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PENSÉE

Articles

  • PENSÉE

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 8 304 mots
    • 1 média

    « Penser » a, dans notre vocabulaire courant, des sens multiples. Mais les pensées sont avant tout des états mentaux, doués de contenus, avant d'être les produits d'une activité réflexive de l'esprit. Une théorie de la pensée doit d'abord s'appuyer sur une conception du mental....

  • AFFECTIVITÉ

    • Écrit par Marc RICHIR
    • 12 228 mots
    ...nouveauté de Kant dans l'histoire de la philosophie, le « renversement » ou la « révolution copernicienne », consiste en sa conception architectonique de la pensée, c'est-à-dire en ce que les termes (concepts) et les choses (Sachen) de la pensée dépendent, dans leur pouvoir de signifier, de l'orientation...
  • ALAIN ÉMILE CHARTIER, dit (1868-1951)

    • Écrit par Robert BOURGNE
    • 4 560 mots
    ...faibles. « Le relativisme pensé est par là même surmonté. » La partie suffit, autant que chaque partie tient aux autres. Il faudrait donc se guérir de vouloirpenser toutes choses, s'exercer à penser une chose sous toutes les idées ou actes par quoi l'esprit ordonne et oppose ses propres déterminations.
  • ANTHROPOLOGIE ET ONTOLOGIE

    • Écrit par Frédéric KECK
    • 1 255 mots

    Si l’anthropologie s’est définie contre la métaphysique classique en remplaçant un discours sur Dieu comme fondement de toutes choses par un discours sur l’homme comme sujet et objet de connaissance (Foucault, 1966), elle a renoué depuis les années 1980 avec l’ontologie, définie comme un...

  • ARCHAÏQUE MENTALITÉ

    • Écrit par Jean CAZENEUVE
    • 7 048 mots
    ...aller plus loin dans l'interprétation rationaliste, que Durkheim s'est opposé à l'animisme. Pour l'auteur des Formes élémentaires de la vie religieuse, la pensée archaïque nous donne l'image des premières étapes d'une évolution intellectuelle continue, et elle met en œuvre les principes rationnels d'une...
  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 23 786 mots
    • 2 médias
    ...s'agit d'une Vie qui ignore la fatigue, le vieillissement, la mort, caractéristiques pourtant de toute vie « biologique ». Ainsi Dieu peut-il être dit Pensée, mais à la condition de préciser que cette Pensée n'est pas pensée d'autre chose, comme l'est la pensée humaine : car une telle pensée ne passe...
  • ATTENTION

    • Écrit par Éric SIÉROFF
    • 1 928 mots

    Pour William James, psychologue américain de la fin du xixe siècle, l’attention est la prise de possession par l’esprit d’un élément de la pensée ou d’un objet du monde extérieur, afin que cet élément ou cet objet paraisse plus clair. L’attention a donc pour rôle de contrôler la ...

  • AU DÉTOUR DU SENS. PERSPECTIVES D'UNE PHILOSOPHIE HERMÉNEUTIQUE (C. Berner) - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 971 mots

    Au cours du xxe siècle, la philosophieherméneutique s'est développée selon deux axes distincts : le premier se laisse guider par le concept de compréhension qui, tant chez Heidegger que chez Gadamer, ne désigne plus un mode de connaître, mais une manière d'être ; le second, suivi en France...

  • AVERROÈS, arabe IBN RUSHD (1126-1198)

    • Écrit par Jean JOLIVET
    • 3 288 mots
    ... siècles après J.-C.). Ces deux intellects sont l'un et l'autre éternels, et uniques pour tous les hommes. C'est en eux que s'opère réellement la pensée. Éternelle comme le monde, l'espèce humaine fournit sans défaillance à leur incessante actualité ; bien que les individus meurent, toujours d'autres...
  • BION WILFRED R. (1897-1979)

    • Écrit par Émile JALLEY
    • 4 827 mots
    ...Bion considère le mécanisme d'identification projective dans son usage normal comme l'origine de l'activité qui deviendra ultérieurement le processus de pensée et qui présuppose le développement de la relation d'empathie avec l'objet, de la communication avec autrui et de la formation des symboles. Dans...
  • BOVELLES CHARLES DE (1478-1567)

    • Écrit par Pierre MAGNARD
    • 1 163 mots

    Naître à Saint-Quentin dans une vieille famille picarde, grandir sous la protection de François et Charles de Hallewin, évêques d'Amiens et de Noyon, être l'élève de Jacques Lefèvre d'Étaples au collège du Cardinal-Lemoine avant d'en devenir l'un des maîtres,...

  • CATÉGORIES

    • Écrit par Fernando GIL
    • 6 071 mots

    Imprécise dans ses contours, la pensée catégoriale semble participer de la connaissance et du langage, de la logique, de l'ontologie, de la psychologie. Aussi sera-t-on porté à accentuer l'un de ces versants ou un autre. Chez Aristote, les catégories découpent les summa genera de l'être,...

  • CERVEAU HUMAIN

    • Écrit par André BOURGUIGNON, Cyrille KOUPERNIK, Pierre-Marie LLEDO, Bernard MAZOYER, Jean-Didier VINCENT
    • 12 782 mots
    • 9 médias
    Les langues naturelles humaines, tout comme la pensée – consciente ou inconsciente –, sont fonction de l'activité cérébrale. Nous n'y insisterons pas, pour considérer plutôt le problème langage-pensée, qui a tant préoccupé les grammairiens de Port-Royal et que N.  Chomsky a remis à l'ordre du jour, sans...
  • COGNITION

    • Écrit par Chrystel BESCHE-RICHARD, Raymond CAMPAN
    • 2 626 mots
    ..., qui signifie l'acte d'apprendre, la cognition désigne plus spécifiquement en langage scientifique ce que nous nommons habituellement par le terme « pensée ». La cognition se compose ainsi de représentations mentales, de perceptions, de souvenirs, d'images, de croyances et intéresse un grand...
  • CONDILLAC ÉTIENNE BONNOT DE (1714-1780)

    • Écrit par Pierre TROTIGNON
    • 1 142 mots
    • 1 média
    À la suite de Locke, et comme beaucoup de penseurs de son siècle, Condillac distingue les pensées qui viennent directement de nos sensations et celles qui résultent d'une élaboration des premières. Mais sa grande originalité est d'assigner au langage, non la seule fonction d'expression des pensées,...
  • CONNAISSANCE

    • Écrit par Michaël FOESSEL, Yves GINGRAS, Jean LADRIÈRE
    • 9 106 mots
    • 1 média

    La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à ...

  • CONSCIENCE

    • Écrit par Henri EY
    • 10 480 mots
    • 1 média
    ...(repris d'ailleurs par tant et tant de penseurs et notamment par W. James) : « Consciousness cannot be defined. » C'est dans le sens général de pensée (cogitatio, Denken, mentation pour rappeler des termes d'époques et de langues différentes) que se présente à l'esprit la notion de conscience....
  • CONTROVERSE

    • Écrit par Fernando GIL
    • 1 069 mots

    À l'opposé de ce qui s'est passé en théologie, où l'on cultivait l'art de la controverse (le cardinal Bellarmin occupa, pour l'enseigner, une chaire à Louvain, puis, à partir de 1576, au Collège romain, et il écrivit un traité des Controverses), l'existence de...

  • DELEUZE GILLES (1925-1995)

    • Écrit par Bruno PARADIS
    • 2 100 mots
    En résulte une conséquence remarquable pour la pensée. Elle ne relève pas d'un exercice naturel dans la forme d'un bon sens ou d'un sens commun, mais elle suppose une véritable création. « Penser, c'est créer, il n'y a pas d'autre création, mais créer, c'est d'abord engendrer „penser“ dans la pensée...
  • DÉMONSTRATION (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 085 mots
    Contre les sophistes, Platon (env. 428-env. 347 av. J.-C.) s’efforça d’étendre les démonstrations dont usaient les premiers géomètres à toutes les constructions de la pensée. « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » : la formule gravée au fronton de l’école de Platon...
  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    ...la multiplicité contradictoire de nos opinions étant rejetée, le doute rendra possible une philosophie une, et pouvant se dérouler selon l'ordre. Au reste, le doute a pour conséquence immédiate la découverte de la première des vérités : celle du moi pensant. De négation, il devient alors...