BACTÉRIES
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Croissance bactérienne
Croissance en milieu liquide
L'estimation de la croissance bactérienne est basée sur deux critères, la masse cellulaire et le nombre de bactéries, qui augmentent dans des proportions variables au cours de la croissance. La masse cellulaire est mesurée selon la densité optique du milieu, tandis que le nombre de bactéries viables est estimé d'après le nombre d'unités formant colonie sur milieu de culture solide, ensemencé à partir de suspensions, diluées en série, de la culture.
Dans un milieu liquide, dont les constituants ne sont pas renouvelés, ensemencé avec des bactéries en fin de croissance, la courbe de croissance suit une cinétique générale caractéristique (fig. 7) comportant quatre phases : la phase de latence, la phase exponentielle, la phase stationnaire et enfin une phase de décroissance. La phase de latence est d'une durée variable en fonction de l'espèce bactérienne et des conditions plus ou moins favorables de culture ; elle correspond au temps nécessaire aux bactéries provenant d'un milieu, dont elles ont épuisé les substrats, pour initier les réactions enzymatiques permettant d'assimiler les constituants du milieu neuf. Cette phase de latence n'existe pas dans les cultures en milieux renouvelés, comme par exemple en chemostat. La phase de croissance exponentielle, ou phase logarithmique, correspond à l'étape d'assimilation la plus active des substrats contenus dans le milieu ; à ce stade, toutes les bactéries sont vivantes et se divisent rapidement. La pente de la courbe de croissance durant cette phase exponentielle est d'autant plus grande que les conditions de la culture sont mieux adaptées (température, pH, aération, substrats indispensables, etc.). La phase stationnaire correspond au maximum du rendement de croissance de la culture : les bactéries ont développé toutes leurs structures et ont fini par épuiser le milieu. La phase de décroissance traduit le déclin de la population consécutif à la mort de certaines bactéries empoisonnées par leurs catabolites toxiques et les importantes modifications de pH du milieu.
Croissance d'une culture bactérienne
Courbe de croissance bactérienne.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Croissance [...]
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Écrit par :
- Jean-Michel ALONSO : docteur en médecine, docteur ès sciences
- Jacques BEJOT : docteur en médecine, chef de service du laboratoire de microbiologie à l'hôpital de Nanterre
- Patrick FORTERRE : professeur à l'université de Paris-Sud, Orsay
Classification
Autres références
« BACTÉRIES » est également traité dans :
ABCÈS
Collection purulente bien limitée qui se forme au sein d'un organe ou d'un tissu, au cours d'une réaction inflammatoire. Un certain nombre d'agents pathogènes, introduits accidentellement en un point de l'organisme, sont capables d'entraîner cette réaction dont le but est de les éliminer. L'exemple le plus typique est réalisé par une blessure septique introduisant des bactéries pathogènes. Au poin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/abces/#i_6878
ACTINOMYCÈTES
Les Actinomycètes sont des Bactéries dont la croissance donne lieu à des colonies constituées d' hyphes, c'est-à-dire de filaments qui irradient, par croissance centrifuge, tout autour du germe qui leur a donné naissance. Cela explique leur dénomination : le mot « Actinomycètes » provient de deux substantifs grecs et signifie « Champignons à rayons » ou « Champignons rayonnants », expression util […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/actinomycetes/#i_6878
AÉROBIOSE & ANAÉROBIOSE
Dans le chapitre « Aérobies stricts » : […] Des bactéries telles que les Acetobacter , les Pseudomonas , les Agrobacterium , certains Thiobacillus (T. denitrificans) se rangent dans cette catégorie. Les animaux sont en principe aérobies stricts, mais certains de leurs tissus, comme le tissu musculaire, peuvent supporter temporairement l'absence d'oxygène. Par contre, les cellules nerveuses sont très rapidement tuées par une carence, même t […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aerobiose-et-anaerobiose/#i_6878
ALGUES
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AMMONIFICATION ou AMMONISATION
Dans le chapitre « La microflore ammonifiante » : […] Bien qu'un mécanisme photochimique puisse contribuer, dans les eaux, à assurer l'ammonification, celle-ci est essentiellement de nature biologique, au moins dans les sols. Le fait est démontré par la sensibilité du phénomène vis-à-vis des facteurs qui limitent la vie (ex. température, aération, humidité) et par l'isolement des germes responsables. La propriété de détacher la fonction amine des am […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ammonification-ammonisation/#i_6878
ANTARCTIQUE
Dans le chapitre « Les lacs sous-glaciaires » : […] Dès les années 1960, les mesures d'échos radar ont révélé l'existence de zones où la topographie sous-glaciaire est extrêmement plate. Quelques années plus tard, ces échos ont été attribués à la présence de couches d'eau liquide sous-glaciaire : ils indiquent l'existence de véritables lacs sous-glaciaires dont environ quatre-vingts, de tailles très différentes, ont à ce jour été identifiés. Le lac […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antarctique/#i_6878
ANTIBIOTHÉRAPIE
Pathologiste à l'hôpital St. Mary de Londres, Alexander Fleming (1881-1955) étudiait les bactéries responsables, pensait-on, de l'épidémie de grippe espagnole qui fit vingt millions de morts en 1918. Cultivant ces bactéries pathogènes en boîtes de Pétri (plates, contenant des milieux de culture solidifiés), il constata en 1921 qu'une goutte de mucus nasal empêchait le développement des bactéries a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antibiotherapie/#i_6878
ANTIBIOTIQUES
Dans le chapitre « Utilisation croissante et inappropriée des antibiotiques en médecine humaine » : […] Alexander Fleming mit très tôt l'accent sur la nécessité de traitements menés à leur terme et du respect des posologies, estimant que les prises inadéquates de pénicilline et des doses trop faibles étaient susceptibles de sélectionner des bactéries résistantes. Il était très inquiet des conséquences possibles de l'automédication par les antibiotiques. Ce danger était réel, puisque la pénicilline é […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antibiotiques/#i_6878
ANTIGÈNES
Dans le chapitre « Polyosides » : […] Les polyosides (polysaccharides dans la terminologie anglo-saxonne) sont des polymères à structure ordonnée, constitués par des motifs monomériques et donc des épitopes identiques se répétant à des intervalles réguliers le long de la macromolécule. Les motifs constitutifs y sont des oses ou des osides (ou des dérivés de ces molécules). Les polyosides, dont la masse moléculaire peut atteindre pa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/antigenes/#i_6878
ARCHÉOBACTÉRIES ou ARCHÉES
Vers le milieu du xx e siècle, l'apparition du microscope électronique aboutit à une classification dichotomique du monde vivant en deux grands groupes basés sur la structure de leurs cellules : d'un côté les organismes eucaryotes, formés de cellules à noyau, et de l'autre les organismes procaryotes, formés de cellules sans noyau (les bactéries). Cette classification, en apparence naturelle, a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/archeobacteries-archees/#i_6878
AUTOTROPHIE & HÉTÉROTROPHIE
Dans le chapitre « Les prototrophes » : […] De nombreux champignons et des bactéries sont prototrophes pour le carbone. Il en est d'aérobies, d'autres sont anaérobies. Ces derniers peuvent être anaérobies facultatifs (levure de bière) ou anaérobies stricts (certaines bactéries). À l'égard de l'azote, ces organismes se comportent comme des autotrophes. Beaucoup utilisent directement les nitrates comme source d'azote. Il en est cependant qui […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/autotrophie-et-heterotrophie/#i_6878
AUXINES
Dans le chapitre « Biosynthèse de l'AIA » : […] Chez les plantes supérieures, les étapes conduisant à la synthèse de l'AIA ne sont pas encore toutes élucidées. Ce n'est que depuis les années 1980 que des éléments précis concernant les voies de biosynthèse de l'AIA commencent à émerger. Les données viennent pour une part d'analyses biochimiques utilisant des marquages isotopiques qui ont permis l'identification de composés intermédiaires de syn […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/auxines/#i_6878
AZOTOFIXATION
Ce terme désigne le processus d'assimilation de l'azote de l'air par divers micro-organismes : bactéries ou cyanophycées (algues bleues). Certains vivent librement dans les sols ou les eaux qu'ils enrichissent en matières organiques azotées. Ils sont ainsi éventuellement en cause dans le phénomène d'eutrophisation. D'autres ont une vie symbiotique et font bénéficier de leur assimilation azotée les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/azotofixation/#i_6878
KOCH BACILLE DE
Après avoir identifié le bacille du charbon (1876), le médecin allemand Robert Koch (1843-1910) développa la culture des microbes sur milieu nutritif stérile solide et isola le bacille de la tuberculose en 1882. La règle d'or de la bactériologie médicale, codifiée par Koch, fut d'obtenir des cultures pures des germes prélevés dans les produits pathologiques, de vérifier ensuite sur une espèce anim […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bacille-de-koch/#i_6878
BACTÉRIOLOGIE
Dans le chapitre « Période prépasteurienne » : […] À la fin du xv e siècle, apparaissent les premières idées « modernes » sur les maladies infectieuses. Elles concernent surtout la syphilis : Ulsénius, en 1496, en affirme la contagiosité, puis vers 1519, von Hutten soupçonne, à son origine, de « petits vers ailés » et Paracelse, « de petits germes vivants ». Ces idées, bien que combattues par la majorité des médecins et des savants, amenèrent ce […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bacteriologie/#i_6878
BACTÉRIOPHAGES ou PHAGES
Les bactériophages, découverts par F. W. Twort (1915), puis redécouverts par F. d'Hérelle (1917), qui leur donna ce nom, sont des virus pathogènes pour les bactéries ; possédant les caractéristiques générales des virus, ils provoquent la destruction ou lyse des cultures microbiennes et déterminent une véritable « maladie contagieuse des bactéries » indéfiniment transmissible de culture microbien […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bacteriophages-phages/#i_6878
BERG PAUL (1926- )
Biologiste moléculaire américain né à New York. Paul Berg obtient en 1952 un doctorat en biochimie à la Western Reserve University (aujourd'hui, Case Western University) à Cleveland (Ohio). Il effectue ensuite un stage à l'institut de cytophysiologie à Copenhague, et un autre dans le département de microbiologie de l'université de Washington à Saint Louis ; il y restera, comme assistant puis comme […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paul-berg/#i_6878
BERTRAND GABRIEL (1867-1962)
Chimiste français, Gabriel Bertrand fut, sans doute, parmi les savants de son époque, celui dont les travaux ont, depuis Pasteur, exercé le plus d'influence dans les domaines les plus divers en raison de leurs incidences en chimie, en physiologie, en médecine, en hygiène et en agriculture. Distingué comme un remarquable chimiste par Frémy, Gabriel Bertrand s'inscrit à l'École supérieure de pharmac […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gabriel-bertrand/#i_6878
BIODÉPOLLUTION
Dans le chapitre « La biodépollution des sols » : […] La contamination des sols a des conséquences directes sur le fonctionnement du sol et ses caractéristiques, et des conséquences indirectes sur la biosphère et l'atmosphère. Cette pollution, en raison de la saturation des sols, peut poser de graves problèmes lorsqu'elle atteint une nappe d'eau souterraine qui est employée pour l'usage domestique. Comme pour l'eau, le processus le plus naturel de dé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biodepollution/#i_6878
BIOÉNERGÉTIQUE
Dans le chapitre « Les sources d'énergie pour les êtres vivants » : […] Pour leur entretien et leur développement, et aussi pour extraire du milieu où ils vivent les aliments dont ils se nourrissent, les êtres vivants ont besoin d'énergie. Selon leurs caractéristiques trophiques, la source d'énergie à laquelle ils puisent est différente. Les végétaux chlorophylliens utilisent la lumière ; ils élaborent, par photosynthèse, des composés carbohydrogénés – glucose, amido […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bioenergetique/#i_6878
BIOLOGIE - La biologie moléculaire
Dans le chapitre « L'apport des petits génomes bactériens et viraux » : […] Tous ces génomes sont compacts et en général sans séquences dépourvues de capacité de codage ou de régulation. Ils contiennent au mieux quelques milliers de gènes. L'analyse comparée des génomes permet de définir ce qui, dans une espèce bactérienne, est à l'origine de variants de virulence observés au cours des études épidémiologiques. Elle permet d'établir les différences entre espèces ou varian […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biologie-la-biologie-moleculaire/#i_6878
BIOTECHNOLOGIES
Les biotechnologies se définissent, aujourd'hui, comme l'ensemble des méthodes et des techniques utilisant des composants du vivant (molécules, organites, cellules, organismes) pour rechercher, modifier ou produire des substances chimiques ou des éléments d'origine végétale, animale ou microbienne. Il y a quelque 10 000 ans, lorsqu'il est passé du stade de cueilleur-chasseur à celui d'agriculteur- […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/biotechnologies/#i_6878
BREVET D'INVENTION
Dans le chapitre « L'extension progressive du domaine brevetable » : […] Quoi qu'il en soit, il n'est pas inutile de faire un bref retour en arrière pour marquer les grandes étapes juridiques qui ont conduit à la brevetabilité du vivant. Schématiquement, on peut dire qu'on assiste à la mise en place progressive d'un modèle industriel de la nature . Jusque dans les années 1930, dans les pays industrialisés, une distinction était faite entre les choses vivantes et les ch […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/brevet-d-invention/#i_6878
BREVET SUR UN O.G.M.
Au début des années 1970, le microbiologiste indien Ananda Chakrabarty invente, pour le compte de la General Electric Company, une bactérie génétiquement modifiée capable de dégrader les hydrocarbures. Le brevet qu'il demande lui est alors refusé, conformément à la jurisprudence (Plant Patent Act, 1930) excluant les êtres vivants – à l'exception des plantes à reproduction asexuée – de la protectio […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/brevet-sur-un-o-g-m/#i_6878
CELLULE - L'organisation
Dans le chapitre « Modifications de l'information » : […] L'information d'une cellule peut être modifiée de diverses façons : changement de la séquence nucléotidique des gènes, introduction d'informations nouvelles gardant leur autonomie de réplication, réarrangement de l'information par échange ou addition de gènes d'origines variées, réarrangement par déplacement de gènes d'un site à un autre (fig. 8a) (fig. 8a). Ces changements ou mutations se tran […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cellule-l-organisation/#i_6878
CELLULE - La division
La capacité à croître et à se multiplier est une propriété fondamentale du monde vivant dont la cellule est l'unité de base. Le processus de multiplication procède par divisions cellulaires successives. Il présente deux caractéristiques majeures : il s'agit, dans les conditions normales, d'un phénomène de reproduction conforme , et il est strictement contrôlé . Pour qu'un organisme unicellulaire c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cellule-la-division/#i_6878
CELLULE - Les mouvements
Dans le chapitre « Signaux chimiques : la chimiotaxie » : […] La chimiotaxie est le tactisme le mieux compris, car on peut, par manipulation génétique, découvrir peu à peu les protéines impliquées dans la transmission du signal : le principe est la liaison d'une molécule du milieu extracellulaire, une hormone ou un facteur de croissance par exemple, et d'un complexe protéique transmembranaire capable de la reconnaître. La liaison de la molécule-ligand à la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cellule-les-mouvements/#i_6878
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SANTÉ
Dans le chapitre « Effets indirects identifiés de changement de l’environnement » : […] Les inquiétudes et les prévisions sont ici alimentées par les nombreuses observations de situations particulières. On ne pense pas toujours au fait que nous vivons en équilibre avec de nombreux micro-organismes. Une hausse des températures moyennes favorise la multiplication desdits micro-organismes, avec parfois une amplification de leur pathogénicité qui pourrait perturber cet équilibre. En mil […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/changement-climatique-et-sante/#i_6878
CHARBON MALADIE DU
Le charbon, dénommé anthrax en anglais, est une maladie essentiellement vétérinaire. Elle touche tous les mammifères, y compris l'homme, à qui elle est transmise par les animaux ou des produits dérivés contaminés. Elle est non contagieuse d'homme à homme. On distingue trois formes humaines de la maladie : la forme cutanée, caractérisée par la formation d'une escarre noire (d'où le nom de charbon) […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maladie-du-charbon/#i_6878
CHÉMOSTAT
Une espèce bactérienne placée dans un milieu de culture équilibré contenant tous les nutriments indispensables dans des conditions de pH, de rH et de température optimales se développe et croît suivant des lois précises. La courbe de croissance, obtenue par néphélométrie, exprime les différentes phases du phénomène : phase de latence ; phase de croissance exponentielle (ou logarithmique) ; phase d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chemostat/#i_6878
CHIMIOSYNTHÈSES
La chimiosynthèse est l'élaboration, par les êtres vivants, des constituants de leur protoplasme. Ils utilisent à cette fin des matériaux divers et se servent, pour en combiner les éléments, de l'énergie chimique. La chimiosynthèse s'oppose ainsi à la photosynthèse réalisée par les végétaux et par quelques bactéries à chlorophylles qui utilisent l'énergie de la lumière. Prise dans son sens le plu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chimiosyntheses/#i_6878
CHLOROPHYLLES
Dans le chapitre « État des chlorophylles « in vivo » » : […] Les chlorophylles sont localisées dans les membranes internes des chloroplastes des cellules végétales. Ces membranes forment des sortes de sacs (thylacoïdes) à la cohésion desquels les chlorophylles participent. Les bactériochlorophylles des Bactéries phototrophes sont incorporées dans les membranes des vésicules des cellules bactériennes. Alors que la dispersion des molécules de chlorophylles da […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chlorophylles/#i_6878
CLONAGE
Le mot « clonage » est utilisé en biologie pour désigner une reproduction à l'identique ne faisant pas intervenir la sexualité. C'est ce qui se passe lorsqu'on obtient une colonie bactérienne après avoir ensemencé un milieu de culture solide avec une seule bactérie : en se divisant, cette bactérie « mère » a engendré des bactéries « filles » qui lui sont semblables. Toutes ces bactéries sont équ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/clonage/#i_6878
COMMUNICATION CELLULAIRE
Dans le chapitre « Communication et communautarisme chez les êtres unicellulaires » : […] Par définition, les êtres unicellulaires ne forment pas d’organismes. Pour autant, un certain degré d’organisation peut exister au travers de communications entre cellules de même type ou entre cellules d’espèces unicellulaires différentes, voire très différentes. Chez les bactéries, on observe des communautés dont le développement est synchronisé et conduit à la constitution de biofilms. Ces bio […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/communication-cellulaire/#i_6878
CORROSION
Dans le chapitre « La corrosion en solution » : […] Les phénomènes de corrosion peuvent se développer suivant différents processus : corrosions chimique, électrochimique, biologique et corrosion accompagnée d'érosion. La corrosion chimique est le résultat d'une réaction hétérogène entre une phase solide, le métal, et une phase gazeuse ou liquide. Il est très difficile de donner un exemple de corrosion chimique pure par un liquide puisque celle-ci e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/corrosion/#i_6878
DAKIN LIQUEUR DE
Les premiers mois de la Grande Guerre firent la démonstration de la gravité sans précédent des blessures provoquées par l’armement moderne. Phénomène nouveau : sous l’effet des projectiles d’artillerie la grande majorité des plaies étaient infectées par des éclats d’obus, billes de shrapnels, débris de vêtements ou de terre… Gangrène gazeuse, tétanos et septicémies étaient à l’origine d’une mor […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/liqueur-de-dakin/#i_6878
DÉCOUVERTE DES DÉFENSES IMMUNITAIRES DES INSECTES
Ilia (Élie) Metchnikov démontre, en 1882, la capacité des cellules intestinales de l’étoile de mer à ingérer et détruire des particules étrangères, dont les microbes. Il appelle ces cellules des « phagocytes ». Ce phénomène, la phagocytose, est universel ; c’est une réponse défensive spontanée, innée. À partir de 1890, Paul Ehrlich et Émile Roux démontrent chacun l’existence d’une réponse égaleme […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/decouverte-des-defenses-immunitaires-des-insectes/#i_6878
DIGESTIF APPAREIL
Dans le chapitre « La microbiologie digestive » : […] Dans la bouche vivent en permanence de 10 6 à 10 9 bactéries par millilitre de salive ; leur « concentration » est encore plus importante sur les gencives. À l'inverse, l'estomac, grâce à son acidité, le duodénum, grâce à la bile, détruisent une grande partie de ces microbes et dans le jéjunum supérieur on ne trouve que 10 à 10 000 germes par millilitre. Dans l'iléon, le nombre augmente : 10 6 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/appareil-digestif/#i_6878
EAU - Approvisionnement et traitement
Dans le chapitre « Le principe du traitement biologique » : […] L' épuration biologique des eaux usées peut être mise en œuvre dans des réacteurs à biomasse libre (réacteurs dits à « boues activées », lagunage naturel ou aéré), où les micro-organismes se développent en suspension dans l'eau (boues activées), ou encore dans des réacteurs à biomasse fixée dans lesquels les micro-organismes se développent sur un support grossier ou sur un garnissage plastique ( […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/eau-approvisionnement-et-traitement/#i_6878
EAU (notions de base)
Dans le chapitre « Le traitement des eaux » : […] L'utilisation de l'eau – voire la simple proximité de zones humides – peut représenter de graves dangers pour la santé. À l'état naturel, les milieux aquatiques peuvent abriter les larves d'insectes vecteurs du paludisme, de la leishmaniose ou de la fièvre jaune et favoriser la propagation d'épidémies de choléra ou de poliomyélite. Si, depuis le milieu du xix e siècle, les pays industrialisés ont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/eau-notions-de-base/#i_6878
ÉCOLOGIE
Dans le chapitre « Organisation trophique » : […] Un des problèmes majeurs de l'écologie est la description et la compréhension de la structure trophique des principaux écosystèmes. Cette structure trophique est constituée par les relations qui lient les organismes consommés à ceux qui les consomment, relations dont l'ensemble forme le réseau trophique du système. Ce terme traduit bien mieux que celui de chaînes alimentaires les relations innomb […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecologie/#i_6878
ENZYMES DE RESTRICTION
Comment les bactéries, dépourvues de système immunitaire, se défendent-elles contre les virus (appelés aussi phages) qui les infectent ? C'est le Suisse Werner Arber (né en 1929), qui apporte le premier la réponse à cette question. En 1962, il découvre que des enzymes bactériennes sont capables de couper l'ADN du phage au niveau de zones bien déterminées (différentes en fonction des enzymes), app […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/enzymes-de-restriction/#i_6878
ESPÈCE, biologie
Dans le chapitre « La notion d'espèce aujourd'hui » : […] Les trois définitions données ici se situent clairement dans une optique évolutionniste. Depuis les années 1970, la situation a considérablement empiré pour tous ceux qui espéraient que la biologie contemporaine réussirait à donner une définition unitaire de l'espèce. Les concepts de l'espèce ont proliféré. On en compte aujourd'hui plus d'une vingtaine, tous opératoires et utilisés dans des domain […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/espece-biologie/#i_6878
EXTRÉMOPHILES
Dans le chapitre « Les polymères bactériens » : […] Parmi les polymères d'origine biologique (biopolymères), les polysaccharides, longues molécules formées de l'enchaînement de motifs similaires, en l'occurrence de glucides appelés couramment sucres, présentent une diversité de structure qui offre un large spectre de propriétés fonctionnelles. Outre l'intérêt connu de ces biopolymères dans l'exploitation pétrolière, dans l'agro-alimentaire comme a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/extremophiles/#i_6878
FAUNE DES GRANDES PROFONDEURS - (repères chronologiques)
Février 1977 Campagne de géologie et de géochimie du submersible américain Alvin sur la ride des Galápagos : premières observations, par 2 500 mètres de profondeur, de la faune associée à l'hydrothermalisme. Février-mars 1978 Campagne de géologie du submersible français Cyana sur la dorsale du Pacifique oriental (21 0 N.) : premières observations, par 2 600 mètres de profondeur, de cheminées fo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/faune-des-grandes-profondeurs-reperes-chronologiques/#i_6878
FER - Rôle biologique du fer
Dans le chapitre « Le fer dans l'évolution » : […] À l'inverse de la ferritine, la protéine de stockage du fer, qui est évolutivement très conservée, les systèmes d'acquisition du fer ont considérablement évolué entre les espèces et se sont adaptés à la forme chimique sous laquelle le fer se trouve dans l'environnement. Les bactéries sont capables, suivant les cas, de transporter des complexes de fer-citrate ou de synthétiser des molécules de sid […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fer-role-biologique-du-fer/#i_6878
FERMENTATIONS
Dans le chapitre « Mécanismes des fermentations anaérobies » : […] L'ensemble des très nombreuses réactions biochimiques rendant compte de la transformation des sucres en produits de fermentation est difficile à décrire dans ses détails, mais on peut faire les commentaires d'ordre général suivants : 1. Le processus fondamental consiste en une oxydoréduction interne du sucre métabolisé sous l'action d'enzymes. Des réactions d' oxydation (III, 1, 11) portent sur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fermentations/#i_6878
GÉNÉTIQUE
Dans le chapitre « Le clonage d'ADN » : […] Les trois techniques qui ont autorisé l'avènement du génie génétique sont l' hybridation moléculaire, la coupure de l'ADN par les enzymes de restriction et le clonage moléculaire. Auparavant, en effet, il n'était pas possible d'isoler un gène donné, car il ne représentait qu'une infime partie de l'ADN cellulaire total dont on pouvait disposer. Si on imagine par exemple qu'un gène moyen mesure 10 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genetique/#i_6878
GÉNIE GÉNÉTIQUE
Dans le chapitre « Isolement et amplification des gènes » : […] Pour comprendre le fonctionnement des organismes et éventuellement les modifier, il est nécessaire de connaître la structure des gènes. Un gène humain représente, en moyenne, 0,0001 p. 100 du 1,8 mètre d'ADN que contient chacune de nos cellules. Sa longueur est donc en moyenne d'environ 0,0018 mm d'ADN. Aucune machine et aucun expérimentateur ne peut aisément manipuler individuellement des objets […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genie-genetique/#i_6878
ÉDITION DES GÉNOMES
Dans le chapitre « De nouvelles mutations, outils nécessaires de la génétique » : […] Chercher à introduire des caractères nouveaux dans une espèce n’est pas une idée particulièrement novatrice. De toute antiquité, on a observé les différences entre individus d’une même espèce et on a cherché à comprendre et influencer leur transmission. Sans doute la première tentative rapportée – sans préjuger de son contenu symbolique – peut être celle de Jacob triant les moutons blancs des mou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/edition-des-genomes/#i_6878
GÉNOMIQUE - Théorie et applications
Dans le chapitre « La construction et le transfert de gènes » : […] Un gène ne peut être complètement étudié et exploité qu'après avoir été transféré dans une cellule ou un organisme, où il s'exprime. Il est possible d'isoler n'importe quel fragment de l'ADN d'un génome et d'en disposer en quantité suffisante pour en modifier la structure et le réintroduire dans une cellule ou un organisme entier. Pour ce faire, les fragments d'ADN sont insérés dans des minichromo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genomique-theorie-et-applications/#i_6878
GÉNOMIQUE - Le séquençage des génomes
Dans le chapitre « Utilité du séquençage des génomes » : […] La lecture intégrale du génome d'une bactérie donne presque immédiatement l'inventaire de tous ses gènes : ceux-ci, dont la partie codante est d'un seul tenant, sont facilement reconnaissables, et les signaux de début et de fin de message sont aisément décelés. Cela est également vrai pour certains eucaryotes, comme la levure. La séquence révèle donc l'ensemble des gènes dont dispose l'organisme, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genomique-le-sequencage-des-genomes/#i_6878
GÉNOMIQUE - La transgenèse
Dans le chapitre « Obtention de plantes transgéniques » : […] Des plantes transgéniques sont « naturellement » produites par l'action d'une bactérie ( Agrobacterium tumefaciens ) qui contient un plasmide porteur de gènes capables d'induire des tumeurs dites « galle du collet » et de s'intégrer dans le génome des plantes. En remplaçant les gènes capables de provoquer la tumeur par le gène que l'on désire introduire dans une plante, on transforme le plasmide b […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genomique-la-transgenese/#i_6878
GÉNOMIQUE - Génome artificiel
Le 20 mai 2010, des chercheurs du John Craig Venter Institute aux États-Unis ont publié en ligne, sur le site Internet de la revue américaine « Science », un article intitulé « Création d'une cellule bactérienne contrôlée par un génome synthétisé chimiquement ». Il ne s'agit pas de vie ou de cellule synthétique comme on l'a souvent lu dans les médias, mais de la synthèse d'un chromosome bactérien […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/genomique-genome-artificiel/#i_6878
GLUCIDES
Dans le chapitre « Polyholosides bactériens » : […] La spécificité antigénique de certaines bactéries est souvent liée à la possession d'une capsule plus ou moins épaisse et compacte, dont la nature est déterminée génétiquement. La purification des capsules a montré que ce sont des polyholosides de poids moléculaire élevé et de composition plus ou moins complexe. De nombreux antigènes capsulaires de pneumocoques contiennent, en dehors du glucose e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/glucides/#i_6878
GONOCOQUE ET GONOCOCCIES
Le gonocoque est la seconde cause d’infection bactérienne sexuellement transmissible après Chlamydiae trachomatis . Chez l’homme, l’infection se manifeste le plus souvent de manière bruyante par une inflammation de l’urètre (urétrite), responsable d’un écoulement de pus à l’extrémité de la verge et de brûlures lors des mictions. Chez la femme, l’infection n’entraîne le plus souvent aucun symptôme […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gonocoque-et-gonococcies/#i_6878
HELICOBACTER PYLORI
Pendant bien des années, les publications s'amoncelaient qui suggéraient qu'une bactérie, Helicobacter pylori, jouerait un rôle essentiel dans la survenue de l'ulcère digestif. Ces données scientifiques ont reçu une légitimation officielle avec la conférence de consensus qu'a organisée sur ce thème l'Agence nationale pour le développement de l'évaluation médicale. En effet, les experts qui ont pa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/helicobacter-pylori/#i_6878
HÉTÉROPTÈRES
Dans le chapitre « Les symbiotes » : […] De nombreuses espèces d'Hétéroptères hébergent des micro-organismes ( bactéries ou levures) auxquels on attribue un rôle symbiotique. Les caecums, ou cryptes de l'intestin moyen, sont remplis de bactéries appartenant à une même espèce pour chaque espèce de punaise ; elles occupent surtout les lumières des cryptes, mais il y en a aussi dans les cellules de la paroi. Chez d'autres Hétéroptères (Lygé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/heteropteres/#i_6878
HOFFMANN JULES (1941- )
Dans le chapitre « Les mécanismes de défense immunitaire des insectes » : […] Jules Hoffmann et son équipe vont alors rechercher, dans les années 1990, les récepteurs responsables de l'activation de l'expression de peptides antimicrobiens chez la drosophile et analyser les voies de signalisation conduisant à la production de ces peptides. En testant un certain nombre de mouches mutées qu'il infectent avec un champignon ( Aspergillus fumigatus ), ils montrent en 1996 que le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jules-hoffmann/#i_6878
IMMUNITÉ, biologie
Dans le chapitre « Effets protecteurs des interactions antigène-anticorps dans l'immunité spécifique » : […] La réponse humorale constitue l'élément défensif essentiel contre certains virus et les bactéries à multiplication extracellulaire (la plupart des bactéries pathogènes, notamment les staphylocoques et les streptocoques, les clostridies et de nombreux germes à Gram négatif). En revanche, les défenses contre de nombreux virus, les bactéries à développement intracellulaire (multiplication dans les p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/immunite-biologie/#i_6878
IMMUNOPATHIES
Dans le chapitre « Étiologie des maladies auto-immunitaires (M.A.I.) » : […] Les précédentes études, les études épidémiologiques et génétiques des populations, des familles et fratries, des jumeaux monozygotes et dizygotes ont clairement montré l'existence de facteurs de prédisposition d'origine génétique, mais des facteurs environnementaux interfèrent avec le déterminisme héréditaire. Les facteurs de prédisposition génétique sont nombreux. On s'attend à ce qu'ils concerne […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/immunopathies/#i_6878
INTÉGRON
Les intégrons constituent un système de capture et d'expression de gènes sous forme de cassettes. Celles-ci constituent des éléments mobiles capables d'être intégrés ou excisés dans un intégron par un mécanisme de recombinaison, spécifique de site, catalysé par une intégrase. Un intégron se compose d'un gène intI codant pour une intégrase et d'un site spécifique de recombinaison attI . Chaque cas […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/integron/#i_6878
JACOB FRANÇOIS (1920-2013)
François Jacob fut une figure majeure de la génétique et de la biologie moléculaire, un des penseurs parmi les plus pénétrants de l'histoire et de la philosophie des sciences du vivant. N'acceptant pas la capitulation de 1940, il intègre les Forces françaises libres, participe aux campagnes d'Afrique et de France. Il fut grièvement blessé, et la carrière de chirurgien à laquelle il s'était destin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/francois-jacob/#i_6878
LEDERBERG JOSHUA (1925-2008)
Généticien et microbiologiste américain, un des fondateurs de la biologie moléculaire moderne. Pour sa découverte de la recombinaison génétique chez les bactéries, qui a ouvert la voie à l'analyse génétique de ces micro-organismes, Joshua Lederberg a reçu, en 1958, à l'âge de trente-trois ans, le prix Nobel de physiologie ou médecine, qu'il partagea avec ses compatriotes George W. Beadle et Edwar […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/joshua-lederberg/#i_6878
LÉGIONELLOSE
Dans le chapitre « Premiers cas aux États-Unis » : […] La légionellose est une maladie récente dont l'histoire a commencé à Philadelphie, lors du 58 e congrès de l'American Legion, programmé du 21 au 24 juillet 1976. L'hôtel Bellevue-Stratford est choisi : c'est un ancien hôtel « de luxe » de plus de 700 chambres et de 22 salles de réunion dont le déclin a commencé au début des années 1970. Le système de climatisation, installé en 1954, donne quelqu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/legionellose/#i_6878
LÈPRE
Dans le chapitre « Agent pathogène de la lèpre » : […] Le bacille, agent pathogène de la lèpre, a été découvert dans les lésions de malades norvégiens, par A. Hansen, en 1873 (au tout début de l'ère pasteurienne, et avant même la découverte du bacille tuberculeux), d'où l'appellation courante de « bacille de Hansen ». Dénommé Mycobacterium leprae , il appartient comme le bacille tuberculeux au genre des mycobactéries (classe des Actinomycétales, d'a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lepre/#i_6878
LISTÉRIOSE
Dans le chapitre « Une bactérie ubiquitaire » : […] La bactérie responsable est isolée pour la première fois par Hülphen en 1911 en Suède, à partir d'un foie de lapin, mais ce n'est qu'à partir de 1920 que Murray et ses collaborateurs mettent en évidence son rôle lors d'une épidémie survenue chez des lapins, à Cambridge. Ils observent une mononucléose chez les animaux, et lui donnent le nom de Bacterium monocytogenes. Nyfeldt observe la bactérie c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/listeriose/#i_6878
LUTTE BIOLOGIQUE
Dans le chapitre « Les différentes catégories de biopesticides » : […] On distingue généralement deux types de biopesticides : ceux qui sont à base d'organismes vivants et ceux qui sont à base de substances biologiques naturelles. La première catégorie inclut des organismes procaryotes ou eucaryotes. Une grande diversité d'organismes biologiques sont ainsi utilisés dans des formulations parmi lesquels : – des bactéries pathogènes d'insectes (dites entomopathogènes) […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lutte-biologique/#i_6878
LYME MALADIE DE
Transmise essentiellement par morsure de tique, la maladie de Lyme est due à l'infection de l'organisme par une bactérie sensible à la pénicilline, le spirochète Borrelia burgdorferi . Comme la syphilis, la maladie de Lyme évolue en trois phases : les graves lésions chroniques de la phase tertiaire peuvent être prévenues par un traitement antibiotique s'il est institué en phases primaire ou second […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maladie-de-lyme/#i_6878
LYOPHILISATION
Dans le chapitre « Lyophilisation en microbiologie » : […] Le problème de la lyophilisation des bactéries ou des virus se pose de deux façons différentes : – Ou bien il s'agit de conservation de souches microbiennes, et on cherche alors à garder en vie un nombre d'éléments suffisants pour que, placés dans des conditions favorables, ils se multiplient et redonnent la souche de départ. – Ou bien, au contraire, il s'agit de vaccin : il faut d'abord, et avant […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lyophilisation/#i_6878
LYSOGÉNIE
Depuis 1940, et sous l'impulsion de Max Delbrück, les bactériophages ont donné lieu à de nombreuses recherches qui ont apporté beaucoup d'explications sur l'origine, l'action et la reproduction des virus, et sur un grand nombre d'autres problèmes qui touchent la bactériologie, la génétique, la biologie générale, la cancérologie. Un aspect particulier de la bactériophagie fera l'objet de cet artic […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lysogenie/#i_6878
LYSOTYPIE
Si l'on fait agir un bactériophage convenablement choisi et dilué sur diverses cultures d'une même espèce bactérienne ou d'un même sérotype, on constate souvent, surtout si ces cultures ont été isolées en des endroits géographiquement éloignés les uns des autres ou à partir d'espèces animales différentes, que certaines de ces cultures sont très sensibles à ce phage tandis que d'autres sont plus ou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lysotypie/#i_6878
MALADIES INFECTIEUSES
Les maladies infectieuses, dites également maladies transmissibles, diffèrent des autres affections en ce que leur naissance requiert absolument la pénétration dans l'organisme hôte d'un agent infectant vivant. La spécificité de celui-ci apparaît, d'une part, dans le tableau clinique de la maladie et, d'autre part, dans son issue : la guérison correspond à un état d'immunité plus ou moins intense […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maladies-infectieuses/#i_6878
MALADIES INFECTIEUSES ÉMERGENTES
Les maladies infectieuses sont causées par des micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, parasites et champignons). La description précise des signes cliniques qui distinguent chaque maladie infectieuse, c’est-à-dire sa nosographie, puis l’identification du micro-organisme qui en est responsable ont permis d’en établir progressivement un répertoire assez complet avant la Seconde Guerre mondi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maladies-infectieuses-emergentes/#i_6878
MARGULIS LYNN (1938-2011)
La microbiologiste américaine Lynn Margulis révolutionna la représentation moderne de l'apparition de la vie sur Terre. Lynn Margulis (née Lynn Petra Alexander le 5 mars 1938, à Chicago) obtient en 1957 une licence à l'université de sa ville natale, où elle rencontre son époux, le futur astronome Carl Sagan. Trois ans plus tard, elle passe une maîtrise de zoologie et de génétique à l'université du […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lynn-margulis/#i_6878
MÉNINGOCOQUE
Bactérie pathogène pour l'homme, responsable de la méningite cérébro-spinale, le méningocoque, Neisseria meningitidis , découvert par Weichselbaum en 1887, est un diplocoque ayant l'aspect de deux grains de café opposés par leur face plane (aspect voisin du gonocoque, dont il est un proche parent). Le caractère Gram négatif est essentiel pour caractériser ce germe. Le méningocoque étant fragile, s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/meningocoque/#i_6878
MESELSON MATTHEW (1930- )
Biologiste américain né le 24 mai 1930 à Denver (Colorado). Après avoir obtenu en 1957 son doctorat ès sciences au California Institute of Technology, il est nommé en 1960 professeur de biologie à Harvard. En 1968, il est élu à l'Académie des sciences des États-Unis. Matthew Meselson est surtout connu pour les expériences qu'il effectue avec Franklin W. Stahl à partir de 1958. Dès 1964, Meselson […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/matthew-meselson/#i_6878
MICROBE
Grâce à l'invention du microscope, vers la fin du xvii e siècle, on découvrit l'existence d'êtres vivants de très petite taille, invisibles à l'œil nu. Sujets de curiosité pendant plus de cent cinquante ans, leur étude ne fut réellement abordée qu'au milieu du xix e siècle, avec les travaux de Pasteur, de Koch, et de leurs élèves. Mais les termes servant à désigner ces organismes étaient encore […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microbe/#i_6878
MICROBIOLOGIE
Dans le chapitre « Biofilms » : […] Dans la nature, les biofilms sont des populations de micro-organismes intimement associées à des surfaces vivantes ou minérales par l'intermédiaire d'une substance muqueuse composée d'eau et de polymères biologiques (sucres, protéines, ADN, acides humiques). Ils sont présents partout : sur le tronc des arbres ou les galets du fond d'une rivière, mais aussi sur la coque des bateaux, à l'intérieur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microbiologie/#i_6878
MICROBIOME ET SANTÉ
Notre corps abrite une communauté complexe de milliards de microbes, surtout des bactéries, mais aussi des virus, levures et protozoaires, un nombre à peu près équivalent à celui des cellules humaines. Dans des conditions normales, cette population vit en équilibre avec l’organisme et joue plusieurs rôles physiologiques importants pour notre santé : ainsi des souris sans bactéries intestinales vi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microbiome-et-sante/#i_6878
MICROBIOME HUMAIN
Dans le chapitre « Exploration du microbiome humain » : […] Depuis les années 2004-2005, l’étude des microbiotes humains s’est considérablement développée, comme en témoigne l’explosion du nombre d’articles consacrés à ce sujet sur le site bibliographique PubMed. Cette expansion exceptionnelle est le résultat du développement des approches dites « -omiques » (génomique, protéomique, etc.). Ces méthodes permettent de décrire la complexité du vivant dans son […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microbiome-humain/#i_6878
MONOD JACQUES (1910-1976)
Biochimiste français dont les travaux ont largement contribué à la naissance et au développement de la biologie moléculaire. Né à Paris, Jacques Monod, après des études secondaires à Cannes, regagne Paris en 1928, s'inscrit à la faculté des sciences, passe sa licence en 1931, puis entame, au Laboratoire d'évolution des êtres organisés (1932-1934) et sous l’influence d’André Lwoff et Édouard Chatto […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-monod/#i_6878
MUTATIONS
Dans le chapitre « Mutation et mutant » : […] Une mutation est un événement rare, à caractère aléatoire, qui touche une seule cellule ou une simple particule virale. Elle peut être étroitement localisée en un point d'une unique molécule d'ADN. Ce n'est donc que grâce à ses conséquences sur l'expression génétique qu'elle peut éventuellement être observée. La cellule ou la particule virale mutante qui en résulte a acquis des caractères hérédita […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mutations/#i_6878
MYCOBACTÉRIES
Les mycobactéries sont des micro-organismes de grande importance écologique et médicale. De nombreuses espèces habitent les milieux naturels sans faire preuve de propriétés pathogènes : ce sont des saprophytes. D'autres peuvent causer des infections opportunistes chez les malades immunodéprimés, mais d'autres encore sont strictement parasites, et certaines, très pathogènes, produisent des maladies […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mycobacteries/#i_6878
NUTRITION
Dans le chapitre « Vitamines » : […] On sait que les vitamines sont généralement précurseurs de composés à fonctions coenzymatiques, essentiels à la machinerie métabolique de la cellule. Leur connaissance est en pratique associée aux maladies de carence dont les symptômes cliniques sont classiques, bien que difficiles à relier à leurs fonctions métaboliques, comme on le verra plus loin. Les besoins en vitamines sont généralement de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nutrition/#i_6878
OCÉAN ET MERS (Vie marine) - L'écosystème marin
Dans le chapitre « Particularités du monde vivant » : […] Une particularité des organismes marins est leur gamme de taille très étendue, depuis le picophytoplancton, dont le diamètre est inférieur au micromètre, jusqu'aux plus grands cétacés comme le rorqual bleu qui peut atteindre plus de 30 mètres de longueur et un poids de plus de 130 tonnes. Il en résulte une chaîne alimentaire comportant plusieurs niveaux : picophytoplancton → microzooplancton → pr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ocean-et-mers-vie-marine-l-ecosysteme-marin/#i_6878
OCÉAN ET MERS (Vie marine) - Vie dans les grandes profondeurs
Dans le chapitre « La vie dans les grandes profondeurs » : […] Les peuplements des profondeurs ne comportent évidemment pas de végétaux. Parmi les micro-organismes, l'existence de formes chimiolithotrophes libres ou symbiotiques est très remarquable : elle permet le développement de peuplements originaux dont la survie est indépendante des apports trophiques venant des couches éclairées et repose sur l'énergie libérée par l'oxydation, par des bactéries, de s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ocean-et-mers-vie-marine-vie-dans-les-grandes-profondeurs/#i_6878
OCÉANOGRAPHIE
Dans le chapitre « Des populations marines variées » : […] La vie est présente dans la totalité des océans, depuis la surface jusqu’aux plus grandes profondeurs, offrant des populations marines riches, variées et complexes. En fonction de la relation que les êtres vivants entretiennent ou non avec le fond océanique, on distingue deux domaines. Le domaine pélagique est celui de la pleine eau au sein de laquelle vivent des populations végétales et animales […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oceanographie/#i_6878
PALÉOMAGNÉTISME
Dans le chapitre « Le magnétisme environnemental et le biomagnétisme » : […] En dehors de leurs applications « classiques », le paléomagnétisme et le magnétisme des roches ont été étendus à plusieurs autres domaines actuellement en plein essor. Le plus important concerne le magnétisme environnemental (et paléoenvironnemental) destiné à mesurer l’impact des processus environnementaux sur les minéraux magnétiques. Ces derniers sont en effet sensibles aux conditions naturell […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paleomagnetisme/#i_6878
PALÉOZOÏQUE ou ÈRE PRIMAIRE
Dans le chapitre « Foisonnement des organismes fossiles » : […] À la suite des diverses études de phylogénie morphologique et moléculaire menées depuis les années 1970, il est devenu classique de diviser le monde vivant en trois groupes de rang supérieur (« domaines ») : les eubactéries (Eubacteria) ; les archées (Archaea) ; et les eucaryotes (Eucarya), parmi lesquels on distingue quatre « règnes » : les protistes ou protoctistes (Protista ou Protoctista), le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paleozoique-ere-primaire/#i_6878
PARASEXUALITÉ
Dans le chapitre « Cas des bactéries » : […] Les mécanismes de parasexualité actuellement connus chez les bactéries ne consistent jamais en la fusion de deux corps bactériens. Ils comportent toujours le transfert d'acide désoxyribonucléique d'une bactérie donneuse à une bactérie receveuse. Les deux partenaires jouent donc des rôles dissymétriques. La parasexualité chez les bactéries est donc le transfert d'un fragment d'ADN d'une bactérie […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/parasexualite/#i_6878
PARASITISME
Dans le chapitre « Bactéries, Champignons et Végétaux proprement dits » : […] Dans cet ensemble, 95 p. 100 des plantes parasites sont des Champignons appartenant à tous les grands groupes fongiques. Les 5 p. 100 qui restent sont des Bactéries ( Eubacteria et Mycobacteria seulement ; cf. bactéries ), des Algues (très peu nombreuses : quelques Dinophycées, Chlorophycées et Rhodophycées), une Gymnosperme ( Podocarpus ustus , de Nouvelle-Calédonie), des Angiospermes dicotylé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/parasitisme/#i_6878
PHAGOTHÉRAPIE
La découverte de virus, les bactériophages, qui détruisent certaines bactéries comme les staphylocoques ou le bacille du choléra, a ouvert des perspectives inattendues dans la lutte contre les maladies infectieuses, immédiatement après la Première Guerre mondiale. La phagothérapie de nombreuses maladies, dont les épidémies de peste et de choléra, se développe entre les deux guerres avec des rés […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/phagotherapie/#i_6878
PHÉROMONES
Dans le chapitre « Les phéromones chez les procaryotes » : […] La production d'antibiotique chez les bactéries du genre Streptomyces telles que S. griseus (il s'agit de la streptomycine) est sous la dépendance d'une phéromone dite facteur A, présente chez la souche sauvage et capable de restaurer cette production chez des mutants déficients. Le facteur A agit aussi sur la morphologie des colonies et est nécessaire pour induire la sporulation. La structure d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pheromones/#i_6878
PHOTOGENÈSE, biologie
Dans le chapitre « Bactéries symbiotiques » : […] La luminescence due à des bactéries symbiotiques est bien représentée chez les Téléostéens. L'escha des Ceratidés, portée par un filament pêcheur, les photophores sous-oculaires des Anomalops et l'anneau lumineux périœsophagien des Leiognathus ont tous, en dépit de situations si dissemblables, la même structure fondamentale. Les bactéries prolifèrent, en culture pure, dans des tubes glandulaire […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/photogenese-biologie/#i_6878
PHOTOSYNTHÈSE
Dans le chapitre « Les deux systèmes photochimiques et le schéma en « Z » » : […] Le bilan de la photosynthèse chez les plantes supérieures, c'est-à-dire simultanément l'oxydation d'une molécule d'eau et la réduction d'une molécule de dioxyde de carbone, implique la mobilisation de 4 électrons (et de 4 protons, soit de 4 atomes d'hydrogène). L'exigence quantique de la photosynthèse (8 h ν / O 2 ou CO 2 ) indique donc que 2 photons sont nécessaires pour transférer 1 électron. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/photosynthese/#i_6878
PLANCTON
Dans le chapitre « Le plancton, source de nourriture » : […] En assurant près de 45 p. 100 de la production primaire de la planète, le phytoplancton est un acteur majeur de la production de matière organique à partir de l'énergie du soleil et se trouve ainsi à la base de nombreuses chaînes alimentaires. Tout comme les plantes terrestres, le phytoplancton a non seulement besoin de lumière et de dioxyde de carbone mais aussi de sels nutritifs pour assurer sa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plancton/#i_6878
PLANTES
Dans le chapitre « Relations des plantes avec le monde vivant (relations biotiques) » : […] Les autres organismes présents dans l’habitat de la plante sont susceptibles d’interagir avec celle-ci. En premier lieu, les plantes sont en compétition entre elles pour l’accès aux ressources nutritives – essentiellement la lumière, l’eau et les minéraux du sol – mais aussi à l’égard des pollinisateurs et des disséminateurs. Par exemple, les plantes herbacées des sous-bois des forêts tempérées, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plantes/#i_6878
PLASMIDES
Qu'est-ce qu'un plasmide ? Cette définition a évolué au cours du temps en fonction du développement des connaissances scientifiques dans ce domaine. La définition originale de Joshua Lederberg en 1952 est génétique : ce sont des déterminants génétiques capables de se transmettre d'une bactérie à l'autre indépendamment du chromosome bactérien ; ce sont donc des éléments extrachromosomiques capab […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plasmides/#i_6878
PLASMODE
Masse de protoplasme visqueux, appartenant à des organismes singuliers, qui se rattachent, les uns aux bactéries (myxobactéries), les autres aux champignons (myxomycètes). Les plasmodes de myxobactéries se rencontrent sur des milieux organiques humides (débris végétaux, sol moussu, etc.), sous l'aspect de masse gluante immobile, dotée d'une forme définie (vésicules, parfois attachées sur des pédic […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plasmode/#i_6878
PNEUMOCOQUE
Dans les sérosités et les crachats, le pneumocoque, Streptococcus pneumoniae , se présente sous forme de diplocoques encapsulés, dont les deux cocci lancéolés sont opposés par la pointe, donnant à l'ensemble la forme d'un 8. Les diplocoques sont souvent groupés en chaînettes. Dans les milieux artificiels, le germe est sans capsule ; cultivé en milieux enrichis de sérum, il récupère sa capsule. Il […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pneumocoque/#i_6878
PNEUMONIE
Dans le chapitre « La recherche du germe responsable de la pneumonie n’est pas systématique » : […] L’examen bactériologique est nécessaire lorsqu’il y a des signes de gravité. En effet, il est très important dans ce cas de connaître avec précision la cause de l’infection afin de vérifier au plus vite que l’antibiotique prescrit est adapté. Il est indispensable également lorsqu’il s’agit d’une pneumonie acquise lors d’une hospitalisation (pneumonie nosocomiale), celle-ci pouvant être liée à des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pneumonie/#i_6878
POGONOPHORES
Dans le chapitre « Anatomie, physiologie » : […] Le système nerveux , peu distinct de l'épiderme, a une organisation très primitive. Il forme un plexus continu avec des épaississements locaux de cellules ganglionnaires. Dans le protosome, un massif volumineux dorsal de cellules nerveuses unipolaires et multipolaires constitue le « cerveau », relié à un anneau ventral d'où partent les nerfs tentaculaires. Le cerveau envoie en outre un cordon nerv […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pogonophores/#i_6878
PREMIÈRE TRANSGENÈSE
En 1972, l'Américain Paul Berg (né en 1926) et ses collaborateurs de l'université Stanford parviennent à insérer dans le génome de la bactérie Escherichia coli , rendue perméable par un traitement chimique à base de calcium, un fragment d'ADN du virus SV40. Ils réussissent ainsi pour la première fois ce qu'on appelle aujourd'hui le « clonage » d'un gène, à savoir sa multiplication à volonté dans u […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/premiere-transgenese/#i_6878
PRIX NOBEL DE CHIMIE 2018
Dans le chapitre « Le phage display : des virus qui affichent des protéines à leur surface » : […] George Smith et Gregory Winter ont été récompensés pour l’invention d’un procédé appelé phage display . L’idée de Smith a consisté à insérer dans l’ADN d’un bactériophage – virus de bactéries – un gène exogène (n’appartenant pas au bactériophage), codant pour une protéine donnée (protéine d’intérêt), greffé sur un gène codant pour une protéine de surface du bactériophage. Les deux protéines sont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/prix-nobel-de-chimie-2018/#i_6878
PROTOPLASTES
On obtient expérimentalement des protoplastes au laboratoire à partir de cellules bactériennes ou végétales. On appelle protoplaste bactérien une cellule bactérienne (provenant d'une bactérie Gram+) libérée de sa paroi mucopolysaccharidique, généralement après hydrolyse puis dissolution des « muréines » de cette paroi par une enzyme extraite du blanc d'œuf, le lysozyme. Le protoplasme de la cellu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/protoplastes/#i_6878
RÉACTION INFLAMMATOIRE
Dans le chapitre « Les cellules inflammatoires au travail » : […] Les cellules sont attirées, s’accumulent et produisent des médiateurs et effecteurs de l’inflammation . Elles agissent aussi par elles-mêmes. Les neutrophiles, les monocytes/macrophages et les cellules dendritiques (ne pas confondre avec des cellules nerveuses, il s’agit de cellules essentielles à la réponse immunitaire) sont capables d'ingérer les agents pathogènes et de les détruire par phagocy […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/reaction-inflammatoire/#i_6878
RÉACTIONS CROISÉES, immunologie
Réactions immunologiques positives entre les antigènes A et les anticorps anti-B, et inversement entre les antigènes B et anticorps anti-A de deux complexes antigéniques A et B. De telles réactions ne sont pas exceptionnelles, malgré la spécificité de l'union antigène-anticorps. Les premières réactions croisées observées concernent des bactéries d'espèces voisines ; elles s'expliquent facilement, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/reactions-croisees-immunologie/#i_6878
REPRODUCTION, biologie
Dans le chapitre « Variantes du transfert génétique » : […] La sexualité peut être considérée comme l'acquisition, par des individus d'une même espèce, d'une « polarité » biochimique et physiologique déterminant dans la population impliquée une dualité (+ et —, mâle et femelle) qui permet un transfert génétique dans le couple formé par deux individus de sexe opposé. Pour bien comprendre le rôle de la fécondation dans ce transfert génétique examinons ce qui […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/reproduction-biologie/#i_6878
RÉSISTANCE BACTÉRIENNE
L'activité d'un antibiotique sur une souche bactérienne peut être évaluée par une donnée mesurable, caractéristique de la souche, que l'on appelle « concentration minimale inhibitrice » (C.M.I.) : c'est la plus faible concentration de l'antibiotique capable d'inhiber, in vitro , la croissance de cette bactérie. Cette donnée permet de définir la résistance bactérienne et a l'avantage de faire inter […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/resistance-bacterienne/#i_6878
RESPIRATOIRE (APPAREIL) - Pathologie
Dans le chapitre « Tuberculose pulmonaire » : […] L'infection tuberculeuse est une des plus graves et des plus redoutées qui aient frappé le genre humain, jusqu'aux découvertes du xx e siècle qui ont permis de la guérir à peu près totalement par les antibiotiques et de la prévenir par la vaccination. Elle a été ainsi nommée parce qu'elle donne lieu à la formation, à la surface ou à l'intérieur des tissus, de petites élevures blanc jaunâtre, arro […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/respiratoire-appareil-pathologie/#i_6878
RIBOSOMES
Dans le chapitre « Ribosomes des chloroplastes » : […] La ressemblance entre les ribosomes des bactéries et ceux des chloroplastes est particulièrement évidente : elle concerne aussi bien les composants de nature protéique que ceux de nature polynucléotidique, à une exception près, la présence d'un troisième type d'ARNr 4,5 S (en plus des types 23 S et 5 S) dans la grande sous-unité ribosomale chloroplastique des cellules végétales (le 4,5 S manque d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ribosomes/#i_6878
ROUXIELLA CHAMBERIENSIS
En décembre 2013, trois nourrissons grands prématurés décédaient à l’hôpital de Chambéry. Un quatrième, également infecté, devait survivre. Très rapidement, les enquêteurs s’orientent vers une contamination des poches de nourriture parentérale utilisées pour alimenter ces nourrissons. La cellule d’intervention d’urgence de l’Institut Pasteur y retrouve une bactérie inconnue, présente en grande qua […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rouxiella-chamberiensis/#i_6878
SEPTICÉMIE
Pendant longtemps, le terme de septicémie a signifié pullulation microbienne dans le milieu sanguin. Il est exact que ce concept répond au tableau de la septicémie expérimentale chez l'animal, tel que le réalise, par exemple, l'inoculation de pneumocoques à la souris blanche. Au contraire, chez l'homme il n'y a jamais de multiplication microbienne dans le sang (excepté juste après la mort) : l'éta […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/septicemie/#i_6878
SIDÉROBACTÉRIALES ou FERROBACTÉRIES
Les Sidérobactériales, appelées aussi bactéries ferrugineuses, ou ferrobactéries, constituent un groupe de bactéries du sol et des eaux dont la classification et la place dans la systématique ne sont pas encore sûres. L'étude de leur morphologie, souvent très différenciée, a fait de grands progrès grâce au microscope électronique. Leur physiologie et leur bioénergétique posent encore des problème […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/siderobacteriales-ferrobacteries/#i_6878
SOLS - Biodynamique
Dans le chapitre « Organismes transformateurs » : […] Il s'agit des bactéries, des champignons et de la faune du sol. La plupart de ces organismes sont capables de transformer les produits simples, sucres par exemple, présents dans les feuilles mortes ; seuls quelques organismes peuvent, par leur système enzymatique, dégrader des produits comme la lignine ou les pigments bruns. Cela permet de distinguer les organismes que l'on peut qualifier d'“effic […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sols-biodynamique/#i_6878
SOLS - Microbiologie
Dans le chapitre « Symbioses plantes - micro-organismes » : […] Certains micro-organismes fixateurs d'azote peuvent s'associer symbiotiquement aux plantes vertes ; on en connaît trois groupes : les Rhizobium , bactéries associées aux légumineuses (et aussi au genre tropical Parasponia ) ; les Frankia , actinomycètes associés aux plantes actinorhiziennes (par exemple Alnus , Casuarina ) ; les cyanobactéries ( Nostoc , Anabaena ) associées à des plantes supérieu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sols-microbiologie/#i_6878
STAPHYLOCOQUES
Les staphylocoques sont des germes ubiquistes qui peuvent faire partie de la flore cutanéo-muqueuse de l'homme et de l'animal ou être véhiculés par des porteurs sains. Ils sont secondairement disséminés dans l'environnement, vraisemblablement par les squames et les poils, et y persistent du fait de leur résistance à la dessiccation, aux variations de température et au choc osmotique. Lorsque la b […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/staphylocoques/#i_6878
STREPTOCOQUES
Les streptocoques, bactéries ovoïdes ou sphériques associées en chaînettes, appartiennent à la vaste famille des Streptococcaceae , ensemble hétérogène de cocci prenant la coloration de Gram, dépourvues de cytochrome et de catalase, englobant plus de quatre-vingts espèces et sous-espèces classées en sept genres : Streptococcus , Enterococcus , Aerococcus , Gemella , Leuconostoc , Pediococcus et […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/streptocoques/#i_6878
STRUCTURE EXONS-INTRONS DES GÈNES
La découverte en 1978 de la structure discontinue des gènes marque une étape importante dans l’histoire de la génétique. Auparavant, on avait démontré que la mémoire génétique d’un organisme était inscrite dans son ADN et plus précisément codée par la suite linéaire de ses molécules constitutives, les nucléotides : un gène codant pour une protéine était donc réductible à une séquence de nucléotid […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/structure-exons-introns-des-genes/#i_6878
SYMBIOSE
Dans le chapitre « Endosymbiose chez les Invertébrés » : […] Les bactéries endosymbiotes extracellulaires sont hébergées dans des chambres de fermentation de l'intestin postérieur (larves de Lamellicornes et de Tipulides) ou dans des cryptes diversement localisées dans l'intestin des hétéroptères phytophages (Pentatomides) ; elles peuvent l'être dans des sacs débouchant dans la partie antérieure du tube digestif ( Trypetidae , ou mouche des fruits). Chez le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/symbiose/#i_6878
TARA, goélette
Dans le chapitre « L'écosystème planctonique » : […] Le plancton est l'ensemble des organismes qui dérivent avec les courants. Chaque litre d'eau de mer comprend des millions de virus et bactéries, des milliers de protistes (êtres unicellulaires possédant un noyau cellulaire) et des animaux à l'état d'embryons, de larves ou d'adultes. Certains animaux du plancton, tels les méduses, les siphonophores ou les cténaires, sont de grands prédateurs au m […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tara-goelette/#i_6878
TEIXOBACTINE
Dans le chapitre « Découverte de la teixobactine » : […] Le procédé traditionnel pour rechercher de nouveaux antibiotiques consiste à isoler des micro-organismes, bactéries et moisissures d’environnements variés en les cultivant dans des milieux stériles adaptés à leurs besoins nutritifs. La production de substances antibactériennes est ensuite recherchée dans le milieu de culture en évaluant l’inhibition de la croissance de souches pathogènes pour l’ho […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/teixobactine/#i_6878
TERRE BOULE DE NEIGE HYPOTHÈSE DE LA
Dans le chapitre « Comment survivre sur une Terre « boule de neige » ? » : […] Il y a eu une vie avant et après glaciation. En effet, dans les carbonates situés au-dessus et au-dessous des dépôts glaciaires en Namibie, Hoffman trouve des anomalies importantes en un isotope du carbone, le carbone 13 ( 13 C). Au cours de la photosynthèse, les cellules photosynthétiques, comme les cyanobactéries, consomment préférentiellement le CO 2 composé de carbone 12 ( 12 C). L’atmosphère […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hypothese-de-la-terre-boule-de-neige/#i_6878
THIOBACTÉRIALES
Dans le chapitre « Caractères et classification » : […] Les Thiobactériales constituent un groupe de bactéries caractérisées physiologiquement par une action oxydante sur les composés minéraux réduits du soufre (essentiellement H 2 S), avec accumulation dans leurs cellules de granules de soufre élémentaire. Grâce à la présence de bactériochlorophylle, et éventuellement d'autres pigments, ces bactéries sont phototrophes obligatoires ou, pour certaines […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/thiobacteriales/#i_6878
TUBERCULOSE
Dans le chapitre « Le bacille tuberculeux » : […] Le bacille tuberculeux appartient, comme le bacille de la lèpre, le bacille tuberculeux bovin et les nombreux bacilles apparentés dits atypiques, au genre des mycobactéries. On appelle bacille de Koch (B.K.), du nom du savant allemand qui l'a découvert en 1882, le germe pathogène responsable de la tuberculose humaine. Certaines tuberculoses animales (bovine, par exemple) en dépendent néanmoins. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tuberculose/#i_6878
TUBERCULOSE MULTIRÉSISTANTE
La tuberculose est une maladie grave provoquée par une mycobactérie appelée Mycobacterium , appartenant au groupe tuberculosis , découverte par Robert Koch en 1882. Elle affecte surtout les poumons, mais peut atteindre les os (mal de Pott) et de nombreux autres organes. Maladie à évolution en général lente, souvent fatale – comme le suggère son ancien nom, consomption –, la tuberculose est un p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tuberculose-multiresistante/#i_6878
TUMEURS ET GALLES VÉGÉTALES
Dans le chapitre « Le crown-gall » : […] La maladie doit son nom de galle du collet ou crown-gall à l'apparition de tumeurs volumineuses au collet de diverses plantes (arbres fruitiers, betterave, chrysanthème...). L'agent pathogène est une bactérie ciliée Gram négative du sol, isolée par Smith et Townsend en 1907 et appelée depuis Agrobacterium tumefaciens La tumorisation, qui n'est possible que s'il y a blessure, atteint surtout des d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tumeurs-et-galles-vegetales/#i_6878
UTILISATION BIOLOGIQUE DE L'AZOTE DE L'AIR - (repères chronologiques)
1563 B. Palissy propose que les sels (éléments minéraux) présents dans les plantes proviennent du sol ou des engrais qu'on y apporte afin d'éviter l'épuisement du sol. l804 N. T. de Saussure établit la nécessité d'une alimentation minérale pour la croissance des végétaux. 1838 J. B. Boussingault publie le résultat de recherches entreprises « dans le but d'examiner si les plantes prennent de l'a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/utilisation-biologique-de-l-azote-de-l-air-reperes-chronologiques/#i_6878
VARIATION, biologie
Dans le chapitre « Associations entre espèces différentes » : […] L'anémone de mer Calliactis parasitica est assez fréquemment rencontrée fixée sur une coquille habitée par le bernard-l'hermite Eupagurus bernhardus , mais cette association n'est obligatoire ni pour l'un, ni pour l'autre des deux partenaires. L'alternative « associé vs non associé » dans chaque espèce est pour une bonne part fonction du hasard des rencontres entre partenaires potentiels. Au con […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/variation-biologie/#i_6878
VARIATION GÉNÉTIQUE ADAPTATIVE
Dans le chapitre « DES BACTÉRIES HÉTÉRODOXES » : […] On aurait pu croire que, depuis un demi-siècle, le débat sur l'origine des mutations était définitivement clos ; pourtant, il a été relancé par John Cairns et ses collaborateurs en 1988, toujours à partir de travaux sur des bactéries. En cultivant une souche de colibacilles sur un milieu sans glucose, ils ont observé une fréquence anormalement élevée de cellules ayant subi une mutation dans un gè […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/variation-genetique-adaptative/#i_6878
VÉGÉTAL
Dans le chapitre « Les limites à la définition de végétal » : […] Si la photosynthèse est une caractéristique des végétaux, celle-ci est aussi pratiquée par d’autres organismes, comme de nombreuses bactéries. Certaines d’entre elles le font à partir d’eau ou de sulfure d’hydrogène. Dans ce dernier cas, la photosynthèse est dite anoxygénique car elle rejette non pas du dioxygène mais du soufre. D’autres, appelées cyanobactéries, sont à photosynthèse oxygénique c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vegetal/#i_6878
VIE ASSOCIÉE À L'HYDROTHERMALISME
En février 1977, lors d'une campagne de plongées du submersible américain Alvin sur la ride des Galápagos (ou ride de Colón), à l'est de l'archipel du même nom, des géochimistes découvrent, par 2 500 mètres de profondeur, la présence de peuplements exubérants de grands invertébrés vivant à proximité de sources hydrothermales de fluides tièdes (de 15 à 30 0 C). En novembre 1979, des biologistes r […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vie-associee-a-l-hydrothermalisme/#i_6878
VIRUS
Dans le chapitre « Le cycle lysogénique » : […] Étant le cycle par lequel un virus perdure en se reproduisant, le cycle réplicatif est le cycle viral « normal », si la normalité biologique est dans la succession des générations. Certains virus, toutefois, ne se répliquent pas, ou pas continuellement, dans les cellules infectées. C'est le phénomène de latence virale, qui se traduit cliniquement par l'extinction des symptômes de la primo-infecti […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/virus/#i_6878
VIRUS GÉANTS
Dans le chapitre « Mimivirus et Megavirus : peut-on encore parler de « virus » ? » : […] Avec un diamètre supérieur à 700 nanomètres, les particules de Mimivirus et Megavirus ne sont évidemment plus « filtrables » au sens de Chamberland, et elles sont facilement visibles au microscope optique. À l'époque de Beijerinck, cette seule anomalie de taille aurait conduit à reclasser ces virus géants parmi les bactéries, ou tout au moins, dans une catégorie intermédiaire. Mais même si ces c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/virus-geants/#i_6878
WARREN J. ROBIN (1937- )
Le prix Nobel de physiologie ou médecine 2005 a récompensé deux chercheurs australiens, Barry J. Marshall (né le 30 septembre 1951 à Kalgoorlie) et J. Robin Warren (né le 11 juin 1937 à Adélaïde), pour avoir découvert que la bactérie Helicobacter pylori ( Hp ) était un facteur d'ulcération gastro-duodénale. En 1980, J. R. Warren, anatomo-pathologiste au Royal Perth Hospital, a découvert le premie […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/j-robin-warren/#i_6878
WHIPPLE MALADIE DE
Cette maladie, découverte en 1907 aux États-Unis, se caractérise par l'association de plusieurs symptômes : polyarthrite subaiguë récidivante ; syndrome de malabsorption, avec diarrhée entraînant l'altération de l'état général et amaigrissement ; polyadénopathies, accompagnées parfois de signes cutanés, respiratoires, cardiaques, et toujours d'un état fébrile. Touchant principalement l'homme (plus […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maladie-de-whipple/#i_6878
WOESE CARL (1928- )
Microbiologiste américain, né le 15 juillet 1928 à Syracuse (État de New York). Carl Woese obtient une licence en mathématiques et physique au Amherst College dans le Massachusetts en 1950, puis un doctorat de biophysique à l'université Yale en 1953. Après ses débuts de chercheur dans cette dernière université (1953-1960), il rejoint le laboratoire de recherche de la General Electric (1960-1963), […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/carl-woese/#i_6878
WOLLMAN ÉLIE (1917-2008)
Le Français Élie Wollman, qui a mené toute sa carrière à l'Institut Pasteur, peut être considéré comme l'un des pionniers de la génétique microbienne moderne et, par voie de conséquence, de la biologie moléculaire puis des biotechnologies. Il était aussi devenu la référence pour tout ce qui concernait l'histoire de l'Institut Pasteur. Élie Wollman est né le 4 juillet 1917 à Paris dans une famille […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/elie-wollman/#i_6878
XYLELLA FASTIDIOSA
Xylella fastidiosa est une espèce de bactéries qui peut être nuisible à de nombreux végétaux, entraînant leur dessèchement, voire leur mort. Connue depuis longtemps sur l’ensemble du continent américain, elle est apparue en Europe en 2013, responsable notamment d’une grave épidémie sur oliviers en Italie du Sud. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/xylella-fastidiosa/#i_6878
ZINDER NORTON (1928-2012)
Le biologiste américain Norton Zinder découvrit la transduction – transfert de matériel génétique d'une souche de bactérie à une autre sous l'effet d'un agent filtrable tel qu'un bactériophage – dans des cultures de Salmonella . Norton David Zinder naît le 7 novembre 1928 à New York. Après avoir fréquenté l'université Columbia de sa ville natale, il étudie sous la houlette de Joshua Lederberg à l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/norton-zinder/#i_6878
Voir aussi
Pour citer l’article
Jean-Michel ALONSO, Jacques BEJOT, Patrick FORTERRE, « BACTÉRIES », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 05 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/bacteries/