SYMBOLISME, littérature

Articles associés

  • ADY ENDRE (1877-1919)

    • Écrit par André KARATSON
    • 1 632 mots
    • 1 média
    C'est en effet durant son premier séjour à Paris (1904-1905), et grâce à la découverte du symbolisme, que le talent d'Ady s'affirme. En 1899, à Debrecen où il avait fait de vagues études de droit et en 1903, à Nagyvárad (actuellement Oradea en Roumanie) où il s'était distingué par le courage et le...
  • ALLEMANDES (LANGUE ET LITTÉRATURES) - Littératures

    • Écrit par Nicole BARY, Claude DAVID, Claude LECOUTEUX, Étienne MAZINGUE, Claude PORCELL
    • 19 733 mots
    • 20 médias
    L'Allemagne avait longtemps résisté à Zola. Un théâtre naturaliste naît cependant avec Gerhart Hauptmann (1858-1921) et l'imitation à Berlin du Théâtre libre. Cependant, ce naturalisme qui heurtait sans doute les tendances profondes ou les habitudes de l'esprit allemand devait être de brève...
  • ANGLAIS (ART ET CULTURE) - Littérature

    • Écrit par Elisabeth ANGEL-PEREZ, Jacques DARRAS, Jean GATTÉGNO, Vanessa GUIGNERY, Christine JORDIS, Ann LECERCLE, Mario PRAZ
    • 24 790 mots
    • 30 médias
    ...Damozel (1847). Swinburne et W. H.  Pater (1839-1894) ouvrirent le chemin à la décadence et à Oscar Wilde (1854-1900) ; le décadentisme et le symbolisme influèrent sur la renaissance celtique qui fleurit en Irlande et dont la figure dominante, qui dépasse de loin la frontière d'un genre, fut...
  • ARTS POÉTIQUES

    • Écrit par Alain MICHEL
    • 5 195 mots
    • 3 médias
    ...tantôt dans le mépris du style. Mais surtout il écrit les Correspondances et réalise ainsi l'intuition de Jouffroy selon laquelle la poésie est symbolique. Pour arriver à cette idée, il est paradoxalement aidé par un poète américain : son véritable art poétique est l'Euréka d'...
  • BAHR HERMANN (1863-1934)

    • Écrit par Dieter HORNIG
    • 492 mots

    Pendant plus de trente ans, Hermann Bahr occupa une position dominante sur la scène culturelle autrichienne. Issu de la bourgeoisie libérale de province, il fut d'abord un étudiant turbulent, expulsé de l'université pour ses activités politiques extrémistes. En effet, il passa en quelques années...

  • BALMONT KONSTANTIN DMITRIEVITCH (1867-1942)

    • Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
    • 564 mots

    Écrivain russe d'origine noble, Konstantin Balmont est exclu de l'université de Moscou en 1886 pour activités politiques ; après une tentative de suicide, qui marque un premier tournant dans sa vie, il s'adonne exclusivement à la poésie.

    Dans son premier recueil (1890), il chante...

  • BELGIQUE - Lettres françaises

    • Écrit par Marc QUAGHEBEUR, Robert VIVIER
    • 15 395 mots
    • 5 médias
    Le symbolisme, à certains égards, est né d'une analyse du fait poétique. Mockel en a pris sa part dans ses Propos de littérature où il parle de Régnier et de Vielé-Griffin, dans ses études sur Mallarmé et sur Van Lerbergh. À le lire, le symbolisme devient une chose presque précise, en tout cas...
  • BIÉLY ANDRÉI (1880-1934)

    • Écrit par Georges NIVAT
    • 2 203 mots
    Déjà, en 1902, le chef des poètes symbolistes de la génération aînée, Valéri Brioussov, disait de lui : « C'est peut-être l'homme le plus intéressant de Russie... Quelles maturité et décrépitude de l'esprit à côté e'une étrange jeunesse ! » En effet, dès ses mystiques années d'adolescent, Biély fut ce...
  • BLOK ALEXANDRE (1880-1921)

    • Écrit par Sophie LAFFITTE
    • 5 416 mots
    ...drame lyrique est étranger à la nature même du théâtre, il est encore plus étranger à la nature du théâtre russe, de tradition exclusivement réaliste. Avec Baraque de foire, le symbolisme russe avait subi pour la première fois l'épreuve de la scène. Mais, détachées de la vie, du quotidien, du réel, les...
  • BLOY LÉON (1846-1917)

    • Écrit par Jacques PETIT
    • 1 086 mots

    Romancier, critique, historien..., Léon Bloy est surtout connu comme polémiste. La violence de ses attaques a souvent masqué l'intérêt d'une œuvre qui apparaît comme celle d'un poète, formé par le romantisme et contemporain des grandes ambitions symbolistes.

  • BOURGES ÉLÉMIR (1852-1925)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 325 mots

    On peut avancer qu'Élémir Bourges, ce solitaire, n'eut pas d'existence en dehors de la littérature. Né à Manosque, il monte à Paris en 1874 et collabore comme journaliste à diverses publications, dont La Revue des chefs-d'œuvre (1881-1886). Il se lie d'amitié avec Mallarmé...

  • BRÉSIL - La littérature

    • Écrit par Mario CARELLI, Ronny A. LAWTON, Michel RIAUDEL, Pierre RIVAS
    • 10 709 mots
    ...Alléluias, 1891). Vicente de Carvalho (1866-1924) s'exprime davantage selon les normes de la tradition portugaise dans une œuvre qui porte des traces de symbolisme : Rosa, rosa do amor (Rose, rose d'amour, 1902), Poemas  e canções (Poèmes et Chansons, 1908). La figure dominante est celle d'...
  • BŘEZINA OTOKAR (1868-1929)

    • Écrit par Vladimir PESKA
    • 645 mots

    Poète tchèque, Otokar Březina était fils de cordonnier ; après ses études secondaires, il est instituteur en Moravie du Sud-Ouest, qu'il ne quitte pratiquement jamais, même s'il est invité à donner un cours à l'université de Brno. Son existence s'écoule loin des centres littéraires et urbains, dans...

  • BRIOUSSOV VALERIÏ (1873-1924)

    • Écrit par Sophie LAFFITTE
    • 2 056 mots
    À la fin de 1892 se produit un événement décisif pour l'avenir littéraire de Brioussov : il prend contact avec le symbolisme français. Aussitôt, il voit tout ce qu'il peut tirer de cet « art nouveau », aussi bien sur le plan littéraire que sur le plan personnel. Il introduira cet art en Russie,...
  • BULGARIE

    • Écrit par Roger BERNARD, André BLANC, Christophe CHICLET, Nadia CHRISTOPHOROV, Universalis, Jack FEUILLET, Vladimir KOSTOV, Edith LHOMEL, Robert PHILIPPOT
    • 23 755 mots
    • 12 médias
    Dans le domaine de la poésie se rencontrent, entre les deux guerres, un courant symboliste, un peu tardivement éclos, enrichi de l'expérience des symbolistes français, allemands et russes, et une poésie à tendances sociales dont la naissance est favorisée par les conditions économiques particulièrement...
  • CASSOU JEAN (1897-1986)

    • Écrit par Marc BLOCH
    • 780 mots

    À la fois poète et critique d'art, historien et romancier, rêveur plongé dans son monde intérieur et homme d'action, Jean Cassou est né à Bilbao. Orphelin de père, pauvre, il doit très tôt gagner sa vie et celle de sa mère. Ainsi, très jeune, passant d'un métier à un autre, il se forge...

  • CLAUDEL PAUL

    • Écrit par Gilbert GADOFFRE
    • 3 612 mots
    ...: la cristallisation d'éléments en suspension dans l'air, la synthèse puissante de matériaux hétérogènes portés par lui à leur température de fusion. Symbolisme et réalisme paraissaient, avant lui, deux langages inconciliables : ils ne feront qu'un dans Connaissance de l'Est, où l'acuité...
  • CORBIÈRE TRISTAN (1845-1875)

    • Écrit par Jude STÉFAN
    • 463 mots

    Bien que son œuvre, Les Amours jaunes (1873), s'avère moins magnifique que la leur, le nom de Tristan Corbière, fils d'un écrivain de renom régionaliste, Édouard Corbière, devait être cité aux côtés de ceux de Rimbaud et de Lautréamont : comme les leurs, cette œuvre est porteuse d'une analogue...

  • CRÉPUSCULAIRES LES

    • Écrit par Norbert JONARD
    • 1 204 mots
    • 1 média
    Si une affinité thématique entre les crépusculaires et les poètes de la bohème milanaise n'est pas douteuse, elle n'efface pas cependantl'influence des seconds symbolistes français, A. Samain, Maeterlinck, et surtout Francis Jammes qui a encouragé par son exemple la « suppression de la littérature...
  • CRUZ E SOUSA JOÃO DA (1863-1898)

    • Écrit par Luiz FERRAZ
    • 406 mots

    Poète brésilien, né de parents esclaves affranchis par leur maître, Jo ao da Cruz e Sousa s'est battu toute sa vie contre les préjugés raciaux, dont il a été la victime ; il se vit notamment refuser un poste de magistrat à Laguna à cause de la couleur de sa peau. La vie de Jo ao da Cruz e Sousa...

  • DÉCADENCE

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 8 752 mots
    ...défendue par Oscar Wilde, est au cœur du décadentisme qui n'est pas seulement une réaction négative au naturalisme, un simple avatar du mouvement symboliste, une transition. L'imaginaire décadent marque les œuvres de Baudelaire, Poe, De Quincey, Flaubert, Gautier, comme celles de Bourges, Peladan,...
  • DAI WANGSHU [TAI WANG-CHOU] (1905-1950)

    • Écrit par Michelle LOI
    • 1 115 mots
    ...de Gourmont... Les Contemporains publient aussi L'Art poétique de Dai Wangshu, un art en seize points, dont l'inspiration lui est venue des symbolistes français à travers les théories de Remy de Gourmont et de Rubén Darío. Mais l'école de Dai, alors à son apogée, est aussi près de sa fin :...
  • DES ESSEINTES

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 427 mots

    Personnage de À rebours (1884), roman avec lequel Huysmans se sépare du mouvement naturaliste pour prendre place auprès des décadents. Le duc Jean Des Esseintes, dont le modèle fut peut-être Robert de Montesquiou, le même qui devint plus tard, chez Proust, monsieur de Charlus, est un...

  • DUJARDIN ÉDOUARD (1861-1949)

    • Écrit par Universalis
    • 109 mots

    Écrivain, essayiste, poète et ami de Mallarmé, connu surtout pour son roman Les lauriers sont coupés (1887), où il emploie pour la première fois le « monologue intérieur », procédé tout à fait nouveau d'expression psychologique, repris par Joyce dans Ulysse.

    Dujardin a été...

  • ÉCOLE LITTÉRAIRE

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 2 327 mots

    La notion d'école littéraire est rarement employée en un sens rigoureux. Qui dit école, en effet, dit ou devrait dire relation de maître à disciple(s), transmission réglée d'un enseignement. La littérature, dans la définition même la plus vague, se laisse assez mal décrire en ces termes...

  • ELIOT THOMAS STEARNS (1888-1965)

    • Écrit par Henri FLUCHÈRE
    • 3 719 mots
    • 2 médias
    ...condamne aussi la sentimentalité, l'apitoiement sur soi, l'ambition qu'avait la poésie d'être asymptotique à la musique. Il modernise l'image, emprunte aux symbolistes leur familiarité avec les symboles, et à Laforgue en particulier le procédé du contraste des tons qui conduit à l'humour, aux ruptures de syntaxe...
  • EMERSON RALPH WALDO (1803-1882)

    • Écrit par Maurice GONNAUD
    • 1 372 mots
    Ainsila critique contemporaine a pu faire d'Emerson le prophète du symbolisme dans la littérature américaine. Son essai sur le poète, « The Poet » (Essays, Second Series), mérite d'être placé au nombre des grands manifestes du xix e siècle, entre la Défense de la poésie de Shelley...
  • ESPAGNE (Arts et culture) - La littérature

    • Écrit par Jean CASSOU, Corinne CRISTINI, Jean-Pierre RESSOT
    • 12 099 mots
    • 4 médias
    ...d'indiquer que la poésie espagnole avait commencé de se rénover sous l'impulsion du Nicaraguayen Rubén Darío (1867-1916), qui vécut à Paris où il reçut l'influence du symbolisme français et surtout de Verlaine, qu'il combina avec sa sensibilité indienne pour créer un lyrisme d'une tonalité musicale...
  • ESTHÉTISME

    • Écrit par Jean-Paul BOUILLON
    • 655 mots

    Le terme d'esthétisme et celui d'esthète, qui lui est lié, se réfèrent à des notions beaucoup plus récentes et plus particularisées que celle d'« esthétique », mot dont ils sont cependant dérivés. Alors que ce dernier terme remonte au grec et qu'il désigne, depuis Baumgarten au...

  • FORMALISME RUSSE

    • Écrit par Georges NIVAT
    • 2 992 mots
    • 1 média
    ...vers russe ». On peut dire que la première recherche « formaliste » russe fut cet énorme recueil d'articles rassemblés en 1910 par Biély sous le titre Symbolisme. Biély s'y livre à une étude de la « morphologie comparée des poètes lyriques russes » et définit le vers comme une sorte de...
  • FORT PAUL (1872-1960)

    • Écrit par Hélène LACAS
    • 603 mots

    Fils d'un minotier champenois qui s'installe à Paris en 1878, Paul Fort fait ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand et se lie d'amitié avec Pierre Louÿs et André Gide, élèves de l'École alsacienne.

    Se destinant à Saint-Cyr, il est influencé par ses amis, qui l'orientent...

  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XIXe s.

    • Écrit par Marie-Ève THÉRENTY
    • 6 827 mots
    • 6 médias
    – lesymbolisme (à partir de 1886 et le manifeste de Jean Moréas publié dans Le Figaro).
  • GAUTIER THÉOPHILE (1811-1872)

    • Écrit par Pierre MOREAU
    • 1 285 mots
    ...majeur » de ces variations sur le thème des correspondances que le xviii e siècle avait transmis au romantisme et que le romantisme transmettra au symbolisme. Dans un poème intitulé « Cariatides », il y a ce même type de transpositions d'art – autre effet de correspondances – que dans « Les Phares...
  • GEORGE STEFAN (1868-1933)

    • Écrit par Marie-Claude DESHAYES
    • 730 mots

    Le rôle et l'influence de Stefan George restent très discutés en Allemagne. Les uns voient en lui le grand restaurateur du lyrisme, l'esthète au-dessus de la mêlée ; les autres un poète ésotérique et réactionnaire, se complaisant dans la grandiloquence et le formalisme (ainsi Brecht en 1928 : « Le...

  • GHIL RENÉ GUILBERT dit RENÉ (1862-1925)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 276 mots

    Mallarmé préfaça lui-même, en 1886, le Traité du verbe, ouvrage d'un jeune poète de vingt-quatre ans, René Ghil. Celui-ci y systématisait, sous le nom d'« instrumentation verbale », le principe de valeur des sons fondamentaux que Rimbaud avait introduit dans son sonnet des ...

  • GOURMONT REMY DE (1858-1915)

    • Écrit par Daniel OSTER
    • 732 mots

    S'il fut un esprit attentif jusqu'à la passion au « paysage littéraire » (l'expression est de lui) de son temps, c'est bien Remy de Gourmont pour qui « la littérature est peut-être avec la religion la passion abstraite qui secoue le plus violemment les hommes ». En plein essor de la « littérature...

  • HAUPTMANN GERHART (1862-1946)

    • Écrit par Michel-François DEMET
    • 1 461 mots
    • 1 média
    Le symbolisme singulièrement éclatant de cette pièce est pour l'auteur la réponse à son sentiment de la détresse du monde, sentiment qu'il éprouve avec une particulière acuité après la Première Guerre mondiale, qui est pour lui synonyme d'effondrement de la conscience morale et religieuse, de chute de...
  • HUYSMANS JORIS-KARL (1848-1907)

    • Écrit par Françoise GAILLARD
    • 1 277 mots

    « Un inexplicable amalgame d'un Parisien raffiné et d'un peintre de la Hollande », tel est, selon ses propres termes, le portrait de Joris-Karl Huysmans. Si l'on y ajoute une sensibilité maladive et exacerbée, une bile toujours prête à s'échauffer et à se déverser en flots de hargne...

  • IVANOV VIATCHESLAV IVANOVITCH (1866-1949)

    • Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
    • 625 mots

    Né à Moscou, Ivanov poursuit ses études universitaires à Berlin sous la direction de Mommsen (1886) : philologie, archéologie, philosophie. À partir de 1891, il voyage à travers l'Europe, se rend en Palestine, à Alexandrie, effectue de brefs séjours en Russie, mais vit principalement en Italie. Traducteur...

  • KAHN GUSTAVE (1859-1936)

    • Écrit par France CANH-GRUYER
    • 325 mots

    Le critique d'art et poète Gustave Kahn, ami de Jules Laforgue et disciple de Mallarmé, eut un rôle important au sein du mouvement symboliste. Après des études de lettres et d'histoire à la Sorbonne et à l'École des chartes, il effectue son service militaire en Tunisie ; on retrouvera souvent...

  • LÀ-BAS, Joris-Karl Huysmans - Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 1 102 mots

    Avec Là-bas, publié en 1891, J.-K. Huysmans (1848-1907) rompt avec le naturalisme, mouvement littéraire dans lequel il s'inscrivait depuis quinze ans et qui avait fait de lui, aux côtés d'Henri Céard, Léon Hennique et Guy de Maupassant, le compagnon de route d'Émile Zola. Certes,...

  • LAFORGUE JULES (1860-1887)

    • Écrit par Gérard PRÉVOT
    • 864 mots

    Quatre vers extraits des « Locutions des Pierrots » dans L'Imitation de Notre-Dame la Lune peuvent s'entendre comme une simple fantaisie mineure à l'accent personnel ou comme le reflet de l'inquiétude moderne :

    Ah ! oui, devenir légendaire, Au seuil des siècles charlatans...

  • LE CULTE DU MOI, Maurice Barrès - Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 1 303 mots
    Première œuvre d'un débutant, Sous l'œil des barbares rapporte, sous la forme de tableaux très imprégnés du symbolisme en vogue à l'époque, « l'histoire des années d'apprentissage d'un moi, âme ou esprit ». Il s'agit pour le « héros », jeune homme sans nom (il...
  • LE SONGE, August Strindberg - Fiche de lecture

    • Écrit par Régis BOYER
    • 665 mots
    Voici donc des personnages qui sont des prototypes, des événements qui se jouent allégrement des lois du temps et de l'espace, et surtout des images, de grandes images symboliques, magnétiques, phosphorescentes. La présence du poète ne saurait surprendre : ce théâtre, comme l'œuvre entière de l'écrivain,...
  • LORRAIN PAUL DUVAL dit JEAN (1855-1906)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 249 mots

    Romancier et conteur fantastique, Jean Lorrain fut une sorte de dandy obsédé par la perversité. Cet ancien militaire se met à écrire des poèmes immoraux avec une complaisance évidente pour le monde de l'aristocratie corrompue qu'il met en scène. Ses recueils Le Sang des dieux...

  • LOUYS PIERRE LOUIS dit PIERRE (1870-1925)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 356 mots

    Ami d'André Gide à l'École alsacienne, Pierre Louÿs se lie d'abord au Parnasse. À dix-neuf ans, il rencontre Leconte de Lisle et il épouse la plus jeune fille de Heredia, Louise. Trois années plus tard, il fait partie de l'école symboliste et, en 1892, il écrit un sonnet à Mallarmé...

  • LUGNÉ-POE AURÉLIEN-MARIE LUGNÉ dit (1869-1940)

    • Écrit par Pascale ROGER
    • 838 mots

    Acteur et metteur en scène français, réputé pour avoir matérialisé sur la scène l'esthétique symboliste, Lugné-Poe a produit en réalité une œuvre théâtrale d'une grande diversité. Inlassable découvreur d'auteurs et de textes (Maeterlinck, Hauptmann, Ibsen, Strindberg, Verhaeren, Wilde, D'Annunzio,...

  • MAETERLINCK MAURICE (1862-1949)

    • Écrit par Gérard PRÉVOT
    • 1 048 mots
    • 1 média
    ...Serres chaudes qui ne trouvent au départ que vingt lecteurs, mais dont Apollinaire saluera plus tard le modernisme, et qui demeure le maître-livre du symbolisme. Jusqu'alors, le symbolisme avait été – plus peut-être par la faute de l'esthétisme d'une époque que par la volonté des poètes...
  • MALLARMÉ STÉPHANE (1842-1898)

    • Écrit par Jean-Louis BACKES
    • 5 278 mots
    • 2 médias
    ...comment, en son temps, il a pu être compris de ceux qui le vénéraient, de ces jeunes poètes qu'à partir de 1886, à cause du manifeste de Moréas, on appelle « symbolistes ». Que Mallarmé ait d'emblée paru comme un des parrains, voire le parrain, du mouvement, c'est un fait incontestable : révélé à un certain...
  • MARINETTI FILIPPO TOMMASO (1876-1944)

    • Écrit par Muriel GALLOT
    • 1 161 mots
    • 3 médias

    Sans doute connaît-on mieux en France le mouvement de peinture futuriste que le fondateur du futurisme F. T. Marinetti. C'est pourtant son manifeste, paru dans Le Figaro de février 1909, qui allait assurer la fortune du groupe : des écrivains italiens connus comme Aldo Palazzeschi, ...

  • MEREJKOVSKI DMITRI SERGUEÏEVITCH (1866-1941)

    • Écrit par Marc WEINSTEIN
    • 329 mots

    Né à Saint-Pétersbourg, mort à Paris, Merejkovski peut être considéré, avec le philosophe V. Soloviev, comme le père du symbolisme russe. En 1893, dans son essai sur Les Causes de la décadence de la littérature russe, il prend parti contre le réalisme et ce qu'il appelle « matérialisme...

  • MERRILL STUART (1863-1915)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 317 mots

    Poète de nationalité américaine, Stuart Merrill passe son enfance à Paris, où son père appartient à l'ambassade des États-Unis. Au lycée Condorcet, il est le condisciple de quelques-uns des futurs symbolistes, René Ghil et Éphraïm Mikhaël entre autres. La langue française le séduit...

  • MIKHAËL GEORGES EPHRAÏM MICHEL dit EPHRAÏM (1866-1890)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 190 mots

    Poète français né à Toulouse, Éphraïm Mikhaël vient à Paris afin de poursuivre des études de lettres et, après une licence, il prépare l'École des chartes. À cette époque, il participe déjà à quelques revues symbolistes et ses poèmes indiquent une grande maîtrise et un talent très sûr. Au théâtre,...

  • MILOSZ OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ- (1877-1939)

    • Écrit par Jean BELLEMIN-NOEL
    • 1 086 mots
    ...publie deux recueils de poésie, Le Poème des décadences (1899) et Les Sept Solitudes (1906), qui obtiennent quelques échos dans les milieux attachés au symbolisme. Ses maîtres mots sont « jadis » et « très loin » ; les femmes qui le hantent, Salomé ou les héroïnes de Poe ; un ton volontiers baudelairien,...
  • MOCKEL ALBERT (1866-1945)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 298 mots

    Poète belge d'expression française, Albert Mockel est originaire de Liège, et il y fonde une importante revue poétique, La Wallonie (qu'Henri de Régnier dirigera par la suite) alors qu'il est encore étudiant à l'université (1886) ; presque tous les poètes subissant l'influence...

  • MORÉAS JEAN PAPADIAMANTOPOULOS dit JEAN (1856-1910)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 428 mots

    Poète d'expression française, ce fils d'un magistrat grec apprend tout jeune le français avec une gouvernante tandis qu'il suit des études secondaires à Athènes. Moréas vient à Bonn et à Heidelberg pour faire du droit et il mène en Allemagne une vie de bohème. Il voyage...

  • MORICE CHARLES (1861-1919)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 265 mots

    Poète et essayiste français, Charles Morice fut l'un des principaux théoriciens du symbolisme. Il collabore avec Jean Moréas quand celui-ci rédige, en 1886, le « Manifeste du symbolisme » dans Le Figaro ; c'est d'ailleurs Morice qui, sans doute, donne son nom à l'école au moment où elle...

  • PÉTERSBOURG, Andréi Biély - Fiche de lecture

    • Écrit par Hélène HENRY
    • 1 066 mots

    1910 : Andréi Biély (1880-1934) a trente ans. Il a été intimement mêlé, dix années durant, à l'aventure du symbolisme russe. Ami d'Alexandre Blok, il a contribué à fonder une nouvelle conception de la littérature comme recherche spirituelle. Poète (Or sur azur, 1904), prosateur...

  • PELADAN JOSEPH dit JOSÉPHIN (1859-1918)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 388 mots

    Partisan de l'ésotérisme et fondateur d'un ordre rosicrucien catholique, Joséphin Peladan, qui se donnait le titre de sâr, hérité, prétendait-il, d'un ancêtre roi babylonien, faisait grand cas de Fabre d'Olivet tout comme son contemporain Stanislas de Guaïta,...

  • RÉGNIER HENRI DE (1864-1936)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 283 mots

    Né d'une vieille famille de l'aristocratie de Honfleur, Henri de Régnier poursuit des études de droit avant de se consacrer à la littérature. Il collabore à diverses revues sous le pseudonyme de Hughes Vitrix, soulignant ainsi son admiration pour Hugo et Vigny. Son premier recueil, ...

  • RETTÉ ADOLPHE (1863-1930)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 219 mots

    Écrivain français, Adolphe Retté débute en 1889 avec un recueil de vers, Cloches dans la nuit, au croisement du symbolisme et du naturalisme. D'un vigoureux anticonformisme, il participe au mouvement décadent ; sa légende, Thulé des brumes (1892), est une sorte de vision hallucinée...

  • RODENBACH GEORGES (1855-1898)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
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    Belge, Georges Rodenbach est l'un des membres les plus originaux d'un mouvement symboliste qui a su garder son autonomie par rapport à l'école française. Venu à Paris en 1876, il reste cependant le poète de Bruges où il est né. Dans les recueils de vers Jeunesse blanche...

  • ROLLINAT MAURICE (1846-1903)

    • Écrit par Claude BURGELIN
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    Rollinat est-il un poète injustement tombé dans l'oubli ? Ce Berrichon, filleul de George Sand, tout en menant une banale carrière administrative, écrit et fréquente les brasseries littéraires parisiennes. Il y dit ses poèmes ou il les chante (car il compose des mélodies sur ses vers). En 1883, son...

  • RUSSIE (Arts et culture) - La littérature

    • Écrit par Michel AUCOUTURIER, Marie-Christine AUTANT-MATHIEU, Hélène HENRY, Hélène MÉLAT, Georges NIVAT
    • 21 121 mots
    • 7 médias
    ...l'esthétique réaliste se manifeste de façon plus consciente et plus radicale dans le renouveau poétique qui s'amorce après 1890, en partie sous l'influence du symbolisme français : les « décadents », Valeri Brioussov (Brjusov, 1873-1924), Constantin Balmont (Bal'mont, 1867-1942), Fiodor Sologoub (Sologub,...
  • RUSSIE (Arts et culture) - Le théâtre

    • Écrit par Béatrice PICON-VALLIN, Nicole ZAND
    • 7 606 mots
    Le symbolisme russe constitue un creuset où, sous l'influence de Wagner et de Nietzsche, théoriciens et poètes s'intéressent tout particulièrement au théâtre, manifestation supérieure de la création artistique. L'idée de « synthèse » conçue par les symbolistes russes dans une ...
  • SAINT-POL-ROUX (1861-1940)

    • Écrit par Gérard MACÉ
    • 1 078 mots
    ...près de Marseille et l'adolescence à Lyon –, la vie parisienne de la fin du xix e siècle, les manifestations littéraires accompagnant la naissance du symbolisme ; d'autre part, la solitude, l'exil choisi à l'extrême pointe de la Bretagne, « au bout du monde ». Jusqu'au jour cruel de 1940 où à Brest un...
  • SAMAIN ALBERT (1858-1900)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 384 mots

    Né à Lille, Albert Samain a dû abandonner ses études secondaires, à la suite de la mort de son père, pour faire vivre sa famille. D'abord employé de banque, il quitte Lille et vient à Paris où il ne trouve que de modestes emplois. Après un échec dans le journalisme, il travaille à la préfecture de...

  • SERRES CHAUDES, Maurice Maeterlinck - Fiche de lecture

    • Écrit par Claude-Henry du BORD
    • 946 mots
    • 1 média

    Bien qu'il soit difficile de cerner avec exactitude la notion de symbolisme, on peut essayer d'en dégager quelques traits : la fuite hors de ce monde par le repli sur soi, l'esthétisme de l'étrange et le culte des images et des analogies. On peut aussi avancer des noms, citer Mallarmé,...

  • SOLOGOUB FEDOR KOUZMITCH TETERNIKOV dit (1863-1927)

    • Écrit par André RADIGUET
    • 166 mots

    Né à Saint-Pétersbourg dans une famille très modeste, Sologoub fait des études en province, où il enseigne d'abord avant de venir dans la capitale. Poète, traducteur de Verlaine, il est l'un des principaux représentants de la vieille génération du symbolisme russe dans la dernière décennie du siècle....

  • STRINDBERG AUGUST (1849-1912)

    • Écrit par Régis BOYER
    • 4 528 mots
    ...prototypes, 1898) qui, tous, relèvent de l'alchimie, ferment le cercle : il n'y a pas de positivisme, tout est signe – il a retenu cela du symbolisme français –, il y a de mystérieuses correspondances, des appels qui créent l'événement, l'exigent, puis l'éclairent. Le monde est mené par les...
  • SYMBOLISME - Arts

    • Écrit par Jean-Paul BOUILLON
    • 5 056 mots
    • 4 médias
    La seconde difficulté tient au rôle prédominant joué par la littérature dans les origines et le développement du mouvement ; c'est un écrivain qui le baptise, ce sont des littérateurs qui le prennent en charge : J.-K. Huysmans révèle en Moreau et en Redon les maîtres de la nouvelle ...
  • SYMBOLISME - Théâtre

    • Écrit par Mireille LOSCO
    • 1 437 mots
    • 2 médias

    Le théâtre symboliste s'est développé au cours de la dernière décennie du xix e siècle en France, dans un mouvement de réaction idéaliste à la fois contre le drame bourgeois et contre le théâtre naturaliste d'André Antoine. Issu de la poésie symboliste, il entend rompre avec...

  • SYMONS ARTHUR (1865-1945)

    • Écrit par Universalis
    • 351 mots

    Poète et critique littéraire anglais, né le 28 février 1865 à Milford Haven (Pembrokeshire), mort le 22 janvier 1945 à Wittersham (Kent).

    Les études d'Arthur William Symons sont sporadiques mais il est décidé à devenir écrivain et trouve bientôt un emploi dans le journalisme littéraire londonien...

  • TAILHADE LAURENT (1854-1919)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 353 mots

    Poète et publiciste, fils d'une famille bourgeoise du Béarn, Laurent Tailhade poursuit des études de droit à Toulouse. Il se lie aux milieux anarchistes et manifeste un tel anticonformisme que sa famille s'empresse de le marier, espérant ainsi le faire rentrer dans le rang. Il s'installe à Toulouse...

  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - La scène

    • Écrit par Alfred SIMON
    • 8 839 mots
    • 7 médias
    ...naturalisme, étrangère à la modernité artistique et littéraire représentée par l'impressionnisme et le postimpressionnisme en peinture, le symbolisme en poésie. Le Théâtre-Libre battait déjà de l'aile en 1892 quand le jeune Paul Fort fonda le Théâtre d'art qu'Aurélien ...
  • VAN LERBERGHE CHARLES (1861-1907)

    • Écrit par Hubert HARDT
    • 299 mots

    L'un des principaux représentants du mouvement symboliste en Belgique. Il appartient à cette Flandre francophone qui donna sans doute au pays le meilleur de ses écrivains d'expression française et l'un des surgeons les plus originaux du symbolisme. Comme Verhaeren, son aîné, comme ses condisciples...

  • VERHAEREN ÉMILE (1855-1916)

    • Écrit par Gérard PRÉVOT
    • 1 065 mots

    La Belgique ne tarda pas à reconnaître en Verhaeren son plus grand poète lyrique, suivie de l'Europe, par le canal du Mercure de France. On a dit de lui qu'il était un « grand Barbare doux », et le mot est aussi joli que juste. On l'a appelé aussi « le Victor Hugo du Nord », et c'est déjà...

  • VICAIRE GABRIEL (1848-1900)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 149 mots

    Poète français, Gabriel Vicaire se met assez tardivement à écrire. En plein symbolisme, il s'oppose à toutes les recherches poétiques à la mode et fait figure d'homme heureux et sensuel auprès des décadents tourmentés par le sens de leur mission. Vicaire se rattache ainsi à une tradition de poésie...

  • VIELÉ-GRIFFIN FRANCIS (1864-1937)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 271 mots
    • 1 média

    Né aux États-Unis d'une famille de lointaine origine française, Vielé-Griffin vint en France à huit ans et s'y installa définitivement, à Paris, puis en Touraine et à Bergerac. Condisciple d'Henri de Régnier au collège Stanislas, il publie, en 1886, son premier recueil de...

  • VILLIERS DE L'ISLE-ADAM PHILIPPE AUGUSTE (1838-1889)

    • Écrit par Pierre-Georges CASTEX
    • 1 088 mots

    Salué par l'enthousiasme des poètes du Parnasse contemporain, Villiers de L'Isle-Adam fut, d'emblée, écouté comme un oracle. « Vraiment l'arrivée fut extraordinaire », rappelait, au lendemain de sa mort, Mallarmé, ami incomparable, qui est resté, pendant un quart de siècle, son admirateur...

  • WYSPIAŃSKI STANISŁAW (1869-1907)

    • Écrit par Jón BLONSKI
    • 1 162 mots
    ...pièces, il enveloppe les mythes antiques ou nationaux d'un climat de symbolisme mystérieux ou s'invente un Moyen Âge fantastique influencé par Wagner. Mais il ne va s'affirmer qu'en subordonnant ses recherches symbolistes à l'idée d'un théâtre total, synthèse des arts qui ait la valeur d'un rite communautaire....
  • YEATS WILLIAM BUTLER (1865-1939)

    • Écrit par Diane de MARGERIE
    • 2 266 mots
    • 1 média
    ...l'être n'est possible qu'à travers les contraires ; c'est la lecture de Blake, surtout celle des Livres prophétiques, qui eut le plus de répercussions sur son œuvre, car « il est le premier écrivain des Temps modernes à démontrer l'indissoluble mariage de tout grand art avec lesymbole ».

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Gerhart Hauptmann

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L'écrivain allemand Gerhart Hauptmann (1862-1946).

Marinetti

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L'Italien Filippo Tommaso Marinetti (1876-1944), poète symboliste puis fondateur du futurisme,…

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