MÉTAUXSuperplasticité des métaux
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L'une des propriétés principales de l'état métallique est l'aptitude à la déformation sous l'effet d'une contrainte. Selon la valeur de celle-ci, la déformation résultante peut être élastique, c'est-à-dire qu'elle se résorbe si la contrainte cesse d'être appliquée, ou plastique, le solide conservant dans ce cas une déformation permanente après que la sollicitation mécanique a été supprimée. On caractérise quantitativement la plasticité par l'aptitude d'un métal ou d'un alliage donné à tolérer sans se rompre une déformation plus ou moins importante. Cette propriété, qui tient à la nature de la liaison entre atomes constituant le solide métallique, est spécifique : les solides non métalliques (verres, céramiques, cristaux ioniques, polymères...) présentent une cohésion qui dépend de liaisons fondamentalement différentes. Ce fait a pour conséquence soit que ces matériaux n'ont pratiquement pas de plasticité, soit qu'ils sont doués d'une plus ou moins grande capacité de déformation, mais que leur résistance mécanique intrinsèque reste limitée. Par contre, les solides métalliques témoignent généralement à la fois d'une notable résistance et d'une capacité importante de déformation.
Intérieur d’un tuyau métallique
La superplasticité des métaux permet d'en faire des tuyaux pouvant être déformés pour s'adapter à un environnement tout en restant très solide. Cette propriété est utilisée pour la construction de gazoducs ou de système de ventilation.
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Zones de déformation
Les modes de sollicitation mécanique sont fort nombreux : traction, compression, flexion, torsion, cisaillement... Le plus commun et le plus simple consiste à appliquer une force de tension uniaxiale (essai de traction) ; il peut donc être considéré à titre d'exemple pour définir les principales caractéristiques du comportement mécanique d'un matériau métallique. On supposera, pour rester dans le cas le plus général, que le matériau considéré est polycristallin, c'est-à-dire constitué de la juxtaposition de grains (chacun d'eux étant un monocristal plus ou moins parfait) séparés par des frontières appelées joints de grains. La courbe de traction classique obtenue à partir d'une éprouvette polycristalline est du type de celle qui est représentée sur la figure 1. Les paramètres portés sur le [...]
Courbe de traction : caractéristiques
Principales caractéristiques d'une courbe de traction.
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Écrit par :
- Georges CIZERON : professeur à l'université Paris-Sud, Orsay, directeur du laboratoire de structure des matériaux métalliques, Orsay
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MÉTAUX - Vue d'ensemble
Le groupe des métaux rassemble environ soixante-quinze éléments de la table périodique dont il occupe toute la partie gauche. Structurellement, les métaux se définissent comme les éléments comportant moins de quatre électrons sur la couche électronique de valence. Comme ces électrons sont facilement perdus pour former l'octet stable, les métaux se […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metaux-vue-d-ensemble/
MÉTAUX - Gisements métallifères
L'utilisation des métaux contenus dans les roches a été, dès la fin du Néolithique, une préoccupation de l'homme. La recherche des métaux natifs d'abord, des minerais ensuite, remonte donc fort loin. Plus près de nous, les Grecs et les Romains se révélèrent des exploitants habiles, et de nombreuses mines renferment des vestiges de ces époques.Jusqu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metaux-gisements-metalliferes/
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MÉTAUX - Métaux alcalins
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MÉTAUX - Métaux alcalino-terreux
Les métaux alcalino-terreux constituent la deuxième colonne du tableau de classification périodique des éléments. On peut distinguer les alcalino-terreux vrais – calcium, strontium, baryum, radium – et deux éléments plus légers – béryllium et magnésium –, qui présentent des particularités propres. Ce double nom d'alcalino-terreux trouve son origin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metaux-metaux-alcalino-terreux/
MÉTAUX - Métaux de transition
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ACIDES & BASES
Dans le chapitre « Solvant plus basique que l'eau : l'ammoniac liquide » : […] La structure de l'ammoniac liquide, qui bout à — 33 0 C, rappelle beaucoup celle de l'eau, en raison de l'existence de liaisons hydrogène. Il s'ionise suivant : K e = [NH 4 + ] [NH 2 — ] est de l'ordre de 3 × 10 —33 . La limite inférieure de l'échelle d'acidité est par rapport à l'eau : 11,8 (acides BH + ) et 7,7 (acides HA) ; la limite supérieur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/acides-et-bases/#i_2975
AGRÉGATS, physico-chimie
Dans le chapitre « Structure électronique des agrégats métalliques » : […] Dans un agrégat métallique suffisamment petit, les électrons de conduction ne peuvent plus sauter d'un état quantique à l'autre car la différence d'énergie entre deux états successifs (qui varie comme 1/N) devient plus grande que l'énergie thermique. Par conséquent, lorsque la valence du métal considéré est impaire, le dernier état occupé (niveau d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/agregats-physico-chimie/#i_2975
ALLIAGES
Les alliages représentent une illustration matérielle du vieux dicton « l'union fait la force ». L'homme a toujours cherché des matériaux plus performants à l'utilisation, plus faciles à fabriquer ou à mettre en œuvre et plus économiques. Les alliages métalliques sont particulièrement importants dans la société humaine, et ce depuis l'Âge du bron […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alliages/#i_2975
ALUMINIUM
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L' antimoine est l'élément chimique métallique de symbole Sb (du latin stibium ), de numéro atomique 51. C'est un solide brillant de couleur argentée. Il est assez rare : les deux tiers des éléments naturels sont plus abondants que lui dans la croûte terrestre. Toutefois, il se rencontre, en certains endroits, sous forme de minerais riches, souven […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antimoine/#i_2975
ARGENT, métal
L'argent, élément chimique de symbole Ag et de numéro atomique 47, est l'un des métaux les plus anciennement connus. Il semble cependant que sa découverte soit postérieure à celle des deux autres métaux de la même famille chimique : l'or et le cuivre. Dès la première dynastie égyptienne, vers 3500 avant J.-C., sa rareté, son blanc très pur et son […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/argent-metal/#i_2975
ATOME
Dans le chapitre « Atome et théorie du solide » : […] La théorie atomique et les méthodes de la mécanique quantique ont permis une description détaillée des propriétés de la matière à l'état solide. Les cristaux sont caractérisés par un arrangement très ordonné de leurs atomes tel qu'un réseau géométrique caractéristique se répète dans tout le cristal . Les corps amorphes (les verres par exemple) sont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/atome/#i_2975
AZOTE
Dans le chapitre « Action de l'azote sur les métaux : les nitrures » : […] À la pression atmosphérique, l'azote ne semble réagir qu'avec le lithium à température ordinaire ; il réagit à température plus élevée avec les métaux alcalino-terreux, l'aluminium, les éléments de transition de la première famille, les éléments les plus électropositifs de la seconde et de la troisième, les lanthanides et les actinides. Les molécu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/azote/#i_2975
BANDES D'ÉNERGIE THÉORIE DES
Dans un atome isolé, les électrons se répartissent, en obéissant au principe de Pauli, entre des niveaux d'énergie bien déterminés, pratiquement sans largeur. Quand on rapproche par la pensée N atomes (avec N ∼ 10 23 ) pour construire un solide et qu'on oublie l'interaction entre les atomes, on est en droit de dire que chaque niveau atomique d'én […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/theorie-des-bandes-d-energie/#i_2975
BARYUM
Du grec barus , lourd Symbole chimique : Ba Numéro atomique : 56 Masse atomique : 137,34 g Point de fusion : 725 0 C Point d'ébullition : 1 640 0 C Densité (à 20 0 C) : 3,5. Deuxième membre de la famille des alcalinoterreux (après le calcium), dont C. W. Scheele découvrit la base (baryte) dans la pyrolucite. Le métal fut isolé par Berzelius (1808 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/baryum/#i_2975
BÉRYLLIUM
Le béryllium est l'élément chimique métallique de symbole Be et de numéro atomique 4. C'est un métal gris, léger (1,85 g/cm 3 ), qui rappelle, par certaines de ses propriétés, le magnésium et surtout l'aluminium. Bien que le béryl et ses variétés précieuses, l'émeraude et l'aigue-marine, soient connus depuis fort longtemps et que le béryllium ait […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/beryllium/#i_2975
BIODÉPOLLUTION
Dans le chapitre « Deux types de polluants » : […] Les composés chimiques sont classés en deux catégories : les métaux et les substances organiques (pesticides, hydrocarbures). Certains métaux peuvent être essentiels à la vie à très faibles doses (oligoéléments) – par exemple, le cuivre, le cobalt, le sélénium... –, car ils sont impliqués dans le métabolisme cellulaire (cofacteur enzymatique, stabi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biodepollution/#i_2975
BISMUTH
Le bismuth, de symbole Bi, est l'élément chimique de numéro atomique 83. C'est le plus lourd du groupe V b de la classification périodique. Il vient après l'azote, le phosphore, l'arsenic et l'antimoine, mais, contrairement à ceux-ci, son caractère métallique est net. Signalé par Basile Valentin au xv e siècle, il fut distingué comme un métal pa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bismuth/#i_2975
CADMIUM
Le cadmium est un métal blanc argent, légèrement bleuté. Il est très malléable et ductile. Son abondance dans la lithosphère est estimée à 0,15 g/t, c'est donc un métal relativement rare. Il n'existe pas de minerais de cadmium en quantités métallurgiquement exploitables ; le plus connu est la greenokite (sulfure de cadmium à 77,8 p. 100 de métal) […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cadmium/#i_2975
CALCIUM
Le calcium, élément chimique de symbole Ca et de numéro atomique 20, est le plus léger des métaux alcalinoterreux vrais. Il représente environ 3,45 p. 100 du poids de la croûte terrestre et se classe, par ordre d'abondance, au troisième rang des métaux, derrière l'aluminium et le fer. Le métal, très réactif, n'existe jamais à l'état naturel ; les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/calcium/#i_2975
CÉSIUM
Le césium est l'élément chimique de numéro atomique 55 et de symbole Cs ; il a été identifié pour la première fois en 1860 par Kirchhoff et Bunsen par analyse spectrale ; deux raies bleues à 456 et 459,7 nm sont à l'origine de son nom ( caesium : bleu du ciel). C'est un métal jaune pâle très facilement fusible. Si l'on excepte le francium, élémen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cesium/#i_2975
CHIMIE - Histoire
Dans le chapitre « La chimie et les secteurs socio-économiques » : […] Si la chimie a comme but essentiel d'améliorer les connaissances à l'intérieur de son domaine propre et de favoriser l'expansion de l'industrie chimique, elle intervient également dans la résolution de problèmes socio-économiques importants. Elle joue en effet un grand rôle dans le domaine de l' énergie : d'abord, en tentant de mettre au point des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chimie-histoire/#i_2975
CHROME
Le chrome (symbole Cr, numéro atomique 24) est un métal placé en tête de la colonne VI a de la classification périodique ; il appartient donc à la première famille des éléments de transition. Il a de nombreuses analogies avec le molybdène, le tungstène et l'uranium et quelques analogies avec des éléments de la colonne VI b , en particulier le sou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chrome/#i_2975
COBALT
Le cobalt (symbole Co, numéro atomique 27) est un métal placé sur la première ligne de la colonne VIII a, entre le fer et le nickel ; il existe des analogies nombreuses entre cet élément, le rhodium et l'iridium. Le cobalt naturel, de masse atomique 58,94, renferme le seul isotope non radioactif 59 Co ; les isotopes radioactifs 54, 55, 56, 57, 58, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cobalt/#i_2975
COLLAGE, physique
Dans le chapitre « L'anodisation des métaux » : […] La résistance à la fracture des collages sur un substrat métallique anodisé est grandement améliorée. Ce traitement a plusieurs effets : il élimine tout ou partie de la couche superficielle et révèle les joints de grain. Il modifie la structure de l'oxyde et crée des structures poreuses qui facilitent l'interpénétration du substrat et de l'adhésif […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/collage-physique/#i_2975
COMPLEXES, chimie
On appelle « complexe » tout édifice chimique formé par l'association de deux ou plusieurs entités chimiques indépendantes, ions ou molécules. C'est l'application à la chimie du concept selon lequel on désigne par « complexe » tout ce qui réunit plusieurs éléments différents. La chimie supramoléculaire en fournit de nombreux exemples en étudiant […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/complexes-chimie/#i_2975
CORROSION
Dans le chapitre « Moyens de lutte contre la corrosion » : […] Trois méthodes principales sont utilisées : la première consiste à choisir un métal ou un alliage qui n'est pas attaqué ou peu attaqué par le milieu extérieur, la deuxième à modifier très légèrement la composition du réactif par addition de faibles quantités de corps appelés inhibiteurs ; enfin, la troisième, de caractère électrochimique, consist […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/corrosion/#i_2975
COTTON FRANK ALBERT (1930-2007)
Grand chercheur, auteur prolifique (plus de 1 600 publications savantes), d'un conservatisme politique et culturel aussi attachant qu'anachronique, le chimiste américain Frank Albert (dit « Al ») Cotton, né à Philadelphie le 9 avril 1930 et mort à Bryan (Texas) le 20 février 2007, mit surtout à son actif la découverte, à partir de 1963, d'assembla […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/frank-albert-cotton/#i_2975
COULEUR DES MINÉRAUX
Dans le chapitre « Causes atomiques » : […] Bien qu'il s'agisse toujours du même processus, il y a lieu de distinguer plusieurs cas. Dans un atome, les niveaux d’énergie sur lesquels vont pouvoir se placer les électrons sont nettement séparés les uns des autres et, en général, multiples. Dans un cristal, en revanche, on aura soit des niveaux groupés en bandes continues, dont la largeur atte […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/couleur-des-mineraux/#i_2975
CRISTAUX
Dans le chapitre « Les structures métalliques » : […] La cohésion des métaux est assurée par des liaisons fortes et sans orientation privilégiée entre les atomes. Dans un métal, les électrons périphériques des atomes sont complètement délocalisés et se trouvent partagés entre tous les atomes de la structure. Les structures métalliques sont caractérisées par une tendance à la compacité maximale. Dans […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cristaux/#i_2975
CUIVRE
Parce qu'il existe, comme l'or et l'argent, à l'état natif, le cuivre est l'un des métaux les plus anciennement connus, sans doute le premier à avoir été travaillé. Des objets de cuivre datant du IX e millénaire avant J.-C. ont été mis au jour en Irak. Sa métallurgie semble dater du V e millénaire, et on peut parler d'un Âge du cuivre antérieur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cuivre/#i_2975
CYCLES BIOGÉOCHIMIQUES
Dans le chapitre « Les métaux lourds » : […] Les sociétés industrialisées utilisent les métaux. Or ceux-ci participent aux cycles biogéochimiques. Dans les conditions naturelles, ils se déposent lorsque le milieu ne permet plus leur mobilité. Ces dépôts varient en qualité, depuis des métaux presque purs (le cuivre [Cu] à l'état natif) jusqu'à des éléments très dispersés dont l'intérêt économ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cycles-biogeochimiques/#i_2975
DÉCHETS
Dans le chapitre « Le recyclage : élaboration des « matières premières secondaires » » : […] Ces filières à vocation environnementale se développent indépendamment ou en liaison avec celles, plus traditionnelles, à vocation économique d'approvisionnement de l'industrie. Ainsi en France, l'ancienne filière du verre, renforcée dans les années 1980, atteint un taux de recyclage de près de 50 p. 100 des verres d'emballage ; et la filière des p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dechets/#i_2975
ÉCONOMIE MONDIALE - 1990 : de l'euphorie à la crainte
Dans le chapitre « Matières premières : l'atonie persistante » : […] Phénomène inquiétant pour les pays producteurs, appartenant généralement au Tiers Monde, la forte croissance retrouvée des années récentes n'a pas vraiment réussi à redresser les prix des grandes matières premières ; la situation n'a même cessé de se dégrader depuis 1986, connaissant en 1990 une relative stabilisation globale, encore que le pétrol […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-mondiale-1990-de-l-euphorie-a-la-crainte/#i_2975
ÉLECTROCHIMIE
Dans le chapitre « Principales réactions chimiques réalisées par électrolyse » : […] L'électrolyseur idéal sera celui où les deux réactions électrochimiques réalisées dans chacun des compartiments seront d'égale importance sur le plan de la stratégie industrielle et de l'impact économique. La dissociation électrolytique de l'eau avec la production simultanée d'oxygène et d'hydrogène a été signalée plus haut. Il convient également […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/electrochimie/#i_2975
ÉTAIN
L'étain est l'élément chimique de symbole Sn (du latin stannum ), de numéro atomique 50. Il appartient au sous-groupe IV b de la classification périodique. Il y est compris entre le germanium, fort peu métallique, et le plomb. Il se présente d'ailleurs sous plusieurs formes cristallines dont l'une, l'étain gris (forme α), n'est pas métallique. Sous […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/etain/#i_2975
FER - L'élément métallique
Le fer est l'élément chimique métallique de numéro atomique 26, de symbole Fe. Dans la classification périodique, il se place dans la première série de transition entre le manganèse et le cobalt. Ses propriétés chimiques sont voisines de celles du cobalt. C'est un métal très ductile et malléable qu'on peut modeler sans le fondre. Les propriétés m […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fer-l-element-metallique/#i_2975
FRIEDEL JACQUES (1921-2014)
Né le 11 février 1921 à Paris et décédé le 27 août 2014, le physicien Jacques Friedel a été un des acteurs majeurs en France du développement de la physique théorique des solides. Il a notamment contribué avec succès à l’élucidation de la structure électronique des composés métalliques et à l'étude des défauts présents dans ces matériaux. Jacques […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-friedel/#i_2975
FROID, physique
Dans le chapitre « Deux états paradoxaux : supraconductivité et superfluidité » : […] L'état supraconducteur fut découvert en 1911 par Kamerlingh Onnes au cours d'une expérience où il étudiait l'effet des très basses températures, que venait de lui rendre accessible la liquéfaction de l'hélium, sur la conductivité électrique des métaux. À 4,19 K, la résistance au courant électrique du mercure devient nulle, c'est-à-dire indécelable […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/froid-physique/#i_2975
FROTTEMENT
Dans le chapitre « Compatibilité des métaux » : […] De la théorie de Bowden est issue la règle de « compatibilité des métaux ». Le frottement sera d'autant moins aléatoire que les matériaux en présence seront plus difficilement solubles l'un dans l'autre ; on devrait donc espérer un fonctionnement satisfaisant en faisant frotter deux métaux dont les diagrammes binaires d'équilibre sont du type repré […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/frottement/#i_2975
GALLIUM
De Gallia , France Symbole chimique : Ga Numéro atomique : 31 Masse atomique : 69,72 Point de fusion : 29,78 0 C Point d'ébullition : 2 403 0 C Densité (à 29,6 0 C) : 5,904. Métal très facilement liquéfiable, découvert par Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran (1875) par son spectre, isolé, étudié aussitôt après et classé à la place de l'eka-aluminium de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gallium/#i_2975
GETTER
Pastilles de métaux oxydables (on utilise fréquemment les métaux alcalins ou alcalino-terreux) que l'on introduit dans les tubes électroniques au moment de la mise en place des électrodes et qui permettent de parfaire le vide dans les tubes. Le métal du getter est coulé dans une coupelle métallique ; après scellement du tube, celle-ci est violemmen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/getter/#i_2975
IMIDURES
Parmi les combinaisons de l'azote avec les métaux, les imidures sont des dérivés de substitution de l'ammoniac, caractérisés par le groupement divalent —NH—. Il existe également des imidures mixtes, obtenus par addition d'un métal (Mn, Zn) pulvérisé à une solution d'amidure alcalin dans l'ammoniac liquide. Ils prennent la forme : où M désigne le mé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/imidures/#i_2975
INDIUM
De indicum , indigo Symbole chimique : In Numéro atomique : 49 g Masse atomique : 114,82 Point de fusion : 156,6 0 C Point d'ébullition : 2 080 0 C Densité (à 20 0 C) : 7,31. Élément chimique du groupe des métaux rares, blanc argenté brillant, mou, plastique, rayable à l'ongle et très facilement déformable, découvert par F. Reich et T. Richter […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/indium/#i_2975
INTERMÉTALLIQUES COMPOSÉS
Lorsque deux éléments A et B sont miscibles en toutes proportions et forment une solution solide continue pour certains domaines de concentration, il peut se former des surstructures. Les composés A 3 B, AB, AB 3 sont des exemples de ces nouvelles phases. Le nom de phases intermédiaires est plutôt réservé à celles qui possèdent une structure diffé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/composes-intermetalliques/#i_2975
LANTHANE ET LANTHANIDES
Dans le chapitre « Les métaux » : […] Les métaux des terres rares sont très réactifs, présentant en cela des analogies avec les éléments alcalino-terreux (tabl. 7 ). Ils réagissent aisément avec l'hydrogène, l'oxygène, l'azote et l'oxyde de carbone. Ils libèrent même l'hydrogène à partir de l'eau, surtout à chaud. Cette réactivité explique pourquoi il est difficile de les conserver aut […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lanthane-et-lanthanides/#i_2975
LITHIUM
Le lithium est un métal blanc et brillant lorsqu'il est fraîchement coupé. Il a été découvert, en 1817, par Johann August Arfvedson dans un silicate d'aluminium naturel : le pétalite. Jöns Jacob Berzelius donna au nouvel élément, de numéro atomique Z = 3, le nom de lithion (du grec λ́ιθος, pierre) pour rappeler son origine minérale. C'est le plus […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lithium/#i_2975
MAGNÉSIUM
Le magnésium est un élément chimique métallique de symbole Mg et de numéro atomique 12. C'est le plus léger des métaux structuraux. Le nom de magnésium vient probablement de celui d'une bourgade d'Asie Mineure, Magnesia, bien connue plusieurs siècles avant notre ère pour sa magnésie blanche. Qu'ils soient sous forme d'oxyde, de carbonate, de chloru […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/magnesium/#i_2975
MAGNÉTISME
Dans le chapitre « Magnétisme localisé et itinérant » : […] La description précédente supposait que les électrons responsables du magnétisme étaient bien localisés : c'est effectivement le cas dans les sels ou les oxydes des métaux 3 d (famille du fer) ou 4 f (lanthanides). Dans les métaux, il peut arriver que les moments ne soient plus étroitement localisés sur les atomes. Le magnétisme provient d'électr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/magnetisme/#i_2975
MANGANÈSE
Le manganèse (symbole Mn, n o atomique 25) est un métal gris clair, brillant comme l'acier, avec des reflets rougeâtres. Il se situe en tête de la colonne VII A de la classification périodique et au centre de la série des éléments dits de transition de la quatrième période, entre le chrome et le fer. Il possède des analogies aussi bien avec les él […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/manganese/#i_2975
MATIÈRE (physique) - États de la matière
Dans le chapitre « Historique de la recherche sur l'état de la matière » : […] L'expérience immédiate de la matière est commune à tous les hommes, depuis qu'ils sont doués de raison. La distinction entre solide et liquide était certainement présente à l'esprit de nos ancêtres de la préhistoire. Cependant, on peut se contenter de faire remonter les interrogations scientifiques sur les différents états de la matière à plusieur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/matiere-physique-etats-de-la-matiere/#i_2975
MATIÈRE (physique) - État solide
Dans le chapitre « Liaisons et propriétés physiques » : […] Le mode de liaison influe naturellement sur la température de fusion, sur la dureté ou sur les conductivités électrique et thermique. Plus l'énergie de liaison est élevée, plus il est difficile de détruire l'ordonnancement des atomes. De ce point de vue, la liaison de Van der Waals est la moins forte et cela explique les faibles températures de fu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/matiere-physique-etat-solide/#i_2975
MATIÈRES PREMIÈRES
Dans le chapitre « Un sous-investissement massif » : […] Cette synchronisation de la croissance mondiale a d'autant plus d'importance que, du côté de l'offre, les années 1990 ont été marquées par la faiblesse des investissements dans les secteurs industriel, minier et pétrolier. Ainsi, l'explication du déséquilibre provoqué par la hausse brutale de la demande du début 2000 tient en partie à l'insuffisan […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/matieres-premieres/#i_2975
MERCURE, élément chimique
Le mercure, élément chimique de numéro atomique 80, est le seul métal liquide à la température ordinaire . Il tire son symbole Hg du mot grec latinisé hydrargyrum (argent liquide). Le mot actuel a été introduit au vi e siècle par les alchimistes qui le représentaient par le symbole de la planète Mercure. L'ancien nom français vif-argent est conser […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mercure-element-chimique/#i_2975
MÉTALLOGRAPHIE - Essais physico-chimiques
En métallurgie, les essais physico-chimiques visent à étudier, grâce à l'application des lois physiques, les propriétés physico-chimiques d'un matériau métallique dans des conditions données de milieu et de température. Ces essais présentent un double intérêt théorique et pratique, car ils sont utilisés quotidiennement dans les laboratoires de rech […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metallographie-essais-physico-chimiques/#i_2975
MÉTALLURGES
Modifier les substances, tel est, dans les diverses traditions folkloriques et mythologiques, le pouvoir des métallurges, mineurs et forgerons. Une telle science, qui s'apparente à l' alchimie, possède ses méthodes, ses techniques, son rituel, ses secrets. La Terre est femme ; comparable au ventre maternel, elle porte dans ses entrailles les méta […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metallurges/#i_2975
MÉTAUX RARES
Dans les pays développés, une inquiétude relayée abondamment par les médias a vu le jour depuis quelques années concernant l'approvisionnement en métaux rares. Ces derniers, encore appelés métaux mineurs, petits métaux, ou métaux high-tech ou technologiques (par opposition aux métaux industriels), sont produits en faible tonnage mais ils sont esse […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/metaux-rares/#i_2975
MINERAIS
Au sens strict, un minerai (du latin minera signifiant « mine ») est une roche naturelle contenant une ou plusieurs substances utiles pouvant éventuellement être extraites et traitées pour être utilisées par l’homme. Ce terme est généralement appliqué à des roches renfermant des minéraux métallifères à l’état natif (or, argent, cuivre, etc.) ou c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/minerais/#i_2975
MINES, Antiquité gréco-romaine
L'importance des métaux dans les civilisations antiques peut se mesurer aux symboles qu'ils représentent dans la succession des temps, depuis le mythe des races – d'or, d'argent, de bronze, de fer – chez Hésiode ( viii e siècle av. J.-C.) jusqu'aux grandes périodes – Âges du cuivre, du bronze, du fer – que les archéologues intercalent entre la pré […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mines-antiquite-greco-romaine/#i_2975
MOLYBDÈNE
Élément chimique métallique de symbole Mo et de numéro atomique 42, le molybdène appartient au groupe VI A de la classification périodique. C'est un élément de transition compris entre le chrome et le tungstène. Il est le trente-sixième élément par ordre d'abondance dans la croûte terrestre. La molybdénite MoS 2 en est le principal minerai. Carl W […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/molybdene/#i_2975
MUMÉTAL
Alliage composé de 78,5 p. 100 de nickel et de 21,5 p. 100 de fer, possédant de remarquables propriétés magnétiques, notamment une perméabilité magnétique bien supérieure à celle du fer pur. Cette propriété est mise à profit dans la fabrication de certains électro-aimants qu'on désire utiliser dans des relais électromagnétiques de grande sensibilit […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mumetal/#i_2975
NANOTECHNOLOGIES
Dans le chapitre « Les nanomatériaux structuraux » : […] Dans ce domaine, on espère beaucoup de la nanostructuration. Les propriétés mécaniques, mais pas seulement elles (par exemple la résistance à la corrosion...), sont souvent grandement améliorées lorsqu'on atteint une structuration de la matière à l'échelle du nanomètre, avec de grandes différences dans le changement des lois de comportement entre m […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nanotechnologies/#i_2975
NICKEL
Élément métallique de numéro atomique 28 (symbole Ni), le nickel est abondant dans les météorites et à l'intérieur du globe terrestre (manteau et noyau), où il se classerait au cinquième rang par ordre d'abondance. Il arrive au vingt-troisième ou au vingt-quatrième rang dans la croûte terrestre. Malgré cette relative abondance, les minerais de nick […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nickel/#i_2975
NICKEL DE RANEY
Catalyseur très actif, le plus couramment utilisé dans les réactions d'hydrogénation, notamment en chimie organique. On l'obtient par dissolution de l'aluminium dans l'alliage de Raney (30 p. 100 de nickel, 70 p. 100 d'aluminium). L'action de la soude sur cet alliage en poudre donne de l'hydrogène, de l'aluminate de sodium et du nickel finement div […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nickel-de-raney/#i_2975
NICKEL DE SABATIER-SENDERENS
Catalyseur le plus anciennement utilisé depuis Sabatier et Senderens dans de nombreuses réactions, en particulier dans les réactions d'hydrogénation. On l'obtient en réduisant l'oxyde ou l'hydroxyde de nickel pur par l'action de l'hydrogène à basse température (300-350 0 C). Le métal ainsi obtenu est pyrophorique. L'activité catalytique est d'autan […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nickel-de-sabatier-senderens/#i_2975
NITRIQUE ACIDE
Dans le chapitre « Propriétés chimiques de l'acide nitrique » : […] Les propriétés chimiques peuvent se classer en trois groupes : HNO 3 est un acide fort, c'est un oxydant et un agent de nitration. Les propriétés acides se trouvent directement illustrées par l'équilibre de dissociation en milieu dilué (réaction 4 ). Toutefois, si de l'acide pur est ajouté à un autre acide, il se comportera comme un donneur protoni […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/acide-nitrique/#i_2975
OR
À l'état fondamental, l'or, de symbole chimique Au et de numéro atomique 79, est caractérisé par la saturation de la sous-couche 5 d et la présence d'un électron célibataire en 6 s . En fait, l'effet écran très limité de la sous-couche 5 d entraîne pour le noyau une charge effective élevée : de tous les éléments dont la sous-couche périphérique […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/or/#i_2975
ORGANOMÉTALLIQUES COMPOSÉS
Dans le chapitre « Genèse des dérivés métalliques » : […] Les organométalliques résultent en général de l'une des cinq réactions ci-dessous : 1. Réduction d'un dérivé halogéné par un métal, qui s'écrit schématiquement des deux manières suivantes : 2. Action d'un hydrocarbure assez « acide » sur l'organométallique d'un hydrocarbure moins acide : 3. Échange fonctionnel entre un dérivé halogéné et un orga […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/composes-organometalliques/#i_2975
PHONON
Dans le chapitre « Couplage électron-phonon dans les métaux » : […] Les électrons de conduction d'un métal interagissent avec le potentiel électrostatique des ions, mais il est bien connu que le mouvement des électrons reste libre tant que ce potentiel est périodique. La présence de vibrations détruit cette périodicité et conduit à une diffusion des électrons par les phonons : la conductivité électrique σ varie de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/phonon/#i_2975
PLATINE ET PLATINOÏDES
Le platine est un métal précieux, c'est-à-dire un métal auquel deux caractères dominants confèrent un prestige et une valeur qui furent à l'origine les attributs exclusifs de l'argent et, plus encore, de l'or : rareté et inaltérabilité. Cette dernière propriété permet à ces métaux de conserver leur éclat dans des circonstances où tous les autres […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/platine-et-platinoides/#i_2975
PLOMB
Le plomb (symbole Pb) constitue en valeur moyenne 12,5 ppm (parties par million) de la croûte terrestre (20 ppm dans les granites et 5 ppm dans les basaltes), ce qui le place, parmi les métaux industriels, entre le cuivre (35 ppm) et l'étain (2 ppm). Le plomb, par sa présence, naturelle, a ainsi fasciné l'homme, des alchimistes qui ont longtemps r […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plomb/#i_2975
PLUTONIUM
Dans le chapitre « Propriétés chimiques » : […] Le métal s'oxyde rapidement dans l'air humide en dioxyde PuO 2 . À l'état divisé, il est pyrophorique. Il réagit à température modérée avec les halogènes pour former le composé trivalent correspondant. Le plutonium métallique se dissout rapidement dans l'acide chlorhydrique, lentement dans l'acide sulfurique. En revanche, l'acide nitrique à toutes […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plutonium/#i_2975
POLLUTION
Dans le chapitre « La pollution des océans » : […] Bien que les eaux marines soient exposées aux mêmes catégories de polluants que les écosystèmes dulçaquicoles, la pollution des océans comporte quelques particularités. Le rejet intempestif de métaux lourds en milieu marin pose des problèmes majeurs. L'affaire du Minamata au Japon, déclenchée dans les années 1950, a présenté des conséquences sanit […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pollution/#i_2975
POLONIUM
Le polonium (symbole Po, numéro atomique 84) est un élément radioactif découvert par Pierre et Marie Curie, en 1898, dans la pechblende de Joachimsthal (aujourd’hui Jáchymov, en République tchèque) . Ayant observé que la radioactivité des minerais d'uranium était supérieure à celle que l'on pouvait attendre d'après leur teneur, ils entreprirent des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/polonium/#i_2975
POTASSIUM
Le potassium, troisième élément de ce groupe, possède les propriétés caractéristiques des métaux alcalins. Il a été découvert en 1807 par Humphry Davy lors de la réduction électrolytique de la potasse caustique fondue (KOH). Son symbole chimique K (du nom allemand Kalium ) et son nom français et anglais (potassium) dérivent de la potasse (carbonat […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/potassium/#i_2975
PREMIÈRES EXPLOITATIONS MINIÈRES SOUTERRAINES
Pour que l'homme en vienne à exploiter des minerais, certaines conditions doivent être réunies : un environnement géologique favorable, une certaine accessibilité des gisements et, enfin, des besoins bien identifiés en fonction des compétences technologiques de l’époque. C'est pourquoi, si l'introduction du métal dans les activités humaines – arti […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/premieres-exploitations-minieres-souterraines/#i_2975
PRESSIONS PHYSIQUE & CHIMIE DES HAUTES
Dans le chapitre « Transitions isolant-conducteur » : […] La compression d'une substance isolante ou semi-conductrice agit fortement sur l'évolution de sa structure électronique. En effet, les bandes d'énergie s'élargissent et se déplacent, quand la distance interatomique décroît, et, pour une pression donnée, il se produit un recouvrement de certaines de ces bandes, se traduisant par une délocalisation […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/physique-et-chimie-des-hautes-pressions/#i_2975
PROCÉDÉ INDUSTRIEL DE FABRICATION DE L'ACIER
L'acier, alliage de fer et de carbone de teneur intermédiaire entre le fer et la fonte, est encore au milieu du xix e siècle un métal coûteux utilisé pour la fabrication d'outils de qualité. Avec le développement des chemins de fer et de l'armement, la nécessité d'une production en masse se fait sentir. Le premier procédé industriel de fabrication […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/procede-industriel-de-fabrication-de-l-acier/#i_2975
PROCÉDÉ INDUSTRIEL DE FABRICATION DE L'ALUMINIUM
Le Français Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881) inventa en 1854 le premier procédé industriel de fabrication de l'aluminium. Celui-ci consiste à décomposer le chlorure double NaCl-AlCl 3 par le sodium en présence d'un fondant. L'alumine nécessaire à la préparation de ce chlorure était obtenue en traitant un minerai de bauxite par le carbonate […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/procede-industriel-de-fabrication-de-l-aluminium/#i_2975
PROTACTINIUM
Dans le chapitre « Obtention et propriétés physiques » : […] L'extraction du protactinium à partir de diverses fractions résiduelles résultant de l'attaque des minerais d'uranium ou du thorium irradié est une opération extrêmement difficile qui explique que la quantité de protactinium à l'état pur dans le monde ait été d'environ 200 g, dont 130 g ont été préparés en 1960 par des radiochimistes britanniques. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/protactinium/#i_2975
RADIUM
Dans le chapitre « Propriétés physiques » : […] Le radium pur a été préparé pour la première fois en 1910 par Marie Curie et André Debierne qui ont formé l'amalgame par électrolyse de 106 mg de chlorure avec une cathode de mercure, puis distillé celui-ci sous pression réduite dans une atmosphère d'hydrogène. Le métal est aussi obtenu, mais sous forme impure, par décomposition thermique de l'azot […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/radium/#i_2975
RESSOURCES MINÉRALES
Dans le chapitre « Ressources minérales et développement durable » : […] Devant une prise de conscience croissante de la nécessité d’un protocole de développement durable, une approche globale de la gestion des ressources minérales se fait de plus en plus pressante. Elle vise d’abord une utilisation plus rationnelle de ces ressources, ensuite la recherche de produits de substitution pour les matériaux dont la durabilité […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ressources-minerales/#i_2975
RHÉNIUM
De Rhenus , le Rhin. Symbole chimique : Re Numéro atomique : 75 Masse atomique : 186,2 g Point d'ébullition : 5 627 0 C environ Point de fusion : 3 180 0 C Densité (à 20 0 C) : 21,02 Métal de couleur blanc argenté, très dur, très résistant à la corrosion et à la chaleur, très difficilement soluble dans les acides. Prédit par D. I. Mendeleïev, le r […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rhenium/#i_2975
RYDBERG JOHANNES ROBERT (1854-1919)
Physicien suédois né à Halmstad et mort à Lund. Johannes R. Rydberg effectue ses études à l'université de Lund, où il sera nommé professeur en 1901. Lauréat de mathématiques (1879), Rydberg s'oriente vers la physique et plus particulièrement vers l'étude des spectres optiques des éléments. En 1889, alors maître de conférences à Lund, examinant les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/johannes-robert-rydberg/#i_2975
SEMI-CONDUCTEURS
Dans le chapitre « Cristaux parfaits » : […] La description actuelle de la structure de la matière repose sur l'hypothèse atomique [cf. atome ]. Dans un cristal, les noyaux atomiques sont disposés aux nœuds d'un réseau géométrique régulier ; c'est le même motif élémentaire qui est répété de façon périodique dans l'espace (un peu à la manière d'un papier peint mural). Cela est bien vérifié e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/semiconducteurs/#i_2975
SEMI-MÉTAUX
Éléments dont la couche électronique de valence comprend quatre électrons (en principe). Ces éléments pourront soit gagner, soit perdre quatre électrons pour arriver à l'octet stable. Leurs propriétés sont donc intermédiaires entre celles des métalloïdes et celles des métaux. Chimiquement, ils seront souvent amphotères ; physiquement, leur caractér […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/semi-metaux/#i_2975
SODIUM
Le sodium est le plus courant des éléments alcalins. Son nom dérive de l'arabe soda , qui désignait le mélange de carbonates alcalins extrait des cendres de végétaux. Le symbole Na vient de son appellation allemande Natrium , qui dérive de « natron », le carbonate de sodium naturel d'Égypte. Comme les autres alcalins, c'est un métal très réactif q […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sodium/#i_2975
STRONTIUM
De Strontian, ville d'Écosse. Symbole chimique : Sr Numéro atomique : 38 Masse atomique : 87,62 Point de fusion : 769 0 C Point d'ébullition : 1 384 0 C Densité (à 20 0 C) : 2,54 Métal alcalinoterreux mou, de reflet argenté quand il est fraîchement coupé, de couleur jaunâtre si on l'expose à l'air libre, constituant environ 0,02 p. 100 de la croûte […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/strontium/#i_2975
SURFACE PHÉNOMÈNES DE
Dans le chapitre « Les plasmons » : […] Les mouvements collectifs des électrons dans un métal ou plasmons correspondent, dans le volume, à une fréquence ω p telle que : où n est la densité des électrons ; e et m , la charge et la masse d'un électron. En surface, et pour des vecteurs d'onde petits, la fréquence d'oscillation est modifiée et devient : où ε est la constante diélectrique […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/phenomenes-de-surface/#i_2975
THALLIUM
Du grec thallos , verdure. Symbole chimique : Tl Numéro atomique : 81 Masse atomique : 204,37 g Point de fusion : 303,5 0 C Point d'ébullition : 1 457 0 C Densité (à 20 0 C) : 11,85 Métal mou, facilement fusible, facilement oxydable dans l'air, découvert, grâce à sa raie spectrale verte, par sir William Crookes (1861) ; le thallium est isolé l'ann […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/thallium/#i_2975
THERMO-IONIQUE ÉMISSION
Dans le chapitre « Émission des corps polycristallins » : […] Dans la pratique, on a rarement affaire à des monocristaux, les métaux étant toujours polycristallins, et, comme on l'a vu, la densité de courant dépend du travail de sortie, donc de l'orientation ; le courant émis sera donc la somme de tous les courants émis par les différents cristaux. Le travail de sortie sera un travail de sortie moyen e Φ−, ég […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/emission-thermo-ionique/#i_2975
TUNGSTÈNE
Le tungstène est un élément métallique très réfractaire, appartenant au groupe V a de la classification périodique, qui comprend aussi le chrome et le molybdène. Ce métal, de la famille des éléments de transition, est à la fois un « aristocrate » et un « athlète », dont les qualités extrêmes exigent soin et précision dans l'élaboration du produit […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tungstene/#i_2975
URANIUM
Dans le chapitre « Propriétés mécaniques » : […] L' uranium étant un métal fortement anisotrope, ses propriétés mécaniques varient beaucoup avec le mode de fabrication (coulé, filé, laminé, étiré...), le traitement thermique et les impuretés. Le tableau 4 résume les principales caractéristiques mécaniques à la température ambiante. En phase β, l'uranium est très fragile (l'allongement à rupture […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/uranium/#i_2975
VANADIUM
Dans le chapitre « Caractéristiques mécaniques et technologiques » : […] Le tableau 3 rend compte des caractéristiques mécaniques et technologiques du vanadium non allié ; à l'état pur, il peut être transformé à froid. L'usinage est analogue à celui d'un acier, mais le soudage doit s'effectuer sous argon, soit par le procédé T.I.G., soit par bombardement électronique. La température de transition ductile-fragile est tr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vanadium/#i_2975
VERRE
Dans le chapitre « Les verres colorés » : […] Les verres colorés appartiennent à deux familles bien distinctes. Dans l'une, un métal est introduit sous forme d'ions dans la composition. On a déjà indiqué le rôle du fer, du cuivre, du cobalt ; le manganèse, en plus de son rôle d'oxydant décolorant découvert dès le i er siècle (il oxyde les ions Fe 2+ couleur vert bouteille en ions Fe 3+ pe […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/verre/#i_2975
ZINC
Le zinc (symbole Zn, numéro atomique 30) est un élément chimique métallique blanc bleuâtre appartenant au sous-groupe II b de la classification périodique. Quoiqu'il soit de grande consommation et que ses applications se rencontrent dans la vie courante, il est peu connu. Le zinc est cité pour la première fois sous sa dénomination actuelle par Pa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zinc/#i_2975
ZIRCONIUM ET HAFNIUM
Le zirconium (symbole Zr, numéro atomique 40) et le hafnium (symbole Hf, numéro atomique 72) sont deux éléments chimiques métalliques de couleur gris argent appartenant au groupe IV a de la classification périodique. Découvert en 1789 par Martin Heinrich Klaproth dans un minerai de Ceylan (le jargon), le zirconium (du persan zerk signifiant pier […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zirconium-et-hafnium/#i_2975
Voir aussi
Pour citer l’article
Georges CIZERON,
« MÉTAUX -