PRINCIPE
Articles associés
-
ABSOLU
- Écrit par Claude BRUAIRE
- 3 716 mots
-
ÂME
- Écrit par Pierre CLAIR, Henri Dominique SAFFREY
- 5 297 mots
On le voit : chez Homère, cet unique principe spirituel que nous appelons une âme n'est pas encore clairement dégagé, et la croyance en la divinité de l'âme et en son immortalité n'est pas du tout formulée. Le manque de documents littéraires nous empêche de suivre dans le détail le processus... -
ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 9 801 mots
- 8 médias
...dès le début du vi e siècle avant J.-C., sur la nature profonde des choses, c'est-à-dire sur ce qui, derrière les apparences, constitue leur principe (ἀρχή). La notion de principe n'a d'autre but que d'unifier notre expérience du monde en donnant à la diversité quasi infinie des phénomènes... -
ARISTOTE
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 20 932 mots
- 2 médias
L'induction, qui trouve surtout son domaine d'application en biologie, est néanmoins sans usage là où les principes requis sont d'une généralité telle qu'aucune intuition ne leur correspond. L'idéal d'Aristote demeure donc celui d'une déduction absolue, le même que poursuivaient dans le même temps... -
CRÉATION - La création dans les synthèses philosophico-religieuses
- Écrit par Stanislas BRETON
- 3 574 mots
Difficilement saisissable parce qu'elle marque le point névralgique où la raison s'accomplit et se dépasse, la notion de principe, lorsqu'on la définit, d'une manière vague, « comme ce dont quelque chose, de quelque manière que ce soit, procède », évoque, dans les différents ordres du connaître, de l'être... -
DES HÉGÉMONIES BRISÉES (R. Schürmann) - Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 1 185 mots
Dans son livre Le Principe d'anarchie paru en 1982, consacré à « Heidegger et la question de l'agir », Reiner Schürmann (né de parents allemands, à Amsterdam en 1941, mort à New York le 20 août 1993) citait quelques lignes de Novalis, elles-mêmes méditées par Heidegger, qui peuvent servir de fil...
-
ÊTRE, philosophie
- Écrit par Giulio GIORELLO
- 4 117 mots
...partie de l'Être, c'est seulement de cette partie qu'elles étudient l'attribut : tel est le cas des sciences mathématiques » (ibid., 1003 a 20-25). Aristote observe encore : « Puisque nous recherchons les principes premiers et les causes les plus élevées, il est évident qu'il existe nécessairement... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 11 725 mots
- 1 média
...essais et erreurs, sans principes, il est remarquable que les grands débats philosophiques sur la nature de l'évidence empirique se soient noués autour de deux œuvres qui ont mis en question la conception des principes : les Principia mathematica philosophiae naturalis de Newton (1687) et les Principia... -
FINITUDE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 486 mots
Dans la philosophie grecque, fini et infini forment couple ; ils rendent compte de deux aspects du réel. Le fini, c'est le degré de détermination d'une notion ou d'une chose, ce qui fait qu'elle a un caractère précis, achevé dans son ordre. L'infini, c'est le degré d'indétermination d'une...
-
HYLÉMORPHISME
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 825 mots
Théorie philosophique d'Aristote selon laquelle la constitution de tout être relevant du cosmos est expliquée par deux principes corrélatifs : la matière (hylê : bois, matériau de construction) et la forme (morphê : figure, disposition). L'hylémorphisme élucide...
-
IDÉALISME
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 8 390 mots
...pluralité des écoles, le manque de consensus et de résultats bien établis semblent à Kant témoigner contre elle. D'après les rationalistes classiques, les principes et les idées de la raison pure sont aussi les principes de la réalité en soi, « l'ordre et la connexion des idées est le même que l'ordre et... -
KANT EMMANUEL
- Écrit par Louis GUILLERMIT
- 11 769 mots
- 1 média
-
LOCKE JOHN (1632-1704)
- Écrit par Geneviève BRYKMAN
- 3 510 mots
- 1 média
...critique systématique de toute forme de savoir inné en l'homme. Précisons que Locke ne parle pas principalement de certaines idées comme innées, mais de principes innés – tel le principe d'identité –, et ce n'est que vers la fin de son analyse qu'il passe de la critique de l'innéité des principes... -
MÉTAPHYSIQUE
- Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
- 8 267 mots
- 1 média
D'autre part, Aristote aperçoit que la saisie des principes premiers de la connaissance se situe au-delà de toute science particulière. En effet, si est objet de science ce qui peut être démontré, les principes à partir desquels on démontre ne peuvent eux-mêmes être objets de démonstration. La pensée... -
OPPOSÉS
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 828 mots
Depuis les formes les plus archaïques de la pensée, jusqu'en ses schèmes les plus abstraits, se retrouvent des oppositions (chaud-froid, bas-haut, civilisé-barbare, homme-femme, plein-vide, homogène-hétérogène, etc.). Une même intuition philosophique semble partagée en de nombreuses civilisations...
-
PHILOSOPHIQUES SYSTÈMES
- Écrit par Jacques MOUTAUX
- 5 937 mots
...définition de la philosophie comme métaphysique, prise non dans l'acception étroite de connaissance du suprasensible ou des substances immatérielles, mais dans le sens général où elle se prononce sur les principes premiers de l'être ou du connaître. En effet, dire, par exemple, qu'il n'y a « que des... -
PHYSIS
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 3 331 mots
...morcellent cet élément primitif en une infinité d'atomes. Il reste que la philosophie présocratique est, dans son principe, un effort gigantesque pour ramener la pluralité indéfinie des choses à un petit nombre de principes simples, ou en tout cas homogènes, qui ne permettent pas tant de les classer ou... -
PLATON
- Écrit par Monique DIXSAUT
- 12 110 mots
- 3 médias
...l'Académie. Mais c'est le postulat de l'entreprise qui est, en soi, discutable. La définition aristotélicienne de la philosophie comme science des premiers principes et des premières causes est tenue implicitement pour la définition de toute philosophie, celle de Platon comprise. On peut ainsi l'insérer dans... -
RÉALITÉ
- Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
- 4 386 mots
Nous trouvons en nous un principe qui nous amène à reconnaître cette solidité des choses, et que l'on peut tenir pour constitutif de tout esprit sain : c'est ce que l'on nomme le principe de réalité. Ce principe est au fondement même de notre adaptation à la vie : dès le départ, toute sensation engendre... -
RAISONNEMENT
- Écrit par Robert BLANCHÉ
- 4 408 mots
-
RELATION
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 6 658 mots
...la connaissance de celui-ci que dans la mesure où elles sont rapportées, par l'intermédiaire des schèmes de l'imagination, à l'intuition sensible. Les principes de l'entendement pur prescrivent comment elles peuvent ainsi être utilisées, autrement dit, comment le divers de l'intuition peut être subsumé... -
SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 15 588 mots
- 6 médias
...anthropomorphiques et de les rattacher [...] au mystère insondable du Chaos ou à l'obscurité de la Nuit, Thalès leur donnait pour fond et pour principe une réalité d'expérience. » Thalès était parvenu à ce principe matériel en se fondant sur la considération concrète des choses et du... -
TAOÏSME
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 7 866 mots
- 1 média
...livre, qui, sans ajouter quoi que ce soit d'essentiel à la pensée de Zhuangzi, met en relief sa théorie de la connaissance. Le Dao y est conçu comme un principe d'explication rationnelle. Certes, le Principe est ineffable et mystérieux, mais cela implique surtout une opposition au déterminisme (« les choses...