ISOTOPES

Articles principaux

  • ISOTOPE (chimie)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 302 mots

    Dans un article publié en décembre 1913 dans la revue Nature, le chimiste anglais Frederick Soddy (1877-1956) propose d'appeler « isotopes » les différentes variétés d'un élément chimique, car elles occupent la « même place » dans le tableau périodique de Mendeleïev. Depuis...

  • NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) - Isotopes

    • Écrit par René BIMBOT, René LÉTOLLE
    • 4 752 mots
    • 1 média

    Le noyau est la partie centrale de l'atome autour de laquelle se déplacent les électrons. Le noyau est constitué de Z protons (chargés positivement) et de N neutrons (neutres électriquement). La masse atomique A du noyau est égale à la somme de N et de Z. Le nombre Z caractérise...

Articles associés

  • ACTINIUM

    • Écrit par Georges BOUISSIÈRES
    • 810 mots

    L'existence dans la pechblende de l' actinium, élément radioactif de numéro atomique 89, fut établie en 1899 par André Louis Debierne, collaborateur de Pierre et Marie Curie qui venaient, un an auparavant, de découvrir, dans ce minerai d'uranium, le polonium et le radium. Son...

  • AMÉRICIUM

    • Écrit par Monique PAGÈS
    • 1 219 mots

    L' américium (symbole Am) est un élément artificiel qui fait partie d'une série d'éléments lourds découverts depuis 1940, les transuraniens. Comme tous ces éléments, il possède de nombreux isotopes, tous radioactifs. Son numéro atomique, 95, le place, dans la classification...

  • ANALYTIQUE CHIMIE

    • Écrit par Alain BERTHOD, Jérôme RANDON
    • 7 819 mots
    • 4 médias
    ...spectrométrie de masse permet également de retrouver l'origine d'une molécule. Il est possible de distinguer, grâce au spectre de masse, les différents isotopes des éléments chimiques (les atomes de carbone 12 et de carbone 13, par exemple). La distribution isotopique permet de remonter à l'origine du...
  • ARCHÉOLOGIE (Traitement et interprétation) - L'archéométrie

    • Écrit par Loïc BERTRAND, Jean-Paul DEMOULE, Loïc LANGOUET, Martine REGERT
    • 3 862 mots
    • 3 médias
    Ainsi l’analyse des isotopes du strontium contenu dans l’émail des dents, par comparaison avec celui des autres os et de l’environnement immédiat, permet, pour des humains comme pour des animaux, de déterminer si un individu est originaire ou non de l’endroit où on l’a découvert et de mettre en évidence...
  • ASTON FRANCIS WILLIAM (1877-1945)

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 418 mots

    Chimiste et physicien britannique, né à Harborne, Aston obtient, en 1892, une bourse qui lui permet d'effectuer des travaux de stéréochimie avec Frankland. Après avoir suivi un cours de chimie des fermentations, il est chimiste de brasserie à Wolverhampton (1900-1903), mais, en 1903, il est...

  • ATOME

    • Écrit par José LEITE LOPES
    • 8 043 mots
    • 13 médias

    L'atome est le terme ultime de la division de la matière dans lequel les éléments chimiques conservent leur individualité. C'est la plus petite particule d'un élément qui existe à l'état libre ou combiné. On connaît 90 éléments naturels auxquels s'ajoutent le ...

  • AZOTE

    • Écrit par Universalis, Paul HAGENMULLER
    • 3 910 mots
    • 4 médias
    ...C. La dimension de son rayon atomique est d'environ 0,07 nm et son premier potentiel d'ionisation s'élève à 14,5 V. L'azote naturel comprend 99,65 p. 100 d'isotope 14N et 0,35 p. 100 d'isotope 15N. Après enrichissement, celui-ci est souvent utilisé comme traceur.
  • BERKÉLIUM

    • Écrit par Marc LEFORT, Monique PAGÈS
    • 857 mots
    Comme tous les éléments transuraniens, le berkélium possède plusieurs isotopes qui sont tous radioactifs. Les deux plus intéressants pour la détermination des propriétés chimiques de l'élément sont probablement les isotopes de nombre de masse 247 et 249, qui ont des durées de vie assez élevées. En...
  • BISMUTH

    • Écrit par Anne-Marie TRISTANT
    • 2 584 mots
    • 4 médias
    À côtéde 209Bi, que l'on considère soit comme un isotope stable, soit comme un émetteur de rayonnement α de période extrêmement longue (3.1017 ans), de nombreux isotopes radioactifs sont connus. Dans les chaînes de désintégration, se forment les isotopes naturels 210, 211, 212 et 214....
  • CALIFORNIUM

    • Écrit par Marc LEFORT, Monique PAGÈS
    • 821 mots
    ...transmutation du plutonium par des neutrons, les chercheurs de Berkeley (Californie) obtinrent des quantités appréciables (quelques microgrammes) de l' isotope 242 du curium en soumettant l'américium aux neutrons. En bombardant cet isotope par des particules alpha, noyaux d'hélium accélérés, S. G. Thomson,...
  • CARBONE

    • Écrit par Jean AMIEL, Henry BRUSSET
    • 7 266 mots
    • 11 médias
    Lenoyau contient toujours six protons mais le nombre de neutrons associés est variable : le carbone possède deux isotopes stables et cinq radio-isotopes. Seul le radio-isotope de nombre de masse 14 existe dans la couche superficielle de la Terre par suite, d'une part, de sa longue période et, d'autre...
  • CHIMIE - La nomenclature chimique

    • Écrit par Nicole J. MOREAU
    • 4 427 mots
    • 7 médias
    ...étant attaché à un numéro atomique donné ; dans d X, d indique le nombre de masse, c'est-à-dire la somme du nombre de neutrons et de protons. Des atomes de même numéro atomique mais ayant des nombres de masse différents sont appelés des isotopes. Ainsi, 1H est l'isotope le plus abondant de...
  • CORROSION

    • Écrit par Gérard BERANGER, Jean TALBOT
    • 4 525 mots
    • 3 médias
    Les isotopes radioactifs sont souvent utilisés avec succès en les introduisant soit dans le métal pendant son élaboration, de façon à suivre leur élimination progressive, soit dans la solution corrosive, afin de mettre en évidence la pénétration dans le métal d'un élément donné pendant que se développe...
  • CURIE LES

    • Écrit par Marcel FRILLEY
    • 4 260 mots
    • 5 médias
    ...place que des éléments stables connus. Dans une même case, les éléments se distinguent par leurs masses atomiques différentes ; ainsi apparaît la notion d' isotopes (F. Soddy) ; Francis William Aston réussit à séparer des isotopes mélangés dans les éléments stables naturels. Seuls les éléments 43 et 85 n'existent...
  • CURIUM

    • Écrit par Marc LEFORT, Monique PAGÈS
    • 1 080 mots
    Onconnaît treize isotopes du curium, de nombres de masse compris entre 238 et 250 ; ils sont tous radioactifs et produits artificiellement, mais l'existence de traces de curium 247 dans certains minerais de terres rares très anciens n'est pas impossible ; par ailleurs, certains astrophysiciens...
  • DE LA RADIOACTIVITÉ À LA FISSION DE L'ATOME - (repères chronologiques)

    • Écrit par Robert DAUTRAY
    • 760 mots

    1896 Après la découverte des rayons X par le physicien allemand Wilhelm C. Röntgen en 1895, de nombreux savants recherchent des sources naturelles de rayons X. Le physicien français Henri Becquerel découvre fortuitement que des sels d'uranium émettent des rayons nouveaux, qu'il...

  • DEUTÉRIUM

    • Écrit par Akli HAMMADI
    • 773 mots

    En 1932, H. C. Urey, F. G. Brickwedde et G. M. Murphy mettent en évidence l'existence du deutérium, isotope de l'atome d'hydrogène, en analysant les raies du spectre de Balmer issues d'un résidu lourd de distillation fractionnée d'hydrogène liquide. Ces résultats furent confirmés...

  • DILUTION ISOTOPIQUE

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 290 mots

    En essayant de séparer le radioplomb (Ra D) du plomb inactif dans un échantillon de plomb, G. de Hevesy s'aperçut que cette séparation était impossible à réaliser par les méthodes habituelles. Il eut l'idée d'utiliser le Ra D fortement dilué dans le plomb ordinaire...

  • FER - L'élément métallique

    • Écrit par Simone TALBOT-BESNARD
    • 2 439 mots
    • 10 médias
    Il existe quatre isotopes stables, de nombre de masse 56, 54, 57 et 58, classés par ordre d'abondance. Six isotopes radioactifs de nombre de masse 52, 53, 55, 59, 60 et 61, de période de décroissance respective 8 h, 9 min, 3 ans, 45 j, 105 ans et 100 min ont été synthétisés.
  • GÉOCHIMIE

    • Écrit par Marie-Laure PONS
    • 1 814 mots
    • 4 médias
    ...progrès techniques en matière de spectrométrie de masse ont permis le développement d'une autre branche de la géologie : la géochimie isotopique. Deux atomes sont dits isotopes d'un élément donné lorsqu'ils possèdent le même nombre de protons (ou numéro atomique) mais un nombre de neutrons différents...
  • GÉOCHRONOLOGIE ou DATATION, géologie

    • Écrit par René LÉTOLLE
    • 1 671 mots
    • 3 médias
    L'élément père est généralement dosé par spectrophotométrie ou pardilution isotopique, et la quantité du nuclide considéré se déduit de cette mesure, connaissant l'abondance isotopique relative de cet élément, pratiquement constante dans la nature. L'élément fils est toujours dosé par dilution...
  • GAZ RARES ou GAZ NOBLES

    • Écrit par Paul ALLAMAGNY, Universalis, Albert LACAZE, Nathalie LEMAITRE
    • 3 434 mots
    • 2 médias
    Il existe plusieurs isotopes radioactifs de l'hélium 4, en particulier l'hélium 5, l'hélium 6, l’hélium 7 et l’hélium 8 dont les durées de vie sont inférieures à la seconde, et un isotope stable : l'hélium 3, de masse atomique 3,016. Celui-ci est présent en quantité très faible dans l'hélium naturel :...
  • GIAUQUE WILLIAM FRANCIS (1895-1982)

    • Écrit par Georges BRAM
    • 315 mots

    Physico-chimiste américain né à Niagara Falls (Canada), mort à Berkeley (Californie). William Francis Giauque soutient en 1922 sa thèse de doctorat à l'université de Berkeley, où il effectuera toute sa carrière scientifique : il y est nommé assistant en 1922, professeur la même année,...

  • HEVESY DE HEVES GEORGE (1885-1966)

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 440 mots

    Chimiste suédois d'origine hongroise né à Budapest et mort à Fribourg-en-Brisgau, lauréat du prix Nobel de chimie (1943) « pour ses travaux sur l'emploi des isotopes comme indicateurs dans l'étude des processus chimiques ».

    Hevesy de Heves fait ses études...

  • HYDROGÈNE

    • Écrit par Paul HAGENMULLER
    • 3 115 mots
    • 6 médias
    Trois isotopes sont connus. L'hydrogène (symbole H) léger, dont le noyau est formé uniquement d'un proton, est de loin le plus répandu. Le deutérium (symbole D), dont le noyau contient également un neutron, n'existe qu'à un taux de 0,015 p. 100 dans l'hydrogène naturel. Le ...
  • HYDROGÈNE (physique)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 5 419 mots
    • 9 médias
    Il existe trois isotopes (atomes présentant le même nombre de protons et d’électrons mais pas le même nombre de neutrons) naturels de l’hydrogène. L’atome du plus fréquent (noté hydrogène 1H) a un noyau composé d’un unique proton.
  • IODE

    • Écrit par Pierre LASZLO
    • 2 337 mots
    • 2 médias
    L'iode, élément lourd, ne compte pas moins de 37 isotopes, dont un seul, 127I, est stable. Certains, comme 131I, servent de traceurs en médecine. Pénétrant dans les cellules thyroïdiennes, ce dernier effectue une radiothérapie endogène, ou seulement une exploration d'éventuelles tumeurs par scintigraphie....
  • MÖSSBAUER EFFET

    • Écrit par Pierre IMBERT
    • 1 884 mots
    • 3 médias
    ...est comparable à l'énergie des phonons (environ 10−1 eV). Pour des raisons similaires, le spectre d'absorption gamma par des noyaux du même isotope, également représenté sur la figure, comporte lui aussi une raie Mössbauer très fine d'énergie E0 et une raie diffuse décalée par rapport...
  • MOLÉCULE

    • Écrit par André JULG
    • 3 785 mots
    ...), le neutron étant neutre. Si, en première approximation, on néglige les effets relativistes, la masse de ce noyau est de l'ordre de (Z + N) fois la masse d'un nucléon. À une charge + Z correspondent donc plusieurs noyaux de masse différente.On les regroupe sous le nom d'isotopes.
  • MOLYBDÈNE

    • Écrit par Fernand MARATRAY
    • 2 332 mots
    • 7 médias
    Le molybdène naturel est constitué de sept isotopes, dont six stables (98Mo, 24,13 p. 100 ; 96Mo, 16, 68 p. 100 ; 95Mo, 15,92 p. 100, 92Mo, 14,84 p. 100 ; 97Mo, 9,55 p. 100 ; 94Mo, 9,25 p. 100) et un radioactif primaire (100Mo, 9,63 p. 100, de demi-vie 7,8. 1018 ans). Vingt-six autres isotopes...
  • NEPTUNIUM

    • Écrit par Monique PAGÈS
    • 1 022 mots
    ...McMillan et Philip H. Abelson, de l'université de Californie, purent montrer que l'irradiation par les neutrons d'uranium naturel provoque non seulement la fission de 235U, mais aussi la formation de l'isotope 239 de l'élément 93 à partir de 238U, par capture d'un neutron et décroissance β− :
  • NICKEL

    • Écrit par Jacques GRILLIAT, Bernard PIRE, Michel RABINOVITCH, Jacques SALBAING
    • 4 201 mots
    • 6 médias
    Pour les physiciens nucléaires, le noyau de l'isotope 78 du nickel est très particulier. Ils l'appellent même « doublement magique », car son nombre de protons (28) et son nombre de neutrons (50) sont tous les deux caractéristiques de couches complètes (comme il en va des atomes nobles tels...
  • NOYAUX À HALO, physique nucléaire

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 98 mots

    Forme particulière de certains isotopes très riches en neutrons de noyaux atomiques légers. Le premier exemple découvert est le lithium 11, qui contient un cœur formé de trois protons et de six neutrons entouré d'un halo de deux neutrons ; l'extension spatiale de ce halo est entre cinq et dix...

  • NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) - Faisceaux d'ions lourds

    • Écrit par Marc LEFORT, Bernard PIRE
    • 6 360 mots
    • 5 médias
    ...seule valeur de N, mais deux, trois et tout à fait exceptionnellement dix valeurs pour lesquelles les noyaux d'un Z donné sont stables. Ce sont les isotopes. Compte tenu de ces isotopes, on connaît 254 espèces nucléaires stables et 33 radioactives naturelles primaires. Par des réactions nucléaires...
  • NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) - Les principes physiques

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 2 718 mots
    • 2 médias

    On connaît actuellement des centaines de noyaux atomiques. Chacun est représenté par son nombre atomique Z, c'est-à-dire le nombre de protons qu'il contient, et par son nombre de masse A, qui correspond au nombre total de ses nucléons (protons ou neutrons). Des éléments contenant...

  • NUCLÉAIRE - Applications militaires

    • Écrit par Paul BOUÉ, Thierry MASSARD, François OLIVE
    • 7 607 mots
    • 5 médias
    Parmi les matériaux fissiles, les plus intéressants sont l'isotope 235 de l'uranium, qui se trouve en faible proportion (0,7 p. 100) dans l'uranium naturel, et l'isotope 239 du plutonium, qui, n'existant pas dans la nature, est produit par un réacteur nucléaire en quantité...
  • NUCLÉAIRE - Cycle du combustible

    • Écrit par Bernard BOULLIS, Noël CAMARCAT
    • 6 250 mots
    • 9 médias
    L'enrichissement de l'uranium est une étape essentielle du cycle du combustible nucléaire, grâce à laquelle la teneur en235U, isotope fissile de l'uranium, peut être portée de 0,72 p. 100 (teneur naturelle) à la valeur nécessaire (de 3 à 4,5 p. 100) à l'alimentation des réacteurs à eau légère...
  • NUCLÉAIRE (notions de base)

    • Écrit par Universalis
    • 3 633 mots
    • 18 médias
    Néanmoins, les noyaux de même numéro atomique ne contiennent pas tous le même nombre de neutrons.Ces isotopes d’un même élément chimique possèdent des propriétés chimiques identiques, mais des propriétés nucléaires différentes. Par exemple, l’uranium naturel contient environ 0,7 p. 100 d’uranium...
  • NUCLÉAIRE - Réacteurs nucléaires

    • Écrit par Jean BUSSAC, Frank CARRÉ, Robert DAUTRAY, Jules HOROWITZ, Jean TEILLAC
    • 10 945 mots
    • 9 médias
    Un neutron peut produire la fission des isotopes 233U et 235U de l'uranium et celle des isotopes 239Pu et 241Pu du plutonium, quelle que soit son énergie. Pour les autres noyaux lourds (238U, 232Th, 240Pu... par exemple), la fission n'intervient que si l'énergie du neutron incident dépasse...
  • NUCLIDE ou NUCLÉIDE

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 145 mots

    On appelle nuclides, ou espèces nucléaires, l'ensemble des noyaux de tous les isotopes des éléments chimiques. Les isotopes d'un élément étant caractérisés par le même nombre atomique Z et possédant un nombre variable N de neutrons, tels que Z + N = A (masse atomique), un nuclide est parfaitement...

  • OXYGÈNE

    • Écrit par Robert CREUSE, René NOTO
    • 5 499 mots
    • 13 médias
    L' oxygène a été choisi, dès 1860, comme base de référence (O = 16) des masses atomiques ; on ignorait à l'époque l'existence des isotopes. Or l'oxygène atmosphérique est un mélange de trois isotopes, 16O, 17O et 18O, dont les concentrations moyennes sont respectivement égales à...
  • PHOSPHORE

    • Écrit par François MATHEY, Maurice MAURIN, Maurice SLANSKY
    • 7 910 mots
    • 15 médias
    L'atome de phosphore a pour symbole P. Ses numéro et masse atomiques sont respectivement 15 et 30,973 762 (31). On lui connaît vingt-trois isotopes, l'isotope 31P qui est stable et vingt-deux isotopes radioactifs, de 24P à 30P et de 32P à 46P, dont les principaux sont présentés dans le tableau...
  • PLUTONIUM

    • Écrit par Daniel CALAIS, André CHESNÉ
    • 3 417 mots
    • 1 média

    Élément chimique artificiel de numéro atomique 94, le plutonium a pour symbole chimique Pu. Par analogie avec les éléments uranium et neptunium le précédant immédiatement dans la classification périodique, il doit son nom à la planète Pluton découverte après Uranus et Neptune.

    Le...

  • POLONIUM

    • Écrit par Georges BOUISSIÈRES, Universalis
    • 2 583 mots
    • 2 médias
    L'isotope découvert par Pierre et Marie Curie est celui de masse 210 qui appartient à la famille radioactive naturelle uranium-radium. C'est le plus important ; on l’a nommé autrefois radium F (RaF). Il se désintègre avec une demi-vie de 138,376 j par émission α en se transformant en plomb 206 (autrefois...
  • POTASSIUM

    • Écrit par André HATTERER, Henri KESSLER
    • 2 582 mots

    Le potassium, troisième élément de ce groupe, possède les propriétés caractéristiques des métaux alcalins. Il a été découvert en 1807 par Humphry Davy lors de la réduction électrolytique de la potasse caustique fondue (KOH). Son symbole chimique K (du nom allemand Kalium) et son nom...

  • PROTACTINIUM

    • Écrit par Robert GUILLAUMONT
    • 1 621 mots
    • 1 média

    Le protactinium (Pa) est l'élément chimique de numéro atomique 91. Tous ses isotopes sont radioactifs ; deux d'entre eux, 231Pa et 234Pa, existent dans la nature associés à la géochimie de l' uranium. L'isotope de masse 231, émetteur α de demi-vie T1/2 = 32 760...

  • RADIOACTIVITÉ

    • Écrit par Bernard SILVESTRE-BRAC
    • 4 769 mots
    • 2 médias
    ...112 (une expérience récente prétend avoir mis en évidence les éléments Z  = 114, Z = 116 et Z = 118). Un élément donné possède en général au moins un isotope stable, et plusieurs isotopes radioactifs. Par exemple, on connaît 15 isotopes de l'oxygène (de A  = 12 à A = 26), mais seuls ...
  • RADIOCHRONOMÉTRIE

    • Écrit par Jean-Pierre MOHEN
    • 115 mots

    La radiochronométrie est une technique de datation fondée sur la propriété des isotopes radioactifs de se désintégrer avec le temps. Les isotopes utilisés en archéologie ont une demi-vie (temps nécessaire pour que la quantité de l'isotope considéré soit diminuée de moitié) allant de quelques milliers...

  • RADIUM

    • Écrit par Georges BOUISSIÈRES
    • 2 050 mots
    • 1 média

    En 1898, quelques mois après avoir découvert le polonium, Pierre et Marie Curie et leur collaborateur Gustave Bémont, poursuivant l'étude du fractionnement de la pechblende de Joachimsthal (aujourd'hui Jáchymov, en République tchèque), purent révéler l'existence d'un élément d'un comportement chimique...

  • RAYONNEMENT COSMIQUE - Rayons cosmiques

    • Écrit par Lydie KOCH-MIRAMOND, Bernard PIRE
    • 5 484 mots
    • 8 médias
    La composition isotopique des rayons cosmiques montre trois anomalies importantes : les isotopes riches en neutrons – néon 22, magnésium 26 + magnésium 25 et silicium 30 + silicium 29 – sont plus abondants aux sources des rayons cosmiques que dans la matière galactique locale ; les facteurs d'enrichissement...
  • RICHARDS THEODORE WILLIAM (1868-1928)

    • Écrit par Georges BRAM
    • 305 mots

    Chimiste américain né à Germantown (Pennsylvanie) et mort à Cambridge (Massachusetts). Richards soutient en 1888 son doctorat à l'université de Harvard, avec un travail concernant la détermination du rapport des poids atomiques de l'hydrogène et de l'oxygène. Il passe...

  • SODDY FREDERICK (1877-1956)

    • Écrit par Georges BRAM
    • 410 mots

    Chimiste anglais né à Eastbourne et mort à Brighton (Angleterre). Après des études à Oxford, Soddy part pour le Canada. Il travaille à Montréal avec Ernest Rutherford qui étudie les propriétés radioactives de l'uranium, du thorium et du radium. Le premier résultat de leur...

  • SPECTROMÉTRIE DE MASSE

    • Écrit par Michel de SAINT SIMON
    • 6 194 mots
    • 6 médias
    Le séparateur électromagnétique d'isotopes est un spectromètre de masse à secteur magnétique capable de délivrer de forts courants. Il sert aussi au tri des fragments de réactions nucléaires pour la production de faisceaux d'ions radioactifs : technique I.S.O.L. (Isotope Separator On-Line). La mesure...
  • SPECTROSCOPIE

    • Écrit par Michel de SAINT SIMON
    • 4 461 mots
    • 10 médias
    ...angulaire total j de l'électron optique pour donner lieu à la structure hyperfine. Les faibles variations de propriétés des noyaux d'une série d'isotopes produisent de petits déplacements des raies appelés déplacements isotopiques. Les mêmes principes s'appliquent aux électrons les plus...
  • TABLEAU PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS

    • Écrit par Séverine BLÉNEAU-SERDEL
    • 1 722 mots
    • 3 médias
    Pour la petite histoire, lorsque Mendeleïev met au point sa classification, l’existence des isotopes (atomes présentant le même nombre de protons et d’électrons mais pas le même nombre de neutrons) n’était pas encore établie, et le classement de Mendeleïev reflète deux inversions puisque la masse atomique...
  • TERRE ÂGE DE LA

    • Écrit par Pascal RICHET
    • 4 526 mots
    • 5 médias
    ...millions d’années des valeurs aujourd’hui acceptées). Mais il restait bien sûr à dater la Terre elle-même. Ce qui permit de le faire fut la découverte des isotopes, de mêmes éléments chimiques ne différant que par des masses atomiques légèrement différentes. Il apparut qu’il existe deux isotopes radioactifs...
  • THERMOMÈTRES GÉOLOGIQUES ou GÉOTHERMOMÈTRES

    • Écrit par Marc JAVOY
    • 3 975 mots
    • 5 médias
    ... fractionnements isotopiques d'un élément léger entre deux espèces chimiques ou minérales. Si l'on considère, par exemple, la silice et l'eau, les isotopes de l'oxygène s'y échangent suivant la réaction :
    et la répartition atteint un équilibre défini par le coefficient de fractionnement...
  • TRITIUM

    • Écrit par Akli HAMMADI
    • 933 mots
    • 1 média

    En 1934, Ernest Rutherford découvre l'existence du tritium. En bombardant une cible de deutérium par des deutons (noyaux de deutérium), il observe l'émission de neutrons et de protons qu'il attribue à la formation d'un isotope de masse trois de l'hélium (3He) et de l'isotope...

  • URANIUM

    • Écrit par Bernard BOUDOURESQUES, Jean CARALP, Jeanne LEHMANN, Jean-Louis VIGNES
    • 5 481 mots
    • 9 médias
    L'uranium possède trois isotopes naturels (238U, de demi-vie 4,468 × 109 ans ; 235U, de demi-vie 7,04 × 108 ans ; 234U, de demi-vie 2,455 × 105 ans) radioactifs qui se désintègrent en émettant des rayonnements et 23 isotopes artificiels, dont 236U, de demi-vie 2,342 × 10...

Média

Limite légale du tritium

Limite légale du tritium

Limite légale du tritium

Limite admissible légalement de concentration de tritium dans l'air et dans l'eau.