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NATURE IDÉE DE

Articles

  • NATURE, notion de

    • Écrit par Hubert FAES
    • 1 484 mots

    La nature constitue l'une des notions originelles de la philosophie occidentale, peut-être l'objet initial de l'étonnement philosophique. Les premiers philosophes ont été appelés physiologues et ont écrit plusieurs Peri Phuseôs (Sur la Nature), malheureusement perdus.

    En grec...

  • CONTINGENCE

    • Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
    • 4 900 mots
    ...effacement du mot ? Cette absence ne veut pas nécessairement dire que les hommes de notre temps n'en ont pas sinon l'idée, du moins le sentiment. Si le terme est en déclin, c'est peut-être qu'il était associé à une vision religieuse de l'Univers, dans laquelle l'essentiel était de préserver à la...
  • CRIBIER PASCAL (1953-2015)

    • Écrit par Hervé BRUNON
    • 1 014 mots
    • 2 médias
    La nature correspond à ce qui naît, croît et meurt par soi-même : une puissance au fond effrayante, qui peut rendre un endroit totalement inhabitable. C'est bien pourquoi l'activité humaine n'a eu de cesse de la juguler, avec des excès dont nous mesurons maintenant les conséquences. Réintroduire cette...
  • CULTURE - Nature et culture

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 7 892 mots
    • 2 médias

    « Étant donné que la culture s'acquiert par apprentissage, les gens ne naissent pas Américains, Chinois ou Hottentots, paysans, soldats ou aristocrates, savants, musiciens ou artistes, saints, chenapans ou moyennement vertueux : ils apprennent à l'être. » Ce propos de T. Dobzhansky (1966) caractérise...

  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    Descartes aime à le répéter : la nature n'est pas une déesse. Il n'y a en elle ni secrets ni forces cachées. Elle est faite d'un espace homogène, partout semblable à soi, qui ne doit pas nous étonner. Expliquer n'est pas approfondir ce qui, en réalité, n'a pas de fond. C'est étaler dans l'espace,...
  • DESCRIPTION

    • Écrit par Jean-Michel ADAM
    • 3 152 mots
    La description de lanature dérive, elle, des topiques du discours judiciaire (argumentum a loco qui vise à fonder ses preuves sur la nature même du lieu où s'est déroulée l'action) et du discours épidictique (on peut vanter des lieux pour leur beauté, leur fertilité, leur salubrité, comme le rappelle...
  • ÉCOLOGIE ET SOCIÉTÉ

    • Écrit par Robert BARBAULT
    • 7 804 mots
    • 5 médias

    L'écologie, comme science et vision du monde, a un destin singulier. Fondée dans la seconde moitié du xixe siècle, dans les remous d'une révolution industrielle qui va peu à peu mais inexorablement façonner notre monde, elle constitue une réponse de la communauté scientifique, alors largement...

  • RÉCIT DE VOYAGE

    • Écrit par Jean ROUDAUT
    • 7 128 mots
    • 1 média
    ...idéale ». Ce lieu heureux se caractérise par l'harmonie qui manque au monde occidental. Le Otahitien est en accord avec lui-même, avec autrui, avec la nature. Ce n'est pas un être séparé, jeté dans le monde, mais participant naturellement à la création. Il n'est pas jusqu'à sa langue, musicale et sans...
  • ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Le territoire et les hommes) - Géographie

    • Écrit par Jacqueline BEAUJEU-GARNIER, Catherine LEFORT, Laurent VERMEERSCH
    • 19 922 mots
    • 19 médias
    Les premiers temps de la conquête ont constitué une lutte contre la nature, alors perçue comme un milieu hostile parce que inconnu. Pourtant, la conquête de l'Amérique s'apparente à l'affirmation de l'homme moderne, de l'homme-maître, notamment face à une nature à dompter. C'est tout particulièrement...
  • ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) - La littérature

    • Écrit par Marc CHÉNETIER, Rachel ERTEL, Yves-Charles GRANDJEAT, Jean-Pierre MARTIN, Pierre-Yves PÉTILLON, Bernard POLI, Claudine RAYNAUD, Jacques ROUBAUD
    • 40 118 mots
    • 25 médias
    L'Amérique, c'est d'abord la nature au moment où l'homme la découvre. Des mots comme « Maine », « Mississippi », « Oregon », « Grandes Plaines » ont encore un charme magique qui évoque celui du lac Glimmerglass de Cooper, et qu'essayent de sauvegarder ou de recréer artificiellement les parcs nationaux....
  • FEUERBACH LUDWIG (1804-1872)

    • Écrit par Henri ARVON, Universalis
    • 2 268 mots
    ...départ non pas l'esprit incapable de sonder la nature, mais la nature dont la lecture attentive permet d'éclairer les démarches de l'esprit. « La philosophie, constate Feuerbach, est la science de la réalité dans sa vérité et totalité ; mais l'ensemble de la réalité est la nature...
  • FINALITÉ

    • Écrit par Raymond RUYER
    • 6 624 mots
    ...science proprement dite, un effort a été fait, soit pour nier radicalement la finalité, soit, avec Platon, Aristote et les stoïciens, pour la régulariser. Aristote surtout veut fonder une science finaliste de la nature, en rationalisant la nature magique, en définissant des substances et des accidents classables,...
  • GUILLAUME DE CONCHES (1080 env.-env. 1150)

    • Écrit par Jean JOLIVET
    • 572 mots

    Mort en 1150 ou peu après, Guillaume de Conches a commenté plusieurs auteurs fondamentaux : Priscien, Boèce, Macrobe, le Platon du Timée ; il est aussi l'auteur d'une Philosophie du monde (Philosophia mundi, vers 1125) et du Dragmaticon, et a glosé Juvénal. Il est très au courant...

  • HISTORICITÉ

    • Écrit par Hans Georg GADAMER
    • 6 456 mots
    • 3 médias
    ...vérité et à la sagesse déposées dans la langue des peuples, et aussi bien dans leurs chansons. Le concept qui supportait toute la pensée était celui de nature ; il ne s'agissait pas seulement de la nature à laquelle Isaac Newton, en achevant le système de la mécanique céleste, avait fourni une nouvelle...
  • JARDINS - Esthétique et philosophie

    • Écrit par Catherine CHOMARAT-RUIZ
    • 3 586 mots
    En tant que connaissance rationnelle de la nature, la philosophie croise le jardin dans l'œuvre de Théophraste qui, héritier d'Aristote et du Lycée, observe les plantes. Et si l'esthétique n'est pas au rendez-vous dans Les Recherches sur les plantes, on peut supposer que les...
  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par Louis GUILLERMIT
    • 13 373 mots
    • 1 média
    ...suite des générations, c'est l'espèce qui, dans sa continuité indéfinie, en recueille le fruit dans la civilisation. On peut ainsi soupçonner dans la nature ce que Hegel rendra célèbre sous le nom de « ruse de la raison », dont le principe est cette « sociabilité insociable » de l'homme : de même que...
  • LE CONTRAT NATUREL, Michel Serres - Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 1 358 mots
    • 1 média
    De naïfs reproches ont été adressés à Michel Serres, avançant que lanature en tant que telle n'était évidemment pas en mesure de procéder à la signature d’un contrat. Le philosophe a malgré tout tenu à répondre à cette objection. D’une part, en se sentant contraint d’affirmer qu’il n’était « ni...
  • LES COMBATS POUR LA NATURE (V. Chansigaud) - Fiche de lecture

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 1 235 mots

    Dans un ouvrage précédent (La Nature à l’épreuve de l’homme, 2015), Valérie Chansigaud dressait le catalogue des attitudes humaines qui contribuent au désordre envahissant la nature, aux premiers rangs desquelles il faudrait compter l’indifférence à l’erreur, sa répétition aveugle et la cupidité....

  • LES ORIGINES DU MONDE. L'INVENTION DE LA NATURE AU XIXe siècle

    • Écrit par Christian HECK
    • 1 147 mots
    • 1 média

    Le titre de cette très intelligente exposition, organisée conjointement par le musée d’Orsay de Paris (19 mai-18 juillet 2021) et le musée des Beaux-Arts de Montréal avec le partenariat du Museum national d’histoire naturelle, met en exergue deux des questions qui sont au cœur de la création artistique...

  • LIBERTÉ

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 11 649 mots
    • 1 média
    ...de cette conquête de la subjectivité, en tant que mode fondamental de l'être, consiste dans la reconnaissance de l'antinomie entre liberté et nature. Cette antinomie n'a pu être conçue aussi longtemps que la nature elle-même n'a pas été unifiée sous une unique législation, ce qui n'advint pas avant Newton,...
  • LIBERTINS

    • Écrit par Robert ABIRACHED, Antoine ADAM
    • 5 715 mots
    ...netteté qu'elles n'avaient pas, il semble, en effet, que l'on peut parler de deux « systèmes » suffisamment distincts. Le premier met l'accent sur la Nature, l'autre sur une Raison infinie qui est Dieu. Les origines de ces systèmes sont différentes et leur aboutissement aussi. Il faut, d'ailleurs, ne...