NEUROPHYSIOLOGIE
ACUPUNCTURE
Dans le chapitre « Inhibition segmentaire » : […] De nombreux arguments indiquent que l'effet d'installation rapide correspond à la mise en jeu d'inhibitions pré- ou post-synaptiques s'exerçant au niveau spinal sur les cellules de relais des voies nociceptives (théorie du gate control de Melzack et Wall). Il ne fait guère de doute que l'électro-acupuncture puisse constituer un procédé susceptible d'activer les afférences tactiles de façon compa […] […] Lire la suite
ADDICTION
Dans le chapitre « Fonctions du système hédonique » : […] L'existence d'un système hédonique dispensateur de plaisir permet à l'homme, comme aussi aux animaux, de reconnaître dans l'environnement des éléments gratifiants. Ceux-ci favorisent l'adaptation au milieu et de ce fait le système de récompense participe de façon positive au processus de l'évolution. Ce système hédonique fonctionne selon le principe des « processus opposants », représenté très sc […] […] Lire la suite
AGRESSIVITÉ, éthologie
Dans le chapitre « Le substrat nerveux » : […] Les neurophysiologistes et les physiologistes du comportement sont parvenus à localiser les substrats nerveux de l'agression au niveau de structures sous-corticales et diencéphaliques : amygdale et hippocampe dans le système limbique (cf. système limbique ), hypothalamus latéral dans le diencéphale. Une stimulation électrique des noyaux amygdaliens fait apparaître des comportements de menace et […] […] Lire la suite
ALIMENTATION (Aliments) Prise alimentaire
Dans le chapitre « Régulation par l'organisme de la prise alimentaire » : […] Son but est de maintenir l'équilibre énergétique et le poids à moyen et long terme. Elle est périphérique et centrale. Les variations de la concentration des nutriments énergétiques circulants (glucose, acides aminés, acides gras libres), les signaux mécaniques provenant de la distension du tube digestif, les sécrétions hormonales issues directement ou indirectement du système digestif (insuline, […] […] Lire la suite
AUDITION Acoustique physiologique
Dans le chapitre « Le traitement de l'information dans les centres » : […] Comme nous venons de le voir, le nerf cochléaire est le vecteur d'informations concernant, d'une part, la hauteur tonale, codée par la localisation du message sensoriel dans telle population de fibres, et, pour les sons graves, par la périodicité de la décharge des potentiels d'action, et, d'autre part, l'intensité de la stimulation, codée par la fréquence des potentiels d'action et le recrutemen […] […] Lire la suite
BEKHTEREV VLADIMIR MIKHAÏLOVITCH (1857-1927)
Neurophysiologiste et psychiatre russe qui a étudié les structures cérébrales et analysé les réflexes conditionnés. Bekhterev, né à Sorali, dans la région de Vyatka (actuellement Kirov) obtient le doctorat de l'Académie médicochirurgicale de Saint-Pétersbourg en 1881, puis approfondit ses connaissances au cours des quatre années suivantes, dans plusieurs universités. En 1885, rentré en Russie, il […] […] Lire la suite
BERGER HANS (1873-1941)
Le 21 mai 1873 à Neuses, petite ville près de Coburg, Hans Berger naît dans une famille d'intellectuels. Après avoir terminé ses études médicales, à l'âge de vingt-quatre ans, il rejoignit l'équipe de la clinique psychiatrique de l'université de Iéna qu'il ne quittera plus jusqu'à la fin de sa carrière, à l'âge de soixante-cinq ans. Toute sa vie de chercheur a été dominée par une idée en parfait a […] […] Lire la suite
BERNARD CLAUDE (1813-1878)
Dans le chapitre « Recherches sur le système nerveux » : […] Dans l'œuvre scientifique de Claude Bernard, les recherches sur le système nerveux occupent une très grande place. Son premier inspirateur en ce domaine fut Magendie. Ce physiologiste avait observé qu'en excitant la branche lacrymale de la cinquième paire de nerfs crâniens, on faisait couler abondamment les larmes et que, au contraire, la section de ce nerf faisait cesser la sécrétion lacrymale. […] […] Lire la suite
BLUE BRAIN PROJECT
Le cerveau présente un champ de recherche vaste et un domaine où l'expérimentation est particulièrement difficile pour des raisons évidentes, mais aussi parce que sa complexité et sa structure délicate rendent le fonctionnement quasi inaccessible aux mesures. Une simulation numérique du cerveau humain serait donc un outil efficace pour permettre à la recherche d'avancer dans ce domaine. Réaliser […] […] Lire la suite
BROWN-SÉQUARD CHARLES ÉDOUARD (1817-1894)
Physiologiste et neurologue, pionnier de l'endocrinologie et de la neurophysiologie, Brown-Séquard fut parmi les premiers à étudier la physiologie de la moelle épinière. Il décrivit notamment un syndrome qui porte son nom (il correspond à l'hémisection médullaire, dont les effets ont permis d'analyser le trajet des grandes voies sensitives et motrices). Sa découverte la plus importante est celle d […] […] Lire la suite
BULBE RACHIDIEN
Dans le chapitre « Contrôle et régulation bulbaires de la vie végétative » : […] Il est connu que le bulbe rachidien constitue une région d'importance vitale et que sa destruction ou une lésion même légère sont fatales (nœud vital de Flourens). Cela tient à la présence, au sein de la réticulée bulbaire, de centres de première importance pour le contrôle et la régulation respiratoire et cardiaque. […] […] Lire la suite
CANAUX IONIQUES
Dans le chapitre « Canaux activés par les neurotransmetteurs conventionnels » : […] Bien qu'il soit possible de les retrouver au niveau périphérique, ces canaux sont particulièrement importants dans le système nerveux central, puisqu'ils sont impliqués dans la transmission synaptique, mécanisme de base du fonctionnement de l'esprit, ainsi que dans la régulation du niveau général d'excitabilité du système nerveux. À ce titre, ces récepteurs canaux sont la cible de molécules modifi […] […] Lire la suite
CANNABINOÏDES
Dans le chapitre « Les cannabinoïdes endogènes » : […] La découverte des récepteurs aux cannabinoïdes a entraîné, en 1992 (Devane et al., Nature , 1992), la mise en évidence d'un « système endogène de cannabinoïdes ». On sait maintenant qu'au niveau du système nerveux central, mais aussi dans d'autres organes ayant des récepteurs aux cannabinoïdes, sont produites et libérées des substances qui physiologiquement agissent par ces deux récepteurs. Ces li […] […] Lire la suite
CERVEAU ET LANGAGE ORAL
Dans le chapitre « Bases cérébrales du développement du langage oral » : […] L’étude des bases fonctionnelles et cérébrales de l’ontogénie du langage s’est effectuée à l’aide de paradigmes issus de la psychologie expérimentale adaptés au comportement du tout jeune enfant, de méthodes de neurophysiologie (potentiels évoqués, imagerie optique) et d’imagerie cérébrale (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, IRMf). Ces travaux ont permis de montrer, à des âges de pl […] […] Lire la suite
CERVEAU HUMAIN
Comprendre l'organisation du tissu cérébral et sa logique est l'une des questions centrales de la neurobiologie moderne. Or le cerveau humain est la structure vivante la plus complexe que nous connaissons . Cet organe n'est pas homogène et sa complexité s'exprime par la juxtaposition de différents territoires dont les fonctions sont plus ou moins bien spécifiées. Les cellules nerveuses sont nommée […] […] Lire la suite
CERVELET
Dans le chapitre « Fonctionnement du cervelet » : […] Les expériences classiques de Horsley, de C. S. Sherrington et de F. Bremer avaient montré que l'excitation électrique d'une moitié du vermis fait apparaître une inhibition des muscles extenseurs du même côté suivie après la fin de la stimulation d'un effet opposé ou « rebond » caractérisé par l'exagération du tonus des mêmes muscles. De nombreux mécanismes ont été proposés pour expliquer la dua […] […] Lire la suite
CHARLES SHERRINGTON : CONCEPT D'INTÉGRATION NERVEUSE
La parution en 1906 d'un important ouvrage de sir Charles Scott Sherrington fait date en neurophysiologie. Dans Integrative Action of the Nervous System , il interprète l'unification du comportement d'un organisme comme l'expression ultime d'un processus d'intégration nerveuse. Sous sa forme la plus élémentaire, celui-ci consiste, pour un neurone sur lequel convergent de multiples terminaisons ex […] […] Lire la suite
COGNITIVES SCIENCES
Dans le chapitre « Thérapeutique et prothèses » : […] La neuropharmacologie a d'ores et déjà obtenu des résultats spectaculaires dans la thérapeutique palliative de certains désordres mentaux. Il est permis de penser que les connaissances nouvelles acquises par la neurochimie et d'autres neurosciences permettront d'affiner sensiblement ces traitements, voire de compenser chez l'enfant un désordre métabolique et rétablir les conditions d'un développem […] […] Lire la suite
COMA
Dans le chapitre « Le coma » : […] Le coma peut résulter d'une lésion focale touchant le système réticulé activateur (normalement, la formation réticulée a une fonction activatrice : elle « bombarde » le cortex d'informations qui maintiennent le sujet éveillé) ou d'une atteinte diffuse de neurones ou axones (les longs prolongateurs des neurones) comprenant le cortex et/ou la substance blanche des deux hémisphères du cerveau. Les é […] […] Lire la suite
CONSCIENCE
Dans le chapitre « L'impasse dualiste » : […] Une telle « réflexion » permet de comprendre que le fameux problème constitué par la recherche d'un « centre de conscience » dans le cerveau est complètement dépassé ; ainsi qu'on le verra, il est annulé par cette nécessité d'un modèle circulaire, qui figure la réciprocité des rapports de l'organe cérébral et de l'être conscient. C'est dans le schéma darwinien et spencérien de la superposition des […] […] Lire la suite
COUTEAUX RENÉ (1909-1999)
Né à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), René Couteaux mena de front ses études de médecine et de sciences naturelles aux facultés de Lille, puis de Paris (1928-1933). Ayant toujours eu pour objectif la recherche scientifique, il entra dès 1932 au laboratoire de biologie expérimentale de la Sorbonne, dirigé par E. Rabaud. Très vite, il décida de se consacrer à l'étude de la zone de connexion entre la te […] […] Lire la suite
DOULEUR
Dans le chapitre « Naissance et propagation du message » : […] La douleur peut prendre naissance à partir d'une grande diversité de stimulations, d'abord normalement indolores, qu'elles soient mécaniques, thérapeutiques ou chimiques lorsqu'elles sont intensifiées. […] […] Lire la suite
ECCLES JOHN CAREW (1903-1997)
John Eccles est décédé à Locarno, au Tessin, le 2 mai 1997. Dans les années récentes, il avait été contraint de réduire sa prodigieuse activité d'écrivain et de conférencier sur les mécanismes cérébraux, ce qui pour lui fut une épreuve difficile. John Carew Eccles a été une des figures les plus importantes de ce siècle dans le domaine des sciences du système nerveux. Au fil de sa longue carrière, […] […] Lire la suite
ÉLECTROPHYSIOLOGIE
Dans le chapitre « Les électrodiagnostics de stimulation » : […] Seuil galvanique . Sous l'influence d'un stimulus électrique galvanique (onde rectangulaire) appliqué sur un nerf ou sur le point moteur d'un muscle au repos, on obtient une réponse musculaire dont on peut apprécier la forme, l'amplitude et la durée. Normalement, la réponse obtenue est vive et rapide. Cet examen explore la réactivité du complexe neuromusculaire et permet ainsi d'étudier la prem […] […] Lire la suite
ERLANGER JOSEPH (1874-1965)
Physiologiste américain, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1944 avec son compatriote Herbert Spencer Gasser pour leurs travaux sur les fonctions et propriétés fondamentales des fibres nerveuses. Joseph Erlanger naît en 1874 à San Francisco. Après son diplôme de médecine obtenu en 1899 à la Johns Hopkins University, il occupe le poste de professeur associé de physiologie avant d'être nommé s […] […] Lire la suite
EULER ULF VON (1905-1983)
Médecin et biochimiste suédois. Né à Stockholm, Ulf von Euler , fils d'un lauréat du prix Nobel de chimie de 1929, Hans von Euler-Chelpin, étudie au lycée de sa ville natale puis à Karlstad et poursuit ses études de médecine au Karolinska Institute de Stockholm à partir de 1922. En 1926, il est assistant au département de pharmacologie de cet institut et travaille sur les propriétés vasomotrices d […] […] Lire la suite
EXPÉRIENCES DE LOEWI : LA NEUROSÉCRÉTION
Le rôle de certains nerfs dans la régulation du rythme cardiaque avait été reconnu dès la seconde moitié du xix e siècle. Mais comment l'excitation des fibres nerveuses se transmettait-elle au cœur ? Le pharmacologue allemand Otto Loewi (1873-1961) aborde expérimentalement la question en 1921. Ayant observé que la stimulation électrique du nerf vague d'un cœur isolé de grenouille perfusé par un l […] […] Lire la suite
FESSARD ALFRED (1900-1982)
Alfred Fessard est une des figures marquantes de la neurophysiologie française. Né à Paris le 28 avril 1900, Alfred Fessard est remarqué très jeune par Jean-Maurice Lahy, directeur du laboratoire de psychologie appliquée de l’École pratique des hautes études. Fessard s'inscrit à la Sorbonne et prépare, au début des années 1920, une licence ès sciences physiques. Il fréquente le laboratoire de Lah […] […] Lire la suite
FLOURENS PIERRE (1794-1867)
Physiologiste français dont le nom reste attaché à une série d'expériences importantes et précises. Docteur en médecine de la faculté de Montpellier à dix-neuf ans, Flourens vient à Paris travailler avec Cuvier, qui présente en 1822 à l'Académie des sciences les travaux fondamentaux de Flourens sur les fonctions des nerfs : Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du système […] […] Lire la suite
GASSER HERBERT SPENCER (1888-1963)
Physiologiste américain, né à Platteville (Wisconsin) en 1888, mort à New York en 1963, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1944, conjointement à son compatriote Joseph Erlanger, pour leurs travaux sur les fonctions et propriétés fondamentales des fibres nerveuses. Travaillant à l'université Washington de Saint Louis, il y devient professeur de pharmacologie (1921) et s'associe à […] […] Lire la suite
GHRÉLINE
La ghréline est une hormone naturelle isolée de l'estomac de certains mammifères, dont l'homme, par l'équipe japonaise de Kosima ( Nature , n o 402, pp. 656-660, 1999). Lorsqu'on l'injecte par voie intraveineuse ou dans le ventricule cérébral, ce peptide relâche l'hormone de croissance, growth hormone, ou GH (d'où le GH de ghréline). La ghréline a ainsi rapidement montré son effet principal sur […] […] Lire la suite
GUSTATION
Dans le chapitre « Données électrophysiologiques » : […] L'exploration électrophysiologique des décharges nerveuses dans la corde du tympan ou le glossopharyngien a permis, mieux que la confrontation des propriétés chimiques des corps actifs et des réponses comportementales, de rechercher le mécanisme nerveux de la différenciation des corps sapides en quatre saveurs. Avant cette exploration électrophysiologique, on avait imaginé que chaque saveur était […] […] Lire la suite
HÉMISPHÈRES CÉRÉBRAUX
Bien des siècles avant l'Antiquité classique, on admettait déjà un étroit rapport entre les hémisphères cérébraux et les fonctions mentales supérieures : sensation consciente, motricité volontaire, mémoire, etc. Les anciens auteurs ont abondamment spéculé sur la région des hémisphères où pouvaient résider ces facultés généralement désignées par le terme global d'âme ou de psyché. Les uns les plaç […] […] Lire la suite
HESS WALTER RUDOLF (1881-1973)
Médecin suisse, né en 1881 à Fraunenfeld, mort en 1973 à Zurich. Après quelques années de pratique médicale (1906-1912), notamment en ophtalmologie, Walter Hess décide de se consacrer pleinement à la recherche en physiologie ; il rejoint l'université de Zurich où il devient directeur de l'institut de physiologie (1917). L'activité scientifique de Hess porte sur l'identification, chez des chats, d […] […] Lire la suite
HITZIG EDUARD (1838-1907)
Psychiatre allemand, Eduard Hitzig est surtout connu pour ses travaux pionniers de stimulation électrique du cortex cérébral de mammifères, qui a permis l’élaboration de la théorie des localisations cérébrales, selon laquelle le cortex est organisé en aires spécialisées pour des fonctions comme le langage, la sensibilité ou la motricité. Julius Eduard Hitzig est né à Berlin le 6 février 1838 dans […] […] Lire la suite
HODGKIN ALLAN LLYOD (1914-1998)
Neurophysiologiste britannique, Prix Nobel de physiologie ou médecine, conjointement à J. Eccles et A. F. Huxley, « pour leur découverte concernant les mécanismes ioniques impliqués dans l'excitation et l'inhibition des portions périphériques et centrales des membranes des cellules nerveuses » (1963). Étudiant à Trinity College, Cambridge (1932-1934) , où enseigne E. D. Adrian, l'un des fondateurs […] […] Lire la suite
HORLOGES BIOLOGIQUES
Dans le chapitre « Organisation fonctionnelle de l'horloge cérébrale » : […] Chez les mammifères, l'horloge circadienne qui génère les rythmes veille-sommeil est située dans les noyaux suprachiasmatiques (NSC), une petite structure de l'hypothalamus située au-dessus du chiasma optique (fig. 5 ) . L'ablation chirurgicale de cette structure chez les rongeurs ou sa lésion provoque une perte totale de la rythmicité comportementale. Chez le hamster, la transplantation de NSC du […] […] Lire la suite
HUBEL DAVID (1926-2013)
Neurobiologiste américain d'origine canadienne, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1981, conjointement à Torsten Wiesel et Roger Sperry, pour leurs travaux sur les fonctions cérébrales. David Hubel et Torsten Wiesel ont identifié ensemble les mécanismes de transmission de l'information dans le système visuel. David Hunter Hubel est né le 27 février 1926 à Windsor (Ontario). Il fait ses étude […] […] Lire la suite
HUXLEY ANDREW FIELDING (1917-2012)
Andrew Huxley est un neurophysiologiste britannique , demi-frère du célèbre romancier Aldous Huxley. Professeur de physiologie à Cambridge puis à l’University College de Londres, il reçut en 1963 le prix Nobel de physiologie ou médecine, conjointement à John C. Eccles et Allan L. Hodgkin, « pour la découverte concernant les mécanismes ioniques impliqués dans l'excitation et l'inhibition des porti […] […] Lire la suite
HYPOTHALAMUS
Dans le chapitre « Éléments neurosécréteurs et neurosécrétion » : […] C'est Scharrer, en 1933, qui introduisit la notion de neurosécrétion en montrant que certains neurones de l'hypothalamus des poissons paraissaient sécréter des gouttelettes d'une substance inconnue dont Bergman un peu plus tard allait faciliter la caractérisation par l'emploi d'une coloration histologique spéciale dite de Gomori. À l'époque, cette observation souleva des discussions passionnées […] […] Lire la suite
INSTINCT
Dans le chapitre « La hiérarchie des composantes de l'instinct » : […] En s'appuyant essentiellement sur les travaux que Weiss a consacrés à l'autodifférenciation des structures de coordination du système nerveux central (1941), Tinbergen a donné une description du comportement reproducteur de l'épinoche Gasterosteus aculeatus et élaboré le modèle théorique de fonctionnement des composantes physiologiques de l'instinct. Weiss propose une classification hiérarchique […] […] Lire la suite
KATZ BERNARD (1911-2003)
Physiologiste britannique d'origine allemande, Bernard Katz est né le 26 mars 1911 à Leipzig. Il reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1970, conjointement à Julius Axelrod et Ulf von Euler pour l'élucidation du fonctionnement de la plaque motrice qui relie une fibre musculaire au nerf moteur. Diplômé de médecine de l'université de Leipzig, il émigre en Grande-Bretagne en 1934 et sout […] […] Lire la suite
KONORSKI JERZY (1903-1974)
Neurophysiologiste polonais né à Łódź, Konorski fut médecin à l'hôpital psychiatrique de Pruszków de 1929 à 1931, puis enseigna au laboratoire Pavlov de Leningrad. De 1934 à 1939, il travailla à l'institut de biologie expérimentale M. Nencki de Varsovie, dont il devint le directeur en 1968. Chef du département de physiologie à Soukhoumi (Caucase) de 1941 à 1944, professeur de physiologie à l'unive […] […] Lire la suite
LE CERVEAU INTIME (M. Jeannerod) Fiche de lecture
Siège de nos sens, de notre mémoire et de notre pensée, à ce titre, enjeu d'une longue convoitise théologique, philosophique et scientifique, le cerveau n'a encore livré qu'une infime partie de ses secrets. Marc Jeannerod (1935-2011) s’est s'attaché pendant plus de trente ans à en décrypter le fonctionnement. Professeur à l'université Claude-Bernard-Lyon I et directeur de l'Institut des sciences c […] […] Lire la suite
LIMBIQUE SYSTÈME
C'est par étapes que s'est développée une notion telle que celle d'un « système limbique », et ce n'est que de façon progressive qu'elle s’est précisée dans une acception très généralement admise. Aussi n'est-il pas sans intérêt d'en tracer un bref historique. Le qualificatif « limbique » apparaît en 1878, lorsque Broca décrit sous le nom de « grand lobe limbique » le bord ( limbus , en latin) q […] […] Lire la suite
LURIA ALEKSANDR ROMANOVITCH (1902-1977)
Après avoir étudié à l'université de Kazan, sa ville natale, le psychologue soviétique Aleksandr Romanovitch Luria devint professeur dans le département de psychophysiologie et de neurophysiologie de l'université de Moscou et en prit la direction en 1945. Élu en 1947 membre de l'Académie soviétique des sciences de l'éducation, il est aussi membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis […] […] Lire la suite
MOELLE ÉPINIÈRE
La moelle épinière est une structure nerveuse axiale qui caractérise de façon fondamentale et constante le système nerveux central des Vertébrés. Chez tous, elle constitue le grand centre des réflexes sensitivo-moteurs de la vie végétative comme de la vie de relation. Renfermant le premier relais des messages originaires de la périphérie, recevant un flot incessant d'informations qui lui parvien […] […] Lire la suite
MOUNTCASTLE VERNON BENJAMIN (1918-2015)
Vernon Benjamin Mountcastle est un neurophysiologiste américain qui a mené des recherches pionnières sur l’organisation fonctionnelle du cortex cérébral du cerveau des mammifères. Sa découverte fondamentale, réalisée au début des années 1950, a été celle de l’organisation en colonnes du cortex cérébral. En émettant l’hypothèse, dans un article fondateur publié en 1957, que les neurones sensibles […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Agencement des réseaux et circuits neuronaux
Au plus bas de l'échelle animale (Spongiaires, Cœlentérés), le système nerveux, lorsqu'il existe, a une structure réticulée : il s'agit d'éléments cellulaires dont les prolongements, peu différenciés, s'anastomosent de façon lâche et irrégulière, constituant ainsi un réseau à localisation superficielle dans lequel l'influx nerveux circule sans suivre d'orientation privilégiée. Dans tous les autre […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Le neurone
Dans le chapitre « Le neurone en fonction » : […] Dès la constitution du système nerveux, les neurones effectuent le traitement et le transport d'informations variées. Ces opérations sont effectuées grâce à des flux ioniques au travers de leur membrane cellulaire. Les milieux intracellulaires et extracellulaires contiennent des ions en solution. Ces ions ne sont pas répartis de façon symétrique de part et d'autre de la membrane qui entoure la cel […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) L'influx nerveux
La vie du neurone adulte, comme celle de toute cellule, dépend d'un métabolisme d' entretien. Celui-ci, grand consommateur d'oxygène et de glucose, est à la base du maintien de concentrations constantes d'ions K + et Na + à l'intérieur du neurone, grâce à un mécanisme de transports actifs luttant contre la diffusion passive de ces ions à travers la membrane cellulaire. En outre, il assure les bi […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
Dans le chapitre « Neurotransmission » : […] Le système nerveux des animaux est constitué de cellules, les neurones, disposées de façon à constituer des chaînes ou des réseaux, ce qui leur permet de véhiculer des informations. Entre deux cellules consécutives existent une ou plusieurs jonctions appelées synapses. Il existe à leur niveau un phénomène de transmission de l'information entre deux neurones consécutifs car toute synapse représent […] […] Lire la suite
NEUROLOGIE
Dans le chapitre « Le XXe siècle et les neurosciences » : […] À la sémiologie clinique traditionnelle les médecins associent peu à peu une sémiologie instrumentale. Dès la fin du xix e siècle, des chercheurs travaillent dans cette voie. C'est l'entrée en scène des neurophysiologistes, qui s'intéressent aux structures histologiques, aux questions de physiologie et aux problèmes du fonctionnement du système nerveux. Un peu partout dans le monde, les travaux s […] […] Lire la suite
NEURONES DU SOMMEIL
Bien qu'il soit établi depuis de nombreuses années que la région préoptique de l'hypothalamus antérieur joue un rôle majeur dans l'apparition du sommeil, les neurones impliqués dans ces processus n'avaient jamais pu être clairement identifiés. Une réponse à ce problème vient d'être apportée grâce à un travail réalisé en collaboration par des équipes de l'université de Genève, de l'I.N.S.E.R.M. (Ly […] […] Lire la suite
NEUROSCIENCES COGNITIVES ET SOMMEIL
Le sommeil est souvent perçu comme un arrêt nécessaire de nos activités d’éveil, mettant le corps et le cerveau au repos. L’analogie au mode de veille passif d’un ordinateur est toutefois erronée. En effet, ce qui caractérise le cerveau « endormi » est avant tout un changement de son mode opératoire avec la mise en place de réseaux d’activité qui diffèrent des profils observés à l’état de veille, […] […] Lire la suite
NEUROVÉGÉTATIF SYSTÈME
Le système neurovégétatif de l'homme, appelé également système « autonome, viscéral ou involontaire », se définit par son rôle et par son organisation anatomo-physiologique. Ses prolongements périphériques sont distribués à tous les organes et tissus situés à l'intérieur du corps ; il innerve les viscères (cœur, vaisseaux, tube digestif, etc.), leurs muscles et les glandes. Il joue un rôle de ré […] […] Lire la suite
PAVLOV IVAN PETROVITCH (1849-1936)
Dans le chapitre « Une nouvelle approche de la vie psychique » : […] Né à Riazan, Ivan Petrovitch Pavlov entra en 1870 à l'université de Saint-Pétersbourg et devint, en 1884, lecteur en physiologie – charge qui l'amena à séjourner dans les plus célèbres laboratoires allemands –, puis titulaire d'une chaire de pharmacologie et directeur du laboratoire de physiologie de l'Institut de médecine de Saint-Pétersbourg. Il reçut, en 1904, le prix Nobel pour ses travaux sur […] […] Lire la suite
PHYSIOLOGIE ANIMALE
Dans le chapitre « Distinguer et hiérarchiser les fonctions de l’organisme » : […] La science physiologique de Claude Bernard se caractérise avant tout par une méthode expérimentale assujettie à une hypothèse, mais de façon transitoire, tant que les faits expérimentaux sont en accord avec elle. Cette méthode est celle décrite par le physiologiste dans l’ Introduction à l’étude de la médecine expérimentale (1865). Elle est très différente des modes antérieurs de constitution de […] […] Lire la suite
PLASTICITÉ CÉRÉBRALE
Dans le chapitre « Une plasticité cérébrale évidente » : […] En ce qui concerne l’être humain, et depuis les travaux de l'Allemand Franz Josef Gall (1757-1828), on avait longtemps dû en rester à l'observation comparée de cerveaux aux différents âges de l'existence, du fœtus au vieillard, sans grand succès d’ailleurs. Puis les nombreuses observations effectuées à la suite de celles du Français Paul Broca (1824-1880) sur l'apprentissage et la perte des fonct […] […] Lire la suite
PRIX NOBEL DE PHYSIOLOGIE OU MÉDECINE 2014
Le prix Nobel de physiologie ou médecine 2014 a été décerné à l’Anglo-Américain John O´Keefe et au couple norvégien May-Britt et Edvard Moser, pour leurs travaux qui éclairent la manière dont le cerveau nous permet de nous repérer dans l’espace, de définir un itinéraire et de le garder en mémoire pour retrouver notre chemin. Né le 18 novembre 1939 à New York, formé à l’université McGill à Montréa […] […] Lire la suite
PRIX NOBEL DE PHYSIOLOGIE OU MÉDECINE 2021
Le 4 octobre 2021, le prix Nobel de physiologie ou médecine a été attribué conjointement à l’Américain David Julius et au Libano-Américain d’origine arménienne Ardem Patapoutian pour leur découverte des mécanismes moléculaires qui conditionnent le sens du toucher . Le sens du toucher, c’est-à-dire la capacité de ressentir la chaleur ou le froid, de discerner une surface lisse ou rugueuse, de re […] […] Lire la suite
PROPAGATION DE L'INFLUX NERVEUX : UN PHÉNOMÈNE IONIQUE
Alan Hodgkin et Andrew Huxley partagèrent avec John Eccles le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1963, pour l'élucidation des mécanismes électriques responsables de la propagation des signaux nerveux. Leur travail commun, utilisant l'axone géant de calmar comme système modèle, débuta en 1939. L'ampleur des changements de potentiel survenant lors de la stimulation de ces axones les amena à c […] […] Lire la suite
PROPRIOCEPTIF
Terme surtout employé en neurophysiologie pour qualifier un certain type de sensibilité. Cette dernière prend naissance au niveau de récepteurs localisés dans les organes profonds de la vie de relation (muscles, ligaments, os) tels que les fuseaux neuromusculaires (avec leur rôle dans l'entretien du tonus musculaire), les organes musculo-tendineux de Golgi (enregistrement de tension), les corpuscu […] […] Lire la suite
PSYCHOPHYSIQUE
Dans le chapitre « La loi de Stevens » : […] Stanley Smith Stevens (1906-1973) a consacré de nombreuses années à développer des méthodes de mesure des échelles sensorielles. La méthode la plus populaire est l’estimation des amplitudes. Pour cela, il demandait à différents observateurs de quantifier l’intensité d’un signal en attribuant au premier stimulus le nombre qu’il voulait, puis d’attribuer à chaque stimulus suivant un autre nombre ref […] […] Lire la suite
RÉFLEXES CONDITIONNÉS
En étudiant les facteurs du déclenchement des sécrétions digestives, le physiologiste russe Ivan Petrovitch Pavlov (1849-1936) a montré que, en plus des réflexes simples (dits absolus et qualifiés plus tard d'innés) et des actions sensorielles (vue, odeur de l'aliment) induites par le repas, des stimulations initialement sans rapport (sonores, tactiles) peuvent devenir actives, c'est-à-dire provoq […] […] Lire la suite
RÉSEAUX DE NEURONES (biologie)
Dans le chapitre « Les réseaux de neurones, une construction historique » : […] Le concept de réseau de neurones ne peut se définir aussi explicitement que ceux de fibre nerveuse ou de neurone. Longtemps, la fibre nerveuse constitua le concept clé de toutes les recherches sur le système nerveux se fondant sur l’étude des nerfs et de leurs composantes unitaires, les fibres, dont on découvre à la fin du xix e siècle qu’elles sont des axones, un prolongement émanant généraleme […] […] Lire la suite
SENSIBILITÉ
Dans le chapitre « Le message sensoriel, transduction et codage » : […] Un stimulus entraîne une réponse de l'organisme s'il est capable de déclencher, chez les Métazoaires évolués, une succession de processus dont les trois étapes essentielles sont : l'ébranlement du récepteur, l'activité du système nerveux central et l'activité de l'effecteur. On a schématisé dans la figure le fonctionnement de l'organisme répondant à une stimulation sensorielle. La stimulation p […] […] Lire la suite
SHERRINGTON sir CHARLES SCOTT (1857-1952)
L'un des fondateurs de l'école neurophysiologique anglaise. Né à Londres, Sherrington poursuit à Ipswich des études surtout littéraires d'où il gardera un goût très vif pour les arts et la poésie. Il entre au Caius College à Cambridge en 1881 et, dès le début de ses études médicales, s'intéresse à la physiologie expérimentale du système nerveux. Docteur en médecine en 1885, il est envoyé par la R […] […] Lire la suite
SOIF
Dans le chapitre « Les récepteurs internes et les centres dipsiques » : […] L 'existence du stimulus osmotique de la soif implique qu'il existe, quelque part dans l'organisme, des cellules spécialisées, les « osmocepteurs », qui répondent soit à la réduction de leur propre volume, soit à l'élévation de la pression osmotique effective de leur environnement, et transmettent cette information au système nerveux central. La présence de récepteurs internes répondant à l'élév […] […] Lire la suite
SOMESTHÉSIE
Le terme de « sensibilité somesthésique générale » désigne les sensations conscientes éveillées par la stimulation des tissus du corps, sensations qui ne sont ni visuelles, ni auditives, ni gustatives, ni olfactives. Elles sont provoquées par l'excitation de terminaisons nerveuses réceptrices de types variés, localisées dans le revêtement cutané et divers tissus plus profondément situés : conj […] […] Lire la suite
SOMMEIL
Le cerveau humain, comme celui de tous les Vertébrés supérieurs, subit l'alternance de trois états : éveil, sommeil, rêve. Au cours de l'éveil, le cerveau reçoit les informations du milieu extérieur ou intérieur, les intègre et les compare aux informations reçues antérieurement pour y répondre de façon adaptée selon des mécanismes innés ou acquis. C'est également au cours de l'éveil que les diffé […] […] Lire la suite
SPERRY ROGER (1913-1994)
Neurobiologiste américain, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1981, conjointement à David Hubel et Torsten Wiesel, pour leurs travaux sur les fonctions cérébrales. Roger Sperry a étudié en particulier les fonctions spécifiques des deux hémisphères cérébraux. Roger Wolcott Sperry est né le 20 août 1913 à Hartford, dans le Connecticut. Après des études de littérature anglaise et de psychologie […] […] Lire la suite
SYNAPSES
Dans le chapitre « Électrophysiologie » : […] L' excitabilité du neurone par un courant électrique dépolarisant, son aptitude à engendrer et à propager des signaux électriques, ou « potentiels d'action » (P.A.), sont les deux propriétés qui ont donné à l'électrophysiologie une place prépondérante en neurophysiologie, notamment pour approfondir le mécanisme de la transmission synaptique de l'excitation. Le schéma général de ce mécanisme éta […] […] Lire la suite
TRACE MNÉSIQUE
Modification du tissu nerveux constituant la base neurophysiologique de la conservation du passé dans la mémoire. Le terme de trace mnésique a été employé dès le début du xx e siècle par les psychologues pour désigner ce qui est conservé par la mémoire. Deux points de vue se sont opposés au sujet de l'interprétation de l'évolution de la trace. Dans la perspective la plus ancienne, la trace mnésiq […] […] Lire la suite
TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS (TOC)
À la frontière entre les pathologies psychiatriques lourdes – telles que les schizophrénies et les troubles bipolaires sévères – et celles réputées plus légères – comme les troubles anxieux –, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC ; OCD, en anglais, pour obsessive-compulsive disorder ) sont des parents pauvres de la psychiatrie. De fait, la nécessaire prise en charge des schizophrénies, avec […] […] Lire la suite
VIEILLISSEMENT
Dans le chapitre « Altérations des fonctions cérébrales et nerveuses » : […] L'encéphale (cerveau et tronc cérébral), organe d'une grande complexité anatomique et fonctionnelle, est le siège non seulement des activités nerveuses conscientes, mais aussi et surtout des activités végétatives inconscientes (centres nerveux contrôlant la vie végétative). Son poids diminue avec l'âge, ainsi que le débit sanguin qui le traverse, ce qui nuit à l'activité nerveuse, grande consomma […] […] Lire la suite
VIOLENCE
Dans le chapitre « Psychologie » : […] Les neurophysiologistes distinguent des types d'agressivité différents selon les circuits neurologiques en cause. Il y aurait une agressivité mésencéphalique, proche de l'irritabilité diffuse et de la peur, une agressivité diencéphalique liée aux colères dont la cible est mieux définie, et enfin une agressivité limbique et corticalisée, qui fait intervenir des éléments symboliques, historiques et […] […] Lire la suite
VISION Neurophysiologie visuelle
La vision est certainement la modalité sensorielle dominante chez l'homme. La compréhension des bases physiologiques de cette fonction a donné lieu à de nombreuses études réalisées principalement chez les vertébrés supérieurs et plus particulièrement chez le singe, dont l'organisation du système visuel se rapproche le plus de celle de l'homme. Cet article traite de la physiologie du traitement de […] […] Lire la suite
VISION Perception visuelle et conscience
L'approche scientifique de la conscience, du fait de sa nature subjective, a été très tardive. Elle a essentiellement concerné la perception visuelle car, outre qu'elle est la modalité sensorielle dominante chez les primates, elle se prête particulièrement bien à une approche expérimentale intégrée couplant état-conditionnement psychologique et activité du système nerveux central. Ce n'est que tr […] […] Lire la suite
VISION Vision et évolution animale
Dans le chapitre « Rôle du système nerveux dans la vision » : […] Les photorécepteurs sont toujours en contact avec un neurone sensoriel visuel qui lui-même transmet son excitation, par l'intermédiaire de son axone, aux neurones du cerveau de l'animal. Ces derniers communiquent ensuite leur message à des neurones d'activation des muscles, aboutissant ainsi à une réaction comportementale lorsque les photorécepteurs sont stimulés. Pour comprendre l'origine de la d […] […] Lire la suite
VISUALISATION DE L'ACTIVITÉ DU CERVEAU
Dans le chapitre « Construction théorique à partir des données d’imagerie » : […] Actuellement, les données d’imagerie cérébrale sont utilisées en conjonction avec d’autres données, issues d’études de patients lésés, d’études électrophysiologiques chez l’animal (ou chez des patients ayant subi un acte chirurgical pour éliminer un foyer épileptique) et en lien avec les connaissances anatomiques modernes de traçage des voies neuronales. Toutes ces données sont regroupées pour con […] […] Lire la suite
WIESEL TORSTEN (1924- )
Neurobiologiste suédois, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1981, conjointement à David Hubel et Roger Sperry, pour leurs travaux sur les fonctions cérébrales. Torsten Wiesel et David Hubel ont étudié en particulier le cortex visuel, situé dans les lobes occipitaux du cerveau. Torsten Nils Wiesel est né le 3 juin 1924 à Uppsala (Suède). Il achève ses études de médecine en 1954, à l'institut […] […] Lire la suite
Représentation schématique des voies ascendantes qui relient la moelle au thalamus puis au cortex. En bas, une coupe de moelle est représentée, les afférences atteignant les cellules de la corne dorsale à partir des deux subdivisions des racines (A, fibres non myélinisées ;...
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Projections des afférences sur le cortex cérébelleux.
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Aires corticales traitant l'information visuelle
En a, vue de la face médiane de l'hémisphère cérébral droit de l'homme. L'étoile correspond à la représentation de la fovéa. En b, vue de la face latérale et postérieure. En c, carte dépliée de la surface corticale chez l'homme avec les différentes aires corticales. En...
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Boucle cérébello-cortico-cérébelleuse
Boucle cérébello-cortico-cérébelleuse (d'après Sasaki).
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Cellules ganglionnaires rétiniennes : réponses de type ON et OFF
En a, réponses d'une cellule ganglionnaire de type ON à différents stimuli activant le centre du champ récepteur (stimuli 2 et 4). La réponse de ce neurone de type ON à une diminution de luminance dans le centre du champ récepteur est une diminution de la fréquence de décharge...
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Circuit dopaminergique de récompense
Deux systèmes opposés régulent la libération de dopamine (DA) dans la voie hédonique mésolimbique. C'est la dopamine qui est la molécule engendrant les sensations de mieux-être.
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Connexions cortico-corticales entre deux aires différentes (A et B)
Les connexions feedforward ont pour origine des neurones situés dans les couches 2 ou 3 et se projettent dans la couche 4, alors que les connexions feedback sont issues principalement des couches 5 et 6 et arborisent en dehors de la couche 4. Chaque neurone...
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Connexions entre cortex et noyau
Connexions entre le cortex cérébelleux et les noyaux cérébelleux
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Topographie et structure du cortex auditif. Face latérale de l'encéphale du chat, avec le quadrilatère auditif limité à sa partie supérieure par la scissure suprasylvienne. A, aire auditive antérieure ; AI, aire auditive primaire ; P, aire auditive postérieure ; VP, aire...
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Cortex cérébral occipital (aire V1)
Représentation de l'hémichamp visuel dans l'aire V1. En a, vue de la face médiane de l'hémisphère gauche chez l'homme : la scissure calcarine a été ouverte pour révéler l'aire V1 qui en tapisse les berges ventrale et dorsale. Les chiffres correspondent à l'excentricité...
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Imagerie cérébrale en T.E.P. et I.R.M.
Principe de l'imagerie cérébrale en T.E.P. et I.R.M. : mesure du débit sanguin régional. En T.E.P., de l'eau radioactive marquée à l'oxygène 15 est injectée dans le système vasculaire du patient, ce qui permet de mesurer le débit sanguin cérébral local. Les variations de...
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Imagerie cérébrale multimodale
Une cartographie spatio-temporelle du mouvement des doigts a été obtenue par fusion de données recueillies chez un même sujet en magnétoencéphalographie (M.E.G.) et tomographie par émission de positons (T.E.P.). Les localisations et les orientations des deux sources responsables...
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L'Américain Julius Axelrod (deuxième à partir de la gauche), le Suédois Ulf von Euler (à gauche) et le Britannique Bernard Katz (à droite d'Axelrod), lauréats du prix Nobel de physiologie ou médecine 1970 pour leurs travaux, menés indépendamment, sur les mécanismes de la...
Crédits : Keystone/ Hulton Archive/ Getty Images
Deux systèmes opposés régulent la libération de dopamine (DA) dans la voie hédonique mésolimbique. C'est la dopamine qui est la molécule engendrant les sensations de mieux être.
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Objectivisme et fonctionnalisme
Classification des sensibilités en fonction des deux critères: objectiviste et fonctionnaliste.
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Perception visuelle : rivalité binoculaire
Rivalité binoculaire et synchronisation des décharges. Les grilles verticales défilent de gauche à droite sur un œil et de droite à gauche sur l'autre œil. L'animal perçoit l'une (période de dominance) puis l'autre (période de suppression) alternativement. Les cellules...
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Préparation et exécution du mouvement volontaire
Mécanisme de la préparation et de l'exécution du mouvement selon Allen et Tsukahara.
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Réflexe vestibulo-oculaire.
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Réponses des neurones de V1 à l'orientation
Schéma du champ récepteur d'une cellule «simple» avec les zones ON et OFF. Une barre de lumière éclairant la partie ON déclenche une réponse de type ON si elle est orientée selon l'orientation optimale du neurone (troisième stimulus). Un stimulus couvrant l'ensemble du...
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Rythmes physiologiques circadiens chez les mammifères
L'horloge centrale circadienne des mammifères est localisée dans les noyaux suprachiasmatiques de l'hypothalamus (NSC). Le signal photique lui parvient de la rétine via le tractus rétino-hypothalamique. Les NSC contrôlent les rythmes circadiens métaboliques, physiologiques,...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Tous les animaux alternent période d'activité et période de repos. Mais seul les vertébrés dorment. En termes d'évolution, le sommeil lent est le premier à apparaître : lorsque les animaux dorment, corps et cerveau sont au repos. Le sommeil paradoxal existe uniquement chez...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Spécialisations fonctionnelles rétiniennes
Les réponses à une augmentation de luminance dans le cône sont représentées pour les cellules bipolaires ON et OFF et les cellules ganglionnaires correspondantes. De façon symétrique, on peut en déduire les réponses de ces neurones à une diminution de lumière au niveau...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Description et physiologie du système nerveux humain. Le système nerveux est un réseau étendu de communication formé par des cellules spécialisées qui régulent le fonctionnement de l'organisme, contrôlent les relations avec le milieu extérieur et déterminent...
Crédits : Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.
Vision : les trois grands types d'organisations nerveuses
Dans le cas de l'organisation réflexe (en a), pour une même stimulation, le réseau provoque toujours la même réponse motrice. C'est un réseau réactif. Pour l'organisation coordonnée (en b), un réseau de coordination vient moduler les activités de plusieurs réseaux réflexes...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Vision des couleurs chez les Primates
Les informations visuelles de la rétine sont traitées par des voies spécialisées dont un canal spécifique qui définit les couleurs des différents éléments de l'environnement. Ces informations «couleurs» sont ensuite confrontées aux autres canaux (contrastes et formes, mouvements...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Le déplacement d'une ombre au-dessus de l'escargot correspond, sur la rétine de son œil, à une baisse d'activation des récepteurs visuels qui modifie l'activité des neurones sensoriels situés dans le cerveau. Par l'intermédiaire de neurones de liaison, ce changement d'activité...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Vision et sonar chez le dauphin
Les informations provenant des yeux et du système sonar du dauphin sont comparées au niveau des aires associatives temporales et analysées en fonction du contexte et des situations mémorisées. C'est au niveau du cortex préfrontal qu'elles sont évaluées en termes de motivation...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Vision humaine : activation du cortex
L'imagerie en résonance magnétique fonctionnelle (I.R.M.F.) révèle (en jaune) une différence significative entre la présentation d'un objet 3D et la présentation d'un objet 2D ayant la même image rétinienne. En a, aire MT/V5. En b, aire LO. En c, aire VIP. Coupes frontales...
Crédits : 1999 with permission from Elsevier
En a, vue de dessus de la surface de l'aire V1 montrant les domaines d'orientation. L'orientation optimale des neurones est représentée par une ligne dont la longueur code la sélectivité (ligne courte : très faible sélectivité). Le point blanc correspond à une zone de changement...
Crédits : 2002 by Society for Neuroscience
Voies optiques et projections rétiniennes au CGL
En a, vue ventrale d'un cerveau d'homme montrant les différentes structures du système visuel. N : partie nasale de la rétine ; T : partie temporale de la rétine. En b, après croisement dans le chiasma optique les fibres rétiniennes atteignent les différentes couches du...
Crédits : Encyclopædia Universalis France

Cellules ganglionnaires rétiniennes : réponses de type ON et OFF
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Connexions cortico-corticales entre deux aires différentes (A et B)
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Rythmes physiologiques circadiens chez les mammifères
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Système nerveux
Crédits : Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.
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Vision : les trois grands types d'organisations nerveuses
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