Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

PHÉNOMÈNE

Articles

  • PHÉNOMÈNE

    • Écrit par Jean-Paul DUMONT
    • 3 347 mots

    L'usage courant du français d'aujourd'hui serait de désigner par le terme de phénomène l'élément matériel d'un fait empirique. Dans cette tendance subsiste l'influence de la conception kantienne de l'Erscheinung qui situe dans le temps ou dans l'espace l'apparition...

  • PHÉNOMÈNE (sciences)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 790 mots

    Selon l'étymologie grecque (phainomenon, « ce qui apparaît »), un phénomène est un événement qui se produit à un certain moment par opposition à ce qui est immuable. Pour les physiciens ioniens (vie siècle av. J.-C.), la science des phénomènes consiste à établir des relations intelligibles,...

  • ACOUSMATIQUE MUSIQUE

    • Écrit par François BAYLE
    • 7 820 mots
    • 4 médias
    ...chez René Thom, qui d'ailleurs a cité volontiers ce sémiologue du xixe siècle, précurseur d'une conception qualitative du monde : «  Les phénomènes qui sont l'objet d'une discipline [...] apparaissent comme des accidents de formes définis dans l'espace substrat de...
  • ANTINOMIE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 372 mots

    N'est pas antinomie n'importe quelle contradiction, mais seulement celle qui joue entre des lois — soit des lois juridiques ou théologiques, soit des lois de la raison (Kant), soit des thèses déduites de lois logiques (théorie des ensembles) —, ni n'importe quel paradoxe...

  • BRADLEY FRANCIS HERBERT (1846-1924)

    • Écrit par Jean WAHL
    • 3 615 mots
    ...légère qu'elle apparaisse. Partout, nous sommes donc en contact avec ce qu'il appelle la vie indivise de l'Absolu. Cette vie indivise se fait avec les phénomènes transmués ; mais tous les phénomènes ne sont pas transmués d'égale façon ; car les uns sont plus hauts que les autres. C'est là un point que...
  • CHOSE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 746 mots

    Terme de la langue ordinaire dont la référence, une fois exclus les êtres animés, est purement contextuelle : telle « chose difficile », c'est ce sur quoi porte mon action tandis que je parle ; « la chose en question », c'est ce dont nous nous entretenons sans lui donner son nom usité ; « dites...

  • COMTE AUGUSTE (1798-1857)

    • Écrit par Bernard GUILLEMAIN
    • 9 502 mots
    • 1 média
    ...La condamnation de l'empirisme marque une rupture avec Bacon. La science n'est pas une collection de faits. Sans doute elle comporte l'observation des phénomènes, mais ces phénomènes doivent être interprétés, ce qui n'est possible que grâce à des hypothèses. L'entendement ne peut jamais cesser d'être...
  • CONNAISSANCE

    • Écrit par Michaël FOESSEL, Yves GINGRAS, Jean LADRIÈRE
    • 9 106 mots
    • 1 média
    ...objets ; c'est une sorte de foyer d'éclairement qui, en dirigeant sa propre clarté vers le monde, permet à celui-ci de se montrer, de se constituer comme phénomène, c'est-à-dire comme apparition-manifestation (à et pour la conscience), de se révéler dans sa visibilité (qui lui est connaturelle du...
  • DURKHEIM ÉMILE (1858-1917)

    • Écrit par Philippe BESNARD, Raymond BOUDON
    • 11 020 mots
    • 1 média
    Toutefois, la démarche inductive que Durkheim propose d'appliquer aux phénomènes sociaux n'implique pas que nous méconnaissions la familiarité que nous entretenons avec eux. La compréhension intuitive de ces phénomènes (le Verstehen des philosophes et sociologues allemands), si elle...
  • EMPIRISME

    • Écrit par Edmond ORTIGUES
    • 13 324 mots
    • 1 média
    Il est vrai que l'empirisme du xixe siècle a été souvent prisonnier du psychologisme. Un changement décisif, à partir de 1930 environ, a consisté dans l'abandon du phénoménalisme, c'est-à-dire de la thèse selon laquelle les phénomènes immédiatement donnés comme qualités sensorielles (...
  • ÉPISTÉMOLOGIE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 13 112 mots
    • 4 médias
    ...de la science consiste d'abord en ce qu'elle se propose de construire des schémas abstraits, que nous nommons modèles et qui peuvent représenter les phénomènes. Une telle entreprise se distingue, par exemple, d'une tentative pour transposer le phénomène métaphoriquement au moyen d'autres éléments du...
  • ESTHÉTIQUE & ANALYTIQUE TRANSCENDANTALES

    • Écrit par Françoise BURGELIN
    • 937 mots

    Les deux expressions d'esthétique et d'analytique transcendantales désignent l'étude de l'entendement et celle de la sensibilité, saisis dans leur structure a priori, sources de toute notre connaissance des phénomènes. « Transcendantal », vieux terme scolastique,...

  • EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean WAHL
    • 6 166 mots
    • 3 médias
    ...de l'être. C'est qu'il y a une multiplicité des formes de l'être, de son équivocité. Chez Kant, on trouve la séparation entre la chose en soi et les phénomènes qui sont en relation les uns avec les autres et avec l'esprit humain. Le phénomène se voit dans l'expérience et est ordonné par les...
  • FORME

    • Écrit par Jean PETITOT
    • 27 344 mots
    ...(cristaux, flammes, turbulences, nuages, réactions chimiques oscillantes, ondes chimiques, transitions de phases, défauts dans les cristaux liquides, etc.) ou biologiques (plantes, animaux, etc.).Avant de chercher à en penser le statut objectif, il est bon de les décrire comme de purs phénomènes.
  • GESTALTISME

    • Écrit par Georges THINÈS
    • 6 590 mots
    • 2 médias
    Carl Stumpf propose d'appliquer la dénomination de phénoménologie à l'étude des phénomènes physiques tels que les psychologues les appréhendent par le biais des sensations. L'origine de la Tonpsychologie (2 vol., 1883-1890) se trouve dans les intérêts musicaux de Stumpf ; c'est une œuvre...
  • IDÉALISME ALLEMAND

    • Écrit par Jacques d' HONDT
    • 7 102 mots
    ...extérieure à elle ; l'existence des choses en soi, distinctes des « choses pour nous », et dont la connaissance en tant que telles nous est inaccessible. Contre le matérialisme, il a soutenu que nous connaissons seulement les choses pour nous, telles que les choses en soi apparaissent dans notre conscience...
  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par Louis GUILLERMIT
    • 13 373 mots
    • 1 média
    ...concevoir la connaissance : soumission de l'apparition des choses aux conditions formelles d'une réceptivité sensible qui les rend possibles au titre de phénomènes ; soumission de ces phénomènes aux règles que l' entendement leur impose. Ces lois n'existant pas plus dans les phénomènes que ces...
  • LE PHÉNOMÈNE ET SON OMBRE et DE LA DÉCENCE ORDINAIRE (B. Bégout) - Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 948 mots

    Si tout le mouvement phénoménologique inauguré par Husserl s'est voulu un « retour aux choses mêmes », force est de constater à la suite des travaux de Bruce Bégout que la « réalité quotidienne » ou le « monde de la vie » n'ont pas fait l'objet de recherches systématiques. Ses deux ouvrages, ...

  • MÉTASTABILITÉ

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 1 081 mots

    « Ce qui se manifeste, c'est aussi, en premier et le plus souvent, l'apparente stabilité des choses visibles, leur extraordinaire entêtement à demeurer en leur état » (J. T. Desanti, Natura Rerum : ordre ou désordre ?). La stabilité désigne la condition de possibilité...

  • NIETZSCHE FRIEDRICH (1844-1900)

    • Écrit par Jean GRANIER
    • 9 775 mots
    • 1 média
    Cette philosophie de l'être-interprété débute avec la refonte complète de la théorie du phénomène. Celui-ci n'est plus le rideau derrière lequel se tiendrait une mystérieuse réalité en-soi, il couvre tout le champ du réel, il est « la réalité agissante et vivante elle-même » (V, 88). Le ...
  • NOUMÈNE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 704 mots

    Terme créé par Kant et qui n'a guère d'usage et de sens qu'à l'intérieur de la philosophie kantienne. Le mot « noumène » est transcrit du grec, et sa signification littérale est empruntée à la philosophie platonicienne ; noumène (noumênon) est employé par Platon...

  • PEIRCE CHARLES SANDERS (1839-1914)

    • Écrit par Gérard DELEDALLE
    • 3 109 mots
    ...lui-même. Peirce n'a employé le terme « phénoménologie » que pendant une période très courte, de 1902 à 1904, bien qu'il ait toujours fait usage du mot «   phénomène » en relation avec les catégories. La phénoménologie ou phanéroscopie (du grec phaneron) est « la description de ce qui est devant...