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- Écrit par
Jean GREISCH
- 2 367 mots
- 1 média
Ce triple déplacement implique une idée déterminée du cogito que Ricœur définit comme un « cogito militant et blessé ». La conjonction de ces épithètes, qui font rarement bon ménage, ne va pas sans un certain nombre de tensions, à commencer par la tension de la critique et de la conviction, dont...
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- Écrit par
Baldine SAINT GIRONS
- 3 608 mots
...je suis, j'existe est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit ». Autrement dit, le sujet du
cogito n'est que sous la condition contingente que je le pense. « Peut-être pourrait-il se faire si je cessais de penser, ajoute Descartes, que je cesserais...
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- Écrit par
Philippe GRANAROLO
- 3 074 mots
...douteux et incertain. » Mais, à la différence de Socrate, Descartes doute afin de mettre à jour une vérité première indubitable. Il l’obtiendra grâce
au « Cogito ergo sum(Je pense donc je suis) », qui échappe à toute suspicion, dans la mesure où douter que l’on pense c’est encore penser. Ce principe...
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- Écrit par
Paul RICŒUR
- 8 789 mots
Si maintenant on considère que le premier chaînon de cette chaîne est la proposition « je pense donc je suis », il apparaît que l'expérience d'infinitude liée à la volonté était déjà impliquée dans le premier geste de la philosophie cartésienne : le doute ; le doute, en effet – doute méthodique et non...