DIFFÉRENCIATION CELLULAIRE ou CYTODIFFÉRENCIATION
Articles associés
-
CLONAGE
- Écrit par Didier LAVERGNE, Jean-Paul RENARD
- 27 632 mots
- 3 médias
-
COMMUNICATION CELLULAIRE
- Écrit par Yves COMBARNOUS
- 36 272 mots
- 7 médias
La constitution des organismes à partir de l’œuf fécondé (zygote) met en jeu une suite complexe de divisions et différenciations cellulaires et de mouvements de ces cellules les unes par rapport aux autres. Ce développement nécessite de nombreuses interactions directes via les protéines membranaires[...] -
CROISSANCE, biologie
- Écrit par E.U., André MAYRAT, Raphaël RAPPAPORT, Paul ROLLIN
- 81 175 mots
- 7 médias
-
DÉVELOPPEMENT (biologie) - Le développement animal
- Écrit par Marc-Yves FISZMAN, Thomas HEAMS, Lieba LAZARD, Andras PALDI, Alain PRIVAT, Patricia SIMPSON
- 89 189 mots
- 10 médias
[...]une spécialisation très précise des tissus, qui les rendra aptes à accomplir leur fonction particulière dans la grande unité de l'organisme : c'est la différenciation cellulaire. Enfin, au niveau ultime, se pose le problème de la transformation intime des cellules sur le plan biochimique. Comment s'acquièrent[...] -
DÉVELOPPEMENT (biologie) - Le développement végétal
- Écrit par Georges DUCREUX, Hervé LE GUYADER, Jean-Claude ROLAND
- 105 709 mots
- 14 médias
[...]une séquence d'événements nouveaux au bout de laquelle elles acquièrent une spécialisation particulière. On qualifie de « point de détermination » la période transitoire d'orientation cellulaire. Puiselles acquièrent des différences structurales et fonctionnelles durables : elles se différencient. -
ÉPIGÉNÉTIQUE ET THÉORIE DE L'ÉVOLUTION
- Écrit par Laurent LOISON, Francesca MERLIN
- 20 094 mots
- 4 médias
[...]L’épigénétique est, depuis la fin des années 1990, un domaine de recherche florissant impliqué dans l’étude de phénomènes biologiques divers tels que la différenciation cellulaire et le développement, le métabolisme, les mécanismes d’hérédité, l’évolution, les rapports hôtes-pathogènes, le cancer et[...] -
ÉPIGÉNÉTIQUE
- Écrit par Pierre-Antoine DEFOSSEZ, Olivier KIRSH, Ikrame NACIRI
- 32 959 mots
- 4 médias
Le terme « épigénétique » est utilisé en 1942 par le généticien Conrad Hal Waddington pour définir ce qui est littéralement « au-dessus de la génétique ». La génétique, selon la définition qu’en a donnée William Bateson en 1905, est quant à elle la science de la transmission[...]
-
ÉPIMORPHOSE
- Écrit par Andrée TÉTRY
- 422 mots
Forme de régénération dans laquelle la différenciation des tissus régénérés se produit aux dépens du seul blastème formé par accumulation de néoblastes, cellules spéciales de régénération, totipotentes et indifférenciées. L'épimorphose s'oppose à la morphallaxie, type de régénération comportant[...]
-
ENZYMES - Dénomination et classification
- Écrit par E.U.
- 4 613 mots
- 1 média
Les enzymes sont des protéines catalytiques qui fonctionnent comme les « machines-outils » du métabolisme cellulaire. Le nombre d'enzymes différentes varie selon les organismes ; il en existe chez l'homme environ 15 000. Certaines enzymes sont présentes dans toutes les [...]
-
EUCARYOTES (CHROMOSOME DES)
- Écrit par Denise ZICKLER
- 42 460 mots
- 9 médias
Plusieurs faits intéressants concernant l'activité des gènes dans la différenciation cellulaire et au cours du développement ont pu être dégagés de l'étude de ces puffs. Les types de gènes exprimés varient d'une espèce cellulaire à l'autre, car, si les puffs sont toujours situés aux mêmes endroits[...] -
FORME
- Écrit par Jean PETITOT
- 150 388 mots
[...]contrôlé, mais aussi une structure, c'est-à-dire une totalité organisée par un système de relations internes satisfaisant à des « lois » formelles. Son hypothèse est que l'expression du génotype par le phénotype demeure incompréhensible tant qu'on n'introduit pas une information positionnelle contrôlant[...] -
GÉNOMIQUE - Génomique et cancérologie
- Écrit par Daniel LOUVARD, François SIGAUX
- 26 313 mots
- 1 média
[...]modèle murin). Elles ont été sélectionnées selon les mêmes critères que les cellules souches. Ces cellules seraient responsables de la croissance tumorale. Par division cellulaire asymétrique, elles donneraient naissance à des cellules « transits », comme dans les tissus normaux, mais ne seraient pas capables[...] -
HOMÉOSTASIE
- Écrit par Jack BAILLET
- 26 623 mots
- 2 médias
-
IMMUNITÉ, biologie
- Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS, Jean-Pierre REVILLARD
- 118 295 mots
- 11 médias
[...]correspondant à la région constante. Ces trois gènes sont largement séparés sur l'ADN germinal (donc transmissible à la descendance par les gamètes). Dans les lymphocytes B différenciés, donc prêts à synthétiser une immunoglobuline, l'ADN est réarrangé, de telle sorte que V et J deviennent[...] -
IMMUNOPATHIES
- Écrit par Jean-François BACH, Jean-Claude BROUET, Claude GRISCELLI, Pierre VERROUST, Guy-André VOISIN
- 64 840 mots
- 4 médias
– Défaut de maturation granulocytaire. Le myélogramme montre un nombre normal de granuleux jeunes, jusqu'aux métamyélocytes compris, et la quasi-absence de polynucléaires. -
NERVEUX (SYSTÈME) - Le neurone
- Écrit par Michel HAMON, Clément LÉNA
- 31 643 mots
- 1 média
La formation du système nerveux d'un vertébré s'effectue en plusieurs phases. C' est d'abord la différenciation de cellules souches en neurones, suivie de la migration des cellules ainsi différenciées jusqu'à leur emplacement définitif, puis enfin de l'extension de leurs neurites et de l'établissement[...] -
NERVEUX (SYSTÈME) - Neurobiologie
- Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON, Henri SCHMITT
- 75 631 mots
- 11 médias
L'analyse des processus ontogénétiques tend à préciser les mécanismes moléculaires déterminant, par exemple, la nature des neurorégulateurs produits spécifiquement par les cellules nerveuses, certaines cellules au moins ayant au départ des potentialités multiples. L'étude des mécanismes de croissance[...] -
NERVEUX (SYSTÈME) - Neurogenèse et évolution
- Écrit par Paul LAGET
- 57 015 mots
- 7 médias
[...]discernables, mais qu'il est cependant possible de retrouver tant au niveau des structures qu'à celui du fonctionnement. Ainsi, pour les neurones eux-mêmes, la différenciation des processus issus du corps du neurone (ou soma) en dendrites et axones n'apparaît pas immédiatement et, chez les cœlentérés, elle est[...] -
PEAU
- Écrit par Louis DUBERTRET
- 45 457 mots
- 2 médias
-
PHYTOGÉNÉTIQUE
- Écrit par Yves DEMARLY
- 24 953 mots
Dans le développement de l'anthère ( androgenèse) provoqué par culture in vitro, on modifie cette différenciation de façon à obtenir une cellule embryonnaire qui subira des mitoses successives et aboutira, dans un certain nombre de cas, à un embryon haploïde. Les conditions de cette réorientation[...] -
PLASMA GERMINATIF THÉORIE DU
- Écrit par Jean-Paul RENARD
- 1 805 mots
La théorie du plasma germinatif, élaborée expérimentalement, indépendamment, par les biologistes allemands August Weismann (1883) et Wilhelm Roux (1888), a été formalisée dans l'ouvrage de Weismann publié en 1892 et intitulé Das Keimplasma. Eine Theorie der Vererbung (traduit en[...]
-
PLASTICITÉ CÉRÉBRALE
- Écrit par Jean-Claude DUPONT
- 41 506 mots
- 6 médias
[...]définitive, et élaborent leurs connexions primitives (dendrites et axones). La seconde phase, qui débute ensuite, est une période de croissance et de différenciation cellulaires, très intenses, qui se poursuit pendant les premières années de vie et à l’adolescence. Elle est caractérisée par la coexistence[...] -
PRIX NOBEL DE PHYSIOLOGIE OU MÉDECINE 2012
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 3 507 mots
- 2 médias
Le prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 a été attribué au Britannique John B. Gurdon (né en 1933) et au Japonais Shinya Yamanaka (né en 1962) pour leurs travaux sur les cellules souches.
Depuis la fin du xix e siècle on admet, sans d'ailleurs l'avoir jamais prouvé, que la [...]
-
PROGRAMME GÉNÉTIQUE
- Écrit par Corinne ABBADIE
- 44 176 mots
- 1 média
Historiquement, la première question qui s'est posée était de savoir si, au cours de la différenciation cellulaire, les différents types de cellules perdent certains gènes de façon différentielle ou si, au contraire, toutes les cellules gardent tous les gènes présents dans l'œuf, leur [...] -
SANG - Formation
- Écrit par Bruno VARET
- 24 279 mots
- 4 médias
Pendant longtemps, les chercheurs et les médecins n'ont connu de l'hématopoïèse que ce qu'ils pouvaient en voir au microscope, c'est-à-dire les cellules les plus différenciées du sang et de la moelle. L'existence de cellules souches, êtres de raison, intellectuellement indispensables pour expliquer[...] -
TÉRATOMES ET TÉRATOCARCINOMES
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 5 973 mots
- 1 média
Ce sont précisément ces cellules capables de toutes différenciations (totipotentes) qui ont attiré l'attention des biologistes à partir des années 1960. En effet, si les tératomes ont été décrits par les médecins vers 1890, leur étude expérimentale débute vers 1955 lorsque LeRoy Stevens, chercheur[...] -
TISSUS ANIMAUX
- Écrit par Roger MARTOJA, Jean RACADOT
- 39 829 mots
Cependant, la fonction des épithéliums ne dépend pas seulement de leur épaisseur, mais aussi de la différenciation de leurs cellules : l'épithélium simple de l'estomac est fait de hautes cellules prismatiques à mucus (rôle de protection chimique), tandis que celui de l'intestin grêle comprend plusieurs[...] -
TISSUS VÉGÉTAUX
- Écrit par Jean-Claude ROLAND
- 21 063 mots
- 8 médias
[...]activement et produisent un massif de cellules, les procollocytes, aux caractères encore indifférenciés. Ces cellules évoluent rapidement et subissent la différenciation collenchymateuse au cours de laquelle une forte croissance polarisée – chaque cellule augmente plusieurs dizaines de fois sa longueur[...] -
YAMANAKA SHINYA (1962- )
- Écrit par Kara ROGERS
- 2 980 mots
Le chirurgien orthopédiste et biologiste japonais Shinya Yamanaka partagea en 2012, avec le biologiste britannique John Gurdon, le prix Nobel de physiologie ou médecine pour avoir découvert que la différenciation des cellules matures était réversible. En insérant des gènes spécifiques[...]