POÉSIE CHINOISE

Articles associés

  • AI QING [NGAI TS'ING] (1910-1996)

    • Écrit par Catherine VIGNAL
    • 1 841 mots

    Toujours baignée à des sources paysannes, et nourrie d'idéal révolutionnaire, la poésie de Ai Qing, simple, libre, saisie au vif de l'émotion, retient par son lyrisme profond et sincère : elle nous fait partager de brefs moments de vie et témoigne, par le rythme de ses grandes fresques...

  • BAN GU [PAN KOU] (32-92)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 265 mots

    Des trois enfants du lettré Ban Biao, l'un, Ban Chao, fut un valeureux capitaine, les deux autres, Ban Gu et leur sœur Ban Zhao, de grands historiens. Pour réaliser le projet de son père, Ban Gu entreprit de donner une suite aux Mémoires historiques (Shiji) de Sima Qian. D'abord mis...

  • BO JUYI [PO KIU-YI] (772-846)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 1 440 mots
    Non content de jouer ce rôle traditionnel, Bo lui donna un prolongement original dans son activité poétique. Il prétendit retrouver l'esprit des antiques chansons du Shi jing, dont la simplicité cachait de hautes leçons sociales ou politiques. La décadence de la poésie avait été enrayée, selon...
  • CAO CAO [TS'AO TS'AO] (155-220)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 542 mots

    « En temps normal vous seriez un malfaiteur, en temps de crise, un héros. » C'est en ces termes que le jeune Cao Cao s'entendit prédire son avenir de la bouche d'un célèbre caractérologue. Petit-fils par adoption d'un eunuque de la cour, il entra tôt dans la carrière, mais l'ascension de Dong...

  • CAO PI [TS'AO P'I] ou CAO PEI [TS'AO P'EI] (187-226) empereur sous le nom de WENDI [WEN-TI] (220-226)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 354 mots

    À la mort de Cao Cao (220), le vainqueur de la guerre civile où sombra la dynastie des Han, Cao Pi (ou Cao Pei), son fils aîné, lui succéda comme roi de Wei et Premier ministre du dernier empereur des Han. Quelques mois plus tard, celui-ci renonçait à son trône en faveur de Cao...

  • CAO ZHI [TS'AO TCHE] (192-232)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 1 219 mots

    Le plus brillant, le plus fécond, le plus influent des poètes novateurs de la fin des Han, Cao Zhi, ou Cao Zijian, a pu passer, jusqu'à la venue de Du Fu, pour le dieu de la poésie. Zhong Rong, le célèbre critique du vi e siècle, le tenait pour le Confucius de la littérature. Après tant...

  • CHINE - Histoire jusqu'en 1949

    • Écrit par Jean CHESNEAUX, Jacques GERNET
    • 39 243 mots
    • 51 médias
    ...littéraire, scientifique et artistique. Elles réunissent une clientèle de lettrés, de savants et d'artistes. C'est dans ce milieu que se développe une poésie de cour savante issue des poèmes de Chu (Chu ci) et qui consiste en longues descriptions rythmées dénommées fu. En 110 avant J.-C. est créé,...
  • CHINOISE (CIVILISATION) - La littérature

    • Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO, Isabelle RABUT
    • 40 174 mots
    • 1 média
    En matière de poésie, on oppose la « tradition révolutionnaire », illustrée par Guo Moruo ou par Ai Qing (1910-1996), à la « poésie bourgeoise » de Xu Zhimo (1897-1931), Li Jinfa (1900-1976) ou Dai Wangshu (1905-1950). Le symbolisme et le modernisme, appris de l'Occident, sont considérés comme obscurs,...
  • CHU CI [TCH'OU TS'EU]

    • Écrit par David HAWKES
    • 923 mots

    Chu ci est le nom d'un recueil de poèmes chinois dont la majeure partie fut composée entre la fin du iv e siècle et le début du ii e siècle avant J.-C. Dans le titre du recueil, ci veut dire « paroles » ou « écriture », Chu désigne le plus méridional des Royaumes combattants...

  • CI [TS'EU], genre littéraire chinois

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 902 mots

    Le ci, texte à chanter, qui a fleuri sous la dynastie des Song (960-1279), se distingue du shi, poème régulier, non seulement par une prosodie différente (vers anisométriques, exploitation maximale des oppositions tonales) ou par son adaptation à des canevas musicaux (chaque poème est composé sur...

  • CONFUCIUS & CONFUCIANISME

    • Écrit par ETIEMBLE
    • 12 702 mots
    • 2 médias
    Quant au Canon des poèmes, dont, d'après une tradition, Confucius aurait choisi les trois cent cinq textes, il se compose de chansons populaires, de petites et grandes odes, d'hymnes enfin, au style plus majestueux que les chansons : si gracieuses, si lestes parfois celles-ci, qu'il faut tout le moralisme...
  • DAI WANGSHU [TAI WANG-CHOU] (1905-1950)

    • Écrit par Michelle LOI
    • 1 115 mots

    Dai Wangshu est le fondateur de l'école poétique chinoise des « modernistes » ou « symbolistes », lancée par la revue des Modernistes (sous-titre français : Les Contemporains). Parmi les jeunes écrivains chinois qui, après le « Mouvement du 4 mai », œuvrent à la naissance et à la...

  • DU FU [TOU FOU] (712-770)

    • Écrit par David HAWKES
    • 1 177 mots

    Avec deux millénaires et demi d'histoire littéraire, il n'est pas étonnant que la Chine ait de la peine à choisir son Dante, son Shakespeare ou son Goethe, à savoir un seul auteur qui dépasserait incontestablement tous les autres. Elle a néanmoins un poète que les hommes de lettres s'accordent à...

  • FU [FOU], genre littéraire chinois

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 1 405 mots

    Le fu est un genre littéraire original dans la littérature chinoise, dont il est difficile de dire s'il se rattache, selon nos catégories occidentales, à la poésie ou à la prose. L'histoire du fu montre en fait que, malgré le traditionalisme de l'écrivain chinois, l'esprit a su...

  • GUO MORUO [KOUO MO-JO] (1892-1978)

    • Écrit par Michelle LOI, Jaroslav PRUSEK
    • 1 418 mots
    Guo Moruo acquit une première popularité grâce à ses poèmes en vers libres à contenu fortement émotionnel, inspirés de Whitman, de Shelley et de Tagore. Déjà son premier recueil poétique Nü shen (1921, Déesses) lui valut les louanges de Wen Yiduo, critique littéraire et poète renommé qui...
  • HAN YU (768-824)

    • Écrit par Pierre RYCKMANS
    • 1 759 mots
    L'éminence du prosateur ne doit pas faire oublier le poète. Sa poésie a suscité des jugements contradictoires, pour certains même elle ne serait que de la « prose rimée ». Il est un fait que Han Yu utilise en poésie des procédés propres à la prose, et c'est d'ailleurs là sa principale originalité. Sa...
  • IDYLLE, genre littéraire

    • Écrit par Georges MOLINIÉ
    • 522 mots

    Le mot eïdullion, dans la poésie alexandrine, indique un poème court, de style moyen et d'écriture vive, à sujet essentiellement descriptif. Ce dernier point a longtemps fait assimiler, chez les lexicographes, l'idylle à un petit tableau verbal. Tout vient, pour notre...

  • JIA YI [KIA YI] (201-169 av. J.-C.)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 602 mots

    Le premier des auteurs connus de fu est Jia Yi, dont la biographie nous est retracée dans le Shi ji de Sima Qian, à la suite de celle de son grand modèle, Qu Yuan. L'historien nous trace les grandes lignes d'une existence qui a été, elle aussi, un archétype. Homme du nord de la Chine,...

  • JIAN'AN [KIEN-NGAN] LES SEPT POÈTES DE LA PÉRIODE (196-220)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 1 442 mots

    L'époque Jian'an est l'une des plus brillantes de l'histoire littéraire chinoise. On désigne sous ce nom le quart de siècle (196-220) au cours duquel s'effondra la domination, quatre fois séculaire, de la dynastie des Han et se prépara par les armes la constitution des...

  • LI BO [LI PO] (701 env.-env. 762)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 1 843 mots
    ...poèmes qu'il leur avait confiés, ou qu'ils avaient pu recueillir, en deux collections aujourd'hui perdues, mais dont dérivent les éditions ultérieures. Les œuvres complètes de Li Bo comptent un millier de poèmes, dont près des trois quarts sont écrits en vers pentasyllabiques, et le reste en vers heptasyllabiques...
  • LI QINGZHAO [LI TS'ING-TCHAO] ou LI YI'AN [LI YI-NGAN] (1081-apr. 1151)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 364 mots

    Li Qingzhao, appelée aussi Li Yi'an, est originaire de Jinan au Shandong. En 1101, elle épouse Zhao Mingcheng, étudiant au Collège impérial. Tous deux appartiennent à d'illustres familles de fonctionnaires-lettrés et ont une passion commune : la collection d'objets rares. En 1103, Mingcheng...

  • LI SHANGYIN [LI CHANG-YIN] (813-858)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 1 101 mots
    Ce qui est caractéristique de la poésie de Li Shangyin et a attiré sur lui l'attention est aussi l'ambiguïté, la difficulté et l'étrange beauté des images de beaucoup de ses poèmes.
  • LI SIXUN [LI SSEU-HIUN] (651-716)

    • Écrit par Pierre RYCKMANS
    • 941 mots

    L'historiographie traditionnelle assigne à Li Sixun une place très importante dans le développement de la peinture chinoise : on considère qu'il fut le premier à ériger le paysage en genre véritablement autonome. Il faut observer toutefois que s'il a contribué de façon décisive à consacrer...

  • LI YU (937-978)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 337 mots

    Li Yu (ou Li Chongguang), sixième enfant de l'empereur Li Jing de la dynastie des Tang du Sud, compte parmi les poètes les plus célèbres de la Chine. Lorsqu'il monte sur le trône, le pouvoir légitime est déjà entre les mains de la dynastie des Song. Pour flatter son puissant voisin, il déploie une...

  • LIU YONG [LIEOU YONG] (XIe s.)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 274 mots

    Liu Yong, appelé aussi Liu Qiqing, est originaire de Chong'an dans la province du Fujian. Il est difficile de connaître avec précision les dates de naissance et de mort de ce poète. On sait seulement qu'il obtient le titre de docteur accompli (jinshi) en 1034 et qu'après ce succès...

  • LIU YUXI [LIEOU YU-SI] (772-842)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 501 mots

    Liu Yuxi n'est pas un des grands noms de la poésie chinoise classique, mais une demi-douzaine de ses poèmes, nous dit un critique moderne sévère, lui ont permis de survivre à l'oubli. Sa vie est à la fois banale et intéressante parce que typique de son époque. Entré dans l'administration...

  • LU JI [LOU KI] (261-303)

    • Écrit par Donald HOLZMAN
    • 327 mots

    Poète et général chinois, Lu Ji descend d'une longue lignée d'aristocrates sudistes, de la région de Suzhou, royaume indépendant lors de sa naissance mais qui fut conquis par les Jin en 280. Quelques années plus tard, Lu Ji et son frère Lu Yun se rendent dans la nouvelle capitale, ...

  • LU YOU [LOU YEOU] (1125-1210)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 267 mots

    Lu You, appelé aussi Lu Wuguan, est originaire de Shanyin, dans la province du Zhejiang. Il appartient à une de ces grandes familles de tradition littéraire et politique qui, de tout temps, ont fourni les hauts dignitaires de l'Empire. L'Histoire des Song nous donne sa biographie au...

  • LYRISME

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Jean-Pierre DIÉNY, Jean-Michel MAULPOIX, Vincent MONTEIL, René SIEFFERT
    • 9 438 mots
    • 2 médias
    Qu'on imagine un peuple, à tous les âges de la vie, à tous les degrés de l'échelle sociale, unanimement féru de rythmes et de chansons. Une langue sans flexion, dont les éléments immuables se passent aisément des particularisations du genre, du nombre, de la personne. Une syntaxe malléable,...
  • MÉTRIQUE

    • Écrit par Benoît de CORNULIER
    • 6 098 mots
    • 1 média
    D'une manière différente, lapoésie classique chinoise exploite métriquement l'opposition phonologique dans cette langue entre les syllabes à « ton uni » (ni montant, ni descendant) et les autres syllabes (métrique de tons phonologiques). On note cependant que la langue chinoise distingue...
  • NALAN XINGDE [NA-LAN SING-TÖ] (1655-1685)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 139 mots

    Nalan Xingde, appelé aussi Nalan Rongruo, vient du clan de Nara, appartenant à l'aristocratie mandchoue. Élevé dans la culture chinoise, il obtient le titre de docteur à l'âge de vingt et un ans. Après avoir servi dans la garde impériale, il est emporté à trente ans par la maladie. Célèbre par...

  • NI ZAN [NI TSAN] (1301-1374)

    • Écrit par Pierre RYCKMANS
    • 1 331 mots
    ...aussi un adepte zélé des pratiques de méditation taoïstes. Son activité intellectuelle se partageait entre la poésie, la calligraphie et la peinture. Sa poésie, d'une originalité remarquable, tranche sur la production assez ampoulée de ses contemporains par un lyrisme intime et direct, dans la...
  • OUYANG XIU [NGEOU-YANG SIEOU] (1007-1072)

    • Écrit par Donald HOLZMAN
    • 1 055 mots
    ...) du Moyen Âge et est restée la forme de prose normale pour les lettrés jusqu'au début du xx e siècle. Son importance dans l'histoire de la poésie régulière ( shi) est aussi très grande. En s'opposant au style xi kun de la fin des Tang, « c'est lui qui jeta les bases de la poésie...
  • PASTORALE, genre littéraire

    • Écrit par Daniela DALLA VALLE CARMAGNANI, Jacqueline DUCHEMIN, ETIEMBLE, Charlotte VAUDEVILLE
    • 6 041 mots

    Demandons-nous d'abord pourquoi si peu de littératures ont élaboré des pastorales.

    Avec leur économie paysanne de type maraîcher, quasi jardinier, comment Chinois et Japonais auraient-ils gaspillé en pâtures une terre assez généreuse (mais au Japon très exiguë), capable de prodiguer les cinq...

  • POÉSIE

    • Écrit par Michel COLLOT, Dominique VIART
    • 8 267 mots
    • 2 médias
    ...Bonnefoy, ne prétend qu'à intérioriser le réel » ; « il recherche les liens qui unissent en moi les choses ». Telle était déjà l'ambition de la poésie chinoise, qui multiplie les échanges entre le ching (le sentiment intérieur) et le ch'ing (le paysage extérieur), notamment grâce à l'ambiguïté...
  • QU [K'IU]

    • Écrit par Odile KALTENMARK
    • 1 066 mots
    ...retrouvés à Dunhuang et étudiés depuis les années 1950 par des savants chinois permettent de confirmer l'hypothèse qui prévalait jusqu'alors : une certaine poésie lyrique de circonstance, déclamée et chantée lors des banquets, était adaptée par ses auteurs à des airs populaires pré-existants. On la distingue...
  • QU YUAN [K'IU YUAN] (IVe-IIIe s. av. J.-C.)

    • Écrit par David HAWKES
    • 988 mots

    Qu Yuan est le premier poète chinois dont on connaît le nom ; aussi peut-on le regarder comme fondateur de la poésie chinoise. Sa place dans la littérature chinoise est comparable à celle d'Homère dans l'histoire de la littérature européenne : si son nom est bien connu, les événements de sa...

  • SHAO YONG [CHAO YONG] (1011-1077)

    • Écrit par Kristofer SCHIPPER
    • 449 mots

    Sage, philosophe et poète, un des principaux artisans, avec Zhou Dunyi, de la métaphysique du Daoxue, mouvement de renouveau de la pensée chinoise connu en Occident sous le nom de néo-confucianisme. Le retour aux classiques et la résistance contre le bouddhisme avaient été préparés politiquement...

  • SHI JING [CHE KING]

    • Écrit par Odile KALTENMARK
    • 1 041 mots

    Le Shi jing (Canon des poèmes) est le Livre saint de la poésie. Il fait partie de la liste des cinq Jing (Livres canoniques) les plus vénérés, c'est-à-dire des ouvrages mis plus ou moins directement sous le patronage de Confucius. La tradition attribuait au sage lui-même le choix des...

  • SHI [CHE], genre littéraire chinois

    • Écrit par Odile KALTENMARK
    • 871 mots

    La langue chinoise répond difficilement aux exigences de l'expression analytique, à cause de la polyvalence grammaticale de tous ses mots – qui leur confère en revanche autonomie et puissance suggestive ; l'imprécision des phrases entraîne la nécessité du rythme et du parallélisme : une telle langue...

  • SIMA XIANGRU [SSEU-MA SIANG-JOU] (env. 179-117 av. J.-C.)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 1 055 mots

    Sima Xiangru est un des grands noms de la littérature chinoise. Les Chinois en parlent avec un sourire, car sa vie, marquée par une aventure assez unique dans l'histoire du pays, est aussi célèbre que son œuvre.

    Bien qu'à travers les siècles de l'histoire chinoise postérieure nombre d'auteurs...

  • SU SHI [SOU CHE] (1037-1101)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 1 790 mots
    Beaucoup moins nombreux, mais plus célèbres que les œuvres en prose déjà mentionnées, sont les fu, genre intermédiaire entre la prose et la poésie, que Su Shi a renouvelé complètement. Il en a en effet rapproché le style de celui de la prose, avec une fluidité de la phrase et un art de la cadence...
  • TAÏWAN [T'AI-WAN] (FORMOSE)

    • Écrit par Philippe CHEVALÉRIAS, Évelyne COHEN, Jean DELVERT, Universalis, François GODEMENT, Adrien GOMBEAUD, Frank MUYARD, Angel PINO, Pierre SIGWALT, Charles TESSON
    • 17 454 mots
    • 9 médias
    Il se développe parallèlement un courant de poésie moderniste : en 1953, le poète Ji Xian (Chi Hsien, né en 1923) – qui, à Shanghai, avait participé à la revue Xiandai (Les Contemporains) et avait côtoyé Dai Wangshu ou Shi Zhecun, et qui défend l'idée selon laquelle la nouvelle poésie chinoise...
  • TAO YUANMING [T'AO YUAN-MING] (365-427)

    • Écrit par Donald HOLZMAN
    • 1 261 mots

    Si l'on exclut Qu Yuan qui est très connu mais peu lu, Tao Yuanming est, chronologiquement parlant, le premier grand poète chinois, et peut-être le plus aimé de tous. À première lecture, l'Occidental peut s'étonner de cette admiration ; on est en présence d'environ cent cinquante œuvres – poèmes...

  • WANG WEI (699 env.-env. 759)

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY, Ching-lang HOU
    • 1 602 mots
    ...littéraire compte environ quatre cents pièces, de vers et de prose, recueillies après la mort de l'écrivain par son frère, et pour la plupart non datées. On peut classer comme poèmes de jeunesse ceux qui abordent, d'un ton conventionnel, le thème de l'injustice sociale (divorce du mérite et de la réussite)...
  • WEN YIDUO [WEN YI-TOUO] (1899-1946)

    • Écrit par Michelle LOI
    • 1 039 mots

    Peintre et lettré, Wen Yiduo fut le premier grand poète de la littérature chinoise moderne qui ait réussi à donner à la poésie de langue moderne, apparue après le « Mouvement du 4 mai », des formes originales, libérées des règles classiques mais respectueuses de la tradition chinoise et de...

  • XIE LINGYUN [SIE LING-YUN] (385-433)

    • Écrit par Donald HOLZMAN
    • 994 mots

    La vie publique. Né au début d'octobre 385, Xie Lingyun était le seul petit-fils de Xie Xuan, premier duc de Kangle, qui sauva la Chine du Sud des hordes barbares à la bataille de la rivière Fei en 383. Son titre de noblesse était pour ainsi dire flambant neuf, mais sa famille se situe avec la famille...

  • YUAN MEI (1715-1797)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 557 mots

    Auteur assez important dans l'histoire de la littérature et de la pensée chinoises pour que le grand sinologue anglais Arthur Waley lui ait consacré tout un ouvrage (Yuan Mei, 1956). De sa vie, il y a peu à dire. Grâce à ses amis, importants dans le monde mandchou, Yuan Mei fut, à l'âge de...

  • YUAN ZHEN [YUAN TCHEN] (779-831)

    • Écrit par Yves HERVOUET
    • 622 mots

    Yuan Zhen est souvent cité comme le grand ami de Bo Juyi, et leur amitié est l'une des plus fameuses de l'histoire chinoise, dans un pays où l'amitié a souvent tenu dans les lettres la place de l'amour chez nos poètes. Par lui-même, Yuan Zhen a cependant une personnalité qui mérite qu'on s'y...

  • YUEFU [YUE-FOU]

    • Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
    • 1 088 mots

    Le terme yuefu, l'un des plus originaux et des plus significatifs de l'histoire de la littérature chinoise, désigne d'abord, pendant un peu plus de cent ans, un département de l'administration impériale des Han antérieurs (206 av.-9 apr. J.-C.), le «  Bureau de la musique...

  • ZHOU BANGYAN [TCHEOU PANG-YEN] (1057-1121)

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 280 mots

    Originaire de Qiantang dans la province du Zhejiang, Zhou Bangyan a pour nom social Meicheng. Très tôt ses talents littéraires lui valent une charge officielle. Il occupe successivement divers postes administratifs. En 1105, l'empereur Huizong lui confie la direction du Bureau de la musique...