnaires, elle décide par le décret du 22 août 1795 que, pour assurer...

  • VENTÔSE DÉCRETS DE

    • Écrit par Jean TULARD
    • 313 mots

    Le problème des décrets de Ventôse (an II — févr.-mars 1794) est lié à celui de la politique sociale des Montagnards pendant la Révolution française. Le 8 ventôse (26 févr. 1794), Saint-Just monte à la tribune : « L'opulence est dans les mains d'un assez grand nombre d'ennemis...

  • VOLONTAIRES, Révolution française

    • Écrit par Jean-Michel LÉVY
    • 898 mots

    Réformer l'armée n'est pas la préoccupation dominante des États généraux de 1789. C'est l'attitude du roi qui, en juillet, amène les électeurs parisiens à former une milice de 48 000 hommes, qui prend la Bastille ; et, la province imitant Paris, le royaume va se trouver...

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France : drapeau

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France (1789 ; off. 1794). Sans remonter aux couleurs du manteau de saint Martin, de l'oriflamme de…