COGITO
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ALTÉRITÉ, philosophie
- Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY
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Commençons donc par ce qu'Edmund Husserl nommait « la proto-fondation cartésienne de l'ensemble de la philosophie des temps modernes ».Le cogito cartésien se veut un fondement ultime, résidu d'un doute radical naissant de la remise en cause du savoir : le sujet qui doute fait table rase[...] -
AUTRUI (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
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[...] (1596-1650). Pour lui, l’existence dont je suis d’abord certain, celle que démontre l’expérience du doute méthodique conduisant à l’évidence du « Cogito », est ma propre existence. Parce que le « Je pense » est initialement un « Je doute », je découvre en même temps, avec la conscience de mon[...] -
CARTÉSIANISME
- Écrit par Pierre GUENANCIA
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[...]français), l'une des plus grandes œuvres de toute la philosophie, que la connaissance par le moi, considéré comme chose qui pense, de sa propre existence (Cogito, sum : « je pense, je suis ») est la plus certaine de toutes les connaissances humaines, que l'âme ou l'esprit est réellement distinct[...] -
CONSCIENCE
- Écrit par Henri EY
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CONSCIENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
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CORPS - Soma et psyché
- Écrit par Pierre FÉDIDA
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[...]bien incertaine. Ce contentieux, d'origine ancienne, touche non seulement au thème de l'opposition de l'âme et du corps et de leur séparation dans le cogito occidental, mais, de plus, au fondement d'une physique, d'une physiologie et d'une médecine qui prennent le corps comme objet de la nature ou font[...] -
DESCARTES RENÉ
- Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
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[...]affirmation de la pensée qui doute. Car au moment où je doute de tout, et du fait que je doute de tout, je suis assuré de l'existence de la pensée qui doute. C'est le fameux : « je pense donc je suis » du Discours de la méthode, le « cogito ergo sum » de la première partie des Principes. Dans[...] -
DIEU - Problématique philosophique
- Écrit par Jacques COLETTE
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EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'
- Écrit par Jean WAHL
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Quand Descartes écrit : « Je pense, je suis », c'est son existence d'être pensant qu'il affirme ; et ce n'est qu'après avoir prouvé l'existence de Dieu qu'il peut affirmer l'union de l'âme et du corps. Et c'est bien d'une telle union qu'il a conscience enfin. -
IMMÉDIAT
- Écrit par Dominique LECOURT
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[...]Kant traduit : l'idéalisme cartésien s'est mis dans l'impossibilité d'établir de façon positive l'existence du monde extérieur ; il reste problématique. Or, la raison qu'invoque Kant est, pour nous, très significative : c'est, dit-il, que Descartes a commencé par affirmer que le cogito était[...] -
INTÉRIORITÉ
- Écrit par Étienne BORNE
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LIBERTÉ
- Écrit par Paul RICŒUR
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Un deuxième seuil dans l'émergence de la liberté comme subjectivité est représenté par le cogito cartésien, selon lequel le sujet est celui pour qui le monde est une représentation, un tableau déployé devant le regard. On se réfère ici, bien entendu, à l'interprétation que Heidegger[...] -
LOCKE JOHN (1632-1704)
- Écrit par Geneviève BRYKMAN
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[...]passivité, mais il est permis de penser que des êtres à la fois passifs et actifs ne sont ni pure matière ni pure pensée. » L'homme est double, pur cogito additionné d'une machine, voulait Descartes ; mais il se vit comme un tout et, cela, Descartes l'accorde avec embarras. Locke, soucieux de[...] -
MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES, René Descartes - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
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MARCEL GABRIEL (1889-1973)
- Écrit par Lucien JERPHAGNON
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[...]existentielle première. Gabriel Marcel récuse donc la démarche cartésienne, dénonçant l'insularité à laquelle elle condamne, selon lui, le sujet : abstrait, « le cogito ne nous donne accès qu'à un monde au sein duquel les jugements d'existence proprement dits perdent toute signification » (Journal[...] -
MOI
- Écrit par Catherine CLÉMENT, Henry DUMÉRY
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Le premier concerne le sens et la portée du je, ou plutôt des deux je, car on se demande s'il s'agit du même. Le cogito, le « je pense », reconquiert sur le scepticisme, non pas l'être, mais la certitude du « je suis », c'est-à-dire l' existence du sujet qui pense (de[...] -
NIETZSCHE FRIEDRICH
- Écrit par Jean GRANIER
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L'accès à la véritable réalité de l'interprétation demeure toutefois obstrué tant que le privilège du cogito cartésien n'est pas soumis à contestation. L'enjeu est le statut de la représentation et des certitudes immédiates dont se targue l'ontologie métaphysique. Nietzsche remarque d'emblée[...] -
PENSÉE
- Écrit par Pascal ENGEL
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[...]selon cette conception, essentiellement « privées » : leur existence et leur nature dépendent du sujet qui les pense (les cogitationes reposent sur le cogito). Nul autre que moi ne peut accéder au contenu de mes propres pensées et le vérifier (c'est pourquoi l'âme, ou l'esprit, est toujours plus « facile[...] -
PRAGMATIQUE
- Écrit par Francis JACQUES
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PSYCHANALYSE
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RICŒUR PAUL (1913-2005)
- Écrit par Jean GREISCH
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Ce triple déplacement implique une idée déterminée du cogito que Ricœur définit comme un « cogito militant et blessé ». La conjonction de ces épithètes, qui font rarement bon ménage, ne va pas sans un certain nombre de tensions, à commencer par la tension de la critique et de la conviction, dont[...] -
SUJET
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
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VÉRITÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
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[...]douteux et incertain. » Mais, à la différence de Socrate, Descartes doute afin de mettre à jour une vérité première indubitable. Il l’obtiendra grâce au « Cogito ergo sum (Je pense donc je suis) », qui échappe à toute suspicion, dans la mesure où douter que l’on pense c’est encore penser. Ce principe[...] -
VOLONTÉ
- Écrit par Paul RICŒUR
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Si maintenant on considère que le premier chaînon de cette chaîne est la proposition « je pense donc je suis », il apparaît que l'expérience d'infinitude liée à la volonté était déjà impliquée dans le premier geste de la philosophie cartésienne : le doute ; le doute, en effet[...]