Épistémologie générale
3806AGNOTOLOGIE
Le terme « agnotologie » a été introduit par l’historien des sciences Robert N. Proctor (université de Stanford) pour désigner l’étude de l’ignorance et, au-delà de ce sens général, la « production culturelle de l’ignorance ». Si son usage académique semble assez circonscrit à la philosophie, l’histoire et la sociologie des sciences, il a largement essai […] Lire la suite
ANALOGIE
Dans son acception ancienne, venue des mathématiques, l'analogie était une identité de proportions, de rapports. Si a/b = c/d, on peut dire que a est à b ce que c est à d. Ainsi, deux objets dont certaines dimensions homologues sont dans le […] Lire la suite
ANTHROPOLOGIE ET ONTOLOGIE
Si l’anthropologie s’est définie contre la métaphysique classique en remplaçant un discours sur Dieu comme fondement de toutes choses par un discours sur l’homme comme sujet et objet de connaissance (Foucault, 1966), elle a renoué depuis les années 1980 avec l’ontologie, […] Lire la suite
CATÉGORIES
Imprécise dans ses contours, la pensée catégoriale semble participer de la connaissance et du langage, de la logique, de l'ontologie, de la psychologie. Aussi sera-t-on porté à accentuer l'un de ces versants ou un autre. Chez Aristot […] Lire la suite
COGNITIVES SCIENCES
Les sciences cognitives ont pour objet de décrire, d'expliquer et le cas échéant de simuler voire d'amplifier les principales dispositions et capacités de l'esprit humain – langage, raisonnement, perception, coordination motrice, planification, décision, émotion, […] Lire la suite
CONSCIENCE (notions de base)
Lequel d’entre nous, enfant, traversant la rue sans regarder ou sautant du haut d’un arbre, n’a jamais été accusé d’être « inconscient » ? Nos parents ou nos éducateurs voulaient nous faire comprendre par là que nous étions aveugles au danger, que nous manquions de lucidité et de la plus élémentaire prudence.N’est-ce pas dans un sens voisin qu’il convient d’interpréter le célèbre avertissement de […] Lire la suite
CONTINGENCE
L'idée de contingence prend-elle rang au milieu des concepts scientifiques ? À coup sûr, elle appartient, depuis l'Antiquité, à la logique, où elle qualifie le contraire du nécessaire. Joue-t-elle aussi un rôle dans les sciences de la nature et dans les sciences sociales ?IEn logique, contingent s'oppose à nécessaire. Est nécessaire une proposition dont le contraire implique contradiction. Une vér […] Lire la suite
CONTINU & DISCRET
Le mot continu désigne en général ce qui est d'un seul tenant, ce qui se module avec tous les degrés intermédiaires souhaitables (ainsi les flux liquides nous semblent continus, l'espace et le temps nous paraissent devoir l'être) ; de l'autre côté, relève du discret ce qui éclate, se résout en individus isolés, ce qui est […] Lire la suite
COPENHAGUE ÉCOLE DE
On regroupe sous ce nom les physiciens théoriciens qui, entre 1920 et 1930, après avoir élaboré la mécanique quantique, mirent en évidence ses aspects les plus révolutionnaires par rapport aux concepts en vigueur jusqu'alors et furent les instigateurs d'un très profond débat épistémologique qui se poursuit encore actuellement.La description statistique des phénomènes atomiques et nucléaires doit-e […] Lire la suite
CORPS (notions de base)
Durant plus de deux millénaires, dans le monde occidental, le corps n’a guère fait l’objet de réflexions philosophiques si ce n’est de façon négative, en tant qu’entité faisant obstacle aux intentions de l’âme. La religion orphique (liée au culte ésotérique d’Orphée), très présente dans la Grèce antique, considérait même le corps comme le « tombeau de l’âme ». […] Lire la suite
DESCRIPTION ET EXPLICATION
Certaines disciplines sont descriptives : astronomie, anatomie, zoologie. Une description peut être plus qu'une simple collection non ordonnée de faits ou de données, l'exemple des taxinomies le montre. La géographie comporte une partie descriptive ; les cartes sont de pures descriptions. Une partie de la […] Lire la suite
DIALLÈLE
Raisonnement erroné qui a été repéré et thématisé par les philosophes grecs, notamment les sceptiques. Diallèle est la transcription de diallèlos, nom grec de ce qu'on appelle aussi « cercle vicieux » ou « inférence réciproque », et qui consiste à définir un terme ou à démontrer une proposition au moyen d'un autre terme ou d'une autr […] Lire la suite
ÉMOTION (notions de base)
Si « émotion » et « passion » sont souvent confondues, c’est qu’outre leur proximité sémantique ces termes présentent une analogie sur le plan de l’étymologie. « Émotion » vient du latinmovere qui signifie « ébranler », « mettre en mouvement », tandis que « passion » vient du grec παθειν (pathein) signifiant « subir ». Si l’on se fie à l’ […] Lire la suite
ÉPISTÉMOLOGIE
Si l'on traduit par notre mot « science » le mot grec ἐπιστήμη, l'épistémologie est, étymologiquement, la théorie de la science. Bien que la forme anglaise du vocable ait existé avant que le français ne l'assimile, c'est pourtant avec le sens différent et plus large de « théorie de la connaissance » qu'il est généralement utilisé par les Anglo-Saxons. Ce décalage […] Lire la suite
ÉPISTÉMOLOGIE DES SCIENCES SOCIALES (dir. J.-M. Berthelot) - Fiche de lecture
Voici un livre collectif (Presses universitaires de France, 2001) dont la hauteur des vues développées, la qualité de l'information et l'organisation de l'argumentation peuvent intéresser un vaste public. S'il faut souligner l'opportunité de sa parution, c'est en raison du moment crucial traversé par les sciences sociales qui s'interrogent sur la validité de leurs procédures et la légitimité des m […] Lire la suite
ÉQUILIBRE
La notion d'équilibre a une puissance heuristique exceptionnelle. Il n'est pas de régions d'objectivité où elle ne se retrouve. Si elle joue un rôle fondamental dans l'ensemble des sciences de la nature, elle est aussi centrale dans les sciences sociales. Bien plus, il se peut qu'elle constitue l'objet propre, tant des savoirs portant sur les normes (dep […] Lire la suite
ÉTHER
La notion d'éther est aussi vieille que la physique, mais sa signification a considérablement varié, suivant en cela l'évolution des théories et les progrès de l'expérience. Oscillant entre l'idée de feu, de lumière et celle de représentation subtile de la matière, elle est rarement associée, dans l'Antiquité, à celle […] Lire la suite
FINALITÉ
La finalité d'une action en est le « pourquoi », le sens, par opposition à son « comment », aux mécanismes ou fonctionnements qu'elle met en jeu. Le mot « finalité » et l'expression « cause finale » sont démodés ; on les emploie souvent entre guillemets, comme antiscientifiques.La finalité est éprouvée comme une évidence lorsque l'on entreprend de faire quelque chose, d'obtenir un résultat. Cette […] Lire la suite
FORME
L'histoire du concept de forme et des théories de la forme est des plus singulières. Nous vivons dans un monde constitué de formes naturelles. Celles-ci sont omniprésentes dans notre environnement et dans les représentations que nous nous en faisons. Et pourtant, jusqu'à une époque récente, on ne disposait d'aucune scien […] Lire la suite
HEURISTIQUE
Ce terme de méthodologie scientifique qualifie tous les outils intellectuels, tous les procédés et plus généralement toutes les démarches favorisant la découverte – c'est la racine grecque du mot – ou l'invention dans les sciences. On a pu également désigner par là, d'une manière plus globale, l'une des deux dimensions épistémologiques fondamentales de l'a […] Lire la suite
INTUITION
Le terme d'intuition désigne la manière d'être d'une connaissance qui comprend directement son objet, par un contact sans médiats avec lui, et sans le secours des signes ou des procédés expérimentaux. À ces caractères d'immédiateté on relie en général d'autres caractères, celui d'une pensée anticipatrice qui devance les preuves, ou d'une compréhension p […] Lire la suite
LA PREUVE EN MATHÉMATIQUE (colloque)
Du 24 au 28 mai 2005 s'est tenu à l'université Charles-de-Gaulle - Lille-III un colloque international intitulé « La preuve en mathématique : logique, philosophie, histoire ». Le projet de cette manifestation remonte à une préoccupation ancienne et profonde des spécialistes de philologie et d'herméneutique de l'école de Jean Bollack (1923-2012) : ceux-ci, convaincus que les bonnes […] Lire la suite
LOI, épistémologie
Le nom français « loi » tire son étymologie du mot latin lex. L'adjectif français « nomologique », qui désigne la propriété d'être une loi, tire son étymologie du mot grec nomos (qui signifie loi). À quel genre d'entité attribue-t-on cette propriété ? De nos jours, le mot « loi » sert à désigner certaines régularités dans les phénomènes naturels et conjointe […] Lire la suite
MACHINE
La machine est une réalité technique qui joue un rôle dans la production, mais c'est aussi une réalité humaine et sociale qui a des effets profonds sur la vie matérielle des hommes, sur l'organisation du travail et les rapports sociaux. Ce dernier aspect alimente depuis Aristote la réflexion des philosophes dont l'attitude vis-à-vis de la machine s'est mod […] Lire la suite
MATHÉMATIQUE ÉPISTÉMOLOGIE DE LA
Certes, l'épistémologie se distingue de toutes les réflexions d'ordre éthique ou politique qui interrogent la science et entendent contribuer à la réponse individuelle et collective à la question pratique « Que faire de la science ? ». Elle ne prétend pas travailler à la constitution d'une « conscience » de la science. Mais, en […] Lire la suite
MATIÈRE
Pour l'action comme pour la connaissance, la « matière » est toujours première. Première dans ses mixtes et ses confusions, lorsqu'elle résiste aux projets de façonnage ; première dans sa présence originelle, dès qu'apparut le projet d'une construction intelligible du monde. Mais, avant même que soient déclarées ces […] Lire la suite
MÉTHODE
Le mot « méthode », d'origine grecque, signifie chemin : celui, tracé à l'avance, qui conduit à un résultat. La méthode ou bien se rapporte à la meilleure façon de conduire un raisonnement, ou bien est un programme de recherche (Aristote : Essayer d'expliquer les causes, celles des propriétés communes autant que celles des propriétés part […] Lire la suite
MÉTHODE SCIENTIFIQUE
Il n'est pas rare de caractériser la méthode scientifique par le recours à l'expérience ou à l'expérimentation, et de situer celle-ci à titre de troisième moment d'un processus inauguré par l'observation et suivi de la formulation d'une hypothèse, qui serait ainsi vérifiée ou infirmée. Ce modèle, emprunté à […] Lire la suite
MODÈLE
Le langage de la philosophie aiderait peu à éclairer l'origine de la notion de modèle, qui a reçu un emploi très large dans la méthodologie des sciences. Cette origine est technologique : le modèle est d'abord la « maquette », l'objet réduit et maniable qui reproduit en lui, sous une forme simplifiée, « miniaturisée », les propriétés d'un objet de grande […] Lire la suite
MUON ET MODÈLE STANDARD EN PHYSIQUE
Nombre de progrès de la connaissance scientifique sont dus à l’exploration de domaines jusque-là techniquement inaccessibles : ainsi, en physique des particules élémentaires, la découverte, à la fin des années 1960, de la structure interne du proton, a nécessité le bombardement de la matière par des faisceaux d’électrons d’énergie inégalée à l’époque, et la d […] Lire la suite
OPPOSÉS
Depuis les formes les plus archaïques de la pensée, jusqu'en ses schèmes les plus abstraits, se retrouvent des oppositions (chaud-froid, bas-haut, civilisé-barbare, homme-femme, plein-vide, homogène-hétérogène, etc.). Une même intuition philosophique semble partagée en de nombreuses civilisations : l'être humain ne connaît la réalité qu'à travers des aspects opposés. Mais où situer l'être des oppo […] Lire la suite
PARADOXE
Paradoxe signifie, fondamentalement, « contre » (en grec, para) « l'opinion commune » (doxa). Pourtant, la part de vérité des paradoxes est suffisante pour que l'on ne puisse pas facilement les délaisser. Le paradoxe suscite la curiosité.Le mot paradoxe admet trois acceptions principales, selon la force qu'on veut bien lui donner. Au sens le plus fort, il s' […] Lire la suite
PHÉNOMÈNE (sciences)
Selon l'étymologie grecque (phainomenon, « ce qui apparaît »), un phénomène est un événement qui se produit à un certain moment par opposition à ce qui est immuable. Pour les physiciens ioniens (vie siècle av. J.-C.), la science des phénomènes consiste à établir des relations intelligibles, […] Lire la suite
PHYSIQUE - Le modèle en physique
On peut établir un intéressant parallélisme entre l'utilisation des modèles en physique et dans les autres sciences exactes ou humaines. Il n'empêche que la signification d'un modèle présente, en physique, une résonance et une portée propres à cette discipline. La notion de modèle soulève, en effet, la question même de l'objectivité d'une science, soucieuse d'atteindre une « réalité » et des lois […] Lire la suite
PRATIQUE ET PRAXIS
Le concept de théorie change de signification avec l'apparition de la nouvelle science. L'intention platonico-aristotélicienne demeure, mais seulement en ce qu'elle a de plus profond, la volonté de déceler le permanent dans le changeant, de réduire le flux des sensations et des observations immédiates à quelque chose d'immuable qui le sous-tend et le rend ainsi saisissable et compréhensible. La mi […] Lire la suite
PREUVE, épistémologie
Une proposition est dite prouvée si, ayant été établie par une méthode reconnue, elle fait l'objet d'une croyance. Cette formulation permet de distinguer quatre versants dans la théorie de la preuve : 1o un élément sémantico-formel, la proposition qu'il s'agit de prouver ; 2o […] Lire la suite
PREUVE, sciences
On prouve pour établir la vérité. La preuve est ce qui convainc la personne à laquelle elle s'adresse dès lors que celle-ci la comprend. Elle a son origine dans le droit, s'illustre en philosophie et en théologie, s'affirme dans la pensée scientifique. Quiconque est amené à donner des gages de son dire, et n'est […] Lire la suite
RÉDUCTIONNISME, sciences
L'usage courant du mot « réductionnisme » est péjoratif. Il désigne des approches scientifiques réductrices, voire simplistes. Accusation assurément trop rapide, pour autant que la recherche de principes généraux et de théories fondamentales, qui anime le réductionnisme, s'inscrit dans la dynamique scientifique, celle du renoncement au chatoiement des apparences au profit des éléments qui les rend […] Lire la suite
RÉGULATION, épistémologie
Le concept de régulation, dans son acception la plus large, renferme au minimum trois idées : celle de relation d'interaction entre éléments instables, celle de critère ou de repère, celle de comparateur. La régulation, c'est l'ajustement, conformément à quelque règle ou norme, d'une pluralité de mouvements ou d'a […] Lire la suite
REPRODUCTIBILITÉ EN SCIENCES EXPÉRIMENTALES
Les différents courants de l'épistémologie s'accordent sur un point : une expérience scientifique doit être reproductible. En d'autres termes, la description exacte et circonstanciée du protocole mis en œuvre dans l’expérience ou l’observation doit permettre à tout chercheur de la reproduire, et d'obtenir les […] Lire la suite
RUPTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE
C'estGaston Bachelard qui a insisté sur le caractère illusoire de l'« expérience première », en introduisant le concept d'« obstacle épistémologique » : « La première expérience ou, pour parler plus exactement, l'observation première est toujours un premier obstacle pour la culture scientifique. En effet, c […] Lire la suite
SCIENCES HUMAINES
Quelques remarques historiques pourront aider à mieux comprendre les hésitations du vocabulaire.L'« étude de l'homme » est une expression qu'utilisent les humanistes et que l'on retrouve chez Pascal. Bien qu'elles s'intéressent surtout à l'histoire des mœurs et des idées, les conceptions humanistes se caractérisent par un éclectisme universel, par une cur […] Lire la suite
SYSTÈME, épistémologie
La notion de système apparaît dans deux catégories de contextes, fort différentes : d'une part, lorsqu'il est question de propositions (dans lesquelles sont exprimées des relations formelles ou des conceptions relatives à la réalité), d'autre part, dans des contextes où interviennent des entités d'une certaine espèce (par exemple, des corps matériels ou des organismes vivants), dont on étudie la s […] Lire la suite
THÉORIE, sciences
Chacun, ne serait-ce que par ouï-dire, connaît des théories scientifiques : théorie de la gravitation de Newton, théorie de la descendance avec modifications par la sélection naturelle de Darwin, théorie de la relativité restreinte d'Einstein, théorie quantique de Planck, théorie de l'information de Shannon, etc. Ces informations autorisent une première approche des caractéristiques d'une théorie […] Lire la suite
VIVANT (notions de base)
Lesphilosophies du vivant peuvent être classées dans un champ circonscrit par deux positions extrêmes et antagonistes qui ne sont défendues que par un petit nombre d’entre elles : « tout est vivant » ; « rien n’est vivant ». À une extrémité se situent des conceptionsqu’on peut qualifier d’« animistes » ou de « vitalistes », en donnant un sens très large à ces dénominations : elles considèrent que […] Lire la suite
VOLONTÉ
La psychologie de la volonté a reçu une impulsion toute différente, parfois en conjonction avec la spéculation précédente, de la réflexion sur l'erreur. Cette réflexion n'est pas sans relation avec la méditation antérieure sur le mal. Elle s'en distingue, néanmoins, en ce qu'elle déplace l'accent de l'éthique sur l' […] Lire la suite
Heuristique : l'espace d'un problème
L'espace d'un problème. Alternatives aux points de choix : 2. Longueur minimale du chemin jusqu'à la solution : 3. Le chemin le plus court jusqu'à une solution est donné par les choix 2-1-2; il va du point a1, à travaers b2 et c3, jusqu'à d6, la solution. (Adapté de herbert...
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Heuristiques de sélection en intelligence artificielle
Heuristiques de sélection en intelligence artificielle : espaces de deux démonstrations d'un théorème (*2,45 des "Principia mathematica" de B. Russell et A. N. Whitehead), à partir des mêmes théorèmes initiaux. Des programmes identiques ont engendré les deux espaces, à...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
L'hexagone des sciences cognitives
Les ellipses correspondent à des subdivisions courantes dans des grands organismes de recherche tels que le C.N.R.S. Les lignes pointillées indiquent des relations particulièrement importantes pour l'interface entre des disciplines différentes. Les quatre sommets formant...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Le « prisme » cognitif (d'après M. Imbert et al. dir., « Cognitive Science in Europe », Springer Verlag, 1988).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Un réseau d'automates à seuil, exemple de machine connexionniste.
Crédits : Encyclopædia Universalis France