HÉBRAÏQUES LANGUE & LITTÉRATURE
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L'hébreu appartient au groupe des langues sémitiques du Nord-Ouest, dont il constitue, avec le phénicien et le moabite, le rameau cananéen.
L'hébreu, aujourd'hui langue nationale d'Israël, représente, en effet, la forme évoluée de l'idiome qui était en usage chez les populations de Canaan antérieurement à l'arrivée des Israélites. Ces derniers ont dû abandonner pour la langue de leurs hôtes, dont la civilisation était supérieure, le dialecte araméen qu'ils parlaient originellement. Les gloses des lettres d'El-Amarna (xve et xive siècles avant notre ère) ont permis de reconstituer la grammaire de cette langue de Canaan, ancêtre de la langue hébraïque.
La littérature hébraïque présente la particularité de s'être développée pratiquement sans solution de continuité depuis plus de trois millénaires. En outre, contrairement à l'évolution que l'on rencontre généralement, c'est le monument historique le plus ancien, la Bible, qui fut et reste considéré comme le modèle parfait, source de toute inspiration future. En conséquence, sur le plan littéraire comme sur le plan linguistique, la langue et la poésie bibliques apparaissent comme plus proches du xxe siècle que l'anglais de Chaucer ou le français du pauvre Rutebeuf.
Évaluer l'importance relative des diverses époques est difficile, car les documents conservés ne constituent qu'une partie souvent réduite et parfois secondaire d'un ensemble. Certains moments de l'histoire littéraire sont mal connus et d'autres le seraient restés, n'étaient les découvertes retentissantes des manuscrits de la mer Morte en 1947 et de la gueniza du Caire en 1896.
Les manuscrits de la mer Morte donnent une idée de la période qui s'étend entre la fin de l'époque biblique (env. ive s. av. J.-C.) et l'époque mishnique (jusqu'au iiie s.). Les textes, et surtout les admirables poèmes liturgiques découverts dans la gueniza du Caire (dépôt des textes sacrés anciens [...]
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Écrit par :
- Valentin NIKIPROWETZKY : professeur à l'université de Paris-IV-Sorbonne
- René Samuel SIRAT : ancien grand rabbin de France, professeur au centre universitaire des langues orientales vivantes
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Autres références
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ABRAHAM IBN EZRA (1089-1164)
Commentateur, grammairien, philosophe et astronome, Abraham ibn Ezra, né à Tudela, est l'une des plus grandes figures de la pensée juive du Moyen Âge. Sa carrière se divise en deux périodes bien distinctes. Pendant la première, jusqu'en 1140, il vit en Espagne, où des liens d'amitié le lient à Juda Halévi, dont il épouse la fille. Des cinq fils issus de cette union, un seul, Isaac, est connu. Selo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/abraham-ibn-ezra/#i_36288
APOCALYPTIQUE & APOCRYPHE LITTÉRATURES
On appelle « littérature apocalyptique » une masse d'écrits organiques que les juifs anciens, du iv e siècle avant J.-C. à la fin du ii e siècle de l'ère chrétienne, ne cessèrent de produire et de promouvoir. Des éléments précurseurs s'en retrouvent plus ou moins nettement dans plusieurs livres, antérieurs et contemporains, de l'Ancien Testament hébraïque. Les textes chrétiens du Nouveau Testame […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/litteratures-apocalyptique-et-apocryphe/#i_36288
APOLOGÉTIQUE
Dans le chapitre « La littérature apologétique juive » : […] Le judaïsme antique n'a eu une littérature apologétique qu'à partir du moment où il a été en contact avec les peuples environnants. On doit mentionner le Contre Apion de Flavius Josèphe (95 apr. J.-C.), adressé aux Romains, et l'œuvre philosophique de Philon qui, bien qu'elle n'ait jamais été reconnue par le judaïsme orthodoxe, a constitué une première tentative d'explication du judaïsme par rapp […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/apologetique/#i_36288
ARAMÉENS
Dans le chapitre « Écriture et langue » : […] L' araméen est un langage sémitique, proche parent de l'hébreu et du phénicien. Mais qui comporte quelques traits communs avec l'arabe. Il utilise l'alphabet phénicien. Le premier spécimen d'écriture araméenne connu remonte au x e ou au ix e siècle avant J.-C. et a été recueilli sur un autel à Tell Halaf. Il en existe de nombreux autres spécimens venant de Syrie et datant du ix e ou du viii e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arameens/#i_36288
BÉHÉMOTH
Pluriel du mot qui désigne, en hébreu biblique, les animaux domestiques (« bétail » dans le récit de la Création, Gen., i , 24). Dans le livre de Job ( xl , 15), Béhémoth prend l'allure d'un pluriel intensif et mythique : il désigne la Bête par excellence, la force animale que Dieu le créateur peut seul maîtriser, mais dont la domestication échappe à l'homme. Béhémoth semble évoquer l'hippopotame, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/behemoth/#i_36288
BENJAMIN DE TUDÈLE (XIIe s.)
Le Juif navarrais Benjamin de Tudèle est sans doute le premier voyageur européen du Moyen Âge qui ait connu la Chine. Écrit en hébreu, son itinéraire fournit un guide touristique et une description économique, ethnique, politique du monde médiéval chrétien, romain et byzantin, juif et arabe vers 1170. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/benjamin-de-tudele/#i_36288
BIBLE - Les livres de la Bible
Dans le chapitre « Débuts de la littérature écrite » : […] L'établissement, au cours du x e siècle avant J.-C., de la monarchie israélite va, en introduisant une certaine stabilité, permettre le rassemblement de toutes ces traditions et l'éclosion de la littérature écrite. L'organisation du royaume, due au génie de David puis de Salomon, s'inspire de celle des monarchies contemporaines, phénicienne et même, dans une certaine mesure, égyptienne. Le roi s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bible-les-livres-de-la-bible/#i_36288
CANTIQUE DES CANTIQUES
Le Cantique des cantiques, c'est-à-dire le Cantique par excellence, constitue l'un des plus beaux chants d'amour de la littérature universelle. Il célèbre un couple, le bien-aimé et la bien-aimée, qui se rejoignent et se perdent, se cherchent et se retrouvent. De toutes les œuvres bibliques, c'est celle qui a suscité le plus d'interprétations diverses. Dans la Bible juive, il fait partie des cinq […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cantique-des-cantiques/#i_36288
COMPILATION DE LA MISHNA
La Mishna , qui signifie en hébreu répétition (de la Loi) désigne d'abord dans le judaïsme la loi orale en corrélation avec le texte biblique ( miqra ), ensuite le recueil juridique compilé sous la direction du patriarche Juda ha-Nassi (le Prince) dans ses académies de Bet Shearim et de Séphoris en Galilée. Elle comprend six sedarim ou ordres traitant des prescriptions religieuses, juridiques, ét […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/compilation-de-la-mishna/#i_36288
DAMAS DOCUMENT DE
Œuvre juive dont deux fragments (les manuscrits A et B, en partie se recouvrant et en partie se complétant, déposés à la bibliothèque de l'université de Cambridge et datés du x e ou du xi e siècle) ont été découverts à la Génizah du Caire, en 1896. Ces feuillets ont été publiés par Schechter, en 1910, sous le titre Fragments of a Zadokite Work , d'où le nom : Écrit (ou Document ) sadocite qu'o […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/document-de-damas/#i_36288
DÉBORA
La fameuse « prophétesse » qui apparaît dans le livre biblique des Juges ( iv et v ) et chez laquelle les Israélites se rendaient pour demander la justice ( iv , 5), sous le palmier, entre Rama et Béthel. C'est par un oracle que Débora engagea Baraq à marcher victorieusement contre Siséra, le général de Yabin, roi de Hasor. Elle fait penser à ce que l'on appelle les « petits juges » (Juges, x , 1 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/debora/#i_36288
ECCLÉSIASTIQUE LIVRE DE L'
Un des livres de sagesse de la Bible catholique, l'Ecclésiastique est regardé par les juifs et les protestants comme un « apocryphe de l'Ancien Testament ». C'est pourtant un texte juif préchrétien d'une grande importance. Son nom lui vient d'un de ses manuscrits grecs, le 248, qui porte ce titre. Il est passé dans l'usage traditionnel par l'intermédiaire de l'ancienne version latine et des Pères […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/livre-de-l-ecclesiastique/#i_36288
FABRE D'OLIVET ANTOINE (1768-1825)
Il est le plus notable, sans doute, des ésotéristes non chrétiens du xviii e siècle français. Fabre d'Olivet découvre en 1795 la Philosophie de la Nature (1769) du déiste Delisle de Sasles, ouvrage à succès qui l'influence beaucoup. Peu après, ruiné, Fabre doit vivre surtout de sa plume et d'un emploi au ministère de la Guerre, jusqu'à sa mise à la retraite en 1810. Vers 1800, l'apparition surna […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antoine-fabre-d-olivet/#i_36288
FOI
Dans le chapitre « Alliance et fidélité dans la Bible » : […] Nous avons pris l'habitude de parler globalement de « la foi biblique », de « la foi chrétienne », de « la foi juive »..., en supposant que le mot « foi » résume la totalité du rapport de l'homme à Dieu. Il n'existe pas de mot en hébreu qui corresponde à cette acception. Les seuls termes capables d'évoquer dans sa totalité le message biblique sont ceux qui se rapportent non pas aux attitudes de l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/foi/#i_36288
GANS DAVID (1541-1613)
Historien, cosmographe et astronome juif de l'époque de la Renaissance, David Gans fut le premier auteur hébraïque à mentionner Copernic, d'une manière très élogieuse d'ailleurs, le premier aussi à donner une description correcte des continents à la suite de la découverte de l'Amérique. Né à Lippstadt, en Westphalie, David Gans entreprend des études rabbiniques qui le mènent d'abord dans les école […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/david-gans/#i_36288
GERSONIDE LÉVI BEN GERSHOM dit (1288-1344)
Mathématicien, astronome, médecin, exégète biblique, talmudiste, théologien et philosophe, Gersonide est l'esprit le plus universel du Moyen Âge juif. Il est aussi l'un des plus indépendants, ce qui lui valut d'être attaqué aussi bien par les disciples, de stricte obédience, d'Averroès que par ses coreligionnaires traditionalistes, pour qui, jusqu'à nos jours, il est resté quelque peu suspect. Dan […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gersonide-levi-ben-gershom-dit-1288-1344/#i_36288
GÉZER
Ancienne ville cananéenne de Palestine, située à mi-chemin entre Jaffa (Tel-Aviv) et Jérusalem et gardant la route principale allant d'Égypte en Mésopotamie. Aux ~ xv e et ~ xiv e siècles, Gézer est mentionnée dans la liste égyptienne des villes conquises par le pharaon Thoutmosis III, dans les inscriptions de Thoutmosis IV, et surtout dans les lettres d'el-Amarna. Vers ~ 1207, elle est encore m […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gezer/#i_36288
GUIDE DES ÉGARÉS, Moïse Maïmonide - Fiche de lecture
Natif de Cordoue, Maimonide (Rabbi Moïse ben Maimon, 1135 ou 1138-1204) dut fuir en Afrique encore enfant, après la conquête de l'émirat par les Almohades. Son œuvre, écrite pour l'essentiel au Caire (il fut médecin à la cour de Saladin), fait de lui à la fois l'une des grandes autorités rabbiniques et le plus radical sans doute des philosophes dans le judaïsme, inspirateur à ce titre de Spinoza. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/guide-des-egares/#i_36288
HALLÉVI JUDA (1075 env.-1141)
En butte aux humiliations de la Croix et du Croissant dans l'Espagne chrétienne et musulmane, témoin de la diffusion parmi les juifs de la philosophie gréco-arabe dont il déplore le pouvoir de séduction et les ravages qu'elle provoque, Juda Hallévi, l'un des plus grands poètes de l'« âge d'or » espagnol, est l'auteur d'un ouvrage et le promoteur d'une action qui lui assureront dans le judaïsme un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/juda-hallevi/#i_36288
HÉNOCH LIVRES D'
Les auteurs juifs d'apocalypses étaient en quête de personnages illustres et homologués par la tradition qui fussent capables de servir de garants aux révélations que ces auteurs se donnaient la mission de transmettre. Le patriarche Hénoch, dont le livre de la Genèse dit qu'il « marcha avec Dieu » avant d'être enlevé aux cieux ( v , 24), le même que l'auteur de l'Ecclésiastique présente comme « un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/livres-d-henoch/#i_36288
HYMNES ESSÉNIENS
Parmi les manuscrits trouvés dans la grotte I de Qumrān figurait un recueil d'hymnes (en hébreu Hodayot , ce qu'on pourrait traduire par « actions de grâces »), rouleau en très mauvais état, dont on a réussi à reconstituer dix-huit colonnes et dont soixante-six fragments restent difficilement utilisables. Il semble que le rouleau ait été écrit par deux scribes hébreux. L'ensemble représente enviro […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hymnes-esseniens/#i_36288
IBN EZRA MOSHE (1060?-? 1139)
Poète et philosophe juif espagnol, appelé aussi Abu Harūn. Né à Grenade, Moïse ibn Ezra apprit la poésie à Lucena. Occupant, semble-t-il, une fonction publique en vue jusqu'en 1090, il dut s'exiler en Espagne chrétienne après la conquête de Grenade par les Almohades. Il mena une existence difficile à la merci de mécènes fortunés dont il chantait les louanges. Son œuvre poétique, qui vise à une per […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/moshe-ibn-ezra/#i_36288
IBN GABIROL SALOMON (1020 env.-1057)
Poète et philosophe juif espagnol en qui les Latins virent un penseur arabe du nom d'Avicebron, Shelōmōh ben Yehudāh ibn Gěbirol (Gabirol) est probablement né à Málaga, mais il fut amené encore enfant à Saragosse, où il reçut son éducation ; il était orphelin de père dès son jeune âge et perdit sa mère à vingt-cinq ans. Doté d'une frêle constitution et souvent sujet à des maladies, il mena une exi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/salomon-ibn-gabirol/#i_36288
IBN VERGA SALOMON (fin XVe-déb. XVIe s.)
De la vie même de l'historien juif que fut Salomon ibn Verga, on sait peu de chose. Il reçut une formation rabbinique et philosophique, apprit la littérature espagnole et latine de son temps et fut chargé, en 1487, après la prise de Málaga par les Rois Catholiques, de réunir les fonds nécessaires pour acquitter la rançon des Juifs capturés. Lorsque les Juifs furent expulsés d'Espagne en 1492, Salo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ibn-verga-salomon/#i_36288
ISMAEL BEN ELISHA (1re moitié IIe s.)
Tanna (docteur juif de la période dite des tannaim) Ismael ben Elisha fut, après la destruction du second Temple, alors qu'il était encore enfant, emmené en captivité à Rome. Il fut racheté par Rabbi Joshua, dont il devint l'élève. Il vécut à Kfar Aziz, au sud d'Hébron. Son collègue le plus proche était Rabbi Akiba, avec qui il discutait souvent de halakha ou de haggadah. La différence principale […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ismael-ben-elisha/#i_36288
JACOB BEN SHESHET (XIIIe s.)
Kabbaliste qui vécut en Catalogne et fit partie du cénacle de Gérone, avec Azriel, Ezra ben Salomon et leur condisciple, plus jeune, Moïse ben Naḥman (Naḥmanide), lequel les dépassa tous en célébrité. La diffusion d'un des écrits de Jacob ben Sheshet a été d'ailleurs en partie due à son attribution, erronée, à Naḥmanide ; il s'agit d'un traité sur « la foi et la confiance » ( Ha Emuna Weha-bittaho […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jacob-ben-sheshet/#i_36288
JOSEPH HA-COHEN D'AVIGNON (1496-1578)
Le plus doué des trois grands historiens juifs de la Renaissance originaires de la péninsule Ibérique, les deux autres étant Salomon ibn Verga et Samuel Usque. Joseph ha-Cohen naquit à Avignon d'une famille espagnole venue de Huete après l'expulsion de 1492. Ses parents s'établirent sur le territoire de Gênes, peut-être à Novi, en 1501, avant de s'installer à Gênes en 1509 environ. Il reçut une éd […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/joseph-ha-cohen-d-avignon/#i_36288
JUDAÏSME - La religion juive
Dans le chapitre « La théologie du judaïsme médiéval » : […] La conquête arabe ne fut pas sans effets sur la vie propre d'une grande partie du monde juif. Les groupes minoritaires qui professaient les religions bibliques jouissaient d'un statut relativement favorable auprès des autorités musulmanes. Ainsi purent-ils participer, d'une certaine façon, à la vie sociale du nouvel État islamique. Ils jouèrent surtout un grand rôle dans la transmission au monde […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/judaisme-la-religion-juive/#i_36288
JUDAÏSME - Histoire du peuple juif
Dans le chapitre « L'Espagne, des Wisigoths à l'âge d'or » : […] Après une période de paix sous les Romains et les Wisigoths ariens, la communauté espagnole est persécutée lors de l'adoption du catholicisme par les Wisigoths (589). Les Conciles successifs de Tolède privent les Juifs de tout moyen d'existence, prohibent la pratique du judaïsme, asservissent enfin les Juifs. En 711, la conquête arabe leur rend la liberté : on leur confie la garde des forteresses […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/judaisme-histoire-du-peuple-juif/#i_36288
JUDITH LIVRE DE
Figurant parmi les sept livres bibliques deutérocanoniques qui ne faisaient pas partie du canon hébraïque des Écritures, le livre dit de Judith n'est entré dans le canon des chrétiens qu'à l'époque patristique, à la fin du i er siècle. Son original hébreu est perdu ; il ne reste que des versions grecques divergentes et le texte est mal fixé. Le livre est une leçon théologique qui expose comment l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/livre-de-judith/#i_36288
KABBALE
Le terme kabbala , littéralement « tradition », désignait à l'origine toute tradition doctrinale, même biblique à l'exclusion du Pentateuque, et plus particulièrement la transmission, d'abord orale, ensuite écrite, d'enseignements concernant la pratique religieuse. C'est seulement au xiii e siècle que ce terme désigne un système doctrinal particulier et au xiv e siècle que les penseurs de ce c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/kabbale/#i_36288
KARAÏTES, QARAÏTES ou CARAÏTES
La tournure adjectivale « karaïtes » (ou Benè - Miqra , « fils de l'Écriture » ; de l'hébreu qārā : « lire »), repérable dans les midrashim et traduisible par « biblistes » ou « scripturaires », fut adoptée par les (ou imputée aux) épigones d'Anan, le premier fondateur du groupe des karaïtes ; ceux-ci, au sein du judaïsme, devaient s'affirmer et se développer durant des siècles, à l'instar du mou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/karaites-qaraites-caraites/#i_36288
KIMHI LES
L'histoire du judaïsme médiéval a retenu les noms de trois Kimhi, tous exégètes : Joseph (1105 env.-1170) ; David, son fils enfin, Moïse (mort en 1190 env.). Joseph, grammairien, exégète et traducteur, quitta l'Espagne pour Narbonne à cause de la persécution des almohades. Ses ouvrages principaux sont des traités de grammaire, s'appuyant sur ceux d'Ibn Jannah, qu'il s'attacha à faire connaître à s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/les-kimhi/#i_36288
LÉON L'HÉBREU JUDA BEN ISAAC ABRAVANEL dit (1460 env.-env. 1521)
Médecin, poète et philosophe juif de la Renaissance. Né à Lisbonne, où son père Isaac (Isaac ben Juda, connu sous le nom d'Abrabanel ou Abravanel) était trésorier d'Alfonse V de Portugal, Léon l'Hébreu étudia la médecine et la philosophie juive et arabe ; il gagna l'Espagne en 1483 puis l'Italie après l'expulsion des Juifs d'Espagne. Il enseigna la médecine et l'« astrologie » à l'université de Na […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/leon-l-hebreu/#i_36288
LÉVIATHAN
Nom (en hébreu : liwyatan ) d'un serpent mythique qu'on rencontre à plusieurs reprises dans la poésie hébraïque et biblique (Job, Psaumes, Isaïe). Sous ce nom et sous d'autres appellations, il appartient plus largement à la mythologie sémitique. Il équivaut au Dragon (peut-être crocodile du Nil), bien connu dans le Proche-Orient ancien. Personnification des puissances hostiles, il apparaît sous l' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/leviathan/#i_36288
LOEB RABBI, dit LE MAHARAL DE PRAGUE (1512-1609)
Dans le chapitre « Un rabbin humaniste » : […] Né à Posen, en Pologne, Yehouda ben Bezalel Loeb est érudit privé dans sa ville natale, avant d'occuper, de 1553 à 1573, les fonctions officielles de rabbin de la province de Moravie, à Nikolsburg. À l'âge de soixante ans, il s'installe à Prague, mais encore à titre privé, et dirige la petite synagogue-école de la « Klaus », méditant et mûrissant une œuvre littéraire dont il commencera la rédacti […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/loeb-le-maharal-de-prague/#i_36288
LOTH
Fils de Haran et neveu d'Abraham (Genèse, xi , 27 ; xx , 12) dans la généalogie biblique des patriarches postdiluviens. Loth émigra avec Abraham en Canaan ( xi , 31 ; xii , 4) avant de s'établir dans la région du Jourdain ( xiii , 1-12). Le chapitre xiii de la Genèse contient la première des histoires de Loth mises en parallèle avec celles d'Abraham : xiii , 1-13 (Loth) et xiii , 14-18 (Abraham) […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/loth/#i_36288
MACCABÉES Ier LIVRE DES
D'abord appelé Livre de la maison asmonéenne, le I er Livre des Maccabées est un ouvrage apocryphe omis dans la Bible hébraïque mais inclus dans la Septante. Bien que seules des traductions grecques nous en soient parvenues, l'ouvrage fut d'abord écrit en hébreu ou en araméen : Origène et Jérôme en connaissaient un original sémitique. Il donne un récit historique des événements survenus depuis l' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ier-livre-des-maccabees/#i_36288
MACCABÉES IIe LIVRE DES
Seule source existante concernant l'histoire des juifs de Palestine pendant la décennie précédant le règne d'Antiochos IV Épiphane (~ 175-~ 164/63). Le Livre se limite au récit de la révolte des juifs contre Antiochos et se termine sur la défaite du général syrien Nicanor en ~ 161, battu par Judas Maccabée, le héros de l'ouvrage. En général, sa chronologie est cohérente avec celle du I er Livre d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/iie-livre-des-maccabees/#i_36288
MACCABÉES IIIe LIVRE DES
Ouvrage apocryphe ne figurant ni dans le canon hébraïque ni dans le canon chrétien (bien que présent dans certains manuscrits de la Septante). Ce livre n'a aucun rapport avec les trois autres livres des Maccabées, qui traitent tous de la révolte de la Judée contre Antiochos IV Épiphane. Son titre se justifie uniquement par le fait qu'il traite de l'oppression des juifs par une puissance étrangère. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/iiie-livre-des-maccabees/#i_36288
MACCABÉES IVe LIVRE DES
Ouvrage apocryphe, qui fut d'abord intitulé « La Souveraineté de la raison », et ne fut pas inclus dans le canon hébreu mais figure dans certains manuscrits, grecs ou latins, de la Bible chrétienne. Il s'agit d'un traité philosophique développant le thème selon lequel l'obéissance à une loi religieuse permet un contrôle de la raison sur les émotions. Il fait l'éloge des martyrs mentionnés dans II […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ive-livre-des-maccabees/#i_36288
MAIMONIDE (M.)
Dans le chapitre « De la logique à la « Mishneh Tōrāh » » : […] Maimonide , né à Cordoue, en Espagne, étudia la Bible et le Talmud avec son père, Rabbi Maimon, qui était versé dans l'exégèse rabbinique ; en même temps, il s'adonna aux études scientifiques. Après la conquête de Cordoue en 1148 par la peu tolérante dynastie des Almohades, la famille Maimon dut quitter la ville et pérégrina à travers l'Espagne, l'Afrique du Nord – vivant quelque temps à Fez –, la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maimonide-m/#i_36288
MAMMON
Mot appartenant à la langue juive et judéo-chrétienne, mammon est la transcription européenne, hébraïque ou araméenne du mot grec mamônas , probablement dérivé de la racine hébraïque amên (ce qui est fidèle, sûr). Dans l'Ancien Testament, on ne le rencontre que dans l'Ecclésiastique ( xxxi , 8). On trouve mammon à Qumrân, en hébreu, dans la Règle de la communauté ( vi , 2) et dans l' Écrit de D […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mammon/#i_36288
MASSORE & TEXTE MASSORÉTIQUE
Le mot hébreu masorah , francisé en « Massore », a ses racines dans l'Ancien Testament (Nomb., xxxi , 16) avec le verbe mâsar (« transmettre » ou « enseigner »). Le sens technique de « tradition » (des Écritures) qu'il prendra chez les juifs ne paraît pas antérieur à la Mishna. La massore est en effet, d'une part, l'activité spécifique des personnalités compétentes — les Ba‘alê ha-Masoret , « maî […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/massore-et-texte-massoretique/#i_36288
MISHNA
Terme hébraïque qui, dans le judaïsme, a commencé par désigner l'ensemble de la loi orale en corrélation avec le texte écrit ( mikra ), mais en est venu, en fin de compte, à s'appliquer au recueil des halakot rédigé et publié par le patriarche Juda I er vers le début du iii e siècle. La Mishna se compose de six ordres ( sēdarīm ) dont le contenu recouvre aussi bien les prescriptions rituelles e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mishna/#i_36288
MOÏSE ASSOMPTION DE
Dans l'univers religieux et culturel du bas judaïsme et du christianisme naissant, toute une littérature, en grande partie apocalyptique, fut attribuée à Moïse, en tant que héros et/ou auteur. Par le canal de cette « postérité » tardive et par l'artifice du procédé classique de la pseudonymie s'affirmait davantage la croyance en la révélation entière et définitive de la Loi israélite au Sinaï. On […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/assomption-de-moise/#i_36288
MOÏSE DE LEÓN MOÏSE BEN SHEM TOB dit (1240-1305)
Kabbaliste espagnol, Moïse Ben Shem Tob de León est l'auteur de la majeure partie du Zohar ; il fut d'abord attiré par la philosophie, comme en témoigne un manuscrit du Guide des égarés de Maïmonide qui fut copié pour lui en 1264. Par la suite, il se familiarise aussi bien avec les traditions kabbalistiques de Gérone qu'avec la tendance gnostique représentée par Moïse de Burgos et Todros Abulafi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/moise-de-leon-moise-ben-shem-tob-dit-1240-1305/#i_36288
MYTHE - L'interprétation philosophique
Dans le chapitre « Mythe et histoire du salut » : […] L'histoire du salut, typique de la littérature hébraïque, principalement dans l'Hexateuque, repose sur une organisation narrative parente du mythe, mais de structure et d'intention différentes. Alors que le mythe rapporte le temps historique à un temps fondamental, l'histoire du salut relie la confession de foi à la narration d'actes de délivrance. Le récit du Deutéronome ( xxvi , 5-9) est à cet […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mythe-l-interpretation-philosophique/#i_36288
PATRIARCHES TESTAMENTS DES DOUZE
Vaste collection de douze discours testamentaires (genre que les Juifs contemporains de Jésus affectionnaient), mis dans la bouche des fils de Jacob, à l'adresse de leurs descendants, dans le dessein de les exhorter à la piété et à la justice, et évoquant les bénédictions de Jacob (Gen., xlix ). Dans sa forme actuelle, chaque Testament suit un même schéma littéraire : une introduction pseudo-hist […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/testaments-des-douze-patriarches/#i_36288
PETAḤYA DE RATISBONNE (XIIe s.)
Voyageur juif peut-être originaire de Prague. Parti vers 1175 pour la Pologne et la Russie, Petaḥya visite la Crimée, la Tartarie, la Khazarie, l'Arménie, le Kurdistan, la Mésopotamie, la Syrie et la Terre sainte. Son objectif fut, semble-t-il, un pèlerinage aux Lieux saints et sur les tombeaux des Justes. Il décrit la prospérité des juifs de Babylone gouvernés par leur exilarque et la pauvreté de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/petahya-de-ratisbonne/#i_36288
PLURILINGUISME
Dans le chapitre « Plurilinguisme, normes du groupe et valorisation des langues » : […] L'ordre d'apprentissage des langues, l'âge où elles sont acquises, l'étendue de la connaissance éventuelle de la langue écrite sont généralement déterminés chez chacun par la société à laquelle il appartient. La répartition prévalente de l'emploi des langues en présence entraîne une mise en hiérarchie mais aussi des jugements qui affectent leurs pratiques, le bi- ou le plurilinguisme, l'alternance […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plurilinguisme/#i_36288
QUMRĀN
Dans le chapitre « Une bibliothèque diversifiée » : […] Dans leur grande majorité, les rouleaux étaient de parchemin, une centaine seulement de papyrus. De 13 à 15 p. 100 des textes sont en araméen, la langue courante du pays depuis la conquête perse, fin vi e siècle avant J.-C. Le reste est en hébreu, la langue littéraire et cultuelle, déclarée sainte. Quelques fragments ou bribes sont en grec. On considère l'ensemble comme très largement littéraire […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/qumran/#i_36288
QUMRĀN RÈGLE DE LA COMMUNAUTÉ DE
La Règle de la communauté , appelée « Manuel de discipline » par les éditeurs, est l'un des premiers grands manuscrits découverts à Qumrān en 1947 (trad. française in A. Dupont-Sommer, Les Écrits esséniens découverts près de la mer Morte , Paris, 1959). Une recension pratiquement intacte en a été trouvée dans la grotte I. Il en existe aussi, venant de la grotte IV, des fragments qui représentent u […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/regle-de-la-communaute-de-qumran/#i_36288
ROULEAU DE LA GUERRE DES FILS DE LUMIÈRE CONTRE LES FILS DE TÉNÈBRES
Parmi les grands manuscrits découverts dans la grotte I de Qumrān , se trouvait le Rouleau dit de la guerre des fils de Lumière contre les fils de Ténèbres. Il a 2,90 m de longueur sur 0,16 m de haut, et comprend actuellement dix-neuf colonnes de dix-sept ou dix-huit lignes ; la fin manque. Il ne comporte pas de titre ni de nom d'auteur. Il s'agit d'un règlement militaire en vue de la guerre que […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rouleau-de-la-guerre-des-fils-de-lumiere-contre-les-fils-de-tenebres/#i_36288
RUBÉNI DAVID (1483 env.-env. 1538)
Diplomate juif qui affirmait être l'ambassadeur d'un royaume juif de Khaibar en Arabie ( ?) auprès du pape Clément VII et qui visita les cours pontificale et portugaise, ainsi que plusieurs cités italiennes, afin de conclure une alliance entre la chrétienté et les Juifs contre les Turcs. David Rubéni se prétendait le fils du roi Salomon et le frère du roi Joseph qui régnait sur les tribus de Ruben […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/david-rubeni/#i_36288
SEFER HA-BAHIR
Traité anonyme, le premier à adopter le langage et les idées symboliques caractéristiques de la littérature kabbalistique qui s'étend du xiii e au xvi e siècle. Il est attribué à une autorité connue du Talmud, Rabbi Nehunya ben ha-Kana. Sa forme littéraire est celle d'un midraš , ensemble d'exégèses symboliques de passages bibliques attribués à des personnages talmudiques et aussi à des docteurs […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sefer-ha-bahir/#i_36288
SEFER YESIRA
Bref traité qui eut une influence considérable sur la mystique juive de toutes les époques et qui a été écrit entre le ii e et le vi e siècle, peut-être au iii e , dans un style elliptique ayant des affinités avec celui de la littérature de la Merkaba . Il contient des spéculations sur la Création, d'une nature très différente de celles du groupe d'écrits qui sont connus sous le nom de Ma‘ase B […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sefer-yesira/#i_36288
SHOAH LITTÉRATURE DE LA
Dans le chapitre « L'écriture juive du désastre » : […] L'imaginaire juif avait élaboré au cours des siècles de multiples figures pour dire le désastre. Dans les langues juives – hébreu ou yiddish – , les matrices des textes sacrés servirent de véritable code pour écrire les catastrophes qui jalonnent l'Histoire, se chargeant au passage, que ce soit dans l'époque médiévale ou moderne, de significations nouvelles, proposant des raccourcis où passé e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/litterature-de-la-shoah/#i_36288
SHULHAN ARUKH
Héritier par excellence de l'Espagne médiévale, Joseph Caro fut à la fois un juriste et un mystique. Il consacra trente années à la composition de Beit Yosef ( La Maison de Joseph ), un commentaire encyclopédique de la halakha, ou loi rabbinique, couvrant l'ensemble de la jurisprudence de tous ses prédécesseurs, où il reprend la division quadripartite des Arba'ah Turim ( Les Quatre Rangées ), le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/shulhan-arukh/#i_36288
SIBYLLE
Dans le Moyen-Orient antique, les traditions sur la Sibylle n'ont cessé de foisonner. Son caractère abstrait et sa qualité de terme générique aidant, la Sibylle (d'abord nom propre, Sibylla ) donna lieu à une ample prolifération. À l'origine, il n'y avait qu'une seule Sibylle, comme en témoigne Héraclite d'Éphèse, le premier auteur qui en ait parlé. Il en était encore ainsi au temps d'Euripide, d' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sibylle/#i_36288
TANNAIM
Mot hébreu dérivé de la racine araméenne teni , qui signifie « enseigner », « transmettre oralement », tannaim est l'appellation des rabbins des i er et ii e siècles, de l'époque de Hillel à la rédaction de la Mishna. Les deux siècles de la période des tannaim sont habituellement divisés en cinq générations — division abstraite et souvent arbitraire, qui permet cependant de situer la chronologie […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tannaim/#i_36288
TÉMOINS DU FUTUR. PHILOSOPHIE ET MESSIANISME (P. Bouretz) - Fiche de lecture
Pierre Bouretz nous offre un prolongement de la somme de Julius Guttmann ( Histoire des philosophies juives. De l'époque biblique à Franz Rosenzweig , 1996) en regroupant neuf philosophes juifs, de culture allemande, nés entre 1842 et 1905, à l'aube d'un xx e siècle apocalyptique : Hermann Cohen, Franz Rosenzweig, Walter Benjamin, Gershom Scholem, Martin Buber, Ernst Bloch, Leo Strauss, Hans Jona […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/temoins-du-futur-philosophie-et-messianisme/#i_36288
TEMPLE ROULEAU DU
Manuscrit hébreu ancien, récemment découvert et venant probablement des grottes de Qumrân. Ce rouleau, long de 8,60 m et comprenant soixante-six colonnes de texte, est conservé au palais du Livre du musée d'Israël à Jérusalem depuis son acquisition en 1967 par Yigael Yadin. Il daterait de la seconde moitié du ~ i er siècle. Il contient des lois de pureté et d'impureté, des préceptes relatifs aux […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rouleau-du-temple/#i_36288
TOSSEPHTA ou TOSEFTA
Mot hébreu qui désigne le « supplément » à la Mishna. La Tossephta est un recueil de textes tannaïtiques qui n'ont pas été insérés par Rabbi Juda ha-Nassi dans son Code de la Mishna et qui sont appelés, pour cette raison, Baraytot (pluriel de barayta , qui signifie « en dehors », « extérieur »). Cette compilation, la seule qui nous soit parvenue intégralement parmi d'autres recueils semblables, s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tossephta-tosefta/#i_36288
YIDDISH
Dans le chapitre « Fusion et différenciation » : […] La vie juive traditionnelle, axée sur l'application des préceptes religieux, constitue un système culturel spécifique, complet et cohérent, qui ne saurait fonctionner en utilisant telle quelle une langue d'emprunt. L'hébreu ayant perdu son caractère de langage parlé dès avant l'ère chrétienne, d'autres langues juives, nées de sa fusion partielle avec celles de populations avoisinantes, l'ont remp […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/yiddish/#i_36288
Voir aussi
Pour citer l’article
Valentin NIKIPROWETZKY, René Samuel SIRAT, « HÉBRAÏQUES LANGUE & LITTÉRATURE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/langue-et-litterature-hebraiques/