RISQUE ÉCONOMIQUE
Article principal
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RISQUE ET INCERTITUDE
- Écrit par Christian GOLLIER
- 1 568 mots
On a longtemps cru que le risque échappait à toute logique. Au xvii e siècle encore, le système du monde fonctionnait comme une horloge bien huilée, la foi ne laissant pas de place au hasard. La chance n'avait sa place que dans les jeux de hasard goûtés, précisément, par des mondains dont la foi...
Articles associés
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AGENCES DE NOTATION
- Écrit par Patrick JOLIVET
- 3 005 mots
...de notation. Sur des marchés dérégulés où les financements sont désintermédiés, les agences de notation se développent en vendant leurs évaluations des risques de crédit. En France, jusqu'au milieu des années 1980, les marchés financiers étaient cloisonnés – marchés monétaire, hypothécaire, obligataire...... -
ALLAIS MAURICE (1911-2010)
- Écrit par Universalis, Françoise PICHON-MAMÈRE
- 1 159 mots
C'est un économiste français aussi brillant que peu consensuel qui s'est éteint le 9 octobre 2010 à Paris. Participant en 1947 à la première réunion de la très libérale Société du Mont-Pèlerin, partisan de l'Algérie française qui dénonçait le « génocide » commis à l'encontre...
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ARBITRAGE, finance
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 1 121 mots
...finance, signifie choisir parmi plusieurs stratégies similaires la plus avantageuse. Par extension, ce terme évoque la possibilité de réaliser un gain sans risque. Une opportunité d'arbitrage se définit comme une stratégie d'investissement financier qui, en combinant plusieurs opérations, assure... -
ASSURANCE - Économie de l'assurance
- Écrit par Pierre PICARD
- 4 957 mots
Le fait que les individus souscrivent des polices d'assurance est une conséquence d'une attitude très générale qui conduit à ne pas considérer les perspectives économiques auxquelles on est confronté uniquement à travers leurs valeurs moyennes, mais en tenant compte des risques qui leur sont associés.... -
ASSURANCE - Évolution contemporaine
- Écrit par Jean-Pierre AUDINOT, Universalis, Jacques GARNIER
- 4 700 mots
...Solvabilité II » dont la mise en œuvre est prévue à l'horizon de 2010-2011, les exigences en fonds propres vont être plus finement calibrées en fonction des risques. Comme dans le secteur bancaire, les sociétés d'assurances vont être amenées à développer leur modèles internes d'évaluation des risques et... -
AUTOFINANCEMENT
- Écrit par Geneviève CAUSSE
- 4 626 mots
...organisation qui tend avant tout à maximiser les profits, c'est aussi une unité économique engagée dans une lutte constante pour sa vie et son indépendance. À cet égard, les apporteurs de fonds peuvent constituer une menace, et les augmentations de capital, si elles ne sont pas soigneusement préparées, accentuent... -
BANQUE - Économie de la banque
- Écrit par Emmanuelle GABILLON, Jean-Charles ROCHET
- 6 959 mots
- 3 médias
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BANQUE - La crise des subprimes et le système bancaire
- Écrit par Paul LAGNEAU-YMONET, Angelo RIVA
- 2 533 mots
...détenteurs ultimes du produit de la titrisation. Ce modèle semblait offrir aux banques et à leurs actionnaires, avides de rendement, un rapport rentabilité/ risque incomparablement meilleur que celui de leur métier traditionnel de collecte de dépôts et octroi de crédits. Afin d'exploiter pleinement toute nouvelle... -
BANQUE - Supervision prudentielle
- Écrit par Jézabel COUPPEY, Dominique PLIHON
- 5 334 mots
...l'époque, a largement motivé la réforme du ratio Cooke. Ce dernier a été remplacé, au terme des accords de Bâle II arrêtés en 2004, par le ratio McDonough. La réforme a redéfini les exigences en fonds propres pour la couverture du risque de crédit des banques en les reliant étroitement aux méthodes modernes... -
BOURSE - Marchés de valeurs mobilières
- Écrit par Daniel GOYEAU, Amine TARAZI
- 7 177 mots
- 1 média
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BOURSE - Microstructure des marchés financiers
- Écrit par Laurence LESCOURRET, Séverine VANDELANOITE
- 5 177 mots
- 1 média
...Mais la fourchette de prix ne rémunère pas seulement les fournisseurs de liquidité pour leur service d’immédiateté, elle les rémunère également pour les risques auxquels ils sont confrontés : le risque de détention d’une position sous-optimale ; et le risque de pertes s’il traite contre un investisseur... -
CAMBISTE
- Écrit par Marie-France BAUD-BABIC
- 764 mots
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CAPITAL-RISQUE
- Écrit par Marie-France BAUD-BABIC, Universalis
- 404 mots
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CHANGE - Les opérations de change
- Écrit par Henri BOURGUINAT, Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 6 173 mots
- 2 médias
...la position de change en dollars de A devient « courte » à hauteur de 1 million de dollars. Celle de B, au contraire, sera « longue » du même montant. Or la banque B, ne voulant pas nécessairement prendre le risque de change, si par exemple le cours du dollar est orienté à la baisse ou pour des contraintes... -
CHANGE - Les théories du change
- Écrit par Hélène RAYMOND-FEINGOLD
- 8 014 mots
- 1 média
...change permet d'égaliser la demande d'actifs libellés en monnaie domestique par les investisseurs internationaux avec l'offre nette de ces mêmes actifs. Les investisseurs ne considèrent pas comme parfaitement substituables deux titres qui ne diffèrent que par la monnaie dans laquelle ils sont libellés.... -
CRÉDIT
- Écrit par Jean-Jacques BURGARD
- 4 622 mots
- 2 médias
Ces aspects sont fondamentaux. Quelle que soit l'opération, le banquier doit apprécier le risque, tenter de se protéger contre l'insolvabilité du débiteur, fixer le prix à faire payer. -
CRISE DES SUBPRIMES
- Écrit par Dominique PLIHON
- 4 803 mots
- 1 média
...est presque toujours prise en défaut. Si l'on s'intéresse maintenant à la troisième vertu supposée des marchés financiers – leur capacité à gérer les risques –, la crise actuelle apporte là encore un démenti cinglant. La titrisation et les produits dérivés ont transformé les banques en courtiers... -
CRISES ÉCONOMIQUES (1980-2012)
- Écrit par Dominique PLIHON
- 2 781 mots
- 3 médias
...Plusieurs mécanismes sont à l'origine de ces effets déstabilisants de la finance libéralisée. En premier lieu, les politiques de libéralisation autorisent les prises de risque excessives des acteurs bancaires et financiers, qui ont tendance à prendre d'autant plus de risques que la conjoncture est bonne. À l'inverse,... -
CRISES FINANCIÈRES - Instabilité financière
- Écrit par Dominique PLIHON
- 6 290 mots
...) à celui recherché, est choisi par le prêteur (selection), car celui-ci ne connaît pas toutes les caractéristiques du projet de l'emprunteur. Avec l'« aléa moral », le prêteur s'expose au risque (aléa) que l'emprunteur ne remplisse pas toutes ses obligations (moral), une fois le contrat conclu.... -
CRISES FINANCIÈRES - Régulation financière internationale
- Écrit par Dominique PLIHON
- 4 169 mots
...une nouvelle ère en matière de régulation des banques, celle de la supervision prudentielle. Celle-ci se veut préventive, c’est-à-dire qu’elle cherche à amener les banques à se protéger à l’avance contre leurs risques ; c’est le but du ratio Cooke. Par ailleurs, la supervision prudentielle s’inscrit dans... -
ÉPARGNE
- Écrit par Didier DAVYDOFF
- 6 490 mots
- 3 médias
...partie de la structure démographique d'un pays, mais aussi des politiques publiques d'incitation à l'accession à la propriété. Le montant total et surtoutle choix de produits financiers achetés par les ménages dépendent de l'aversion au risque de ces derniers et de leurs anticipations de rendement. -
ENTREPRISE - Les relations interentreprises
- Écrit par Alain BIENAYMÉ
- 6 735 mots
...obligations, puisque les actions représentent dans ce cadre d'hypothèses un actif sans risque comme les obligations et rapportent le même taux d'intérêt. A contrario, dans les conditions concrètes d'un monde incertain et de marchés imparfaits, les actionnaires perçoivent une prime de risque dont le montant... -
ENVIRONNEMENT - Environnement et économie
- Écrit par Sylvie FAUCHEUX, Christelle HUE
- 5 772 mots
- 1 média
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FAMILLE - Économie de la famille
- Écrit par Catherine SOFER
- 4 694 mots
- 2 médias
– Le partage du risque, dont les plus représentatifs sont, bien entendu, le chômage ou la maladie. Il est vrai que, avec une assurance-maladie et des allocations chômage, un célibataire peut faire face à ces événements négatifs de l'existence. Mais, d'une part, ces deux types d'assurance, généralisés... -
FINANCE DE MARCHÉ - Comportement des investisseurs
- Écrit par Patrick ROGER
- 2 997 mots
- 1 média
...hypothèse complémentaire, non liée à celle de rationalité, mais importante pour la forme de la fonction d'utilité, est l'hypothèse d'aversion vis-à-vis du risque. Les agents économiques prennent des risques seulement s'ils perçoivent en contrepartie une rémunération suffisante. En d'autres termes, si un... -
FINANCE DE MARCHÉ - Marchés dérivés
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 2 083 mots
- 1 média
...des contrats sur les marchés O.T.C. pose naturellement problème. Le principal inconvénient de ces marchés tient à l'absence de chambre de compensation. Les risques pèsent non seulement sur les opérateurs concernés, mais aussi sur les économies tout entières. La crainte est, en effet, de voir la faillite... -
FINANCE DE MARCHÉ - Marchés de capitaux
- Écrit par Christian de BOISSIEU
- 6 881 mots
Enfin, le marché des changes est un marché du risque. Il ne sert pas seulement à se procurer aujourd'hui les devises dont on a besoin (opérations au comptant), il permet aussi de gérer le risque lié aux fluctuations des cours de change, le risque de change. Ainsi parallèlement aux opérations au comptant,... -
FINANCE DE MARCHÉ - Théorie des marchés financiers
- Écrit par Emmanuelle GABILLON
- 5 939 mots
- 1 média
...rentabilité exigées par les investisseurs pour qu'ils acceptent de détenir les titres offerts sur le marché. Ces espérances de rentabilité rémunèrent le risque pris par les investisseurs lorsqu'ils achètent les titres. Une prime de risque est un supplément de rémunération offert par un actif risqué par... -
FONDS DE PENSION
- Écrit par Najat EL MEKKAOUI DE FREITAS
- 2 774 mots
- 1 média
...sont relativement plus souples que ceux à prestations définies, car les droits de l'adhérent sont transférables au cas où ce dernier change d'employeur. Toutefois, dans ce type de dispositif, et contrairement aux fonds à prestations définies, l'adhérent supporte l'intégralité du risque financier. Malgré... -
FONDS SOUVERAINS
- Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE
- 2 217 mots
...caractéristiques et des modes de fonctionnement différents. Jusqu'au début des années 2000, ils répartissaient leurs liquidités entre des produits sûrs et sans risque (60 p. 100) tels que les bons du Trésor américains ou les obligations d'État européennes et des actifs risqués (40 p. 100) comme les produits cotés... -
GESTION FINANCIÈRE - Contrôle de gestion
- Écrit par Henri BOUQUIN
- 4 309 mots
La notion de risque est désormais au premier plan des préoccupations des managers. Elle doit être plus clairement intégrée au contrôle de gestion, parmi les classiques critères de décision que sont les marges et les rentabilités. Mais un risque significatif peut aussi être vu comme un projet à manager... -
INTERVENTION DE L'ÉTAT, économie
- Écrit par Dominique HENRIET, André PIETTRE
- 9 512 mots
...trouvait devant un problème de décision dans un contexte risqué. Il ne sait pas quelle place dans la société va lui échoir et seul le hasard en décidera. Tout dépend alors de l'attitude face au risque : une attitude neutre consiste à considérer la moyenne, c'est-à-dire le critère utilitariste qui ne tient... -
JUSQU'À QUAND ? POUR EN FINIR AVEC LES CRISES FINANCIÈRES (F. Lordon) - Fiche de lecture
- Écrit par Jean GADREY
- 847 mots
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KNIGHT FRANK (1885-1972)
- Écrit par Universalis
- 364 mots
Économiste américain, né le 7 novembre 1885 dans le township de White Oak (Illinois), mort le 15 avril 1972 à Chicago.
Frank Knight fait ses études à l'université du Tennessee, puis à l'université Cornell (État de New York), où il obtient son doctorat en 1916. Nommé professeur à l'université de...
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LIQUIDITÉ MONÉTAIRE
- Écrit par André CHAÎNEAU
- 3 146 mots
- 1 média
Un agent a un capital monétaire à utiliser entre divers placements dont il connaît la probabilité des rendements (intérêt et plus-value). Son but est d'obtenir le meilleur résultat en terme de rendement et de risque. Or ces deux objectifs sont antagoniques. -
LIQUIDITY PREFERENCE AS BEHAVIOR TOWARDS RISK, James Tobin - Fiche de lecture
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 1 231 mots
...net (μ R = rA 2 ), tout comme le risque (mesuré par l'écart type σ R = σA2) deviennent fonction de la part investie en actifs risqués. Plus l'agent détient de titres, plus son gain est potentiellement élevé, mais plus son risque l'est également ; à l'inverse, plus l'agent conserve de liquidités,... -
MACROÉCONOMIE - Systèmes financiers
- Écrit par Jean-Paul POLLIN
- 6 074 mots
– Sélection adverse. Si l'on considère que l'apporteur de capitaux ne peut connaître la qualité ou le risque des projets justifiant une demande de financement, alors, il demandera une rémunération qui sera fonction de la qualité ou du risque moyen des projets tels qu'il les apprécie. Ce qui... -
MONDIALISATION - Globalisation financière
- Écrit par Philippe MARTIN, Dominique PLIHON
- 7 405 mots
- 1 média
...caractéristique essentielle des marchés financiers. En général, les emprunteurs ont davantage d'information que les prêteurs sur la valeur et le risque de leurs projets. Ils peuvent de ce fait être incités à choisir des investissements excessivement risqués : si le pari sur l'investissement est... -
MONDIALISATION - Pour une régulation économique internationale
- Écrit par Michel AGLIETTA
- 7 166 mots
Les besoins de l'action collective dans les situations de tension financière résultent donc de l'interdépendance des risques qui provoque une détérioration de la confiance dans la liquidité des marchés. Il en résulte une défaillance de coordination : les participants aux marchés ne sont plus capables... -
RATIO COOKE
- Écrit par Marie-France BAUD-BABIC
- 365 mots
Afin de réduire le risque de faillite des grandes banques internationales, les gouverneurs des banques centrales et les instances de supervision (autorités publiques de réglementation bancaire et financière) des pays les plus industrialisés, réunis au sein du Comité de Bâle, sous...
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SPÉCULATION
- Écrit par Dominique PLIHON
- 1 964 mots
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TAUX D'INTÉRÊT
- Écrit par Virginie COUDERT
- 4 849 mots
Si on lève l'hypothèse de neutralité vis-à-vis du risque, il ne suffit plus d'égaliser les rendements espérés des différents placements, il faut aussi compenser le risque supporté par les épargnants. Or, même pour une obligation sans risque de défaut, le détenteur du titre supporte un risque, puisque... -
THE MARKET FOR LEMONS : QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof - Fiche de lecture
- Écrit par Ariane TICHIT
- 1 047 mots
Les exemples utilisés dans la suite de l'article établissent le large champ d'application de cette l'analyse. Dans le domaine de l'assurance, le demandeur a plus d'informations sur les risques que l'assureur, si bien que, par exemple, les personnes âgées ne trouvent pas à s'assurer, les compagnies les... -
THE PRICING OF OPTIONS AND CORPORATE LIABILITIES, Fischer Black et Myron Scholes - Fiche de lecture
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 1 154 mots
En pratique, l'apport de ces travaux est moins d'avoir établi une nouvelle formule d'évaluation que d'avoir introduit une nouvelle méthode de gestion des risques. Alors qu'auparavant les opérateurs prenaient position une fois pour toute, sur la base de leur anticipation de prix, et attendaient jusqu'à... -
TOBIN JAMES (1918-2002)
- Écrit par Bruno JETIN
- 975 mots
Né en 1918 à Champaign (Illinois, États-Unis) et mort le 11 mars 2002 à New Haven (Connecticut), James Tobin explique sa passion pour l'économie par le souvenir de la grande dépression qui l'a profondément marqué durant son enfance. D'où sa volonté de mettre la réflexion théorique au service de la...
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YEN
- Écrit par Sophie BRANA, Dominique LACOUE-LABARTHE
- 6 768 mots
...la restauration du pair, comme en Angleterre en 1925, obligerait à mettre en œuvre une politique déflationniste qui serait désastreuse pour l'activité économique.Le gouvernement décide néanmoins, comme l'a fait Winston Churchill, alors chancelier de l'Échiquier, d'emprunter ce chemin dangereux.