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RÉALISME, cinéma

Articles

  • LA 317e SECTION, film de Pierre Schoendoerffer

    • Écrit par Jacques AUMONT
    • 999 mots
    Les portraits sont d'un réalisme rare : militaires professionnels, le « malgré-nous » Willsdorf, passé de la Wehrmacht au corps expéditionnaire français, le jeune lieutenant idéaliste que la réalité ne cesse de blesser tel un enfant, le caporal khmer qui connaît les ruses et n'a pas d'états d'âme ; soldats...
  • ALLEMAND CINÉMA

    • Écrit par Pierre GRAS, Daniel SAUVAGET
    • 10 274 mots
    • 7 médias
    Les dernières années du muet montrent une nette évolution en faveur du réalisme. Ils mettent également en évidence l'importance croissante des préoccupations sociales. Ce qui est logique, car le cinéma ne pouvait ignorer la crise tant économique que politique qui affecte la société allemande tout entière...
  • AMENGUAL BARTHÉLEMY (1919-2005)

    • Écrit par Suzanne LIANDRAT-GUIGUES
    • 758 mots

    L'œuvre d'écrivain de cinéma de Barthélemy Amengual est considérable, autant par sa quantité (une douzaine d'ouvrages et une multitude d'articles) que par l'acuité de son propos. Comparable aux meilleurs analystes français de sa génération (tels André Bazin ou Henri...

  • LA BATAILLE D'ALGER, film de Gillo Pontecorvo

    • Écrit par Kristian FEIGELSON
    • 1 018 mots

    Hormis quelques rares tentatives, le cinéma français a occulté la guerre d'Algérie, qui demeure à divers égards un contentieux ouvert. Le Petit Soldat, plaidoyer antimilitariste de Jean-Luc Godard, sera interdit en 1960. Élise, ou la Vraie Vie (1969), de Michel Drach, n'aborde la question...

  • BRISSEAU JEAN-CLAUDE (1944-2019)

    • Écrit par Universalis, Frédéric STRAUSS
    • 1 216 mots

    Révélé par De bruit et de fureur, qui dès 1988 faisait surgir à l'écran la violence des cités de banlieue, le cinéaste Jean-Claude Brisseau reçut alors l'étiquette de champion du réalisme français. Le succès de Noce blanche (1989), porté, au côté de Bruno Cremer, par la composition...

  • CHAPLIN CHARLIE (1889-1977)

    • Écrit par Francis BORDAT
    • 3 959 mots
    • 4 médias
    Si le message des films de Chaplin échappe aux étiquettes, c'est qu'il s'ancre dans leur réalisme : celui des petits matins givrants où le Vagabond se réveille et doit dégeler ses membres avant d'aller trouver pitance. À chaque coin de rue des Charlot s'étale la réalité de...
  • CINÉMA (Aspects généraux) - Histoire

    • Écrit par Marc CERISUELO, Jean COLLET, Claude-Jean PHILIPPE
    • 21 694 mots
    • 41 médias
    ...telle qu'elle est (1911-1913) de Louis Feuillade, ainsi qu'une Thérèse Raquin italienne réalisée par Nino Martoglio (1915). La contradiction du réalisme et de la fiction apparaît féconde, comme en témoigne la série des Fantomas, réalisée en 1913 par Feuillade, qui lançait trois ans plus tôt...
  • CINÉMA (Aspects généraux) - Les théories du cinéma

    • Écrit par Youssef ISHAGHPOUR
    • 5 396 mots
    • 2 médias
    ... se réclame d'une essence originaire et méconnue : il veut un cinéma libéré de l'esthétique et du style, et fondé sur ce qu'il appelle le «  réalisme ontologique de l'image photographique » (1945). C'est, enfin, la révélation de la nature sans l'homme. Le hasard et la nature ont plus de talent...
  • CRITIQUE DE CINÉMA

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 5 004 mots
    • 1 média
    ...grande diffusion (Le Parisien libéré) ou bien encore la revue d'Emmanuel Mounier, Esprit, dont, en chrétien progressiste, il se sent proche. Comme Roger Leenhardt (1903-1985), qui s'occupait de la critique cinématographique dans cette même revue durant les années 1930, il se dit favorable à...
  • NÉO-RÉALISME ITALIEN

    • Écrit par Giuditta ISOTTI-ROSOWSKY
    • 3 170 mots
    • 4 médias
    Au début des années trente, le terme néo-réalisme s'étend au domaine cinématographique. Umberto Barbaro, qui l'avait utilisé pour caractériser aussi bien un filon de la littérature soviétique que la nouvelle littérature européenne, le reprend dans la Préface à sa traduction de Sujet...
  • PARLANT CINÉMA

    • Écrit par Michel CHION
    • 8 140 mots
    • 6 médias
    Le bruit pose aussi la question du réalisme, sa présence étant souvent destinée à ajouter à l'action de la densité concrète, alors même qu'il ne correspond pas à la moindre réalité ; par exemple, dans les films de science-fiction, on entend, en plein vide spatial (où il n'y a par définition aucun son),...
  • RÉALISME POÉTIQUE, cinéma français

    • Écrit par Jean-Louis COMOLLI
    • 756 mots
    • 2 médias

    En 1936, Julien Duvivier réalise un film demeuré célèbre : La Belle Équipe. L'anecdote était simple : des chômeurs montent une entreprise coopérative (une guinguette dans la banlieue parisienne) et se heurtent à de nombreuses difficultés. Le dénouement était différent selon l'une ou l'autre...

  • ROME VILLE OUVERTE (R. Rossellini)

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 236 mots

    En 1942, Luchino Visconti avait montré la voie en tournant Ossessione en décors naturels. Mais, avec Rome ville ouverte, les spectateurs du premier festival de Cannes, en 1946, découvrent un film, une esthétique, une attitude « morale » devant la vie et le cinéma qui vont bouleverser, entre autres,...

  • ROUQUIER GEORGES (1909-1989)

    • Écrit par Jean COLLET
    • 868 mots

    L'œuvre cinématographique de Georges Rouquier est injustement méconnue. Pourtant, I'auteur de Farrebique (1946) et de Biquefarre (1983) a joué un rôle capital dans 1'évolution du cinéma français de l'après-guerre, période bouillonnante et décisive qui, de 1945 à 1958, allait conduire à...

  • SOCIALISTES ART DANS LES PAYS

    • Écrit par Robert ABIRACHED, Louis MARCORELLES, Jean-Jacques NATTIEZ
    • 12 602 mots
    • 8 médias
    ...Seconde Guerre mondiale surgissent les régimes socialistes dans l'est de l'Europe. L'influence alors prépondérante en Union soviétique est celle du «  réalisme socialiste » qui, en rupture complète avec les recherches des années 1920, témoigne du souci de mettre à la portée du plus large public des histoires...
  • LES VIRTUOSES, film de Mark Herman

    • Écrit par Kristian FEIGELSON
    • 759 mots
    Mark Herman poursuit la tradition réaliste d'un certain cinéma britannique qui, dans les années 1930, mettait son esthétique au service d'une éthique. Cette tradition critique avait été incarnée par des documentaristes talentueux et soucieux d'authenticité (John Gierson, Robert Flaherty, Humphrey Jenning,...