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NÉO-RÉALISME ITALIEN

Articles

  • NÉO-RÉALISME ITALIEN

    • Écrit par Giuditta ISOTTI-ROSOWSKY
    • 3 170 mots
    • 4 médias

    Le néo-réalisme désigne le mouvement culturel qui se développe en Italie dès la fin du fascisme et qui témoigne d'un intérêt soutenu pour la réalité socio-économique du pays. Il concerne la littérature, le cinéma, les arts, mais, pour ces derniers, on parle plutôt de réalisme. D'une ampleur considérable,...

  • AMIDEI SERGIO (1904-1981)

    • Écrit par Gérard LEGRAND
    • 554 mots

    Nous évaluons assez mal en France les mécanismes de la production cinématographique italienne, peu structurée de façon durable, notamment en ce qui concerne la place des scénaristes et surtout celle des soggiotori (« créateurs de sujets ») dont il n'y a guère d'équivalents ailleurs. Sergio Amidei...

  • ANTONIONI MICHELANGELO (1912-2007)

    • Écrit par Paul Louis THIRARD
    • 2 262 mots
    • 2 médias
    ...collabore à quelques scénarios et réalise des courts-métrages qui ne sont pas indifférents. C'est l'époque où le cinéma italien connaît la flambée du néo-réalisme fortement marqué à gauche, et qui, prôné ou contredit, influencera profondément toute la vie culturelle italienne de l'époque. Les deux premiers...
  • BLASETTI ALESSANDRO (1900-1987)

    • Écrit par Giuditta ISOTTI-ROSOWSKY
    • 1 130 mots

    Critique, figurant, acteur jouant son propre rôle, metteur en scène au théâtre, au cinéma et, à partir de 1962, à la télévision, Alessandro Blasetti adorait se définir comme « un océan de contradictions ». Né à Rome, il fait des études de droit, conformément à la tradition de sa famille...

  • CAMERINI MARIO (1895-1981)

    • Écrit par Christian VIVIANI
    • 801 mots

    Mario Camerini est né à Rome en 1895. Grâce à son cousin, le cinéaste Augusto Genina, Mario Camerini débute comme assistant avant de passer à la réalisation avec Jolly, clown da circo en 1923. Mais ce n'est qu'en 1929, avec Rotaie (Rails) qu'il obtient un certaine reconnaissance critique...

  • CANNES FESTIVAL DE

    • Écrit par Philippe d' HUGUES
    • 2 134 mots
    • 6 médias
    ...circonstances difficiles, au point qu'en 1948 et en 1950 il n'y eut même pas de manifestation. Il reste que ces premiers festivals ont eu une grande importance. C'est en 1946, en effet, que le monde a la révélation du néo-réalisme italien avec Rome, ville ouverte de Rossellini. La même année, on découvre...
  • CINÉMA (Aspects généraux) - Histoire

    • Écrit par Marc CERISUELO, Jean COLLET, Claude-Jean PHILIPPE
    • 21 694 mots
    • 41 médias
    Le terme « néo-réalisme » se trouve employé pour la première fois par le critique Umberto Barbaro, dans la revue Film, le 5 juin 1943. Il est révélateur que ce terme s'applique alors au cinéma français d'avant guerre.
  • CINÉMA (Réalisation d'un film) - Mise en scène

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 4 776 mots
    • 10 médias
    ...vérité que l'enclos du studio et le carcan du scénario et des dialogues, dominant dans le cinéma français d'alors, ne pouvaient qu'étouffer. En ce sens, le néo-réalisme italien, en particulier dans sa version rossellinienne, représente l'opposé absolu de l'expressionnisme allemand. Il ne s'agit pas seulement...
  • CINÉMA (Réalisation d'un film) - Photographie de cinéma

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 4 334 mots
    • 6 médias
    ...enfermé dans un réseau de pressions dramatiques et signifiantes auxquelles il ne pouvait échapper. Mais la véritable révolution fut d'abord apportée par le néo-réalisme italien, repris par la Nouvelle Vague française. Les Italiens, par le simple fait de tourner dans la rue, retrouvaient les aléas de la lumière...
  • CINÉMA ET HISTOIRE

    • Écrit par Jean-Pierre JEANCOLAS
    • 8 291 mots
    • 6 médias
    ...dominé les trente premières années du cinéma parlant, a évidemment tenu à distance le réel, littéralement l'air du temps. En 1938, les jeunes critiques de la revue italienne Cinema demandaient que les caméras sortent dans la rue. Ce qu'elles ont fini par faire en 1944, dans l'Italie en cours...
  • DE SANTIS GIUSEPPE (1917-1997)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 799 mots

    Giuseppe De Santis a passé les vingt-cinq dernières années de sa vie à essayer de revenir derrière une caméra. Solitaire, intransigeant devant l'injustice dont il se sentait frappé, ayant même pris ses distances à l'égard de Rome en allant habiter à une trentaine de kilomètres de...

  • DE SICA VITTORIO (1901-1974)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 1 633 mots
    • 2 médias
    ...C'est sans doute avec Miracle à Milan que la collaboration de De Sica et Zavattini atteint son apogée : « Zavattini et moi, nous avions peur que le néoréalisme devienne une formule ; nous avons alors fait cette tentative qui consistait à appliquer le néoréalisme à toutes les formules du spectacle et...
  • EMMER LUCIANO (1918-2009)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 788 mots

    Épigone du néoréalisme dont il introduisit les enseignements dans des comédies de mœurs aux tonalités amères, Luciano Emmer a connu une carrière singulière, faite de nombreuses ruptures et de réorientations inattendues. Né à Milan mais élevé à Venise, il abandonne des études de droit pour se consacrer...

  • FELLINI FEDERICO (1920-1993)

    • Écrit par Gérard LEGRAND
    • 2 760 mots
    • 2 médias
    C'est en juin 1944, dans Rome libérée, que Rossellini l'invite à écrire avec lui et Sergio Amidei le scénario d'un court métrage qui, en s'étoffant, va devenir Rome, ville ouverte. Pendant six ans, Fellini travaillera à des scénarios pour les films de Rossellini, de Pietro Germi...
  • ITALIE - Langue et littérature

    • Écrit par Dominique FERNANDEZ, Angélique LEVI, Davide LUGLIO, Jean-Paul MANGANARO
    • 28 412 mots
    • 20 médias
    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la littérature italienne cherche la voie d’un renouvellement qui doit passer avant tout par le rejet de l’univers linguistique et rhétorico-formel caractéristique du fascisme.
  • ITALIE - Le cinéma

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 7 683 mots
    • 4 médias
    ...prestigieuse publication du Centre expérimental de cinématographie qui paraît à partir de janvier 1937. Les principes théoriques généraux à la base du néo-réalisme sont alors jetés. Désormais, il est clair que la seule issue possible pour le cinéma italien est le retour à la réalité. Par ailleurs, le...
  • LATTUADA ALBERTO (1914-2005)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 877 mots

    Pierre Kast disait de Lattuada et de ses films qu'ils étaient inclassables. Il est difficile en effet de mettre une étiquette sur celui qui fut un des adeptes du calligraphisme au début de sa carrière puis participa au mouvement néoréaliste, signa quelques comédies italiennes de référence, s'inspira...

  • LIZZANI CARLO (1917-2013)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 862 mots

    Grande figure de la culture italienne, Carlo Lizzani, né à Rome en 1922, a largement débordé les frontières de son métier de cinéaste. Plusieurs ouvrages l’ont inscrit dans le panorama des témoins privilégiés de l’histoire du xxe siècle : Attraverso il Novecento (1998), Il miolungo...

  • MAGNANI ANNA (1908-1973)

    • Écrit par Jean A. GILI
    • 1 558 mots
    • 1 média
    Dans les grandes années du néoréalisme, outre le film de Rossellini, on relève à nouveau beaucoup de titres mineurs d'où n'émergent que Le Bandit (1946) d'Alberto Lattuada et L'Honorable Angelina (1947) de Luigi Zampa : elle y incarne une ménagère qui prend la tête d'une révolte...
  • ORTESE ANNA MARIA (1914-1998)

    • Écrit par Gilles QUINSAT
    • 2 424 mots
    ...donne alors sur Naples coïncident en effet avec l'après-guerre et les débats qui ont lieu autour du communisme, de l'industrialisation, du Mezzogiorno. Le néoréalisme se veut l'expression aussi directe que possible de ces questions. Pour élargir l'accès à la culture, il privilégie l'expérience vécue et...
  • ROME VILLE OUVERTE (R. Rossellini)

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 236 mots

    En 1942, Luchino Visconti avait montré la voie en tournant Ossessione en décors naturels. Mais, avec Rome ville ouverte, les spectateurs du premier festival de Cannes, en 1946, découvrent un film, une esthétique, une attitude « morale » devant la vie et le cinéma qui vont bouleverser, entre autres,...

Médias

Alberto Lattuada - crédits : Kurt Hutton/ Picture Post/ Getty Images

Alberto Lattuada

Cesare Zavattini - crédits : Werner Rings/ Hulton Archive/ Getty Images

Cesare Zavattini

<it>La Ciociara</it>, V. De Sica - crédits : John Springer Collection/ Corbis/ Getty Images

La Ciociara, V. De Sica

Le Voleur de bicyclette, V. De Sica - crédits : Ullstein Bild/ Getty Images

Le Voleur de bicyclette, V. De Sica