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COMTE AUGUSTE (1798-1857)

Articles

  • COMTE AUGUSTE (1798-1857)

    • Écrit par Bernard GUILLEMAIN
    • 9 502 mots
    • 1 média

    En ouvrant la conclusion totale du Système de politique positive, Auguste Comte distingue dans sa vie intellectuelle deux carrières. Dans la première, qui correspond à peu près à l'élaboration du Cours de philosophie positive, il s'est efforcé de transformer la science en philosophie. Dans...

  • COURS DE PHILOSOPHIE POSITIVE, Auguste Comte - Fiche de lecture

    • Écrit par Éric LETONTURIER
    • 926 mots
    • 1 média

    Le Cours se situe dans la seconde des trois grandes périodes que traditionnellement la postérité voit dans la production d'Auguste Comte (1798-1857), juste entre les Opuscules (1820-1826) et le Système de politique positive (1851-1854). D'abord professé à partir d'avril 1826 à son domicile,...

  • CAUSALITÉ

    • Écrit par Raymond BOUDON, Marie GAUTIER, Bertrand SAINT-SERNIN
    • 12 987 mots
    • 3 médias
    ...substance. Or nous ne disposons que des informations fournies par l'expérience. Dès lors, et c'est la conviction du fondateur du positivisme, Auguste Comte : « nos études réelles sont strictement circonscrites à l'analyse des phénomènes pour découvrir leurs lois effectives, c'est-à-dire leurs...
  • CONSENSUS

    • Écrit par André AKOUN
    • 2 723 mots
    Ainsi Auguste Comte comme Émile Durkheim pensent que toute société est, par nature, fondée sur le consensus, expression et condition de l'unité de la conscience collective. Pour eux, les conflits ne sont pas le ressort caché de l'histoire ; ils sont le symptôme d'un dérèglement qui naît de...
  • DURKHEIM (ÉCOLE DE)

    • Écrit par Claude JAVEAU
    • 2 538 mots
    ...s'est assigné la tâche de créer la science sociologique, avec ses propres objets, sa méthodologie et ses modèles explicatifs. Philosophe de formation, il se situe dans la lignée positiviste de Comte (1798-1857), l'inventeur du mot sociologie. Le positivisme ne s'intéresse ni aux causes premières...
  • ÉPISTÉMOLOGIE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 13 112 mots
    • 4 médias
    ...seulement dégager des formes, mais encore décrire des contenus a priori de la pensée scientifique. En un autre sens encore, l'épistémologie positiviste d' Auguste Comte et de ses émules, au milieu du xixe siècle, est essentiellement post-kantienne. D'une part, elle met en vedette le caractère « phénoménal...
  • ESTHÉTIQUE - Histoire

    • Écrit par Daniel CHARLES
    • 11 892 mots
    • 3 médias
    C'est, dans l'ensemble, à Auguste Comte que l'on doit faire remonter cette tendance. Le Cours de philosophie positive n'enseignait-il pas, dès 1842, que « le caractère profondément synthétique qui distingue surtout la contemplation esthétique, toujours relative aux émotions de l'homme, dans les...
  • FAMILLE - Sociologie

    • Écrit par Rémi LENOIR
    • 5 325 mots
    • 3 médias

    La famille est devenue en France une catégorie de l'action politique parce que se sont constitués un discours sur la famille et une théorie des structures familiales largement partagés dès la première moitié du xixe siècle aussi bien par Louis de Bonald et Joseph de Maistre d'un côté que...

  • IDÉALISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 534 mots
    ...Émile Meyerson a soutenu qu'elle est vraie et que les thèses positivistes-idéalistes vont à contre-fil de la pratique des savants. Par exemple, Comte interdit de formuler des hypothèses sur « le mode de production des phénomènes », c'est-à-dire sur les substances et les causes ; les sciences doivent...
  • INTÉRIORITÉ

    • Écrit par Étienne BORNE
    • 5 268 mots
    Sans se référer à l'hégélianisme, le positivisme d'Auguste Comte lui est cependant consonant par sa négation d'une expérience de l'intériorité et sa dénonciation de l'illusion réflexive (d'où il suit que la psychologie ne saurait être une science), par cette affirmation...
  • LITTRÉ ÉMILE (1801-1881)

    • Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
    • 1 460 mots
    • 1 média
    ...étrangers. Vite remarqué parmi les collaborateurs, il jouit de l'estime d'Armand Carrel. C'est dans ce journal qu'il contribue à vulgariser la philosophie d'Auguste Comte qu'il découvre en 1842. Lecteur enthousiaste de la philosophie comtienne, il n'en est pas moins un interprète partiel qui, s'il na pas...
  • LOI SOCIOLOGIQUE

    • Écrit par Claude JAVEAU
    • 937 mots

    Selon Raymond Boudon et François Bourricaud (1982), il « est exagéré de prétendre que la sociologie soit essentiellement une science nomothétique, visant à la mise en évidence de lois générales ». Cette prétention est liée à l'ambition de la sociologie à la généralité, celle-ci fût-elle conditionnelle,...

  • MATIÈRE

    • Écrit par Jacques GUILLERME, Hélène VÉRIN
    • 10 696 mots
    • 1 média
    ...degrés, encombrées du voisinage d'idéologies antimatérialistes et parasitées de jugements moraux, hâtifs et passionnels, qui s'y attachent ordinairement. Cet aspect paraît sous une forme policée chez Auguste Comte, lorsqu'il définit le matérialisme comme « la doctrine qui explique le supérieur...
  • MÉTAPHYSIQUE

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 9 395 mots
    • 1 média
    C'est au nom de la science que le positivisme de Comte rejette la métaphysique. Selon Comte, l'esprit humain passe, en chaque ordre de connaissance, par trois états. Le premier est l'état théologique : l'homme cherche alors les causes des phénomènes dans des volontés semblables aux volontés humaines,...
  • MÉTHODE

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 066 mots
    Au xixe siècle, Comte prône les méthodes inductives. Les sciences de la nature se donnent pour but de trouver les lois des phénomènes. Elles procèdent par voie d'expérimentation et d'induction, entendons que, au lieu d'imaginer a priori des explications globales, on veut rester près des faits et soumettre...
  • MORT - Les interrogations philosophiques

    • Écrit par René HABACHI
    • 7 550 mots
    Comte et Marx, au xixe siècle, donneront à ce matérialisme une forme plus élaborée : le premier en niant tout simplement le psychisme pour le réduire à une biologie dynamique, et le second en le considérant, sans lui refuser une certaine originalité et une initiative dialectique, comme une...
  • NAISSANCE DE LA SOCIOLOGIE (J. Heilbron)

    • Écrit par Claude JAVEAU
    • 961 mots

    On ne peut comprendre l'histoire des idées qu'en la rapportant à celle des contextes dans lesquels elles ont pris leur essor. Tel est l'argument central du livre de Johan Heilbron (Agone, 2006), dont la traduction française, réalisée par Paul Dirkx, survenait seize ans après sa première parution en...

  • ORGANICISME

    • Écrit par Pierre BIRNBAUM
    • 2 871 mots
    • 1 média
    ...l'organicisme positiviste et réformiste de Saint-Simon (1760-1825), pour lequel la division des fonctions de l'organisme social représente un facteur de progrès, Auguste Comte s'est efforcé d'élaborer une synthèse entre ces deux courants organicistes opposés. Pour lui, la société prise comme un tout constitue la...
  • PAUVRETÉ ET REVENUS MINIMA

    • Écrit par Denis CLERC
    • 6 641 mots
    ...que chacun de nous reçoive le revenu de ce patrimoine que nous possédons en indivision. Cette justification n'est d'ailleurs pas nouvelle. On la trouve déjà dans le Cours de philosophie positive d'Auguste Comte : « le service humain » – expression sous laquelle le fondateur du ...
  • POSITIVISME

    • Écrit par Angèle KREMER-MARIETTI
    • 5 236 mots
    • 2 médias

    Le rapport du positivisme aux sciences positives est fondamentalement affirmé par Littré et confirmé par Auguste Comte. Littré écrit dans son Dictionnaire de la langue française (1863-1870) : « Philosophie positive : se dit d'un système philosophique émané de l'ensemble des sciences positives...

  • POSITIVISME, notion de

    • Écrit par Jean LECLERCQ
    • 1 384 mots

    Le mot positivisme (1830) – dont le Vocabulaire de Lalande donne une histoire détaillée – fut rapidement complété par le terme positiviste (1835) dont les connotations sont variables (l'utilisation négative a pris son essor dans les milieux catholiques au moment de l'opposition à Littré). Mais tous...

  • PROGRÈS

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 8 628 mots
    • 2 médias
    Ce dernier a regardé l'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique (1784) comme annonciatrice de sa propre philosophie. « J'ai lu et relu avec un plaisir infini le petit traité de Kant », écrit-il à d'Eichtal, le 10 décembre 1824. La troisième proposition indique, en effet,...

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Auguste Comte - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

Auguste Comte