ÉTHIQUE À NICOMAQUE, AristoteFiche de lecture
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
Le corpus aristotélicien comprend traditionnellement trois ensembles consacrés à la philosophie morale : l'Éthique à Nicomaque, l'Éthique à Eudème et la Grande Morale, ou Grands Livres d'Éthique, dont l'attribution à Aristote (385 env.-322 env. av. J.-C.) est aujourd'hui très contestée. Des deux premiers, les titres sont mystérieux, et certaines parties (comme celles portant sur les vertus intellectuelles) sont communes ; l'Éthique à Nicomaque, la plus tardive et la plus aboutie, avec son long développement sur l'amitié (livres VIII-IX), reste la plus commentée.
Aristote - Stagire (Macédoine)
Aristote est né dans la colonie grecque de Stagire, établie sur la côte macédonienne, au nord de la mer Égée. Il vécut de 385 à 322 avant J.-C. environ. Installé à Athènes, il fonde sa propre école de philosophie, le Lycée. Penseur encyclopédique, Aristote a abordé toutes les...
Crédits : Argus/ Fotolia
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 2 pages
Écrit par :
- François TRÉMOLIÈRES : professeur de littérature française du XVIIe siècle, université Rennes-2
Classification
Autres références
« ÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote » est également traité dans :
ARISTOTE
Dans le chapitre « L'action morale » : […] Aristote distingue entre la praxis , qui est l'action immanente n'ayant d'autre fin que le perfectionnement de l'agent, et la poièsis , c'est-à-dire, au sens le plus large, la production d'une œuvre extérieure à l'agent. Cette distinction apparemment claire fonde la distinction entre sciences pratiques ( éthique et politique ) et sciences poétiques (parmi lesquelles Aristote n'a, à vrai dire, étud […] Lire la suite
BONHEUR
Tout homme veut être heureux, et cela suffit peut-être à définir, au moins provisoirement, le bonheur : il est ce que chacun désire, non en vue d'une autre chose (comme on désire l'argent pour le luxe ou le luxe pour le plaisir) mais pour lui-même, et sans qu'il soit besoin – ni, d'ailleurs, possible – d'en justifier la valeur ou l'utilité. « À quoi bon être heureux ? » À cette question saugrenue […] Lire la suite
BONHEUR (notions de base)
Dans le chapitre « Bonheur et nature » : […] En dépit de ce paradoxe, la civilisation gréco-romaine, ignorant l’idée de faute, étrangère à la notion de mal, a eu le privilège d’imaginer un accès réel au bonheur. Il suffirait pour être heureux de « vivre selon la nature », ce qui est le mot d’ordre de toutes les philosophies antiques. La nature est bonne, elle est un cosmos – à la fois idée de monde et idée de beauté – et il existe un ordre […] Lire la suite
DE L'ESSENCE DE LA VÉRITÉ et PLATON LE SOPHISTE (M. Heidegger) - Fiche de lecture
Il faut espérer que la traduction des tomes 19 et 34 de la Gesamtausgabe , qui rassemblent les cours des semestres d'hiver 1924-1925 et 1931-1932 : Platon « Le Sophiste » (Gallimard, 2001) et De l'essence de la vérité. Approche de l'« allégorie de la caverne » et du « Théétète » de Platon ( ibid. ), marqueront un nouveau point de départ dans la traduction des œuvres de Heidegger en français, tant […] Lire la suite
JUSTICE (notions de base)
Dans le chapitre « La justice, ou les justices ? » : […] Les remarques précédentes concernant l’origine de la justice et le lien entre la force et le droit s’appliquent-elles indistinctement à toutes les composantes de la notion ? Ou faut-il opérer des distinctions entre ces composantes ? La question est posée pour la première fois par Aristote, pour qui il existe deux définitions de la justice. La première, globale, s’exprime à travers le respect de l […] Lire la suite
JUSTICE SOCIALE
Dans le chapitre « La justice dans la cité antique » : […] En rappelant, dans Les Deux Sources de la morale et de la religion , que « la justice a toujours évoqué les idées d'égalité, de proportion, de compensation », Bergson se soutenait d'une tradition qui prend sa source dans l'Antiquité. La justice dans la cité est, en effet, la préoccupation majeure de Platon. Pour l'auteur de la République , chacun doit, dans la cité, exercer un seul devoir, celui p […] Lire la suite
LIBERTÉ
Dans le chapitre « Intention et fin » : […] À quelles actions reconnaîtra-t-on le plus volontiers le caractère libre ? À celles dont l'intention présente un trait remarquable que nous exprimons généralement en disant que nous faisons ceci ou cela « dans telle intention » ; ici, l'intention désigne moins un caractère par lequel on rend intelligible ce qu'on fait – c'est-à-dire une manière d'interpréter une action à la façon d'un texte qu'on […] Lire la suite
SOCIÉTÉ (notions de base)
Dans le chapitre « La monnaie, une commune mesure » : […] Sans l’existence d’une monnaie, jamais les échanges n’auraient pu s’intensifier et se mondialiser comme ils l’ont fait au cours de l’histoire. La monnaie parvient à rendre « commensurables » des produits aussi différents que des légumes et des chaussures. Aristote en fut le premier théoricien : « Ainsi la monnaie est une sorte d’intermédiaire qui sert à apprécier toutes choses en les ramenant à […] Lire la suite
VOLONTÉ
Dans le chapitre « Le contexte « éthique » : Aristote » : […] C'est d'abord dans le cadre d'une éthique que, pour la première fois, Aristote a conçu une analyse – subordonnée mais néanmoins distincte – du volontaire et de l'involontaire. Cette analyse, recueillie dans le livre III de l' Éthique à Nicomaque , contient en germe, outre les développements que lui donneront la psychologie médiévale et celle du xvii e siècle cartésien, l'annonce d'une conjonction […] Lire la suite
Voir aussi
Pour citer l’article
François TRÉMOLIÈRES, « ÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote - Fiche de lecture », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 28 juin 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/ethique-a-nicomaque/