TOXINES
ALIMENTATION (Aliments) Risques alimentaires
Dans le chapitre « Les nuisances de constitution » : […] Certains produits naturellement toxiques sont bien connus, et leur introduction dans l'alimentation ne peut être qu'accidentelle : c'est le cas, bien classique, des champignons vénéneux. Un autre exemple, sans doute plus intéressant parce que moins connu, est celui des poissons toxiphores. Ceux-ci se divisent en trois groupes selon l'organe dont la consommation peut être dangereuse : chair muscu […] […] Lire la suite
ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES
Dans le chapitre « Phytophagie et détoxication des métabolites secondaires toxiques » : […] Toutes les plantes contiennent des métabolites dits « primaires », et d'autres dits « secondaires ». Les premiers, comme les vitamines, minéraux ou acides aminés, sont présents dans tous les tissus du végétal et essentiels à son métabolisme. Les seconds ont une distribution tissulaire plus spécifique, ils présentent une très grande diversité chimique selon les espèces végétales, et beaucoup ont de […] […] Lire la suite
ANTICORPS ET IMMUNITÉ HUMORALE
En 1888, à Paris, Émile Roux et Alexandre Yersin démontraient que le pouvoir pathogène du bacille diphtérique était dû à une toxine plutôt qu'à la bactérie elle-même. Cette observation fut rapidement étendue au cas du tétanos. Il fallut deux ans à Emil Von Behring à Berlin et à ses collègues Kitasato et Wernicke, à partir de 1890, pour montrer que le sang de sujets immunisés contre la diphtérie ou […] […] Lire la suite
BACTÉRIOLOGIE
Dans le chapitre « Le pouvoir pathogène des bactéries » : […] Les bactéries se comportent dans l'organisme de l'hôte infecté comme des éléments étrangers à ses constituants, dotés de propriétés de parasitisme, capables de se développer à ses dépens et produisant des effets pathologiques par leur prolifération ou par l'intermédiaire de substances qu'elles synthétisent. La pathogénicité des bactéries est un paramètre qualitatif concernant la formation de lésio […] […] Lire la suite
BEHRING EMIL ADOLF VON (1854-1917)
Médecin et bactériologiste allemand, l'un des fondateurs de la sérothérapie. Né à Hansdorf (Prusse-Orientale), von Behring s'inscrit en 1874 à l'École de médecine militaire de Berlin et il obtient son doctorat de médecine en 1878. Deux ans plus tard, il est médecin militaire à Posen, puis médecin d'état-major à Bonn (1887). Il est nommé à l'Académie militaire de médecine de Berlin, puis professeu […] […] Lire la suite
BOTULISME
Neuro-intoxication, rare mais très grave, le botulisme est dû à l'ingestion accidentelle d'une toxine microbienne formée dans certaines conserves alimentaires par un microbe anaérobie, le bacille botulique ( Clostridium botulinum ) . Ce germe est très répandu dans l'intestin de nombreux animaux (porc en particulier), ainsi que dans le sol où, éliminé dans les déjections, il peut se conserver longt […] […] Lire la suite
CHARBON MALADIE DU
Dans le chapitre « La capsule » : […] La capsule de B. anthracis contribue à la pathogénicité en permettant à la bactérie d'échapper aux défenses de l'hôte et en provoquant la septicémie. En effet, elle inhibe la phagocytose et est très peu immunogène. Ces caractéristiques ne favorisent donc pas le développement d'une réponse immunitaire. En microscopie électronique, la capsule a un aspect de cheveux courts (cf. figure ). Elle couvre […] […] Lire la suite
CHOLÉRA
Dans le chapitre « Pouvoir pathogène du vibrion cholérique » : […] Tous les vibrions pathogènes sécrètent une entérotoxine, protéine composée de deux sous-unités (A et B). Libérée dans la lumière intestinale, la toxine se fixe rapidement par la sous-unité B sur les sites récepteurs de l'épithélium intestinal de l'intestin grêle, en particulier du jéjunum. Elle est ensuite internalisée : la sous-unité A migre vers le réticulum endoplasmique des entérocytes et, pa […] […] Lire la suite
CYANOBACTÉRIES ou CYANOPHYCÉES, anc. ALGUES BLEUES
Dans le chapitre « Nocivité des Cyanobactéries » : […] Les cyanobactéries, présentes dans la plupart des milieux aquatiques, sont capables de synthétiser une très grande variété de molécules. Cela va de produits utiles comme des antibiotiques, des antiviraux et antitumoraux jusqu'à différentes toxines qui font l'objet, en France, d'une surveillance depuis l'année 2000, en raison du risque sanitaire. Trois types de toxines sont habituellement répertor […] […] Lire la suite
DIPHTÉRIE
Maladie infectieuse et contagieuse propre à l'homme, la diphtérie est due au bacille de Klebs-Lœffler ( Corynebacterium diphteriae ) dont l'action est double : lésions locales, congestives, hémorragiques et nécrotiques au point de pénétration dans l'organisme (la gorge habituellement) avec formation d'un réticulum de fibrine constituant la « fausse membrane » et production de toxine. La gravité […] […] Lire la suite
EHRLICH PAUL (1854-1915)
Savant allemand , prix Nobel de médecine (1908), qui a largement contribué à la naissance ou au développement de nombreuses disciplines biologiques telles que l'hématologie, l'immunologie, la chimiothérapie, la pharmacologie et la cancérologie. Né en Silésie, neveu d'un fabricant de matières colorantes, Paul Ehrlich mène des études médicales à Breslau, à Strasbourg, à Leipzig et les termine à Bres […] […] Lire la suite
IMMUNITÉ, biologie
Dans le chapitre « Effets protecteurs des interactions antigène-anticorps dans l'immunité spécifique » : […] La réponse humorale constitue l'élément défensif essentiel contre certains virus et les bactéries à multiplication extracellulaire (la plupart des bactéries pathogènes, notamment les staphylocoques et les streptocoques, les clostridies et de nombreux germes à Gram négatif). En revanche, les défenses contre de nombreux virus, les bactéries à développement intracellulaire (multiplication dans les p […] […] Lire la suite
IMMUNOLOGIE
Dans le chapitre « L'immunologie moléculaire » : […] En 1892, P. Ehrlich a élaboré une théorie sur l'apparition des anticorps qu'on désigne par « théorie des chaînes latérales ». Les cellules formant les anticorps comporteraient des constituants membranaires capables de fixer spécifiquement des antigènes. Ces chaînes seraient ensuite libérées dans la circulation et seraient les anticorps. Pour expliquer la spécificité de cette fixation, il l'a comp […] […] Lire la suite
LUTTE BIOLOGIQUE
Dans le chapitre « Les différentes catégories de biopesticides » : […] On distingue généralement deux types de biopesticides : ceux qui sont à base d'organismes vivants et ceux qui sont à base de substances biologiques naturelles. La première catégorie inclut des organismes procaryotes ou eucaryotes. Une grande diversité d'organismes biologiques sont ainsi utilisés dans des formulations parmi lesquels : – des bactéries pathogènes d'insectes (dites entomopathogènes) […] […] Lire la suite
O.G.M. Les risques
Dans le chapitre « Les risques environnementaux » : […] Les premiers risques qui peuvent résulter du transfert de gènes dans des organismes entiers concernent les recherches elles-mêmes. Celles-ci sont étroitement surveillées. En France, la Commission de génie génétique (C.G.G.), créée en 1989, est chargée de définir dans quelles conditions de confinement les expériences impliquant des O.G.M. doivent être conduites. Tous les projets, qu'ils soient aca […] […] Lire la suite
PARASITISME
Dans le chapitre « Effets toxiques et toxi-infectieux » : […] De nombreux Champignons et Bactéries pathogènes sont, en réalité, des saprophytes : ayant pénétré dans l'hôte par ses orifices naturels ou par des blessures, ils produisent une toxine diffusible. Chez les animaux, cette exotoxine se répand très vite par voie sanguine, entraînant rapidement la mort (diphtérie, tétanos). Chez les végétaux, sans milieu intérieur, la diffusion lente crée, autour de l […] […] Lire la suite
PHYTOPATHOLOGIE
Dans le chapitre « Virulence des agents pathogènes » : […] L’infection des plantes par les parasites requiert la mise en jeu du pouvoir pathogène de ces derniers. Dans le cas des microorganismes, ce pouvoir pathogène s’exerce par l’intermédiaire de différentes molécules appelées effecteurs (protéines enzymatiques, toxines et autres déterminants), qui sont codées par de nombreux gènes dont l’expression est induite au contact de l’hôte. Les enzymes hydroly […] […] Lire la suite
PLANTES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉES ET RÉSISTANCE
Dans le chapitre « Des nouvelles générations de P.G.M. » : […] Le phénomène de résistance conduit les firmes de biotechnologies (Monsanto, Pioneer, Syngenta…) à chercher de nouvelles toxines et à développer de nouvelles P.G.M. qui contiennent, cette fois, deux ou trois toxines. La combinaison dans la même P.G.M. de plusieurs toxines constitue une sorte de bi- ou trithérapie. Cette stratégie est théoriquement plus durable au final que l’utilisation d’une vari […] […] Lire la suite
RAMON GASTON (1886-1963)
Après des études secondaires au lycée de Sens, Gaston Ramon entre à l'École vétérinaire d'Alfort. Là, il s'intéresse moins à la médecine vétérinaire qu'au travail de laboratoire. Le professeur Vallée, chargé de l'enseignement de la microbiologie, le recommande, à la fin de sa scolarité, à Émile Roux, alors directeur de l'Institut Pasteur. En 1911, il devient l'auxiliaire du vétérinaire Prévot à l […] […] Lire la suite
RÉCIFS CORALLIENS
Dans le chapitre « Conséquences pour l'homme des pressions sur les récifs coralliens » : […] Naturelles ou anthropiques, les pressions exercées sur les récifs coralliens, entraînant leur destruction partielle ou totale, ont des conséquences pour l'homme, notamment en termes d'économie et de santé publique. Les catastrophes de blanchissement entraînent une chute des revenus de la pêche vivrière pour les populations locales ainsi qu'une baisse de la fréquentation touristique. Il est à noter […] […] Lire la suite
RÉSISTANCE D'UN INSECTE À UN PESTICIDE DE MAÏS O.G.M.
La chrysomèle du maïs ( Diabrotica virgifera virgifera ) est un coléoptère dont les larves s'attaquent aux racines de la graminée et sont particulièrement destructrices. L'insecte est certainement originaire d'Amérique centrale (comme le maïs) et est endémique dans toutes les zones d'Amérique du Nord où la culture du maïs est intensive. La méthode traditionnelle de lutte contre la chrysomèle es […] […] Lire la suite
ROUX ÉMILE (1853-1933)
Après avoir étudié la médecine à Clermont-Ferrand et à Paris et tenu un poste d'aide de clinique à l'Hôtel-Dieu, Émile Roux s'initie à la pratique médicale auprès des malades, et à la chimie biologique dans le laboratoire de l'hôpital. Collaborateur de Pasteur, le chimiste Émile Duclaux fait appel à Roux comme clinicien pour l'étude des maladies virulentes menée à l'École normale. Bientôt conquis […] […] Lire la suite
STAPHYLOCOQUES
Dans le chapitre « Toxines staphylococciques » : […] Les toxines élaborées par les staphylocoques peuvent être réparties en deux groupes. Le premier rassemble les toxines responsables d'une pathologie dont les symptômes sont définis et reproductibles après administration de la toxine : – Les entérotoxines émétisantes dont l'ingestion est responsable d' intoxications alimentaires (vomissements, diarrhée, douleurs intestinales, exceptionnellement sui […] […] Lire la suite
STREPTOCOQUES
Dans le chapitre « Toxines immunocytotropes mitogènes (superantigènes) » : […] Ces toxines produites par S. pyogenes comprennent les toxines érythrogènes (TE) et des facteurs mitogènes vis-à-vis des lymphocytes T encore mal définis. Les toxines érythrogènes comprennent deux variétés sérotypiques A et C. La toxine A a été découverte par Dick et Dick en 1924. Les toxines A et C sont des protéines monocaténaires sécrétées, conjointement ou non, par la plupart des souches de […] […] Lire la suite
TÉTANOS
Dans le chapitre « Production » : […] La toxine tétanique est produite dans des fermenteurs de grande capacité, équipés d'un système de régulation de température, de pH et d'agitation. Le milieu utilisé est semi-synthétique à base d'hydrolysat de caséine, avec des sels minéraux, des vitamines et des facteurs de croissance. […] […] Lire la suite
VENINS
Dans le chapitre « Diversité de la composition des venins » : […] Les venins sont constitués d'un cocktail complexe de molécules biologiques dont certaines sont des toxines. Ces dernières sont généralement représentées par des protéines de structure et d'effets très variés. Notons cependant la remarquable exception des venins d'amphibiens, animaux venimeux passifs, qui sont caractérisés par leur richesse en alcaloïdes. Ceux-ci peuvent parfois accompagner des to […] […] Lire la suite
VIRULENCE BACTÉRIENNE
Dans le chapitre « Facteurs et mécanismes de la virulence bactérienne » : […] Un facteur de virulence est défini comme toute substance, protéine, glycoprotéine ou lipide, exprimée ou sécrétée par la bactérie qui aide cette dernière à envahir et franchir les barrières de l’hôte, à provoquer la maladie ou à échapper au système immunitaire. De très nombreux facteurs de virulence bactériens ont été décrits. Ils sont classés selon leur mécanisme d’action . Cela inclut, par exemp […] […] Lire la suite